• C'est un ordre du jour largement technique que les élus cassidens avaient à leur menu lors du conseil municipal de lundi.

    Sur onze délibérations, la plupart ont été adoptées à l'unanimité (voir ci-dessous), trois pourtant ont animé la séance, mais avec retenue et sans animosité ! Telle celle concernant les 1er et 2e étages de l'immeuble du 13 rue Frédéric-Mistral, un bien vide et à l'abandon depuis une cinquantaine d'années, entraînant une dégradation dangereuse des parties communes. Après une enquête poussée mais infructueuse pour en retrouver les propriétaires, ce bien a été présumé "bien sans maître", par arrêté du maire en date du 26 avril 2012. Cet arrêté n'ayant abouti à aucune revendication, le conseil municipal, le 17 décembre 2012, a manifesté son intention d'incorporer ce bien dans le domaine de la commune, pour éviter qu'il ne tombe dans l'escarcelle de l'État. La période de publicité étant échue au 14 janvier dernier, il était proposé au conseil municipal d'incorporer définitivement ce bien au domaine communal. À Jocelyn Boyer (Ensemble pour Cassis) qui demande "Mais le propriétaire du rez-de-chaussée ?", le maire, Danielle Milon, répond: "Il n'avait aucun titre à faire valoir, alors autant que ce soit la commune, qui réhabilitera ce bien pour en faire des logements sociaux". Voté avec trois abstentions.

    Cassis : Concerts et télésurveillance en débat au conseil municipal

    "On ne peut pas tout donner gratuitement", a assuré le maire au sujet de la télésurveillance. /Photo C.R.

    Autre sujet de débat autour d'une modification technique du contrat d'abonnement à la télésurveillance, à conclure entre la ville et les particuliers. Claude Michel (opposition PS) s'étonne "que la police municipale, service public, puisse être prestataire de services à titre onéreux, un pas de plus vers la privatisation" et considère "que ce contrat est une usine à gaz, avec des modalités d'intervention beaucoup trop complexes". Réponse du maire: "On ne peut pas tout donner gratuitement. La mise au point de cette offre a demandé beaucoup de temps. Tout est légal et approuvé par le préfet de police. Et deux emplois supplémentaires de policiers ont été créés." Claude Michel a voté contre.

    Cassis : Concerts et télésurveillance en débat au conseil municipal

    L'opposition n'a pas été convaincue par les mérites des grands concerts estivaux de plein air. /Photo C.R.

    Petite fâcherie encore, autour d'une subvention de 60 000 € à l'association Cassis Organisation qui organise chaque été cinq concerts gratuits en plein air. Claude Michel souhaiterait "des manifestations plus innovantes". Jocelyn Boyer trouve que "c'est trop cher". "Rappelez-vous, a répondu le maire, ce que coûtaient jusqu'en 2007 les Escales Méditerranéennes, qui n'attiraient pas grand monde: 200 000 € ! Ces concerts sont offerts aux Cassidens comme aux touristes, pour qu'ils se sentent en vacances, viennent à Cassis, s'amusent et soient heureux, sans avoir à payer." Voté avec deux voix contre et une abstention.

    DÉLIBÉRATIONS ADOPTÉES À L'UNANIMITÉ

    - Finances: Approbation de la convention de participation pour la création à La Ciotat d'une aire d'accueil des gens du voyage sédentaires. Opération financée conjointement et au prorata de leur population par les communes de La Ciotat, Cassis, Carnoux, Ceyreste et Roquefort-La Bédoule. La part de Cassis s'élève à 338 039 €. Versement à l'AFM-Téléthon d'une partie de la recette issue de la location de la patinoire, soit 250 €.

    - Urbanisme travaux: Participation de la commune au Programme d'intérêt général (PIG) de la Communauté urbaine MPM pour l'amélioration de l'habitat ancien dégradé. Le PIG qui prend la suite de l'OPAH élargit son périmètre à la totalité du territoire communal. La commune abondera les aides financières de l'Agence nationale pour l'habitat à hauteur de 80 000 € pour l'année 2013. Signature du protocole territorial d'aide à la rénovation thermique des logements privés pour 30 propriétaires occupants. La prime "Habiter mieux" de l'ANAH s'élèvera à 2 600 € dont 500 € abondés par la ville de Cassis.

    - Environnement: Demande d'intervention des Forestiers-sapeurs du Conseil général pour des actions de débroussaillement en prévention des incendies. Approbation du classement en ouvrage DFCI de la piste CQ216 (qui contourne et désenclave le collège Gilbert-Rastoin).

    - Culture patrimoine: Subvention de 46 000 € à l'association Cassis-animation pour son programme d'animations autour des fêtes votives et traditionnelles.

    - Office de tourisme: Approbation de la convention d'objectifs et de moyens à conclure entre la ville et l'office de tourisme; attribution d'une subvention de 690 000 € en vue de contribuer à la réalisation des objectifs et missions de l'office définis par ladite convention.

     

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  • Vendredi soir, dans un Oustau Calendal plein à craquer et en présence de nombreux élus et personnalités, parmi lesquelles Roland Giberti, conseiller général maire de Gémenos, Nicolas Bouland et Jean-Marc Caboni, adjoints aux sports de Carnoux et Roquefort-La Bédoule, André Giraud, vice-président de la Ligue française d'athlétisme, Jacques Bonnet, président du Comité départemental de la jeunesse et des sports et son vice-président Julien Fenech, la 3e édition des Trophées des sports - placée sous le parrainage de Didier Deschamps - a été pour la ville l'occasion d'honorer les nombreux sportifs cassidens qui se sont distingués en 2012. 

    Cassis : Oustau Calendal: la commune a honoré ses sportifs

     Une vingtaine de trophées ont récompensé les sportifs cassidens. /Photo C.R.

    "Avec les Trophées des sports la ville de Cassis a décidé de vous réunir chaque année pour vous rendre hommage, vous les acteurs cassidens du monde sportif, athlètes, dirigeants ou cadres techniques, qui portez haut et partout avec vos associations les valeurs du sport et les couleurs de votre ville. C'est une grande satisfaction de constater que parmi vous, la parité hommes-femmes est respectée, dans les sports individuels comme dans les sports collectifs. De constater aussi un beau renouvellement puisque trois-quarts des lauréats 2012 ne l'étaient pas en 2011", a déclaré Michel Mortelette, adjoint à la jeunesse et aux sports, en ouvrant la cérémonie.

    "Ce soir, a assuré le maire de Cassis, Danielle Milon, c'est un vrai plaisir de vous recevoir pour cette 3e édition des Trophées des sports de la ville de Cassis, pour rendre hommage aux associations et aux bénévoles qui transmettent à tous les jeunes de Cassis les valeurs du sport. Vous êtes 35 associations et clubs et pas moins de 850 licenciés dans des disciplines aussi nombreuses que variées. Merci à la SCO Ste-Marguerite dont le célèbre Marseille-Cassis 20 km, un événement extraordinaire et magique qui connaît chaque année un immense succès. C'est pour moi la plus belle course du monde."

    "La ville de Cassis, a-t-elle poursuivi, multiplie et encourage tous les projets qui permettent le développement sportif de Cassis. Tels le Parc Régis-Vidal, avec l'accrobranche et le parcours santé; le complexe aquatique Cap Provence; le tennis et le stade des Gorguettes; le nouveau SOC et son école de foot pour les enfants; la patinoire cet hiver, les activités estivales pour enfants et adultes qui ont attiré 2 000 personnes, l'espace Sébastien D'Orso bientôt inauguré, le plateau sportif des Gorguettes… N'oublions pas le Bureau des guides, le VTT Offroad, le Défi de Calendal, le Triathlon, la Cassis Race, les joutes, les régates et le grand succès du Forum des associations. Je remercie tous les bénévoles, car la vie associative est l'essence même de la cité."

