• Quelques semaines après l'appel à candidatures lancé par la municipalité aux Cassidens, les candidats au concours des maisons et balcons fleuris ont reçu mardi dernier la visite du jury municipal, constitué de Yves Husson, Directeur du Service des espaces verts, Christophe Bence, responsable du fleurissement, et Patricia Henge, responsable accueil et qualité à l'Office de tourisme de Cassis.

    Cassis: Le jury municipal visite les maisons fleuries

    Le jury communal en visite rue du Jeune-Anacharsis, l'une des plus jolies du centre ancien. /Photo C.R.

    Il s'agissait pour les jurés, après avoir inspecté les fleurissements réalisés par les mains vertes d'une trentaine de candidats dans cinq catégories (maison avec jardin visible de la rue; décor floral installé sur la voie publique; balcon, terrasse, fenêtre ou mur; commerce; fleurissement collectif d'immeuble ou de rue).

    Les trois premiers prix de chaque catégorie seront récompensés lors d'une cérémonie organisée en mairie à la fin de l'année. Par ailleurs, le jury avait pour mission de proposer à l'examen du jury départemental de Bouches-du-Rhône Tourisme les meilleurs dossiers de candidatures de la commune au "Concours départemental des maisons fleuries 2013". Une nouveauté de ce concours: cette année, le jury départemental a choisi de ne plus se déplacer mais de prendre ses décisions et d'établir le classement départemental au vu des dossiers établis par les différentes communes du département.

    "Cette année, la pluviométrie exceptionnelle de l'hiver et du printemps a favorisé un épanouissement extraordinaire des fleurissements, contrairement à 2012 où les dix journées de gel sévère du début février avaient détruit beaucoup de plantes à fleurs et endommagé celles qui avaient survécu, a constaté Yves Husson. D'autre part, ce qui est extrêmement sympathique, c'est d'observer une dynamique du fleurissement dans les rues du centre ancien comme d'ailleurs entre des maisons voisines dans les écarts, chacun s'efforçant d'obtenir la plus belle réalisation."

    LES PROPOSITIONS DU JURY COMMUNAL

    • Catégorie Maison avec jardin: Marie-France Germain (Terrasses de Cassis); Simone Kenda (Terrasses de Cassis); Christiane Roux-Paris (Cassis-Bellevue).

    Décor floral installé sur la voie publique: Marc Huret (1 rue de Belloy); Christine Vincent & Yolande Hospice (6 rue Pasteur); Jean-Pierre Perone (1 rue Ducros); Mme Gomez (5 rue Pasteur); Monique Bécour (11 rue du jeune Anacharsis); Claudie Abatzis (24-28 rue du Jeune Anacharis): Daniel Abatzis (17 rue Saint-Clair); Mireille Gaquer (2 rue Saint-Clair).


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  • Ils viennent de faire la couverture du dernier numéro de Science (19 juillet), l'une des deux plus grandes revues scientifiques du monde (l'autre étant Nature). Ils sont deux virus, leur nom est Pandora et c'est un Cassiden qui les révèle à la communauté scientifique.

    Cassis: Un Cassiden découvre le pont entre les virus et les cellules

    Pandoravirus dulcis (microscopie électronique à transmission). En médaillon, le Pr. J.M. Claverie. /Photos Mathieu Legendre (IGS) et DR

    La découverte, signée du laboratoire marseillais "Information Génomique et Structurale" (IGS-UMR7256, CNRS-AMU) - dirigé par un chercheur cassiden, le Pr. Jean-Michel Claverie - associé au laboratoire de Biologie à Grande Échelle (CEA-INSERM-Joseph Fourier, Grenoble), fera date dans l'histoire de la Virologie: celle de deux virus géants dont le nombre de gènes rivalise avec celui des plus petites cellules eucaryotes ("à noyau").

    D'un type totalement nouveau, ces deux virus, qui n'infestent que des amibes, ont été baptisés "Pandoravirus", clin d'œil à leur forme en amphore et à leur contenu génétique mystérieux: "Après Mimivirus, découvert il y a 10 ans, et plus récemment Megavirus, explique le Pr. Claverie, nous pensions avoir exploré la limite ultime de la taille et de la complexité génétique du monde viral. En effet, avec des particules d'un diamètre avoisinant le micron et un ADN codant pour plus de 1 100 protéines, ces virus géants infectant des amibes empiétaient déjà largement sur le territoire que l'on pensait réservé aux bactéries."

    Mais la découverte sur les côtes chiliennes de Pandoravirus salinus et ses 2 550 gènes démontre que la complexité des virus peut atteindre et dépasser celle de certaines cellules eucaryotes. "La discontinuité entre les mondes viraux et cellulaires, érigée en dogme dans les années 50, est désormais comblée", ajoute le chercheur.

    Autre surprise révélée par l'analyse de P. salinus et de Pandora dulcis, découvert dans une mare d'eau douce à Melbourne: ils n'ont aucun point commun avec les autres virus géants. Ni dans leur forme, arrondie et non pas icosaédrique; ils n'ont aucun gène leur permettant de fabriquer une protéine majeure de capside, la brique de base des virus traditionnels et seules 6% des protéines codées par leurs gènes ressemblent à une protéine déjà répertoriée dans les autres virus ou les organismes cellulaires.

    Malgré tout, les Pandoravirus, ces véritables martiens du mode viral, ne sont pas des extra-terrestres puisqu'ils utilisent le code génétique universel, commun à tous les organismes vivants sur notre planète. Leur découverte montre aussi que notre Terre recèle d'énormes ressources génétiques dont l'exploration et l'étude détaillée pourraient ouvrir de nouvelles pistes à la recherche d'applications biotechnologiques et biomédicales.

    Contact: Jean-Michel Claverie, jean-michel.claverie@igs.cnrs-mrs.fr, Information Génomique et Structurale, UMR 7256, CNRS, Aix-Marseille Université, Case 934, 163 avenue de Luminy, 13288 Marseille Cedex 09.


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  • Le second opus de Jazz sur le toit de l'été 2013 n'a pas démenti, bien au contraire, le succès récurrent des apéros-jazz qui rythment, pour la 6e année consécutive, les dimanches de l'été cassiden sur le toit-terrasse de l'Oustau Calendal. Un lieu magique d'où l'on jouit d'un panorama de rêve sur le village, son port, sa baie et un cap Canaille qui flambe au soleil couchant.

    Cassis: À l'Oustau, le Jazz manouche a "fait un bœuf" sur le toit

    Dimanche dernier, "Juste un swing" a "fait un bœuf" à l'Oustau. /Photo C.R.

    Dimanche dernier, ce sont donc près de quatre cents amateurs qui - autour des savoureuses assiettes provençales ou marines du traiteur Fourchette et Potager accompagnées d'un verre de cassis blanc ou rosé - se sont succédés au fil de la soirée pour jouir de la beauté du site, de la douceur de l'air et goûter une soirée de Jazz manouche, pour la première fois à Cassis. "Le Jazz manouche est né en France dans les années 30 à l'initiative de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, a expliqué Claude Malet, directeur musical de Jazz sur le toit, en présentant la soirée. Caractérisé par les instruments à cordes, il témoigne des apports stylistiques des musiques gitanes et d'Europe centrale, ainsi que du musette et de la chanson française, dans le jazz."

    Un bœuf !

