• Il y a quelques semaines, le Musée municipal d'arts et traditions populaires de Cassis fermait ses portes sur l'énorme succès de l'exposition estivale "Cassis, port de la peinture, au tournant de la modernité, 1845-1945" - coorganisée par la fondation privée Regards de Provence et la ville de Cassis - qui a reçu du 29 juin au 6 octobre pas moins de 7 500 visiteurs individuels et 300 visites de groupes guidées.

    Cassis: Les "Images de la Provence" vont s'afficher aux cimaises du musée municipal

    "Tartane devant le Fort St-Jean", l'un des plus beaux Garibaldi de la nouvelle exposition du musée. /Repro C.R.

    "Avec Images de la Provence, notre exposition d'hiver qui ouvrira ses portes le samedi 16 novembre, la Provence restera à l'honneur, annonce Jean-Claude Cayol, le conservateur du musée: en effet, une famille cassidenne, qui possède pas moins d'une vingtaine des plus belles toiles de Joseph Garibaldi (1863-1941) a décidé de les confier au musée en dépôt de longue durée."

    Peintre injustement méconnu, amoureux de la Provence et de sa lumière, Garibaldi a déjà été honoré par le musée en 2006 avec une rétrospective intitulée "Si près, si loin de Cézanne, les terres marines de Joseph Garibaldi". Largement inspirée par la Provence, son œuvre est dominée par des marines, des ports ou des paysages de campagne baignés de lumière, le plus souvent de Marseille, de Cassis, de Bandol ou des environs, de Corse… Mais il s'est aussi intéressé aux scènes de la vie quotidienne dans l'arrière-pays, aux animaux et aux natures mortes.  Comme paysagiste, Joseph Garibaldi sait capter la lumière et ses effets sur l'eau et les pierres, à toute heure de la journée, dans des compositions savantes toujours renouvelées avec un chromatisme qui lui est propre.

    Ces vingt toiles de collection privée constitueront donc le clou de l'exposition qui possède déjà en propre une toile de Garibaldi, les "Langoustiers dans le port de Marseille", que l'artiste avait offerte avant la guerre à Germaine-Henri Crémieux, la belle-fille du peintre Édouard Crémieux, qui, elle-même, en fit don au musée en 1984. S'y ajouteront des toiles du fonds permanent et du peintre Baudouin prêtées par le Centre national des arts plastiques.

    Dans un second volet, l'exposition présentera des photos et des vidéos prises sur l'épave du sous-marin Le Protée - disparu corps et biens en opération le 19 décembre 1943 - par Henri-Germain Delauze qui la découvrit dans un état de conservation remarquable, le 6 avril 1995, à bord du Rémora 2000, le sous-marin d'exploration de la Comex, par 125 m de fond sur le plateau des Blauquières, près de la fosse de Cassidaigne. Une présentation qui fera écho à l'hommage officiel rendu aux soixante-quatorze sous-mariniers dont trois britanniques qui trouvèrent la mort, il y a tout juste 70 ans.

    Exposition "Images de la Provence", au musée de Cassis, du 16 novembre au 28 février 2014. Entrée libre, du mercredi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 17h30. Renseignements au 04 42 01 88 66 ou 04 42 01 66 66.


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  • Vendredi dernier, se sont ouvertes les portes du 7e Salon des Antiques et Modernes de Cassis. Inauguré par Danielle Milon, maire de cassis, en présence de Guillaume Macheras de Montillet, élu au tourisme, de nombreux élus et de personnalités du monde des arts, au premier rang desquelles le commissaire du salon, Gilbert Mouret, expert CNES (Chambre nationale des experts spécialisés en objets d'art et de collection) et antiquaire de grand renom, ce salon, consacré à l'art contemporain et aux antiquités de grands collectionneurs, séduit tant par la qualité des œuvres exposées que par la scénographie moderne et innovante du cabinet roquevairois White Pearl Events.

    Cassis: Les plus beaux antiques et modernes dévoilés à l'Oustau Calendal

    Gilbert Mouret commente pour le maire cette étonnante sculpture en dinanderie due à Arnaud, le sculpteur préféré de Fernand Pouillon. /Photo C.R.