    Puis on est passé à la remise des trophées, un palmarès impressionnant (lire ci-dessous), entrecoupé de belles démonstrations de basket, de judo, de danse moderne, et marqué par la remise des Médailles de bronze de la jeunesse et des sports par Jacques Bonnet et Julien Fenech à Cathy Mortelette, présidente de l'ACF Cassis, Jeff Drimaracci et Gérard Mélis, respectivement président et dirigeant de l'ASM Cassis, Daniel Maggi, au SOC depuis 1985.

    LES LAURÉATS DE L'ANNÉE

    Basket Club Cassis Carnoux: Michel Boschi, président, trophée du Comité départemental olympique et sportif.

    ASM Cassis: Nicolas Perrin, capitaine; Anthony Beletti et Mike Melis.

    Aviron Club de Cassis: Équipe compétition; Sigfried Camascio, entraîneur; Muriel Vautrin, présidente.

    Basket club Canaille: Famille Aurenche.

    Cercle d'activités aquatiques de Provence: Yann Moniot (6 ans); Eric Moniot et Lionel Pagliai, entraîneurs.

    Fight-Club (Centre culturel): Léo Kopchke, Gautier Bertout, William Vanni.

    ACF Cassis: Paul et Yvette Markarian.

    Association gymnastique Cassis Carnoux: Lucas Lopez (minime) et Loris Piryt.

    Handball Sporting Cassis Carnoux Roquefort-La Bédoule: Féminines moins de 18 ans et Féminines Seniors.

    Premiers Cassidens Marseille-Cassis 20 km: Katja Bürk (1h45'2") et Julien Bouix (1h14'59").

    Francs-Jouteurs cassidens: Baptiste Naulin et Elias Boumilat.

    Cassis Sports Loisirs nautiques (Centre culturel): Laurent Tier.

    Karate Tode (Centre culturel): Sarah Dellacase et Lucas Antoniotti (minimes); Dominique Caelles, entraîneur.

    Futsal Massaliotes: Raphaël Audasso; équipe P7_académie; Michel Tassy, entraîneur.

    Association cassidaine de Padel: Didier Deschamps; Jacky Barnault, président-entraîneur.

    Rugby Cassis Carnoux La Bédoule: Arnaud Meunier (école de rugby).

    Taekwondo club (Centre culturel): Nolwen Charpentier (minime); Anouar Hmamouch (benjamin); Mohamed Hmamouch, entraîneur.

    Tennis Sporting club: Marie-Jeanne Pastor et Hugo Prosperi; Féminines +35 ans; Corinne Bonney, éducateur.

    Sport Olympique (SOC): équipes U8 et U9; Hatem, Hachani, entraîneur.

    Sportifs de l'année: Lucas Lopez, vice-champion de France Fédéral minime trampoline (Association gymnastique Cassis Carnoux); Équipe féminine moins de 18 ans, championne des BDR (Handball Sporting CCRB).

     

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  • Distinction de haut rang dans le monde du sport, la Plaquette du Mérite sportif de la Fédération Française des Médaillés Jeunesse et Sport (FFMJS) ne peut être attribuée qu'à des personnalités déjà distinguées par une Médaille d'Or de la Jeunesse et des Sports.

    Cassis : La Plaquette du Mérite Sportif pour Jean-Michel Beaujon

    Beaujon sur le port de Cassis, très fier de sa nouvelle distinction. /Photo C.R.

    Le 2 février dernier à l'Espace Sport et Culture de Gémenos, c'est au plongeur Jean-Michel Beaujon que cette haute distinction a été remise par les soins de Michel Mortelette, adjoint aux sports de la ville de Cassis, et de Julien Fenech, son prédécesseur sous la mandature de l'ancien maire Gilbert Rastoin, dans les années 90. De Julien Fenech à Michel Mortelette, comme un clin d'œil au très long parcours de Jean-Michel Beaujon, dont ils ont rappelé les 46 années de dévouement et de plongeons de haut-vol au profit des enfants touchés par le handicap, à travers son action personnelle et celle de son association, Les Intrépides.

    Dans ses remerciements, le récipiendaire a exprimé sa fierté d'être un citoyen de la ville de Cassis et de travailler à son service: "Je voudrais surtout remercier madame le maire de Cassis, Danielle Milon, pour son soutien indéfectible à mes actions et à celles des Intrépides", a-t-il notamment déclaré.

    Une récompense qui prélude fort à propos au prochain projet de Jean-Michel Beaujon qui, on s'en souvient, s'était fiancé le 28 juillet dernier de manière très spectaculaire avec Patricia Saive en lui dédiant un spectaculaire plongeon depuis les 20 m du Rocher de l'Ange à la Presqu'île de Port Miou. "Nous vous donnons rendez-vous dans un an pour notre mariage", avaient-ils annoncé tous deux à l'époque.

    Leur mariage, justement, c'est pour le samedi 27 juillet: "Après notre union prononcée par madame le maire, à 16h, annonce Jean-Michel, nous offrirons à tous nos amis un apéritif géant à l'Oustau Calendal". Mais le plus spectaculaire aura lieu un mois avant: "J'escaladerai à main nue, sans être encordé, le Trou du canon sur l'envers du Doigt de Dieu à En-Vau, la plus belle calanque de France, et je ressortirai à 200 m de hauteur sur l'Oratoire d'En-Vau. Là, Patricia m'attendra et je lui remettrai nos alliances. Cette escalade sera filmée et le film en sera présenté lors de l'apéritif du mariage à l'Oustau."

    Décidément, Jean-Michel Beaujon sait mettre en scène les grands événements !

     

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  • Auteur d'une vingtaine de livres et figure marquante de la littérature jeunesse, Marc Seassau était mardi dernier l'invité du Collège des Gorguettes pour rencontrer les élèves des classes de 4e2 et 3e5 de Sophie Jourdan, professeur de Français, à l'occasion du Concours d'écriture des collégiens.

    Cassis Carnoux Roquefort-La Bédoule : Retour au collège pour l'écrivain Marc Seassau

    Auteur de livres-jeunesse, Marc Seassau a parlé d'écriture aux élèves de 4e et 3e des Gorguettes. /Photo C.R.

    Imaginé par Danielle Milon et l'association Le Printemps du Livre de Cassis, cette action culturelle originale, soutenue par le Conseil général et l'Inspection académique, est proposée à quelque sept cents élèves de sept collèges du secteur, dont celui de Cassis. Plusieurs écrivains, dont Marc Séassau, vont tour à tour rencontrer les collégiens pour leur parler du bonheur d'écrire et échanger sur les livres et l'écriture. Cette année, ils devront écrire sur les "Horizons multiples", le thème choisi pour le XXVe "Printemps".

    Professeur de littérature au Lycée de Luynes, Marc Séassau est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages principalement destinés à la jeunesse. On ne citera que Les Larmes de Djamila, Nuit Blanche, À Cloche-Père, Le Loup à la voix de miel, Black Saphir, Fleur des Iroquois, Étrange cambrioleur et Contes de la sagesse Indienne.

    Afin de préparer la rencontre avec l'auteur, les élèves de 4e avaient lu Black Saphir, sur le thème du racisme, et ceux de 3e À Cloche-Père, sur la problématique de l'absence du père. Marc Seassau a commencé par leur brosser un tableau de ce qu'était, selon lui, l'écriture. "L'activité d'auteur pose toujours un problème: quand on écrit, on est seul; quand on lit aussi d'ailleurs. On doit s'extraire de tout ce qui est autour: contrairement à un comédien ou un chanteur qui peuvent interagir avec leur public, un auteur n'a presque jamais l'occasion d'échanger avec ses lecteurs. Le partage se fait tout de même, mais à distance ou dans le temps: quand je lis Victor Hugo, je partage quelque chose avec lui, à plus d'un siècle de distance."