    Fantastique soirée, 100% swing, intitulée "Juste un swing" et animée par le groupe de Jazz manouche du chanteur-guitariste Sébastien Torregrosa et ses amis Matthieu Bonizzomi à la contrebasse, Fabrice Isolphe et Maurizio Anastasio à la guitare. Merveilleux musiciens qui ont emporté l'enthousiasme du public avec les grands standards de Django, tels Django et compagnie, Swing from Paris, Swing 39, 42 et 48, Django's blues, Nuit de Saint-Germain-des-prés, Place de Brouckère… avant de conclure sur une Kalinka échevelée, à la grande joie du public. Avec, cerise sur le gâteau, la présence impromptue et imprévue du trombone magique de Bernard Camoin, un musicien de haut vol qui a joué, entre autres, dans le Duke Ellington Big Band et dans l'orchestre de Ray Charles. Ces cinq-là - qui ne se connaissaient pas avant - ont "fait un bœuf", comme disaient les jazzmen qui se réunissaient en "after" pour laisser la part belle à l'improvisation, histoire de pousser la musique dans les limbes de la nuit et de prendre du plaisir.

    "C'était "Juste un swing", mais un swing qui a duré deux heures pour notre plus grand bonheur", a déclaré à la fin du concert Claude Malet sans cacher son émotion. Dimanche, le 3e "Jazz sur le Toit" rendra hommage à Sinatra avec le Big Band d'Aubagne, avec notamment Daniel Scaturro, le maître-santonnier d'Aubagne qui est aussi une fine trompette."

    LE RENDEZ-VOUS

    Prochain Jazz sur le toit dimanche 28 juillet de 19h30 à 22h30 à l'Oustau Calendal, esplanade Aristide-Briand à Cassis. "Hommage à Sinatra". Entrée libre au concert. Réservation des tables: Terroir & Marée, Tel 04 42 01 28 36.


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  • Si vous êtes en vacances à Cassis ou dans le secteur, si vous êtes un Cassiden de fraîche date et connaissez encore peu votre village ou si vous recevez des amis dont c'est le cas, l'Office de tourisme vous offre, sous la conduite de Chloé, guide-conférencière bilingue Français-Anglais, l'opportunité d'une visite découverte qui réserve bien des surprises. "Ces visites ont eu un grand succès l'an passé: nous les avons donc reconduites en les améliorant", assure Carole Clouet, Directrice de l'Office de Tourisme.

    Cassis: Découvrez Cassis autrement avec les visites de Chloé

    La visite débute par la découverte du Cap Canaille et du Château de Cassis. /Photo C.R.

    Débutant au pied de la statue de Calendal, le mythique pêcheur d'anchois de Frédéric Mistral, par la somptueuse vue panoramique de la rade et du port pour se terminer sur le Quai Calendal, à la très belle maison Pierre-Geny décorée de fresques ornementales et souvent improprement baptisée "maison du douanier", la visite vous fera découvrir le village, sa géographie et sa très longue histoire liée à la vigne, à la mer et à la pêche, depuis la plus haute antiquité.

    Cassis: Découvrez Cassis autrement avec les visites de Chloé

    À l'ombre des pins du jeu de boules, Chloé retrace l'histoire de la pêche à Cassis. /Photo C.R.

    Ainsi défileront le Cap Canaille, l'époque romaine et Carcisis Portus, port de commerce de la Méditerranée, le Château de Cassis avec la construction au Moyen âge de la cité fortifiée du Castrum pour protéger les habitants des invasions barbares, les seigneurs des Baux et leur étoile à seize branches, les comtes de Provence, les évêques de Marseille et leur blason à la crosse et aux deux poissons. Mais aussi les inondations, la pierre de Cassis, le vignoble, les barquettes marseillaises, la pêche et sa prud'homie.

    Sans oublier les constructions: les petites rues superbement restaurées, les fontaines, dont celle des Quatre-Nations qui est à l'origine du fameux dicton "Qu'a vist Paris e noun Cassis a ren vist", le magnifique hôtel Désiré-de-Moustier (devenu l'hôtel de ville) et sa cour caladée, l'hôtel Martin-Sauveur, aujourd'hui maison des associations, les hôtels palladiens à trois étages de la rue Thiers, la très florentine villa Ariane devenue bibliothèque municipale, le Four banal qui fait revivre les traditions provençales…

    Bilan: 90 minutes de visite et pas une seule d'ennui pour une visite qui se terminera sur une note gourmande avec des dégustations découvertes proposées par différents établissements: Naïo, Autrefois, Côté Provence, Le Magasin, Sucr'è Délices, selon les jours.

    EN PRATIQUE

    Les visites ont lieu six jours par semaine (lundi à 10h, mercredi, et vendredi à 16h, samedi et dimanche à 17h). Tarifs: 6 € TTC par personne; gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés par des adultes. Rendez-vous à l'Office de Tourisme 15 minutes avant chaque départ. Renseignements et réservations à l'Office de tourisme, Quai des Moulins à Cassis, Tel 0892 259 892 (0,34 €/mn) ou par courriel à info@ot-cassis.com


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  • À l'automne dernier, l'Office de tourisme de Cassis s'était vu renouveler par le groupe Afnor sa certification NF service, un label qui implique ipso-facto le label Qualité-Tourisme: "Une grande satisfaction pour toute l'équipe puisque, assurait alors sa directrice, Carole Clouet, dans les Bouches-du-Rhône, nous ne sommes que cinq offices de tourisme a être ainsi certifiés: Aix, Marseille, Arles, Martigues et Cassis!"

    Cassis: L'Office de tourisme accède à la "Première catégorie"

    L'office de tourisme: une équipe au service des vacanciers, des professionnels… et des Cassidens. /Photo C.R.

    Anciennement classés en étoiles, les offices de tourisme sont dorénavant classés en trois catégories. La première catégorie (la plus élevée) doit respecter un référentiel de plusieurs dizaines de critères concernant l'organisation générale de la structure. Par exemple, la wifi obligatoire dans les locaux de l'office, un personnel trilingue, une documentation et un site internet en plusieurs langues, une centrale de réservation, l'obligation de larges périodes d'ouverture, la vente de produits packagés et bien sûr les outils et services relatifs aux nouvelles technologies.

    "Dans l'ancien système, nous étions classés quatre étoiles. Il va de soi que nous devions postuler à la première catégorie", assure Patricia Henge, responsable qualité, qui a porté le dossier de candidature de l'office. Un très gros dossier de plusieurs centaines de pièces justificatives, photographies et documents administratifs, comme par exemple les comptes-rendus des actions menées ou les CV des agents.

    Récompense d'un gros travail de quatre mois, le classement en première catégorie a été prononcé le 13 mai dernier par arrêté préfectoral pour une durée de cinq ans, après audit et étude du dossier. "Le ministère du tourisme reconnaît ainsi au niveaux national et international les engagements d'une équipe forte envers les clients et les professionnels, les actions menées en partenariat avec les socioprofessionnels et les institutionnels, notre capacité d'auto-financement avec la boutique et la centrale de réservation."

    Cette qualité ne s'adresse pas qu'aux touristes: l'office est aussi pour les résidents permanents un relais d'information sur les spectacles ou les expositions dans la commune ou dans la région.

    On mesure mieux l'importance d'un tel classement si l'on sait que moins de dix villes l'ont obtenu dans le département et qu'une commune dont l'office de tourisme n'est pas classé Catégorie I ne peut accéder au label d'excellence de "station classée de tourisme". "D'ailleurs, précise Patricia Henge, tout cela ne serait pas possible sans un très fort engagement de la collectivité municipale, dont témoigne la convention signée entre la ville de Cassis et l'office."