    On a ainsi pu admirer de très belles œuvres d'artistes contemporains, des galéristes, collectionneurs privés et antiquaires. Citons parmi les artistes et les exposants, Jean-Louis Audibert qui, avec ses "Back glass", vient titiller l'imaginaire, Sandrine Brems avec son MuCEM 13 ou ses Vents du Sud d'où explose l'énergie, Renata Senso et ses bas-reliefs creux aux frontières mouvantes du réel et de l'imaginaire, Vivanti et sa Jeune Fille au Bouquet, réalisée d'un seul trait de fusain, Nathalie Clémence et son étonnante Force divine qui cloue l'âme sur place dans une émotion exquise, Emma Lisa et ses puissantes créations abstraites ou encore les tableaux mobiles d'Élise Oudin-Gilles qui se renversent et deviennent miroirs, suscitant l'interrogation.

    Mais aussi le "Cassé réhabilité" de Morabito, les luminaires de Pierre Mouret, deux Raphaël Ponson de la galerie Alexis Pentcheff et les œuvres présentées par l'Atelier Mouret: sculpture d'Arnaud, Vénus du IIe siècle en marbre de Paros, tête en pierre post-Angkor, Kwanin en bois polychrome du XVIIIe

    Mais l'événement dans l'événement, c'est "Omphal nymphe mythologique", une œuvre géante en cours d'authentification et de restauration: "Le visage serait dû à Courbet et le corps à ses élèves. Le plus étonnant, c'est la signature pleine pâte, faite avec toutes les couleurs de la palette du peintre." Ce tableau qui appartient à une collection privée est aujourd'hui à vendre et va être mis sur le marché.

    "Nous avons voulu que dans ce salon si bien nommé se rencontrent l'académisme et des peintres méridionaux dans la mouvance actuelle, a assuré Gilbert Mouret. La Ville de Cassis y ouvre ses portes à deux cultures, celle de l'antique et celle du modernisme. Avec cette démarche originale de décloisonnement, Cassis est appelée à devenir une capitale de l'Art." "Je remercie Gilbert Mouret pour la réussite de cette exposition toujours renouvelée qui fait se rencontrer les classiques et les modernes dans la plus grande harmonie. Cette authenticité et cette beauté, c'est ce que je souhaite pour Cassis", a conclu Danielle Milon.

    "Les Antiques et modernes de Cassis", à découvrir à l'Oustau Calendal, promenade Aristide-Briand, de 10h30 à 18h30 jusqu'au lundi 11 novembre inclus. Entrée libre, avec don facultatif au profit du Téléthon.


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  • Chaque année, les directeurs des parc nationaux de France se réunissent en séminaire avec leurs adjoints "pour échanger leur vécu et leurs expériences et réfléchir sur les politiques à conduire", explique François Bland, directeur du Parc National des Calanques, le dernier-né de la famille, puisqu'il a été créé par décret du premier ministre en avril 2012, et n'est vraiment entré en activité qu'en janvier 2013.

    Cassis: Les parc nationaux réunis chez leur dernier-né

    Les responsables des parcs nationaux étaient en séminaire mercredi au Clos Sainte-Magdeleine. /Photo C.R.

    Mercredi dernier au Clos Sainte-Magdeleine, les dix parcs nationaux français étaient donc réunis au complet sous la présidence de José Ruiz, sous-directeur des espaces naturels au ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Ceux de l'hexagone: Calanques, Cévennes, Écrins, Mercantour, Port-Cros, Pyrénées et Vanoise, comme ceux de l'Outre-mer: Guadeloupe, Réunion et Guyane. Sans oublier Bourgogne-Champagne, dont le parc national est en gestation.

    "Cette année, le site du Parc National des Calanques a tout naturellement été choisi parce qu'il est le petit nouveau, et plus particulièrement Cassis, qui est le plus bel exemple de cœur de parc. En outre, nous sommes au Clos Sainte-Magdeleine, dans un domaine viticole aux paysages somptueux, un parfait exemple de ce que doit être un parc national, au double point de vue de l'environnement et de l'économie."

    Les discussions des responsables de parcs ont tourné autour de deux problématiques: "D'une part, le mode de fonctionnement à mettre en œuvre pour intégrer les économies de moyens voulus par l'action publique. D'autre part, dans le contexte du projet de création d'une Agence française pour la biodiversité, chargée sur le modèle de l’ADEME, de venir en appui des collectivités locales, des entreprises et des associations, nous devons réfléchir, a indiqué François Bland, à la place que doivent occuper les parcs nationaux par rapport à cette agence, avec le souci de maintenir des outils de gestion qui collent aux réalités du territoire et des gouvernances locales et reposent sur un très fort ancrage territorial. En ce qui concerne le Parc National des Calanques, il est pleinement dans cet état d'esprit et travaillera à maintenir les liens techniques et administratifs avec la future agence."