    Puis il s'est livré avec bonheur au jeu des questions-réponses : Qu'est-ce que l'inspiration ? "L'inspiration, ça ne vous tombe jamais dessus du ciel ou d'un trou dans le plafond; c'est à vous d'avoir des idées, de donner corps aux personnages et aux situations". Depuis quand écrivez-vous ? "Depuis le CP ! J'ai commencé très tôt car je portais des histoires en moi et que j'avais envie de les raconter". En quoi le livre est-il unique ? "Un livre, ce n'est que du noir et blanc. Et pourtant le lecteur le transforme en un monde à sa mesure, du noir et blanc il fait de la couleur, du plat il fait du relief. Jamais un film en 3D ne sera aussi génial !"

    Une rencontre animée propre à mettre les élèves en condition pour se lancer dans l'écriture.

     

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  • Qui ne connaît la Fondation Camargo, créée en 1969 par l'artiste et philanthrope Jerome Hill (1905-1972) pour recevoir des intellectuels des sciences humaines et sociales travaillant sur des projets en relation avec les cultures françaises et francophones, des artistes visuels, des compositeurs et des écrivains créant des œuvres innovantes ? Malheureusement, Camargo s'était vu contrainte l'an dernier de suspendre ses activités.

    Moins connue sur nos rives, la Fondation Jerome, créée en 1964, elle aussi par Jerome Hill, veut contribuer à une culture dynamique en soutenant la création, le développement et la production d’œuvres nouvelles d'artistes émergents. Elle offre des bourses à des organisations artistiques à but non-lucratif et à des artistes dans le Minnesota et la ville de New York.

    Cassis : Une nouvelle structure de gestion pour la fondation Camargo

     

    Venus de New York, Ann Ffolliott, Cynthia Gehrig et Gary Nan Tie étaient samedi dernier à Camargo. /Photo C.R.

    Désormais les deux fondations vont opérer sous une seule direction et une structure de gestion intégrée: "Le chute des bourses a fait fondre les patrimoines financiers des deux fondations, les contraignant à un mariage et à une gestion unifiée des deux fonds d'investissement, explique leur nouvelle patronne, Cynthia Gehrig. Elles poursuivront leurs missions individuelles via le programme de bourses existant de la Fondation Jerome et la reconstruction du programme résidentiel de la Fondation Camargo à Cassis, mais travailleront ensemble pour utiliser leurs ressources avec efficacité. Il s'agit toujours, comme le voulait Jerome Hill, d'encourager le travail visionnaire des artistes, des intellectuels et des leaders dans les arts et les sciences humaines."

    Cette réorganisation n'implique aucunement un désaveu de la gestion précédente: "La Fondation Jerome exprime son appréciation profonde envers le conseil d'administration sortant de la Fondation Camargo pour sa gestion loyale: la présidente Ann Ffolliott, Linda Gillies, Mari Harpur, Frederic Hillier, George Kimball, William Sheeline, Rob Straus et George White, ainsi que les anciens co-directeurs Cornelia Higginson et Leon Selig."

    Et maintenant ? Une période transitoire de deux ans s'ouvre sous l'impulsion de l'ancienne présidente Ann Ffolliott qui prend la direction générale de l'établissement cassiden : "L'objectif du directeur des programmes qui va être nommé ces jours-ci est la reprise complète des activités en 2014. En plus de la reprise du programme des résidences individuelles, nous envisageons de recevoir des groupes et d'établir des partenariats avec d'autres organismes français et américains, avec l'idée d'une ouverture vers les cultures méditerranéennes. Et bien entendu, nous recevrons dans trois mois le 25e Printemps du Livre."

    UNE GESTION UNIFIÉE

    Le conseil d'administration commun aux deux fondations se compose de Cynthia Gehrig, directrice exécutive (CEO), de Charles Zelle, président, et de Gary Nan Tie, trésorier.

     

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  • C'est devant une salle archi-comble que s'est ouverte dimanche à l'Oustau Calendal la 4e saison des Rencontres musicales de Cassis. Brigitte Ley, la présidente des Rencontres, avait en effet mitonné pour l'occasion un concert inaugural de grand prestige intitulé "Quintettes pour clarinettes et cordes". Cinq artistes de l'Orchestre philharmonique de Radio-France - ce mois-ci en résidence au Grand théâtre de Provence d'Aix pour y donner les deux concerts inauguraux de Marseille-Provence 2013 - ont interprété deux pièces très célèbres de Mozart et de Brahms : le Quintette avec clarinette en la majeur K. 581 de Mozart, ou Quintette Stadler, créé à Vienne le 22 décembre 1789, et le Quintette pour clarinette et cordes en si mineur op. 115 de Johannes Brahms, créé à Berlin les 10 et 12 décembre 1891, qui reçut un accueil si enthousiaste qu'on dut refuser du monde. Peut-être les plus grands et les plus célèbres chefs d'œuvre de la musique de chambre.

    Cassis : Le triomphe pour la première des Rencontres musicales 2013

     L'Oustau était plein à craquer pour le premier concert de la saison 2013 des Rencontres. /Photo C.R.

    "Pour les interpréter, a annoncé Brigitte Ley en souhaitant la bienvenue au public, nous accueillons ce soir cinq talentueuses musiciennes: Christelle Pochet (clarinette), Amandine Ley et Céline Planes (violons), Sophie Groseil (alto) et Karine Jean-Baptiste (violoncelle), toutes membres de l'Orchestre de Radio-France. Elles ont beaucoup d'affinités, sont amies et se réunissent régulièrement dans un amour partagé de la musique de chambre. Toutes les cinq ont été récompensées par un premier prix du Conservatoire national supérieur de Paris et plusieurs sont membres de formations chambristes (Trio Arcadis pour Amandine Ley, Ensembles FJ2D et Convergences pour Sophie Groseil, Octuor Les Phil'Art Cellistes et Quatuor Baillot pour Karine Jean-Baptiste)."

    Cassis : Le triomphe pour la première des Rencontres musicales 2013

     

    Cinq somptueuses musiciennes ont fait vivre deux des plus grandes œuvres du répertoire chambriste. /Photo C.R.

    "Avant de commencer, je voudrais remercier tous ceux sans qui nous ne serions pas ici, la ville de Cassis, tous nos sponsors, partenaires, mécènes et vous notre fidèle public. Et maintenant place à la musique !"

    Et ce fut le début d'un très grand moment de partage entre ces musiciennes de grand talent et un public séduit. Avec l'affluence sans doute la plus grande jamais vue aux Rencontres, ce public - où l'on reconnaissait de nombreux grands connaisseurs du monde musical dont Gérard Abrial, bien connu pour ses conférences "Écouter avant d'entendre" - l'avait visiblement pressenti. À l'entracte comme à la fin du concert se bousculaient les superlatifs: "Merveilleuse complicité entre les artistes", "Le Mozart, un bijou, le Brahms, une splendeur !"

    Cette première de la saison 2013 augure bien du Festival des Rencontres musicales de Cassis, en avril prochain, dont le programme (voir ci-dessous) met déjà l'eau à la bouche des mélomanes.

    DU 5 AU 7 AVRIL, LE FESTIVAL

    • Vendredi 5 avril à 20 h 30, Oustau Calendal, Soirée allemande, avec Birthe Bendixen (mezzo soprano), Félix Borel (violon), Benno Trautmann (cor), Christoph Grund (piano). Œuvres de Beethoven, Malher et Brahms.

     Samedi 6 avril à 20 h 30, Oustau Calendal, récital de piano Haiou Zhang. Œuvres de Mozart, Beethoven, Debussy, Liszt, Schumann et Chopin.

     Dimanche 7 avril à 17 h 30, Oustau Calendal, La voix humaine, tragédie lyrique, avec Anne-Sophie Schmidt (soprano) et Christian Ivaldi (piano). Œuvres de Mozart, Schubert et Poulenc.

    Entrée 25 €; tarif réduit 18 € (moins de 26 ans et demandeurs d'emploi); gratuit pour les moins de 16 ans. Abonnement 3 concerts 54 €. Le parking de l'esplanade Aristide-Briand sera accessible gratuitement aux véhicules des spectateurs.