    Beaucoup de chemin a été parcouru, assurément, depuis l'époque du "Syndicat d'initiatives" !


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  • Dimanche, sur la terrasse de l'Oustau Calendal, un lieu magique jouissant d'un panorama de rêve à 360° sur le village, son port, sa baie et un Cap Canaille enflammé par le soleil couchant, le premier opus de "Jazz sur le toit", le nouvel événement jazzique qui succède aux "Comptoirs du Jazz" des années précédentes, a connu d'emblée un très grand succès auprès d'un public fort diversifié: Cassidens, Marseillais, vacanciers, et même croisiéristes débarqués d'un gros navire ancré pour cette journée du 14 juillet en rade de Cassis.

    Cassis: Jazz sur le toit fait swinguer l'Oustau Calendal

    Une bien belle soirée de swing avec le quartet de Jean-Louis Bompoint. /Photo C.R.

    "Au fil des années, ces soirées dominicales sont devenues des incontournables de l'été cassiden. Avec mon élu délégué au tourisme, Guillaume Macheras de Montillet, nous vous souhaitons un très bel été et de très belles soirées jazz", a souligné le maire, Danielle Milon, avant céder le micro à Claude Malet, directeur musical des comptoirs: "Pour cette soirée d'ouverture, nous allons rendre hommage à Lionel Hampton avec le grand vibraphoniste niçois Jean-Louis Bompoint, unanimement considéré comme le fils spirituel du Maître et seul capable de reproduire sa sonorité originale. Il sera accompagné du pianiste Laurent Rossi, de Jean-Marie Pallavicini à la basse et de moi-même à la batterie. Une soirée qui se terminera en apothéose de lumières, puisqu'à 22h30 nous laisserons laisserons la place au feu d'artifice de la Fête nationale."

    Autour d'un cassis blanc ou rosé et des assiettes du traiteur Terroir & Marée, quelque 300 personnes se sont laissées embarquer pour un voyage musical au fil des meilleurs titres du grand Hampton: I'm in the mood for swing, Fiddle diddle, Summertime, Hamp's boogie woogie, Blues for Monique, In a sentimental mood, Boogie woogie… Chacun s'est délecté de l'extraordinaire vibraphone de Jean-Louis Bompoint qui donne une touche cristalline à la musique de jazz, telle l'eau claire crépitant à la sortie d'une source. Remarquable aussi le pianiste niçois Laurent Rossi, le fondateur du groupe de Jazz fusion Spirale, dont le swing a ébloui les connaisseurs. Laurent Rossi, qui a laissé la place, le temps de quelques morceaux à Bastien Pallavicini, 15 ans, déjà vu l'an passé à Cassis et qui s'affirme comme un véritable espoir du piano jazz.

    "Dimanche prochain, a annoncé Claude Malet, rendez-vous pour une soirée Jazz Manouche avec le quartet "Juste un swing" de Jean-Marie Pallavicini, composé de trois guitares et une contrebasse. Il n'y aura pas de batterie puisque ce genre de jazz n'en utilise pas. Ils joueront, chanteront et feront revivre une musique mise à l'honneur par Django Reinhardt dans les années 30 à 50."

    LE RENDEZ-VOUS

    Prochain Jazz sur le toit dimanche 21 juillet de 19 h 30 à 22 h 30 à l'Oustau Calendal, esplanade Aristide-Briand à Cassis. Entrée libre au concert. Réservation des tables: Fourchette & Potager, Tel 04 42 01 03 16.


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  • Mardi, la ville de Cassis, "Trois fleurs" depuis 2008 et candidate à la 4e fleur du Concours des villes et villages fleuris, a reçu le jury du Comité régional du tourisme (CRT) de la Région PACA pour présenter ses réalisations en matière de décoration florale et végétale et d'environnement. "Depuis 2008, de nombreuses réalisations ont été menées à bien sur les espaces publics, le bâti, les espaces naturels en privilégiant la préservation de l'environnement et le développement durable, a déclaré le maire, Danielle Milon, en accueillant les membres du jury. Je dois en remercier le service des espaces verts et son responsable, Yves Husson, qui ont fait un travail extraordinaire. Mais le programme de la municipalité ne s'arrête pas là: de nombreux projets sont en cours de réalisation ou à l'étude. C'est pour l'ensemble de ces actions que notre commune s'inscrit dans le futur à la distinction de la 4e fleur".

    Cassis: Le village se (pré)pare pour cueillir sa quatrième fleur

    Le port et son fleurissement aérien, l'une des étapes du circuit de visite proposé au jury. /Photo C.R.

    "En 50 ans, le label "Villes et villages fleuris" est devenu porteur d'un véritable phénomène de société, tant auprès des élus que du grand public, assure Charles Laugier, vice-président du jury. Aujourd'hui 12 000 villes et villages français présentent leurs réalisations aux jurys des Villes et villages fleuris qui les apprécient sur trois ensembles de critères: le patrimoine paysager et végétal, les efforts consentis pour améliorer le cadre de vie et l'engagement dans les actions de développement durable, l'animation et la valorisation touristique."

    Une visite très complète du port, du village, de ses écarts et de la Presqu'île, sous la conduite de Marc De Caneva, adjoint à l'environnement, et du responsable des espaces verts, a permis au jury régional de constater les actions menées en matière d'implantation de fleurissements aériens, de nouveaux espaces fleuris et de remodelage de l'existant, priorité étant donnée aux plantes vivaces, aux essences méditerranéennes économes en eau et en frais d'entretien, à la diminution des surfaces engazonnées et à la gestion de l'eau, au développement de la lutte biologique contre les parasites…

    L'intérêt des jurés s'est également porté sur les espaces naturels et le Parc National des Calanques, dont Cassis constitue le cœur, avec notamment le Sentier du Petit Prince, en hommage à Saint-Exupéry et les onze stations de découverte "Entre Terre et Mer" qui présentent les richesses de Cassis et des Calanques. La visite s'est achevée par une promenade nautique qui a permis au jury de flirter avec le Cap Canaille et de découvrir la calanque de Port Miou que gère la ville. Une calanque sur laquelle flotte pour la 3e année consécutive un "Pavillon bleu des ports de plaisance" venu couronner les actions entreprises dans le domaine de l'environnement et du développement durable.

    LE CONCOURS

    Créé en 1988 sous l'égide du ministère du tourisme, le Concours des villes et villages fleuris veut inciter les municipalités à fleurir leur ville ou leur village. Le jury régional organise le concours à partir de la sélection que lui propose le jury départemental, il décerne les 1e, 2e et 3e fleurs et propose au jury national les communes candidates à la 4e fleur ou à la fleur d'or. Pour y postuler, celles-ci doivent présenter un fleurissement exceptionnel intégré dans plan global d'aménagement. Actuellement 208 communes, sur les 863 de la Région, sont labellisées de une à quatre fleurs.


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  • Il s'appelle Charles Laloy, il a 27 ans et vit aujourd'hui à Bondues, à 8 km au nord de Lille, après une jeunesse cassidenne. Charles s'est lancé un défi fou: rallier Oslo, la capitale de la Norvève, à Cassis en kayak, en solitaire et sans assistance, via la Mer du Nord, la Suède, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France. Plus de 3 000 km!

    Cassis: D'oslo à Cassis, Charles Laloy préfère voyager en Kayak !

    Le 8 juin, Charles Laloy achève la préparation de son matériel sur les quais d'Oslo. /Photo Repro C.R.