    À noter que l'Agence française de la biodiversité est en cours de préfiguration et devrait être opérationnelle au 1er janvier 2015.


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  • La Ville de Cassis organise vendredi 15 et samedi 16 novembre à l'Oustau Calendal, en partenariat avec le Casino Barrière, la 6e édition du Festival du Rire. L'occasion de découvrir cette année encore des spectacles pétillants et des artistes éblouissants! Un programme de deux jours avec des jeunes talents, valeurs montantes de la scène humoristique de demain, et des vedettes de la scène actuelle.

    Cassis: Le "Festival du rire" revient pour deux soirées hilarantes

    Les pzersonnages de Louise Bouriffé. /Photo DR

    Vendredi, trois jeunes talents: Jeanne-Marie Lavallée, Guillaume Clémencin ("Jetlag") et Philippe Souverville ouvriront la soirée (voir ci-dessous). En seconde partie, "La cigale a le tournis", le spectacle de Louise Bouriffé. Personnage haut en couleurs, la faconde du midi dans les veines et le regard ouvert au monde, Louise Bouriffé - comme "ébouriffée par le mistral qui rend fou" - a de son propre aveu, "des papillons dans l'abat-jour": un peu "fadade" comme on dit par ici. Ça veut dire qu'elle est habitée par les fées, les fées de l'humour, de la générosité et de l'imaginaire. Avec une galerie impressionnante de personnages, elle balade son public en Amérique, revisite la mythologie grecque, tout en exploitant les situations les plus banales qui deviennent étonnamment farfelues… Louise est partout dans son élément avec un sens inné du mime et une dynamique ébouriffante. Un Don Camillo envoûté par Tex Avery. Attention ça décoiffe !

    Cassis: Le "Festival du rire" revient pour deux soirées hilarantes

    Le Biterrois Bonaf, jeune talent de l'an passé, présentera son nouveau show, "Bonaf 2". /Photo DR

    Samedi nous réserve des shows explosifs. En ouverture, Bonaf, jeune talent de l'an passé, qui nous revient avec "Bonaf 2". Biterrois, il est comédien, animateur sur TF1 ("Les défis TFOU"), réalisateur de télévision et producteur. Élève au cours Florent, il fait partie de la Ligue d'improvisation de Paris. Sa folie, son énergie, sa poésie et ses personnages nous emportent dans son univers complètement déjanté. Son second One man show est mis en scène par Philippe Sohier (qui a travaillé entre autres avec Florence Foresti, Christophe Alévèque, Elisabeth Buffet…). Une référence !

    Cassis: Le "Festival du rire" revient pour deux soirées hilarantes

    Les Bonimenteurs allieront le comique à la technique de l'improvisation. /Photo Vanina Sicurani

    Et ce seront deux virtuoses de l'improvisation, Didier Landucci (Ducci) et Jean-Marc Michelangeli (Marco), alias les Bonimenteurs, qui viendront conclure la soirée avec un spectacle mené tambour battant, dont les péripéties tissent le fil conducteur et encadrent des saynètes improvisées sur des thèmes inventés par le public. Un concept original qui allie la tradition d'un théâtre populaire axé sur le comique à la technique de l'improvisation, un spectacle unique, hors norme, loufoque, bluffant de drôlerie et d'inventivité, jamais vulgaire, distillant un humour tout public. Une véritable performance d'acteurs.

    Le Festival du rire, les 15 et 16 novembre à 20 h, à l'Oustau Calendal. Entrée 15 €, Pass 2 soirées 25 €. Billetterie: Office de tourisme de Cassis, Tel 0892 390 103 (0,34 €/mn).

    LES JEUNES TALENTS

    Jeanne-Marie Lavallée ("Lavallée c'est l'adopter"): Avec cette ancienne hôtesse de l'air, on s'envole en compagnie de personnages totalement décalés, cocasses et très hauts en couleurs…

    Guillaume Clémencin ("Jetlag"): De retour d'un long périple autour du monde, Guillaume déboussolé, poursuivi par une poisse tenace, vide son sac.