     

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  • Vendredi dernier, deux classes de 3e du Collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin ont visité, sous la conduite de leurs professeurs d'histoire Gaëlle Dusserre et Jean-Yves Loisy, l'exposition itinérante "1940-1942: Vichy en Provence" installée dans le semi-remorque des Archives départementales, basé ce jour-là au collège.

    Cassis : Les collégiens de 3e découvrent la Provence sous le régime de Vichy

    L'exposition 1940-1942: Vichy en Provence, une belle leçon d'histoire pour les jeunes d'aujourd'hui. /Photo C.R.

    "Le Conseil général et les Archives départementales des Bouches-du-Rhône nous ont proposé gratuitement cette exposition inaugurée le 15 septembre dernier au Site-Mémorial du Camp des Milles, à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2012, indique Gaëlle Dusserre. Pour nos classes de 3e qui ont la Seconde Guerre mondiale à leur programme d'histoire, c'était une opportunité extraordinaire : une exposition passionnante, installée le temps d'une journée devant les portes du collège, qui leur permet, grâce aux explications de l'animateur et aux nombreux documents d'époque exposés, de comprendre comment les populations, en France et plus particulièrement en Provence, ont appréhendé le régime de Vichy et comment il fonctionnait."

    Les élèves ont ainsi pu comprendre ce qu'était la France au moment de l'entrée en guerre. Une France encore en deuil, dévastée par la guerre de 1914-1918, plus d'un million de morts et des centaines de milliers de "gueules cassées". Une France où domine le pacifisme, qui pourtant entre en guerre pour défendre un pays lointain, la Pologne, mais aussi ses frontières. 

    Puis l'armistice, signé le 22 juin 1940 à Rethondes, qui sonne le temps d'une France divisée. Jusqu'en novembre 1942, date à laquelle les troupes allemandes franchissent la ligne de démarcation, la Provence appartient à la "Zone libre". "Libre", éloignée du théâtre des opérations militaires, mais pas épargnée par la guerre et ses conséquences. Les réfugiés qui fuient les combats y affluent par milliers et de nombreux Provençaux sont détenus dans des camps de prisonniers en Allemagne. Sur la terre de Provence comme ailleurs, le projet pétainiste se met en place et la "Révolution nationale" s'impose. Dans cette perspective, la stigmatisation touche des populations jugées indésirables ou tenues pour responsables de la défaite. Face au durcissement du régime, la contestation s'organise et s'amplifie…

    Une belle leçon d'histoire, concrète : "Cette période, mes arrières grands-parents l'ont vécue, mais pour moi, c'était très théorique et abstrait, je n'imaginais pas que c'était comme ça, je n'en reviens pas", a remarqué une collégienne.

     

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  • Dimanche dernier au Centre culturel, interprétant avec simplicité et sincérité la très célèbre Pastorale Maurel, les comédiens-chanteurs du Groupe Calendal ont su faire redécouvrir et partager les traditions des villages provençaux d'antan à un public qui s'était déplacé en nombre pour honorer la tradition.

    Cassis : La Pastorale Maurel sur le chemin de Bethléem-en-Provence

    Le trio des vieux, Roustido, Margarido et Jordan, s'apprête à rejoindre le cortège. /Photo C.R.

    Réveillés par l'annonce divine portée par l'ange Boufareu, les bergers se mettent en marche, bientôt rejoints par le meunier Bernabeù portant gaillardement son sac de farine, Pimpara l'amoulaire (rémouleur) qui taquine un peu trop la bouteille, l'aveugle guidé par son fils Simoun et dont l'autre fils, Chicoulè, a été enlevé par le Boumian (bohémien), un marginal inquiétant toujours en quête d'une poule à voler ou de quelque autre méfait. Les deux valets de ferme un peu fadas, Pistachié le poltron, qu'un rien effraye, et Jigè, qui bégaie, complètent la procession.

    Cassis : La Pastorale Maurel sur le chemin de Bethléem-en-Provence

    Dans l'allégresse générale, tout ce petit peuple chante sa joie et les louanges du Sauveur. /Photo C.R.

    Les vieux dorment encore. Pas pour longtemps, on réveille Roustido, l'ancien notaire à la mise recherchée, puis Jordan et sa femme Margarido. Tout en se chamaillant, ce pittoresque trio des vieux rejoint bientôt le cortège et la procession fait étape dans la ferme de Benvengù. Les hommes se soûlent… Mais doivent bien vite se ressaisir pour tirer Pistachié du puits où l'a jeté le Boumian. Tous reprennent en procession le chemin de l'Étable sainte. Et c'est le terme du voyage et la découverte de la Sainte-Famille. Tous offrent des présents et adorent l'enfant Jésus. Les miracles s'enchaînent : avec la vue, l'aveugle retrouve son fils, le Boumian se repent de ses innombrables méfaits, Jigè se libère de son bégaiement, l'amoulaïre cesse de boire et chacun s'en retourne guéri de ses maux en chantant les louanges du Sauveur, "O rei de glori", repris par l'assistance debout.

    Une belle histoire, alternant l'émotion et le rire, qui nous entraîne dans l'univers coloré et chaleureux d'un village provençal, peuplé de personnages plus vrais que nature, avec leurs qualités et leurs travers. Une tranche de la vie d'avant, à préserver.

    Un grand coup de chapeau à la beauté et à la fraîcheur naïve des décors, à l'originalité et au pittoresque des costumes, à l'engagement et au talent des comédiens amateurs de tous âges, dont plusieurs passaient leur baptême du feu, qualité des voix et des musiciens, piano, trompette et tambourinaïre. Et les quelques trous de mémoire n'ont fait qu'ajouter aux rires de l'assistance !

    Le Groupe Calendal rejouera la Pastorale Maurel, dimanche au Théâtre du Golfe de La Ciotat, boulevard Anatole-France (renseignements au Tel 04 42 08 92 87).

     

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  • C'est une tradition : le troisième jeudi de janvier les cuvées des domaines de l'AOC locale se soumettent au "contrôle interne" d'un panel de dégustateurs qui évalue si leur absence de défauts et leur typicité les rend dignes du vénérable label AOC qui participe depuis 1936 à la renommée du village.

    Vins de Cassis : Les cuvées 2012 de l'AOC passées au crible des dégustateurs

    Jeudi, une quarantaine de dégustateurs ont découvert le millésime 2012 lors du "contrôle interne". /Photo C.R.

    Depuis la réforme des AOC il y a cinq ans, la conformité aux normes de l'Institut national de l'origine et de la qualité (ancien INAO) est assurée par un double dispositif, une sorte de fusée à deux étages : les contrôles internes d'abord (de la culture de la vigne à l'élaboration du vin), confiés à Olivier Colombano, un technicien qui aide les vignerons dans la mise en application du plan de suivi établi par leur syndicat pour être en mesure de satisfaire les contrôles externes des organismes indépendants qui constituent le second étage de la fusée.

    "En 2012, a indiqué Olivier Santini, le président du Syndicat de défense et de gestion de l'AOC cassis, en ouvrant jeudi dernier à l'Oustau Calendal la dégustation de contrôle, la superficie exploitée s'élève à 210 ha (dont 188 ha en production), pour une production de 7 609 hl, composée à 67% de blanc - le produit-phare de l'AOC - à 30% de rosé et à 3% de rouge, avec un rendement moyen de 40,5 hl/ha, légèrement en retrait par rapport à 2011."

    Répartis en cinq tables présidées chacune par un œnologue, quarante dégustateurs (dont plus de la moitié agréés) appartenant à la filière du vin ainsi que quelques grands amateurs, ont eu à juger 88 échantillons anonymes des trois couleurs (56 blancs, 29 rosés et 3 rouges). À l'issue de la dégustation, les jurys ont attribué à chaque échantillon sa note finale et donc - ou non - l'appellation.