    Pourquoi ce challenge ? "Des années durant, j'ai cherché une voie qui n'était pas tracée. J'ai traversé la France à pied, mais ça ne suffisait pas, je voulais plus pour m'accomplir et comme je suis kayakiste, l'idée d'un raid Oslo-Cassis m'est venue", expliquait-il le 8 juin dernier, à quelques minutes du départ pour cette grande aventure, "ce grand voyage intérieur".

    "Ce qui m'attend, ce sont plus de 3 000 km à travers sept pays, des millions de coups de pagaies, plus de 100 kg de nourriture et de matériel sans compter mon propre poids, à faire glisser sur quatre mers différentes ainsi que les canaux et fleuves français. Je dormirai à la belle étoile tous les jours et naviguerai sept jours sur sept en fonction des conditions météo."

    Les premières semaines ont été terribles, avec une météo épouvantable, des vents de folie et des vagues submergeant le kayak, le tout rendant impossible la tenue d'un cap, des hauts fonds et des cailloux redoutables. Le 30 juin, il écrivait sur sa page Facebook: "J'ai craqué ce matin. Pour être franc et honnête, j'ai eu envie de tout envoyer balader. Les vagues de trois-quarts arrière m'ont fait changer de cap sans cesse, impossible de diriger mon kayak, sans cesse submergé, courant infernal… Je me suis littéralement effondré physiquement et mentalement en accostant sur une île, au large du sud de la Suède".

    "Là, des militaires lui ont porté assistance, complète son père, Denis Laloy. Ce qui le marque dans ce long cheminement, ce sont de belles rencontres. Cet épisode en est une." Le 2 juillet, il va mieux: "j'ai pris deux jours complets de repos dans une auberge de jeunesse à Göteborg. J'avais un vrai besoin de décrocher un peu après la dureté des épreuves de ces deux dernières semaines. Maintenant, je suis reposé, regonflé à bloc! Demain je reprends la route direction le Danemark, que j'atteindrai vers le 8 juillet".

    Charles devrait atteindre Lille fin août, en attendant de décrocher le graal, Cassis, où il devrait accoster fin septembre début octobre. Cassis où il sera reçu, n'en doutons pas, avec les honneurs que mérite un tel exploit.


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  • Les nageurs de l'association "Un jour la vie", Miria Rossi, Nicolas Costa, Nicolas Esteban et Laurent Demola se sont lancé un challenge incroyable: traverser à partir du 18 août la Méditerranée à la nage, d'Ajaccio à Cassis, à raison de 16 km par jour et par nageur, pour aider les enfants hospitalisés à l'Hôpital Enfant de La Timone dans leur combat contre la souffrance et pour la vie.

    Cassis: Les nageurs du Ajaccio-Cassis se préparent aussi la nuit

    Laurent et Miria lors de leur entraînement nocturne, mardi dernier. /Photo Repro C.R.

    Pour y arriver, ils se sont entraînés assidûment en toute saison avec acharnement, cinq à six jours par semaine, et continuent plus que jamais, avec par exemple un raid Marseille-Cassis le 15 juin. Mardi dernier, en présence de leur coach Eric Moniot, Miria Rossi et Laurent Demola se sont entraînés de nuit en baie de Cassis pour tester l'ensemble du dispositif de sécurité et du matériel, notamment la bouée de ravitaillement: "Tout a bien fonctionné, ce qui est une condition absolue de notre projet, se réjouit Laurent. Nager de nuit procure des sensations extraordinaires: avec nos éclairages, le plancton devient luminescent, c'est magnifique et hyper-motivant."

    AIDER "UN JOUR LA VIE"

    On peut aider Laurent, Miria, les deux Nicolas et l'association Un Jour La Vie en "achetant des brasses". Le principe: une brasse = un mètre de traversée, un mètre = 1 euro. "Si vous êtes intéressé par l'achat de brasses (dons défiscalisables à 66% pour les particuliers et 60% pour les entreprises), rejoignez-nous sur notre site internet (unjourlavie.fr) ou sur Facebook (facebook.com/laurent.demola). Les enfants malades comptent sur vous."

    Contact: Laurent Demola, Tel 06 73 17 17 49.


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  • Le 15 septembre 2012, le plongeur Lionel "Loulou" Franc s'était envolé dans un impeccable saut de l'ange - filmé par les caméras de Thalassa - des 30 m du promontoire de la falaise d'En Vau. "Je viens d'afficher un nouveau record mondial, assurait-il alors, mais j'ai un autre objectif, le salto avant et demi depuis les 25 m."

    Cassis: Réchappé d'un grave accident, Loulou plonge toujours

    C'est ce plongeon - bien commencé mais mal terminé - qui a failli coûter la vie à Lionel Franc. /Photo Repro C.R.

    Toute l'année, par tous les temps, Loulou s'est entraîné pour cet objectif. Pourtant malgré l'entraînement et le dispositif de sécurité très au point, le drame a bien failli arriver le 19 juin: "Sur un plongeon complexe de figure par la tête, j'ai commis une erreur de calcul liée en partie à la fatigue. Le résultat ? Une réception de plein fouet sur le thorax qui a provoqué un coma et m'a entraîné par 9 m de fond. Je dois la vie à mon équipe de sécurité qui m'a tiré de là. Après un court séjour à l'hôpital, je vais bien, mais je reviens de loin!".

    Lionel Franc est parfaitement conscient des dangers du plongeon de haut-vol qui ne doit négliger aucun détail: "C'est ce que j'explique à mes élèves. J'ai eu le tort de ne pas respecter un paramètre essentiel, la fatigue physique ou mentale. Si on se sent fatigué, on doit refuser tout saut ou plongeon, quelles que soient les circonstances et la hauteur. Or j'étais fatigué et je n'ai pas respecté cet impératif!", se blâme-t-il.

    L'équipe de sécurité est tout aussi essentielle: "Depuis 2 ans, je travaille avec Stéphane Brousse, un homme-grenouille du GIPN qui a mis au point avec Pascale et Robert, eux aussi spécialistes du sauvetage en mer, une technique très élaborée de secours aux blessés par saut ou plongeon. C'est grâce à eux que j'ai pu m'en sortir. Je voudrais aussi souligner l'efficacité impressionnante des pompiers de Cassis qui en un minimum de temps m'ont pris en charge de façon parfaite."

    "De cet accident, je ressors plus fort, même si j'ai décidé d'arrêter le plongeon de figure. Je vais continuer le saut de l'ange que je maîtrise parfaitement tout en améliorant encore l'équipe de secours et en respectant à la lettre le protocole de préparation: à la moindre défaillance de la check-list, le plongeon sera annulé quels que soient les engagements."

    Une cascade pour Luc Besson

    C'est donc parfaitement remis de son aventure que Loulou a repris les plongeons: lundi 1er juillet, il a effectué une doublure de cascade de saut pour No Limit, la série de Luc Besson produite par TF1: "Quatre sauts de 16 m par l'arrière avec salto tendu en "costar" et arrivée par les pieds. Très difficile de faire le mort dans un saut aussi compliqué: je doublais un acteur tué par balles par Vincent Elbaz et tombant d'une falaise de 16 m."


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  • Six soirées apéro-jazz à l'Oustau sont programmées à partir de dimanche

    L'un des plus beaux points de vue sur Cassis, la terrasse de l'Oustau Calendal - idéalement placée entre mer et port et bénéficiant d'un panorama de rêve à 360° sur le village, son port et sa baie - s'apprête à accueillir la 1ère édition de "Jazz sur le toit". Jazz sur le toit succède, avec le même concept, aux Comptoirs du jazz créés en 2008 par l'Office de tourisme de Cassis et le batteur de Jazz Claude Malet pour enchanter les soirées dominicales de l'été cassiden et répondre à la volonté de la municipalité d'ouvrir, aux Cassidens comme aux touristes, cet espace public que seuls quelques "happy few" avaient alors eu le privilège de fréquenter.