    Philippe Souverville ("L'humour ne meurt jamais"): Cet ancien animateur d'hôtels-clubs débordant d'énergie propose un show pétillant de danse et de jeux de mots.


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  • Du 8 au 11 novembre, la Ville de Cassis et l'Office de tourisme organisent à l'Oustau Calendal, entre mer et port, la 7e édition du salon des "Antiques et modernes de Cassis", dont le commissaire est Gilbert Mouret, expert CNES (Chambre nationale des experts spécialisés en objets d'art et de collection) et antiquaire de grand renom. Une exposition qui concentrera quelques-unes des plus belles pièces d'antiquités de grands collectionneurs et des œuvres majeures de l'art contemporain.

    Cassis: Art moderne et antiquités se rencontrent à l'Oustau Calendal

    "Omphal nymphe mythologique de Courbet, sera le clou du salon", assurent Carole Clouet, directrice de l'office de tourisme et Gilbert Mouret, commissaire de l'exposition. /Photo C.R.

    "Nous avons voulu que dans ce salon si bien nommé se rencontrent l'académisme et des peintres méridionaux dans la mouvance actuelle, assure Gilbert Mouret. La ville de Cassis y ouvre ses portes à deux cultures, celle de l'antique et celle du modernisme. C'est une démarche originale de décloisonnement de l'art, on est dans l'ouverture et dans l'éclectisme. Dans ces temps difficiles, une vraie fête de l'Art".

    Dans une scénographie résolument moderne, raffinée et minimaliste, signée comme en 2012 du cabinet roquevairois White Pearl Events, cette nouvelle édition mettra en lumière une quinzaine d'artistes, exposants, marchands d'art, galéristes et collectionneurs présentant des œuvres inédites pour la plupart. "L'événement dans l'événement, précise Gilbert Mouret, c'est "Omphal nymphe mythologique", une œuvre géante qui recherche son authentification dans le dédale des experts du monde: le visage serait de Courbet et le corps de ses élèves. Le plus étonnant, c'est la signature pleine pâte, faite avec toutes les couleurs de la palette utilisée par le peintre." Ce tableau, en cours de restauration à l'Atelier Mouret, appartient à une collection privée: entreposé quelque années à l'Institut Wildenstein, il revint en 1991 chez ses propriétaires qui l'ont retrouvé à la faveur d'un dégât d'inondation, toujours dans sa caisse de transport. Il est aujourd'hui à vendre et va être mis sur le marché.

    Mais aussi des œuvres de Pascal Morabito qui, autour de deux ou trois fragments de céramiques anciennes, reconstruit une œuvre résolument moderne, d'Arnaud le sculpteur préféré de Pouillon, avec des sculptures en dinanderie. Sont encore annoncés, parmi les artistes et les exposants, Jean-Louis Audibert et ses "Backglass", Brems avec un tout nouveau "Mucem", des Christ Vivanti présentés par Marie-Christine Caban, Nathalie Clémence qui se situe dans une abstraction cosmique, Emma Lisa et sa peintures très sculpturale, Renata Senso et ses sculptures aux frontières mouvantes du réel et de l'imaginaire, Mylène Malberti et ses photos plus oniriques que réelles. Signalons encore les luminaires de Pierre Mouret, deux Raphaël Ponson de la galerie Alexis Pentcheff, une très belle tête de Boudha en stuc et or et une sculpture romaine de l'Atelier Mouret.

    Par ailleurs, Gilbert Mouret animera samedi 9 novembre à 16h un débat sur le thème de l'élaboration du processus d'expertise pour la reconnaissance d'une œuvre.

    INFOS PRATIQUES

    "Les Antiques et modernes de Cassis", à l'Oustau Calendal, promenade Aristide-Briand. Vernissage le 8 novembre à 12h: de nombreux artistes seront présents pour commenter leurs créations. L'exposition sera ouverte le 8 novembre de 14h à 18h30 et du 9 au 11 novembre de 10h30 à 18h30. Entrée libre, avec don facultatif au profit du Téléthon. Renseignements sur www.ot-cassis.com ou 0892 39 01 03 (0,34€ TTC/mn).