    De l'avis des dégustateurs, le millésime 2012 s'inscrit comme un cru très honorable et les vignerons s'en sont bien sortis par rapport à une climatologie plutôt accidentée (voir ci-dessous). Les blancs se signalent par une belle homogénéité d'ensemble, de beaux arômes, ce qu'il faut de gras, de la finesse et de la fraîcheur en bouche. Leur typicité est toujours reconnaissable même si certains, un peu boisés ou sauvignonnés, sont un peu moins typés. Les rosés, de bon niveau, mais plus hétérogènes au niveau des arômes, ont une typicité assez peu marquée et il est plus difficile de les distinguer des autres rosés de Provence. Quant aux rouges, ils sont là pour mémoire.

    Conclusion unanime : "Cassis doit continuer à privilégier les blancs, car c'est en eux que le terroir trouve toute son expression."

    LE CLIMAT DU MILLÉSIME 2012

    "Contrairement à l'année précédente, a expliqué Jean-Pierre Ramel, du Centre d'information régional agrométéorologique de Carpentras, le millésime 2012 se caractérise par un climat très contrasté où, à la grande douceur de l'automne (+1,7°C sur 4 mois), a succédé un mois de février très froid (-3,7°C). Le printemps est plutôt frais et assez pluvieux en avril et mai malgré un bon ensoleillement en mai. L'été est très sec, ensoleillé, avec de forts contrastes thermiques marqués par des minimas bas pour la saison (11,7°C le 8 août) et des maxima élevés (35,2°C les 3 et 9 août). Juin est le mois le plus excédentaire (+1,2°C) de la saison végétative. On retiendra aussi l'épisode pluvieux du 20 mai qui a apporté 122 mm en 24 heures, soit 20% de la pluviométrie de l'année (598 mm)." Au total, l'année est atypique avec 27 jours de gel soit 13 de plus que la normale, un déficit pluviométrique de 9% (-60 mm) et un ensoleillement exceptionnel de 3 031 heures dépassant de 7% la moyenne annuelle.

     

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  • Créées en 2009 par la violoniste Brigitte Ley et l'organiste Benoît Dumon, les "Rencontres musicales de Cassis" ont été largement adoptées par les mélomanes de Cassis et de la région. "Elles ont vocation, rappelle Brigitte Ley, à organiser des concerts classiques à Cassis hors saison estivale. Faire vibrer le public avec des musiciens régionaux ou de renom international, le faire profiter d'explications pédagogiques simples et claires sur les œuvres et les compositeurs, est notre modeste contribution au partage de la culture."

    Cassis : Rencontres Musicales: La 4e saison s'ouvre dimanche 27 janvier

    Cinq talentueuses musiciennes pour interpréter deux des plus grandes œuvres du répertoire chambriste. /Photo DR

    Largement influencée par Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, la 4e saison des Rencontres s'ouvrira dimanche par un concert inaugural de prestige : cinq artistes de l'Orchestre philharmonique de Radio-France - ce mois-ci en résidence au Grand théâtre de Provence d'Aix pour le concert inaugural de MP2013 - se produiront à l'Oustau Calendal dans deux pièces très célèbres de Mozart et Brahms : le Quintette avec clarinette en la majeur K. 581, ou Quintette Stadler, créé à Vienne le 22 décembre 1789, et le Quintette pour clarinette et cordes en si mineur op. 115 de Johannes Brahms, créé à Berlin les 10 et 12 décembre 1891, qui reçut un accueil si enthousiaste qu'on dut refuser du monde. Deux chefs d'œuvre de la musique de chambre que tout le monde a entendus, ne serait-ce que dans des films ou des publicités !

    "Nous avons beaucoup de chance de pouvoir entendre au cours d'un seul concert ces deux chefs-d'œuvre interprétés par de talentueuses musiciennes, assure la présidente des Rencontres. Christelle Pochet (clarinette), Amandine Ley et Céline Planes (violons), Sophie Groseil (alto) et Karine Jean-Baptiste (violoncelle), membres de l'Orchestre de Radio-France, ont beaucoup d'affinités, elles sont amies et se réunissent régulièrement dans un amour partagé de la musique de chambre." Toutes les cinq ont été récompensées par un premier prix du Conservatoire national supérieur de Paris et plusieurs sont membres de formations chambristes (Trio Arcadis pour Amandine Ley, Ensembles FJ2D et Convergences pour Sophie Groseil, Octuor Les Phil'Art Cellistes et Quatuor Baillot pour Karine Jean-Baptiste).

    "Trop peu d'entre vous concrétisent leur envie d'assister à nos concerts en réservant à l'avance et finissent par oublier de venir, déplore Brigitte Ley. Nous vous avons déjà proposé un abonnement pour les quatre concerts du 27 janvier et du festival du 5 au 7 avril pour la somme de 75 €, soit 4 soirées pour le prix de 3. Aujourd'hui, nous améliorons notre offre en vous proposant un abonnement de trois concerts pour 54 €, soit le concert à 18 €."

    PRATIQUE

    "Quintettes pour clarinette et cordes", dimanche 27 janvier à 17h30 à l'Oustau Calendal. L'esplanade Aristide-Briand sera ouverte au stationnement pour le concert. Entrée 25 €, tarif réduit 18 €, moins de 16 ans gratuit. Cocktail dînatoire 20 € (sur réservation au Tel 06 67 92 02 80). Un bulletin de réservation disponible sur www.musicalescassis.com permet de réserver et de recevoir ses billets par courrier.

     

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  • La "Pastorale Maurel" investira dimanche les planches cassidennes avant de se produire le dimanche suivant à La Ciotat.

    Cassis : Le Groupe Calendal perpétue la tradition de la Pastorale

    La Pastorale Maurel vous attend pour trois heures de rires, de chansons et d'émotions. /Photo Archives C.R.

    Constamment jouée à Cassis depuis les années 30, sauf pendant la 2e guerre mondiale, la très célèbre Pastorale Maurel s'apprête, comme chaque début d'année, à remonter sur les planches. Interprétée par les comédiens-chanteurs amateurs du groupe Calendal du Centre culturel, pour faire vivre les traditions des villages provençaux d'antan. Des traditions qui mêlent des scènes inspirées de la Bible à une galerie de portraits villageois typiques ou mythiques et qui sont au cœur du fond culturel provençal. Pour émouvoir, mais aussi divertir petits et grands en cette période de fêtes propice aux rapprochements familiaux.

    L'origine de cette tradition ? "La pastorale évoque la marche des bergers vers Bethléem et la pieuse dévotion au nouveau-né, explique Jean-Pierre Giordano qui préside le groupe. Il en existe plusieurs versions écrites, la plus célèbre étant celle du Marseillais Antoine Maurel, datée de 1844 et intitulée Le mystère de la naissance de N.S. Jésus-Christ. Il y met en scène la marche de l'étoile, la bello estello, vers le miracle de la nativité, accompagnée des santons de la crèche."

    Les sources de Maurel ? "Il est l'héritier direct des mystères du Moyen-Âge joués sur les parvis des lieux de culte et des chants de Noël provençaux colportés de village en village, peu à peu enrichis des improvisations des comédiens et des écrits de plusieurs auteurs. Le plus marquant est Saboly qui, au XVIIe siècle, situa la nativité dans un village de Provence. Maurel s'est aussi inspiré des spectacles itinérants de crèche parlante avec des santons-marionnettes", assure le président du groupe Calendal. "Il a coupé symboliquement les fils des marionnettes pour faire jouer et chanter ses textes par des santons-acteurs dans un spectacle respectant la gaucherie touchante des santons de la crèche et la naïveté simple des villageois."

    Le spectacle comprend quatre actes en vers provençaux. Le premier conte le réveil des bergers par Boufareu, l'ange annonciateur de la bonne nouvelle. Le deuxième s'intitule "Le réveil des vieux du village". Le troisième acte comporte deux tableaux : l'un devant la ferme où tous se regroupent avant le départ pour Bethléem, l'autre autour du puits où les "peureux" sont terrorisés par le Boumian voleur de poules et d'enfants. Le dernier acte est consacré à l'adoration des mages et des bergers devant l'étable de Bethléem.