    Cassis: Les dimanches soir, le jazz monte sur le toit

    Des soirées dominicales magiques sur l'un des plus beaux points de vue de Cassis. /Photo Archives C.R.

    "L'idée du Jazz sur le toit - un nom qui évoque le Bœuf sur le toit, temple mythique du Jazz parisien - est de permettre à tout un chacun de savourer du bon jazz tout en prenant un verre dans un cadre cosy, explique-t-on à l'Office de tourisme. Il s'agit de proposer aux Cassidens et aux vacanciers des soirées dominicales apéritif-concert de jazz, autour d'une dégustation de vins du cru et d'assiettes gourmandes, dans le cadre enchanteur d'un des plus beaux points de vue sur Cassis."

    "La prestation bouche sera assurée par deux traiteurs du village qui ont souhaité s'impliquer dans l'événement, indique Carole Clouet, la directrice de l'Office de Tourisme de Cassis: Terroir & Marée (www.terroir-maree.fr) et Fourchette & Potager (www.fourchetteetpotagertraiteur.fr). Les personnes désirant réserver une table doivent s'adresser à eux directement, l'Office ne prenant pas de réservation. Pour notre part, nous veillons au confort des visiteurs en leur assurant 250 places assises, des tables et des parasols."

    "Nous aurons cette année six dates, annonce Claude Malet, le directeur musical de Jazz sur le toit. Six dates, six couleurs différentes, chacune avec un petit morceau d'un des grands courants jazzistiques. Pour la soirée d'ouverture le 14 juillet, nous rendrons hommage à Lionel Hampton, avec pour la première fois à Cassis, le grand vibraphoniste niçois Jean-Louis Bompoint, unanimement considéré comme le fils spirituel du Maître et le seul vibraphoniste capable de reproduire sa sonorité originale. Il sera accompagné de son pianiste, de Jean-Marie Pallavicini à la basse et de moi-même à la batterie. Une soirée qui se terminera en apothéose de lumières, puisqu'à 22h30 les musiciens laisseront la place au feu d'artifice de la Fête nationale."

    Il ne reste plus qu'à prier Dame Météo d'être propice au Jazz sur le Toit: en cas d'intempérie, la soirée serait accueillie dans la grande salle de l'Oustau.

    TOUT LE PROGRAMME

    Apéritifs musicaux, les dimanches 14, 21 et 28 juillet, 4, 11 et 18 août:

    • 14 juillet: Hommage à Lionel Hampton avec Jean-Louis Bompoint en quintet. Restauration Terroir & Marée, Tel 04 42 01 28 36.

    • 21 juillet: Jazz Manouche avec le groupe "Juste un swing". Restauration Fourchette & Potager, Tel 04 42 01 03 16.

    • 28 juillet: Hommage à Sinatra avec le Big Band d'Aubagne. Restauration Terroir & Marée, Tel 04 42 01 28 36.

    • 04 août: Hommage à Sydnet Bechett avec Alain Ratier et son quintet. Restauration  Fourchette & Potager, Tel 04 42 01 03 16.

    • 11 août: Vive le Be Bop avec Jean-Jacques Taïb et son quintet. Restauration Terroir & Marée, Tel 04 42 01 28 36.

    • 18 août: Soirée consacrée au jazz vocal féminin avec Édith Darasse et son quartet. Restauration Terroir & Marée, Tel 04 42 01 28 36.

    Les portes seront ouvertes de 19h à 19h30 pour les seules personnes ayant réservé une table. Ouverture générale à 19h30, les tables réservées non encore occupées seront alors libérées. Les concerts commencent à 19h30 avec trois sessions de 40 minutes et finissent à 22h30. Entrée libre (l'Office ne prend pas de réservations, tenue correcte exigée); boissons et dégustations sur place, aucune denrée alimentaire ou boisson ne pouvant être apportée de l'extérieur.

     

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  • Devenue une classique du calendrier de la voile, le "13 à la voile", une régate de catégorie C organisée par le Comité départemental de voile des Bouches-du-Rhône, est ouvert à tous, aux jeunes des écoles de voile qui ont envie d'en découdre, aux régatiers avides de beaux parcours, aux plaisanciers à la découverte de notre littoral.

    Cassis: Le 13 à la voile conclut en beauté à Port Miou

    Le podium du classement général. /Photo C.R.

    Le programme prévoyait, après une première régate sur l'étang de Berre le 23 juin, de rallier successivement Port de Bouc, Port Saint-Louis du Rhône, Carry-Le Rouet, Le Frioul et Port Miou. Cinq courses donc, dont quatre ont eu lieu et trois seulement retenues, compte-tenu des conditions météo plutôt agitées. Arrivés à Port Miou le jeudi 27 juin, ils ont été fêtés par Marc De Caneva, adjoint à l'environnement et à la vie maritime, représentant Danielle Milon, maire de Cassis et Roger Gavin-Millan, président du Yachting-Club des Calanques de Cassis (YCCC).

    "C'est la 14e fois que Cassis accueille le 13 à la voile, a rappelé Marc De Caneva. Je suis fier de vous recevoir dans le Parc National des Calanques que préside notre maire, qui ne pouvait être parmi nous ce soir. Le Parc démarre, ce sera long, même si à Cassis on a beaucoup travaillé avec les associations sur ce joli projet; il y aura encore de la concertation et des négociations. Le but c'est de préserver cet environnement extraordinaire tout en tenant compte des désirs de tous les usagers."

    "Le monde de la voile est toujours très respectueux de la mer et de l'environnement où il évolue. Ce que nous voulons, c'est conserver la liberté de navigation dans la zone maritime et je suis persuadé que la concertation sera bonne avec Cassis", a déclaré Pierre Caste, le président du Comité départemental de voile des Bouches-du-Rhône, avant de remercier la capitainerie, et le YCCC pour leur accueil, toujours extraordinaire. "Maintenant, je voudrais vous demander une minute de silence à la mémoire de Bernard Giraud, ce grand monsieur qui était ici avec nous, il y a un an."

    Après la très attendue proclamation des résultats par Philippe Rohart, président du jury et du comité de course, et la remise des prix, les équipiers des vingt voiliers engagés dans le 13 à la voile se sont rendus cent mètres en amont pour faire honneur à la paella géante du YCCC: "Nous sommes heureux d'être partenaire de la ville de Cassis dans cette manifestation, car c'est le rôle des associations nautiques de créer des animations", a assuré le président Gavin-Millan.

    LES CLASSEMENTS

    • Dernière étape (course 4): 1er Yves Le Trequesser sur Ti Lou (First 35S5, CN Istres); 2e Jean-Patrick Breton sur Pirate (First 35S5, Collège Henri-Wallon Martigues); 3e Thomas Couturier sur Fos Fort II (Surprise Q, CV Fos);

    • Général: 1er Thomas Couturier sur Fos Fort II (Surprise Q, CV Fos); 2e Jean-Patrick Breton sur Pirates (First 35S5, Collège Henri-Wallon Martigues); 3e Stéphane Duchemin sur Lei Pescadou (Jouet 24GTZ, Lei Pescadou de L'Estaco).