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  • Un PASA (Pôle d'activités et de soins adaptés), c'est une structure qui permet d'accueillir dans la journée les résidents d'un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) ayant des troubles cognitifs et de comportement modérés, pour leur offrir un accompagnement personnalisé associant relaxation et stimulation, afin de maintenir ou de réhabiliter leurs capacités fonctionnelles, leurs fonctions cognitives, sensorielles et leurs liens sociaux. Le plus souvent, il s'agit de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée, le diagnostic ayant été posé par le médecin gériatre et l'équipe soignante.

    Cassis: La Maison de retraite publique a ouvert son PASA

    Les malades accueillis au Pasa bénéficient d'une attention et de soins personnalisés. /Photo C.R.

    Mardi dernier, le directeur de la Maison de retraite publique de Cassis, José Lapina, et le médecin coordonnateur, le Dr Odile Reynaud-Lévy, ont présenté au maire, Danielle Milon, et à Martine Mazerolle, adjointe aux affaires sociales et au 3e âge, le PASA installé au dernier étage de l'établissement. "Ce nouvel équipement, a-t-il assuré, est sans doute le plus beau de la région. C'est un lieu de vie parfaitement adapté à sa fonction, composé d'un salon dédié au repos des résidents, d'un coin repas équipé d'une cuisine thérapeutique, d'une salle d'ergothérapie et d'une autre pour l'orthophonie. S'y ajoute l'accès à une terrasse sécurisée."

    L'équipe d'animation comprend une aide-soignante spécialisée en gérontologie, deux vacations hebdomadaires d'orthophoniste et deux autres de psychomotricien, un mi-temps d'ergothérapeuthe et un contrat d'avenir. "Nous recherchons à recruter un ergothérapeuthe à temps complet qui aurait un mi-temps ici et un mi-temps à La Ciotat", a précisé José Lapina.

    Cette équipe accompagne les résidents dans le bon déroulement d'une journée "comme à la maison": cuisine, préparation de la table, jardinage… Des animations thérapeutiques et ludiques sont également organisées pour maintenir les acquis, préserver l'autonomie et favoriser le bien-être des résidents: ateliers mémoire, chants, peinture, massages… En outre, une évaluation individualisée permet d'adapter à chacun les activités de la semaine. "Nous fonctionnons déjà depuis un mois et nous constatons que le fait de se retrouver dans un environnement qui ressemble à une vraie maison et de recevoir des soins personnalisés améliore l'humeur de nos patients et leur redonne le sourire."

    La capacité d'accueil est limitée à 14 pour permettre de donner à chaque patient une attention adaptée à son histoire et à sa personnalité. L'entrée dans le Pasa et la fréquence de l'accueil (1 à 5 jours par semaine) sont déterminés par le gérontologue et l'équipe soignante dans le respect de la demande du résident ou de la famille.


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  • C'est une belle histoire, de celles qui font chaud au cœur en ces temps de déprime. Deux jeunes ingénieurs agronomes, Guillaume Taufflieb (24 ans) et son ami Colin Van Reeth (23 ans), tout juste diplômés de l'école AgroSup Dijon, l'ont écrite au bout de leurs chaussures en traversant la France à pied, de Dunkerque à Cassis, en 37 jours, histoire de se dégourdir les jambes… et la tête.

    Cassis: Deux jeunes hommes sur les GR de Dunkerque à Cassis

    Colin et Guillaume ont traversé la France en 37 jours et fait de belles rencontres. /Photo C.R.

    "Nous sommes sportifs, d'ailleurs plus habitués à courir qu'à marcher, ont expliqué Guillaume et Colin à leur arrivée vendredi dernier sur la plage de la Grande mer. Notre objectif initial, c'était le défi sportif." Partis à trois, ils n'étaient plus que deux, huit jours après: "Ça été un choc, le défi sportif ne suffisait plus, nous avons compris qu'il fallait aller à la rencontre des gens."

    Ainsi, chaque jour, à l'approche de la fin de journée, après 10 à 12 heures de marche sur les GR, la fatigue, la fringale et la flemme de monter la tente aidant, ils ont poussé jusqu'au prochain village, pour demander un abri pour la nuit. On pense que les chances de deux échalas, pas rasés, dépenaillés et sales de la journée de marche sont quasi nulles. En fait, "après l'instant de surprise et le temps pris pour nous dévisager, entendre nos explications et peser le risque de nous faire entrer, on nous accueillait avec beaucoup de gentillesse. Outre le gîte, on nous offrait souvent de partager le dîner, voire un copieux petit déjeuner le lendemain, parfois de prendre une douche et de laver nos vêtements et même des victuailles pour la route! Cela s'est passé plusieurs fois aussi dans des mairies de campagne: le "service public du cœur" en quelque sorte. Surnaturel !"