    "Nous vous promettons trois heures de rires et de chansons, en vers et en langue provençale; venez nombreux", a conclu Jean-Pierre Giordano.

    PRATIQUE

    La Pastorale Maurel, À Cassis, dimanche 20 janvier à 14 h 30 au Centre culturel, avenue Emmanuel-Agostini (Entrée : adhérents 8 €, non-adhérents 10 €, renseignements au Tel 04 42 01 77 73). À La Ciotat, dimanche 27 janvier à 14 h 30 au Théâtre du Golfe, boulevard Anatole-France (renseignements au Tel 04 42 08 92 87).

     

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  • Il s'appelle Ciné-Calanques. C'est le nouveau cinéma numérique dont l'installation est en cours d'achèvement au Centre Culturel Emmanuel-Agostini.

    Cassis : Centre culturel, un cinéma au top des hautes technologies

    Danielle Milon a écouté les explications de Maurice Tournier (lunettes 3-D) et Hervé Chaussidière. /Photo C.R.

    "Madame le maire voulait doter Cassis d'un outil multimédia répondant aux normes qualitatives les plus élevées en matière d'image et de son, capable de travailler sur tous les supports", explique le maître d'œuvre du projet, Maurice Tournier, président-fondateur de l’Association Cinéma Coté Cabine et professeur référent de cinéma à l’Éducation nationale pour le CAP Opérateur-projectionniste.

    "Il fallait évidemment passer au cinéma numérique, mais pas n'importe lequel, poursuit-il. En France, 95% des projecteurs numériques ont une résolution de 2 millions de pixels. L'architecture que nous avons choisie donnera une image à 8 millions de pixels. La meilleure qualité de son et d'image de toute la région. Et nous serons le seul cinéma en France à projeter à la nouvelle norme de 48 images/seconde ! Le dispositif s'appuiera sur une capacité de stockage informatique de 12 tera-octets qui permettra de garder en mémoire tous les films projetés." Par ailleurs, un nouvel écran dont les performances seront à la hauteur de celles du projecteur va être mis en place. Enfin, pour répondre aux normes de sécurité obligatoires, le format de la salle sera réduit à 111 places.

    Le nouvel équipement - installé par des techniciens d'élite, ceux-là même qui opèrent au festival de Cannes - permettra de travailler sur tous les supports possibles : sorties nationales des nouveaux films, y compris en 3-D, diffusion par satellite de la télévision HD en 3-D, de conférences, de concerts, d'opéras, d'événements sportifs… "Tout sera possible, assure Maurice Tournier : on pourra par exemple offrir avant les projections des espaces publicitaires aux entreprises locales et régionales."

    Tout cela a un coût. C'est Maurice Tournier qui a monté le dossier présenté au Centre national du cinéma (CNC). Un budget de 170 000 €, abondé par le CNC et la Région Paca à hauteur de 75 000 € et par le député Bernard Deflesselles sur sa réserve parlementaire à hauteur de 15 000 €, le reste étant financé par la commune. "Finalement, ce n'est pas si cher que cela, car les performances et les possibilités de cet équipement sont époustouflantes. Et je veux le meilleur pour Cassis", a souligné Danielle Milon.

    L'inauguration officielle aura lieu samedi 9 février à 17 h (sur réservation) avec la projection en 48 images/seconde de "Hobbit: un voyage inattendu", le film fantasy de Peter Jackson, sorti le mois dernier : "Nous ne l'aurions pas eu sans un tel équipement", souligne Maurice Tournier. Une seconde séance aura lieu mercredi 13 février à 14h30.

     

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  • Le 15 septembre dernier, depuis les 30 m de la vertigineuse falaise d'En-Vau, le Cassiden Lionel Franc, dit Loulou, plongeur de grand haut-vol bien connu, s'était envolé dans un saut de l'ange sublime, entrant du même coup dans le club ultra fermé des 30 m et plus. Après son exploit, il déclarait : "Je viens d'afficher un nouveau record, mais ce n'est qu'une étape : J'ai encore deux objectifs, les 40 m d'une part, qui nécessiteront des moyens importants et donc des sponsors, et d'autre part, le salto avant et demi depuis les 25 m."

    Cassis : Première mondiale au Trou du souffleur pour Lionel Franc

     Le Cassiden Lionel Franc enchaîne les records : saut de l'ange à 30 m, salto et demi à 22 m… /Repro C.R.

    En effet, depuis plus d'un an, Lionel se consacre intensément aux figures de très haut-vol : dimanche dernier au Trou du souffleur et par une météo somptueuse, son objectif était d'offrir un record du monde de figure aux quelque 200 personnes venues sur d'innombrables embarcations l'admirer lui et les plongeurs de son association "Plongeurs de nature" (le lyonnais Christophe Girardin, l'aixois Olivier Constant et Dominique Georjon de Port Grimaud).

    Il est là-haut à 22 m sur son minuscule socle, prend la parole pour remercier ses amis de leur soutien et le public si nombreux : "Ne croyez pas que l'eau froide soit un danger, au contraire, en cette période de l'année les risques d'hydrocution sont très faibles. Car même avec cette météo, la température extérieure est à 15°, alors que l'eau est à 13°, donc aucun choc thermique. C'est bien plus dangereux l'été, par temps de mistral avec une eau à 17° et une température de l'air à 35°". Le danger sportif doit être également dédramatisé : "Au fil de nos entraînements, nous avons pu étudier la mécanique du vol dans l'espace et l'analyse des vidéos nous a permis de découper en très brèves séquences le comportement des plongeurs pour corriger les défauts et optimiser la pénétration dans l'eau."

    Et c'est dans un grand silence que ce corps de 70 kilos part en déséquilibre et s'envole pour accomplir cette extraordinaire figure du salto avant et demi avant de frapper l'eau à grande vitesse dans un énorme bruit, pour resurgir aussitôt de l'onde avec un grand sourire, donnant le signal d'une gigantesque ovation. Le clou d'un spectacle complété par les démonstrations des autres "plongeurs nature".

    "Ce plongeon, je vais le rééditer très prochainement devant huissier et devant les inspecteurs du Livre Guiness des records", a-t-il déclaré à sa sortie de l'eau.

    Cette "équipe de guerriers" qui plonge tous les week-ends par tous les temps ne manque pas de projets : plusieurs spectacles sont prévus en 2013 et Lionel Franc vise deux nouveaux records, le salto avant et demi de 24 m et un saut de l'ange de 40 m, sachant que son record personnel est de 30 m.

    Les films des plongeons de Lionel Franc et de ses plongeurs sont visibles sur www.youtube.com/plongeursnature. En mars prochain, l'émission Thalassa consacrera à Lionel Franc un reportage de 12 minutes.

     

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  • Qui est Jean Ferrara se demanderont les plus jeunes ? Thierry B. Audibert, un grand supporter de l'OM l'explique sur son blog : "Jean Ferrara fût dans les années 70 et 80 l'une des plumes les plus célèbres dans tout le sud-est, attachée à suivre, éplucher, commenter, chanter les exploits et les cagades (il y en eut) de notre cher club l'Olympique de Marseille dans les colonnes du Provençal et du Soir, les ancêtres du journal La Provence. Il fût l'ami et le confident des plus grandes vedettes passées sous le maillot blanc, à une époque où la presse sportive marseillaise était particulièrement redoutée. Il en était l'un des fers de lance. Dieu merci, il n'est pas mort. Mais il aurait pu l'être, car sa carrière s'est brisée net un soir de printemps en 1992 quand la tribune provisoire du stade de Furiani, dressée à la hâte par des irresponsables incompétents pour la demi-finale de Coupe de France Bastia-OM, s'écroula sur lui. Heureusement que le mec était costaud physiquement et surtout mentalement. Beaucoup d'hommes auraient été abattus après un tel coup du sort, de nombreuses opérations, rééducations, des béquilles à vie, je n'ose imaginer les douleurs même vingt ans après. Il a aussi traversé une tempête financière gratinée avec des tricheurs cachés derrière le masque respectable de différents agents de justice."