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  • La fédération Avie environnement, spécialisée en tri-recyclage et engagée depuis des années dans des actions en faveur du développement durable, de la protection de la nature et de l'environnement grâce à ses actions de sensibilisation et d'éducation à l'écocitoyenneté autour de la gestion des déchets, vient de décrocher cette année le marché du nettoyage du littoral cassiden.

    Cassis: Avie-Environnement nettoie le littoral et les rochers

    Les équipiers d'Avie avec Marc De Caneva et Gérard Azibi (2e droite), président d'Avie-Environnement. /Photo DR

    À Cassis, Avie est déjà impliquée dans le tri sélectif des déchets avec la récupération du papier, dans les locaux administratifs de la mairie, et celle des cartons des commerçants du village: "En 2012, 360 tonnes de cartons avaient été récupérés auprès des supérettes et des commerçants de Cassis. Au 30 avril de cette année, nous en étions déjà à 150 tonnes", indique Marc De Caneva, adjoint à l'environnement et à la vie maritime.

    Quant au littoral: "Depuis le 1er mai, ajoute l'adjoint, c'est une équipe de vingt-deux jeunes gens dont neuf cassidens, spécialement embauchés à cet effet, qui arpente, tous les jours de 17h à 20h et jusqu'au 30 septembre, rochers, plages et galets pour contribuer à la sensibilisation des usagers et nettoyer ces lieux d'une beauté rare." Ainsi, ils chemineront tout le long de notre littoral, de la plage du Petit paradis à l'Arène jusqu'à la pointe Cacau de Port Miou, en nettoyant le littoral et en menant auprès des estivants des actions de sensibilisation.

    Par ailleurs, Avie promeut des éco-produits (vaisselle, sacs biodégradables et biocompostables). Elle dispose aussi d'un remarquable outil pédagogique: le chariot de tri sélectif qu'elle met bénévolement en œuvre depuis des années sur le Marseille-Cassis. Un dispositif qui parvient à collecter chaque année 400 kg de bouteilles plastiques jetées par les concurrents.

    Le dispositif mis en place par la ville se complète de patrouilles terrestres qui affichent chaque matin les résultats des analyses de la qualité des eaux de baignade et distribuent des cendriers de plage. L'après-midi, des patrouilles maritimes surveillent les activités réglementées dans la bande des 300 m, renforçant ainsi celles du Parc National qui assurent la sensibilisation en mer le matin et les accès au Massif des Calanques l'après-midi.


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  • Le 19 juin, l'association "L'Outil en main de Marseille-Cassis" a tenu au collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin ses derniers ateliers de l'année scolaire, quelques jours après la remise aux élèves de leur Certificat d'initiation aux métiers manuels et du patrimoine.

    Cassis: Outil en main, les derniers ateliers avant les vacances

    Une seconde année réussie pour les enfants, les intervenants et le directeur du collège. /Photo C.R.

    "Nous avons eu pour cette deuxième année sept enfants très motivés qui ont bénéficié d'échanges transgénérationnels enrichissants, indique Paula Rège, secrétaire de l'association et ancienne directrice d'école. La réussite de ces ateliers se confirme et ils vont se poursuivre."

    "Je suis ravi, explique Roger Monetti, pâtissier-chocolatier à la retraite. Ça m'a permis de me remettre dans le bain et je repars à la prochaine rentrée." Christian Lion, également pâtissier-chocolatier, rend hommage "aux enfants qui ont fait le choix de passer leur mercredi après-midi avec nous" et souhaite "mobiliser de nouveaux artisans pour créer de nouveaux ateliers".

    Bilan très positif également pour le jardinier Jean-Paul Maero: "Les enfants ont appris à tailler, à planter des fleurs annuelles ou bisannuelles, des arbustes et des arbres, à implanter une pelouse et à reconnaître de nombreux végétaux". Quant à Marie-Thérèse Vion, artiste-peintre, arrivée en cours d'année, elle se réjouit d'avoir trouvé des jeunes très motivés, doués même, "qui ont fait un excellent travail et m'ont procuré beaucoup de satisfactions personnelles dans mon art". Elle reviendra avec plaisir l'an prochain.

    Pour le principal du collège, André Morel, qui a accueilli l'Outil en Main dans son établissement: "C'est la rencontre de collégiens passionnés avec des formateurs qui ne l'étaient pas moins, enthousiastes à l'idée d'accompagner ces enfants dans la découverte d'activités manuelles… et peut-être un jour, professionnelles !"

    "À l'Outil en Main, nous sommes très heureux de la composante artistique qu'a représenté l'arrivée parmi nous de Marie-Thérèse Vion et de l'expertise du chef de Cuisine Joël Bonzi qui a tout de suite compris l'intérêt de transférer à des jeunes son savoir-faire, un savoir-faire apprécié par les parents qui ont pu déguster les petits plats mitonnés par leurs enfants sous sa direction. Nous espérons bien l'année prochaine ajouter de nouveaux métiers", a conclu le président de l'association, Claude Vangermez.


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  • Après "Révélations", l'incroyable spectacle pyrotechnique du Groupe F le 18 mai dernier, le 29 juin est la seconde grande date - vue côté Cassis - de Marseille Provence 2013 Capitale européenne de la culture avec le vernissage de l'exposition "Cassis, Port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)" organisée par la ville de Cassis et la Fondation Regards de Provence, de Pierre Dumon.

    Parmi les personnalités présentes, on remarquait Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille, Claude Lelouche, député ancien ministre, Jean-François Chougnet, directeur de MP 2013, Michèle Dumon représentant Adeline Granereau, directrice adjointe de Regards de Provence, Jean-Claude Cayol, conservateur du musée de Cassis, et Frédéric Soulayrol, adjoint à la culture.

     Cassis: Les grands peintres de Cassis au musée et aux salles voûtées

     De g. à d.: F. Soulayrol, M. Dumon, J.C. Gaudin, J.C. Cayol, D. Milon, J.F. Chougnet, P. Murat. /Photo C.R.

    "L'exposition fait découvrir, a souligné Danielle Milon, maire de Cassis, comment Cassis et son port sont devenus l'un des lieux privilégiés où s'est inventée la modernité picturale, attirant des peintres de tous horizons, envoûtés par la beauté de notre site unique. Car peu d'artistes majeurs ont manqué au rendez-vous que leur assignait ce petit port dont Mistral avait fondé la renommée: un siècle durant, plus de deux cent peintres ont confronté leur art, leur sensibilité, aux paysages."

    Les œuvres exposées se répartissent sur deux sites, d'une part à Cassis, aux Salles Voûtées et au Musée municipal d'Art et Traditions populaires, d'autre part à Marseille, au nouveau Musée Regards de Provence installé dans l'ancienne station sanitaire Pouillon, face au MuCEM et à la Villa Méditerranée. "Aux Salles voûtées, a expliqué Jean-Claude Cayol, le conservateur du musée, le visiteur trouvera, à proximité des lieux qu'ils ont élus, des œuvres - notamment de Ponson, Courdouan, Garibaldi, Seyssaud, Friez ou Lévy-Dhurmer - représentant le littoral cassiden, du cap Canaille aux calanques, selon un parcours retraçant l'évolution de la perception du site par les peintres locaux, tandis qu'en face, le Musée d'Art et Traditions populaires de Cassis (Musée de France) présentera des œuvres consacrées à Cassis et ses abords, issues en partie des collections du musée, accumulées depuis sa fondation en 1910."