    Cassis : Jean Ferrara, les mémoires d'un grand reporter sportif

     

    Jean Ferrara : Furiani a brisé ses jambes, mais son œil et son esprit sont plus affûtés que jamais. /Photo C.R.

    Jean Ferrara vient de publier à compte d'auteur "Virginie ou la face cachée du destin". L'histoire de sa vie. De sa vie de grand journaliste "avec les merveilleux moments que peut réserver ce magnifique métier, quand il s'agit de couvrir les événements du sport sur tous les théâtres de la planète foot ou sur les rings inondés par les lumières des sunlights de la boxe." Il y raconte son ascension dans cette profession qui suscite bien des ambitions dans la jeunesse. Il y raconte aussi l'histoire de son amour, avec les aléas qui viennent perturber le cours d'une existence.

    Dans son style sobre et émouvant de grand reporter, Jean Ferrara retrace son enfance des années de guerre, sa guerre d'Algérie, son entrée au Provençal jusqu'au drame de Furiani qui devait mettre fin à sa carrière. Mais pas à l'enthousiasme de l'observateur passionné de l'OM qu'il est toujours sur son blog.

    Contact : Maison de retraite La Soubeyrane, avenue Emmanuel-Agostini à Cassis.

     

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  • Humour… et humeur : pour les cinglés qui ont fait la fête (morbide) à Bugarrach

    Merci Biassu et Le Point !


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    Le dimanche 13 janvier marque le lancement officiel et le coup d'envoi de Marseille-Provence 2013 Capitale de la Culture. Cet événement avec quatre temps forts festifs et de multiples propositions d'expositions donne le ton d'une année entière de culture, de fêtes et de découvertes. Artistes, lieux culturels, habitants et visiteurs s'associent pour commencer l'année Capitale en beauté.

    Cassis : Dimanche 13 janvier 2013, partez à la "Chasse au 13'Or"

    La Chasse au 13'Or sera l'occasion d'apprendre à lire une carte ou un plan, éventuellement ancien ! /Photo DR

    À cette occasion, sur l'ensemble du territoire de Marseille-Provence 2013, l'association "Ma Langue au chat" organise pour vous, famille, amis, curieux, aventureux, une "Chasse au 13'Or" gratuite et ouverte à tous : "Nous voulons, avec cet événement, assurent les organisateurs, que ce dimanche soit placé sous le signe de la découverte et de la convivialité. Au fil de cent-douze parcours et de vingt communes arpentées, les chasseurs de trésor joueront les aventuriers d'un jour en partant à la recherche de l'histoire et du patrimoine humain, artistique et associatif de Provence. Sans compétition, sans chronométrage, il s'agit de proposer une aventure insolite et ludique, impliquant les habitants, les visiteurs et les partenaires. Chaque détail de l'architecture, chaque rencontre, devient un indice pour avancer dans le jeu et dénouer l'intrigue de la Source du 13'or." L'intrigue générale, "le bâton de sourcier", associe en effet le thème de l'eau à la découverte des lieux de vie, des espaces culturels et des endroits partagés de la capitale.

    Les départs se feront entre 10 et 15 h depuis 28 points de départs dans les villes suivantes : Aix-en-Provence, Arles, Cadolive, Camargue, Cassis, Eygalières, Gardanne, Istres, La Ciotat, Marseille, Martigues, Noves, Pertuis, Port-de-Bouc, Sainte Victoire – Le Tholonet, Saint-Rémy-de-Provence, Salon-de-Provence, Tarascon, Trets. La majorité des parcours (durée d'une heure et demie environ) sont piétons et urbains, certains sont spécialement conçus pour le très jeune public, d'autres utilisent la technique du rallye, les nouvelles technologies avec les smartphones, des formes de randonnée à pied ou de balade en voiture. Enfin, six parcours en Anglais et neuf parcours accessibles aux personnes à mobilité réduite permettront à tous de participer.

    Bien entendu, les parcours sont tenus secrets : les candidats les découvriront dans les carnets de voyage - avec les énigmes à élucider et les règles du jeu - qui leur seront remis au moment du départ.

    PRATIQUE

    Les participants peuvent se pré-inscrire sur le site www.mp2013.fr, mais ce n'est pas obligatoire : il suffit de se rendre le jour même sur n'importe lequel des points de départ. La participation est gratuite et ouverte à tous. La chasse au trésor n'est pas chronométrée. Les mineurs doivent être accompagnés d'un adulte.

    À Cassis, trois parcours piétons et urbains sont prévus dont les départs seront donnés à partir de 10 h à l'Office de tourisme, quai des moulins. Ils vous offriront intrigues, mystères, visites et rencontres inattendues, pour avancer pas à pas à la découverte des "secrets de Cassis".

     

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  • Chaque année, le concours de poésie de la Bibliothèque municipale de Cassis - la villa Ariane - rencontre un grand succès auprès des amoureux de la rime ou du vers libre, leur donnant l'occasion de partager et faire connaître ce qui pour eux n'est pas un travail, mais plutôt un espace de liberté et un moment de bonheur.

    Cassis : En 2013, les poètes vont plancher sur  "Les horizons multiples"

    Chaque année, le concours de poésie de l'Ariane connaît un grand succès. /Photo Archives C.R.

    Cette nouvelle édition du concours de poésie, la 12e, est ouverte jusqu'au 23 février 2013 aux scolaires, aux enfants jusqu'à 17 ans et à tous les adultes écrivant en français, quelle que soit leur nationalité. Cette année, ce sont "Les horizons multiples" (le thème retenu pour le prochain Printemps du livre de Cassis) qui inspireront l'imagination des poètes, chevronnés ou débutants.

    Les poèmes de forme libre - un seul texte de 14 à 30 lignes ou vers par candidat - doivent être inédits, dactylographiés, sans marque distinctive et accompagnés de la fiche d'inscription disponible à la bibliothèque.

    Le jury se réunira dans la première quinzaine de mars 2013 pour désigner les trois premiers prix de chaque catégorie. Ses délibérations sont confidentielles et ses décisions souveraines. Les œuvres des candidats seront éditées dans un recueil, sans versement de droits d'auteur. Un exemplaire dudit recueil sera remis gracieusement à chaque participant; il sera par ailleurs accessible au prêt à la bibliothèque. La remise des prix aura lieu à la Bibliothèque municipale le samedi 13 avril 2013 à partir de 11 h.

    Les résultats du concours seront mis en ligne à partir du mardi 24 avril 2012 sur le site Internet de la ville de Cassis.

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Le règlement complet du concours de poésie et la fiche d'inscription sont disponibles jusqu'au 23 février 2013 sur le site de la ville de Cassis (www.cassis.fr) ou à la Villa L'Ariane, 22 avenue Emmanuel-Agostini, 13260 Cassis, Tel 04 42 01 19 47, courriel bibliotheque@cassis.fr. Le poème soumis accompagné de la fiche d'inscription dûment renseignée devra être envoyé à la Bibliothèque municipale de Cassis avant le samedi 23 février 2013 à minuit, soit par courriel, soit par courrier postal adressé à Ville de Cassis, Bibliothèque municipale, place Baragnon, 13260 Cassis, le cachet de la poste faisant foi.

     

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  • Quelques jours avant Noël, le cassiden Fernando Ferreira, était au Bar du XXe siècle, en partenariat avec la librairie Préambule, pour présenter et dédicacer "Calanques, Marseille, Cassis, Cap Canaille", son tout nouveau livre - le 4e - sur nos célèbres calanques, paru aux éditons Privat et qu'il cosigne avec Santiago Mendieta, écrivain marcheur et journaliste spécialiste de l'environnement.