    "Je tiens à remercier Danielle Milon pour son action dans tous les domaines et la belle évolution de Cassis, a souligné Jean-Claude Gaudin. MP 2013, c'est une magnifique suite de manifestations populaires qui montrent la solidarité des Provençaux. En 4 ans, 660 millions d'euros dont 40% par Marseille ont été investis pour construire tous ces nouveaux musées, organiser et animer ces grandes fêtes populaires. Ici c'est l'avenir qui se prépare et je voulais dire à Danielle combien je suis heureux de travailler avec elle."

    PRATIQUE

    Exposition "Cassis, Port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)", jusqu'au 6 octobre 2013.

    • Les Salles Voûtées sont ouvertes le mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 14h30 à 18h30. Visite libre: Entrée 3 €, 14-26 ans 2 €, moins de 13 ans gratuit. Billetterie à l'Office de Tourisme de Cassis, Quai des Moulins, Tél 0 892 39 01 03.

    • Le Musée Municipal Méditerranéen d'Art et Traditions Populaires de Cassis, Musée de France, est ouvert les mercredi, jeudi, vendredi, samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Visite libre: entrée gratuite. 

    • Visite guidée de l'exposition aux Salles Voûtées et au Musée de Cassis, chaque mardi à 14h30 et à 15h30, sur inscription préalable à l'Office de Tourisme. Plein tarif 5 €, 14-26 ans 3 €, moins de 13 ans gratuit.

    Contacts: Marie-Claude Lavaly, responsable du musée ou Jean-Claude Cayol, conservateur du Musée. Tél 04 42 01 88 66.


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  • Quatrième édition, quatrième succès pour cette manifestation devenue incontournable, attirant des foules que fascine la beauté de ce spectacle hors normes. Imaginez, des photos d'artistes géantes (50 × 40 m) projetées sur la falaise qui, sous le château, domine la plage de la Grande mer!

    Cassis: Immense succès populaire pour la 4e édition de Wall For

    Ce visage d'un Éthiopien, l'un des sublimes portraits de Reza. /Photo C.R.

    Cette année, l'association Wall For a mis en scène samedi dernier une grandiose 4e édition en accueillant le photographe globe-trotter Reza sur le thème de "La joie au cœur des guerres, du triomphe de la vie envers et contre tout". Un événement labellisé Marseille-Provence 2013 Capitale européenne de la culture et déployé sur quatre volets.

    Le premier, la passionnante conférence-diaporama de Reza à l'Oustau Calendal. Plus encore qu'un photographe, Reza est un conteur: avec ses images, il a conté son parcours à travers le monde. "Mon travail, ce sont des rencontres avec des gens". Comme celle avec le commandant Massoud, en Afghanistan…

    Puis le concert donné sur le môle vieux par cinq cordistes de l'Opéra de Paris (Michèle Deschamps, 1er violon, Christophe Guiot, 1er violon, Sophie Maurel, violon, Jean Michel Lenert, alto, Jean Ferry, violoncelliste). Au programme, le Canon de Johann Pachelbel, pièce de musique de chambre baroque, les fameuses séries de variations de La Follia de Geminiani et de sublimes extraits des Quatre Saisons de Vivaldi. Superbe, un moment rare et précieux!

    Et le grand moment, tant attendu par tous: soudain la pierre de la falaise prend vie, s'éveille, épousant les visages au regard intense de notre famille humaine, saisis au fil de 40 ans de reportages, du Bosphore à la Grande Muraille de Chine, de la Provence aux volcans du Guatemala. Des photographies qui sont autant de témoignages du chaos de la guerre, de ses ravages et du désarroi des hommes pris dans la tourmente. Elles racontent les cultures du monde, les traditions, l'histoire et, plus que tout, l'espoir infaillible de Reza en un monde meilleur. Des rencontres exceptionnelles: de l'enfant croisée dans un Sarajevo en guerre au Commandant Massoud, en passant par les réfugiés sur les routes de l'exil. Regards croisés sur notre humanité, ses blessures et ses espoirs.

    Enfin, pour aller jusqu'au bout de la nuit, le concert gratuit des Orange Blossom, proposé par Cassis Organisation. Idéal pour décompresser, après un moment d'intense émotion. Ahurissant melting-pot vibrant de mille sons et d'une multiplicité d'influences, égyptiennes, africaines ou bulgares, la musique de ce groupe, toute de débauche musicale et d'orgie de sons, explore des pistes multicolores et envoûtantes: le public, bientôt en transe, s'est transporté, après les dures réalités de ce monde, dans un conte des mille et une nuits, version 3e millénaire.


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  • Jean-Michel Beaujon, 66 ans, le fondateur des "Intrépides", l'auteur de milliers de plongeons de haut-vol au profit des enfants touchés par le handicap, va se marier: samedi 27 juillet, il officialisera en mairie son union avec sa compagne et fiancée Patricia Saive.

    Cassis: Beaujon a escaladé En Vau pour l'amour de Patricia

    Jean-Michel Beaujon en pleine ascension sur la paroi du Trou du canon. /Photo Repro C.R.

    "Pour sceller cette union, j'ai voulu escalader en l'honneur de ma fiancée la partie gauche de la calanque d'En Vau, la paroi de 200 m dite du Trou du Canon. Parvenu au sommet, je remettrai les alliances de mariage à Patricia, ma future épouse, qui m'y attend", a-t-il expliqué dimanche matin avant d'entreprendre sa périlleuse et très romantique ascension.

    Le grand jour venu, après s'être dit à 16h "oui" en mairie, Jean-Michel et Patricia recevront leurs amis de 17h à 19h30 pour un vin d'honneur sur le toit de l'Oustau, l'occasion de "s'enivrer d'écumes" et de visionner le film de l'escalade amoureuse. "La suite de la soirée sera pour la famille, avec une visite des Calanques et le dîner de mariage sur un yacht amarré devant l'Hôtel du Golfe."

    "Je voudrais dire un grand merci à tous les amis qui m'ont aidé à organiser cette escalade et à la filmer, à organiser aussi la grande fête du 27 juillet", a conclu Jean-Michel Beaujon.


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  • Une coopération scientifique internationale (française, hollandaise et américaine), dirigée par un chercheur cassiden, le professeur Jean-Michel Claverie, directeur du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Aix-Marseille Université - Luminy) vient de découvrir dans la mer un nouveau virus peu ordinaire. Écoutons-le: "Ce virus, baptisé PgV-16T, dont nous avons décrypté le génome, infecte une microalgue photosynthétique unicellulaire très commune, Phaeocystis globosa. Il présente un double intérêt, pour la protection de l'environnement d'une part, pour la recherche fondamentale, d'autre part."

    Cassis: Un Cassiden découvre dans la mer un nouveau virus géant

    Particules (formes hexagonales sombres) du virus PgV-16T en cours de formation dans une cellule de Phaeocystis globosa (microscopie électronique). /Photo IGS, CNRS-AMU.

    La microalgue Phaeocystis globosa, très présente dans le phytoplancton des côtes de l'Atlantique et de la Mer du Nord, se manifeste par des efflorescences spectaculaires produisant d'importantes quantités de mousse blanchâtre sur les plages. "C'est là qu'intervient le virus PgV-16T, explique le chercheur: en participant à l'élimination de ces efflorescences peu ragoûtantes, il constitue un acteur majeur de l'équilibre écologique des différentes populations planctoniques… et de la propreté des plages !"

    Sur le plan scientifique, le décryptage de son génome montre que ce nouveau virus présente des caractéristiques proches des virus géants de la famille des Megaviridae, même s'il est deux fois plus petit. Il est notamment la cible d'une infection virale persistante par un virophage, c'est-à-dire un virus qui infecte ces Megaviridae. Ce virophage ne peut se transmettre par lui-même à l'état de particule libre: il doit pour cela se nicher dans la particule de son hôte, le virus PgV-16T. "Il est donc l'équivalent dans le monde des virus des plasmides hébergés par les bactéries et pourrait donc constituer un vecteur idéal pour l'échange de gènes entre organismes eucaryotes (organismes "supérieurs" dont les cellules contiennent un vrai noyau)". Ces travaux ont été publiés le 10 juin dans la revue PNAS.

    Contact: Jean-Michel Claverie, jean-michel.claverie@igs.cnrs-mrs.fr, Information Génomique et Structurale, UMR 7256, CNRS, Aix-Marseille Université, Case 934, 163 avenue de Luminy, 13288 Marseille Cedex 09.


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  • Wall For, c'est - projeté sur la falaise dominant la plage de la Grande mer - un diaporama monumental de photographies d'artistes mondialement connus: "Il s'agit avec Wall For de promouvoir les artistes en leur donnant un espace et un public pour faire connaître leurs travaux, mais aussi l'art de proximité en favorisant l'accès et la participation du plus grand nombre à la culture. Une démarche qui rencontre tout naturellement Marseille Provence 2013 Capitale européenne de la culture."

    Cassis: Wall For 2013 ou le triomphe de la vie, envers et contre tout

     Une des sublimes images de Titouan Lamazou projetées lors de Wall For 2012. /Photo Archives C.R.

    Après les énormes succès des trois premières éditions, l'association Wall For et la ville de Cassis accueillent samedi Reza, photographe de "La joie au cœur des guerres, du triomphe de la vie envers et contre tout" qui commentera lui-même "Plus loin sur la terre". À 22h30, la pierre de la falaise épousera les visages au regard intense de notre famille humaine, saisis au fil de 40 ans de reportages du Bosphore à la Grande Muraille de Chine, de la Provence aux volcans du Guatemala. Regards croisés sur notre Humanité, ses blessures et ses espoirs, avec des images d'une taille de 50×40 m propulsées par un projecteur au xénon de 7 000 watts !

    Un appareil en bandoulière depuis l'âge de 16 ans, l'Iranien Reza a fait ses armes de photo-reporter en dénonçant par ses photos les dictatures de son pays, celles du shah puis du régime islamiste (il sera emprisonné et torturé), avant de gagner l'Occident en 1981. Depuis, le photographe ne cesse de sillonner le monde, pointant son objectif dans toutes les directions, de l'Afrique du Sud de l'apartheid à la Russie soviétique en passant par le Liban et l'Afghanistan. Avec quarante ans d'expérience en poche, il dresse aujourd'hui un portrait sans complaisance de la guerre menée contre les médias un peu partout dans le monde.

    Le diaporama sera précédé à 19h30 d'une conférence débat et vidéos de Reza à l'Oustau Calendal et, à 21h, d'un concert d'ouverture donné sur le môle vieux par cinq solistes de l'Opéra de Paris (Michèle Deschamps, 1er violon, Christophe Guiot, 1er violon, Sophie Maurel, violon, Jean Michel Lenert, alto, Jean Ferry, violoncelliste). Au programme, le Canon de Johann Pachelbel, pièce de musique de chambre baroque, les fameuses séries de variations de La Follia de Geminiani et de sublimes extraits des Quatre Saisons de Vivaldi.

    La soirée enfin fera place à 23h30 à la fête et à la danse avec le concert live gratuit du groupe Orange Blossom, proposé par Cassis-Organisation. Ahurissant melting-pot vibrant de mille sons et d'une multiplicité d'influences, leur musique qui explore des pistes multicolores et envoûtantes transportera le public dans un conte des mille et une nuits, version 3e millénaire.


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  • À l'occasion de Marseille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture, la Ville de Cassis et la Fondation Regards de Provence vont accueillir à partir de samedi l'exposition "Cassis, Port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)". Cet événement, labellisé MP2013 Capitale européenne de la Culture, se répartit sur deux sites, d'une part à Cassis, aux Salles Voûtées et au Musée municipal des Arts et traditions populaires, du samedi 29 juin au dimanche 6 octobre, d'autre part à Marseille, au nouveau Musée Regards de Provence installé dans les locaux de l'ancienne station sanitaire Pouillon, face au MuCEM et à la Villa Méditerranée.

    Cassis: Les grands peintres de Cassis aux cimaises des salles voûtées et du musée

    "Le Cap vu du Bestouan" d'Édouard Crémieux sera l'une des plus belles toiles de l'exposition. /Repro C.R.

    L'exposition fera découvrir comment Cassis et son port se sont imposés comme référents majeurs de la peinture provençale, comment ils sont devenus l'un des lieux privilégiés où s'est inventée la modernité picturale et ont attiré des peintres de tous horizons. Car peu d'artistes majeurs ont manqué au rendez-vous que leur assignait ce petit port dont Mistral et son mythique héros Calendal avaient chanté la renommée.

    Un peu d'histoire: Les constructions de la route de Marseille (1840) et de la voix ferrée (1859) rendent au mitan du XIXe siècle Cassis aisément accessible. Du coup, en ces temps où, avec Loubon et Guigou, la peinture provençale prend son essor, le site cesse d'être une curiosité pittoresque pour devenir paysage, motif esthétique et objet de recherches picturales. Un siècle plus tard, un monde s'achève, une autre histoire commence, celle des loisirs de masse: la route s'est élargie, le vignoble et les calanques avoisinantes ont été classés, le port est devenu station balnéaire, le voyageur est remplacé par le vacancier, l'hivernant par l'estivant, le cinéma et la bande dessinée tendent à prendre le relais des peintres.

    Tout un siècle qui voit plus de deux cent peintres confronter leur art aux paysages. Que de variations sur le village, la vie du port, les plages, l'abrupt du Cap, la douceur des vignes, "l'étincelance" des calanques ! Un paradis pour les peintres, certes, mais parfois aussi leur désespoir: Par l'ampleur de son site et l'ardeur de ses couleurs, Cassis est un défi à relever et pour nombre d'entre eux, l'occasion de se révéler à soi. Par delà son renom de petit port de pêche ou de station balnéaire, Cassis sera sur une longue période un centre d'attraction international et un foyer incomparable de création, mais surtout un haut lieu de la peinture où se sont affrontés un paysage et ses représentations.

    PRATIQUE

    L'exposition "Cassis, Port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)", officiellement inaugurée le samedi 29 juin à 11h fermera ses portes le 6 octobre 2013.

    • Les Salles Voûtées seront ouvertes le mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 14h30 à 18h30. Visite libre: Entrée 3 €, 14-26 ans 2 €, moins de 13 ans gratuit. Billetterie à l'Office de Tourisme de Cassis, Quai des Moulins, Tél 0 892 39 01 03.

     Le Musée Municipal Méditerranéen d'Arts et Traditions Populaires de Cassis, Musée de France, sera ouvert les mercredi, jeudi, vendredi, samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Visite libre: entrée gratuite. 

     Visite guidée de l'exposition aux Salles Voûtées et au Musée de Cassis, chaque mardi à 14h30 et à 15h30, sur inscription préalable à l'Office de Tourisme. Plein tarif 5 €, 14-26 ans 3 €, moins de 13 ans gratuit.

    Contacts: Marie-Claude Lavaly, responsable du musée ou Jean-Claude Cayol, conservateur du Musée. Tél 04 42 01 88 66.

     

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