     

    Cassis : Découvrez les Calanques avec Fernando Ferreira

    Avec son livre, Féfé (à gauche) vous fait explorer le Parc national des Calanques. /Photo C.R.

    Photographe reporter indépendant, alpiniste et trekkeur, Fernando Ferreira, dit Féfé, a travaillé pour plusieurs magazines en France et à l'étranger dont Roc'n Wall Magazine, L'Équipe mag, Alp en Italie ou encore Climbing en Angleterre. Il a notamment publié en 2010 L'Odysée corse.

    Depuis près de 30 ans, Féfé sillonne les calanques et le Cap Canaille de long en large et de haut en bas. Des paysages fabuleux qu'il contemple d'un regard très personnel gravé dans des milliers de photos. Les calanques sont sa vie et il a été le cofondateur de l'association "Des Calanques et des Hommes" qui a milité pour la création du Parc National. "La richesse de cette biodiversité et les nombreux vestiges des activités traditionnelles humaines ont amené logiquement à la création cette année du Parc national des Calanques. Unique en Europe, à la fois terrestre et marin, ce parc périurbain relève le défi de la protection de l’environnement et du maintien des activités", assure-t-il.

    Calanques, Marseille, Cassis, cap Canaille, ces paysages sont uniques au monde. "Du Cap Canaille à Marseille, la nature a créé un ensemble minéral, patrimonial et paysager incroyable, où le grès rouge de Canaille côtoie le blanc des falaises calcaires des Calanques, où le bleu de la Méditerranée unit ces lieux en une symphonie de couleurs fantastiques. Et Cassis, ville entre port et terroir, trône au centre de cet ensemble."

    Une promenade exceptionnelle au sein de ce patrimoine culturel, écologique et historique dans les pas de l'auteur et de Santiago Mendieta, où l'on trouvera, en ces lieux si proches de la mégapole marseillaise, un air vif et préservé, des paysages intacts, des sensations vraies et fortes.

    "Calanques, Marseille, Cassis, cap Canaille", de Fernando Ferreira, est disponible à la Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis, Tél 04 42 01 30 83.

     

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  • Le 19 décembre dernier, à l'Oustau Calendal, le nouveau Stade Olympique de Cassis (SOC), recréé dans la douleur à la fin de l'été 2011, pour prendre la relève d'un SOCC naufragé, fêtait avec ses très jeunes membres son deuxième Noël.

    Cassis : Le SOC, un petit club de football qui grandit vite

    En 15 mois, le SOC a recruté 120 adhérents. L'avenir du foot cassiden est assuré ! /Photo C.R.

    "Il a 15 mois, a déclaré André Giraud, le président-fondateur du SOC, le club n'existait pas. Nous l'avons créé à la demande du maire de Cassis, Danielle Milon, qui s'est totalement investie dans l'opération, pour que les enfants de la commune se régalent et apprennent les valeurs du foot dans ce lieu d'histoire du football qu'est le stade du Pignier. L'expérience a réussi puisque nos effectifs se sont accrus semaine après semaine! Le mérite de ce redémarrage exemplaire revient à la mairie de Cassis, sans qui rien n'aurait été possible, et à toute l'équipe du directeur sportif. Aujourd'hui le club est relancé. Mission accomplie, je vais pouvoir me consacrer à la SCO et je passe la main à Renaud Vaschetto qui deviendra officiellement dans quelques jours votre nouveau président."

    "Je te remercie André, d'avoir accepté de prendre les commandes du club et de l'avoir mené là où il est aujourd'hui, a déclaré pour sa part l'adjoint aux sports, Michel Mortelette, qui représentait le maire. Parti de zéro, il compte aujourd'hui cent-vingt membres. Il faut en remercier les parents qui ont fait confiance au dynamisme de ton équipe, les entraîneurs et les éducateurs bénévoles qui n'ont pas ménagé leurs efforts. Maintenant le passé est derrière nous, il faut aller de l'avant et la mairie vous accompagnera de toutes ses forces dans ce travail de football éducatif. Joyeux Noël et bonnes fêtes à tous!"

    "Une véritable école de football"

    Quant au nouveau président, Renaud Vaschetto, il a bien sûr des projets : "Mon projet numéro un, assure-t-il, c'est de créer une véritable école de football pour la jeunesse cassidenne, afin de les faire monter progressivement, d'abord dans les divisions départementales. D'autre part, je voudrais qu'au delà de la mairie de Cassis qui est notre principal investisseur, s'associent à nous des entreprises qui voudraient communiquer sur leur activité à travers les valeurs du sport. Enfin, je veux enrichir mon équipe dirigeante des compétences de parents qui ont leurs enfants au club."

    Avant de se précipiter vers le goûter et les friandises qui les attendaient, les enfant ont reçu chacun un sac de sport bien garni : maillot, short, chaussettes… Un Noël qui débute bien.

    Contact : SOC, Stade du Pignier, avenue de l'Arène à Cassis, Tel 04 42 72 22 36, courriel socpignier@orange.fr

     

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  • Au lendemain des agapes de Noël, une promenade en famille pourrait être salutaire pour brûler quelques toxines ou calories excédentaires. L'occasion de se promener dans les pittoresques petites rues du Cassis ancien en prenant son temps, en levant le nez, en ouvrant les yeux, par exemple sur les façades historiques de la rue Séverin-Icard ou en regardant de plus près la très belle – et riche d'histoire - Fontaine des Quatre nations, place de la République. Et Cassis, loin de jouer la belle endormie, vous propose aussi des activités, des visites ou des promenades dignes d'intérêt.

    Cassis : En vacances? Quelques idées pour meubler "l'après-réveillon"

    La patinoire, grande attraction de ces vacances de Noël. /Photo C.R.

    Pour un petit décrassage physique, on peut s'offrir une séance de patinage sur la place Baragnon (ouvert pendant les vacances scolaires du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h et le dimanche de 14h à 18h, entrée 2 € avec patins, fermée le 1er janvier), piquer une tête dans l'eau bien chaude de la piscine Cap Provence au Messuguet ou, dans le même quartier, parcourir la promenade de santé du Parc Régis-Vidal. Ou encore le sentier du Petit Prince qui conduit les promeneurs de l'entrée du parking de la Presqu'île à la Plage bleue. Une promenade facile pour contempler des paysages somptueux sur un sentier aménagé, jalonné de onze stations de présentation des Calanques, de leur flore et de leur faune.

    Pour rester dans le temps calendal, il ne faut manquer à aucun prix l'étonnante crèche géante de l'office de tourisme, "La nativité sur le port de Cassis", qui met en scène la crèche provençale et les santons des métiers d'antan dans un port dominé par un Cap Canaille très "cézannien" et son phare en pierre de Cassis. Un port peuplé de ravissantes barquettes marseillaises qui n'oublie pas la statue de Calendal, la plage où débarquent les Rois mages, le marché de Noël, la patinoire, le jeu de boules ou les mouettes… (entrée libre du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h, le dimanche de 10h à 12h30, fermé le 1er janvier).

    Enfin, quittant l'office de tourisme et remontant vers le cœur du village, vous attend, dans son ancien presbytère ouvrant sur la place Baragnon, le Musée municipal méditerranéen des Arts et traditions populaires qui présente à l'étage son exposition d'hiver consacrée à la découverte du fonds permanent pictural, du XVIIe au XXe siècles, et au rez-de-chaussée, l'exposition archéologique "Cassis antique". Ainsi que les traditions du Noël provençal, la crèche et la table des 13 desserts (Entrée libre, fermé les 26, 29 décembre et 1er janvier  ouvert jeudi 27 et vendredi 28 décembre de 14h30 à 17h30). Les traditions provençales sont aussi présentes au Four banal de la rue Rastit (Jusqu'au 2 février, entrée libre les lundis et mardis et les jeudis et vendredis de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h, les mercredis de 9h à 12h30, les samedis et dimanches de décembre de 14h à 17h. Fermé les 29, 30 décembre et jours fériés).

     

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