    Vous avez dû faire de belles rencontres ? "Oui, celle-ci surtout qui nous marquera toute notre vie: nous étions en Picardie, à Nampcel, nous cherchions notre route sous un vrai déluge: impossible de sortir la carte. Une dame, dans une petite maison, nous a appelés: "Vous êtes perdu? J'ai une carte, venez prendre un café", nous a-t-elle dit avec un accent bizarre. Nous avons parlé, elle était québecoise, conteuse et sculptrice, référente en France de la culture amérindienne. Elle fabrique des bijoux amérindiens et nous a offert à chacun un petit collier avec une tortue: "au moment de la création de l'univers, le grand Manitou a déposé la Terre sur le dos d'une tortue", a-t-elle expliqué. Ça n'a duré que 20 minutes, mais c'était d'une intensité et d'un bonheur incroyable. Ce collier est le symbole de notre voyage."

    "Alors que l'heure est à la méfiance, à l'indifférence, au repli sur soi, cette spontanéité d'accueils chaleureux de la part d'inconnus n'est-elle pas porteuse d'espoir, de confiance et d'envie des autres", ont conclu Guillaume et Colin.

    LES CHIFFRES

    Partis de Dunkerque le 25 septembre, ils ont rallié la plage de la Grande mer le 1er novembre après avoir parcouru 1 464 km au fil d'étapes de 40 à 50 km, traversé 7 régions et 16 départements, marché 320 heures, grimpé 13 500 m de côtes, lestés chacun d'un sac de plus de 15 kg ! Avec, en moyenne, une douche tous les trois jours…


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  • En prélude à la course Marseille-Cassis 20 km, la 24e édition de l'Autre Marseille-Cassis, la randonnée pédestre organisée par l'ARMC (Association pour la réhabilitation des parcours Marseille-Cassis), s'est déroulée samedi dernier. Partis du site de Luminy, les uns dès 8h, pour le parcours difficile réservé aux plus expérimentés, les autres à 9h pour le parcours facile dit "familial", 1 400 marcheurs ont parcouru, pratiquement de bout en bout, le Parc National des Calanques avant de descendre vers Cassis à travers la magnifique calanque de Port Miou et de rejoindre le port à partir de 14h.

    Randonnée: L'Autre Marseille-Cassis: 1 400 marcheurs de Luminy à Cassis

    Les gagnants du tirage au sort ont reçu un jeune olivier en souvenir de cette randonnée nature. /Photo C.R.

    En cours de route, ils ont fait étape au Col de la Gardiole pour un pique-nique revigorant. Une pause qui leur a permis d'assister aux présentations préparées à leur intention par les élèves du Lycée des Calanques et destinées à les sensibiliser à la préservation de cet environnement unique, de sa flore et de sa faune. Une action pédagogique qui doit être validée pour leur bac professionnel.

    Vers 14h, arrivée très informelle et sans classement sur le port où les marcheurs étaient attendus avec un ravitaillement. "Je vous avais promis du beau temps et de la chaleur, a déclaré Yves Paugois, le président de l'ARMC. Le contrat est rempli, d'autant que ça s'est bien passé pour tout le monde et qu'il n'y pas eu de blessé. Nous espérons vous revoir très nombreux l'an prochain pour la 25e édition."

    Pas de distribution de coupes cette année: mais quelque chose de plus original: "Pour que vous gardiez un souvenir de cette randonnée placée sous le signe de la nature et du vert, nous avons tiré au sort parmi les participants une vingtaine de jeunes oliviers en pot qui vous sont offerts par la ville de Cassis", a annoncé l'adjoint aux sports, Michel Mortelette.

    Une superbe randonnée, mais aussi une bonne action: comme chaque année, un euro par inscription est reversé à une association jugée particulièrement digne d'intérêt par la ville de Cassis et l'ARMC: cette année cette action de solidarité bénéficie à l'association "Un jour la vie". "Je remercie de tout cœur ceux qui ont marché pour ce beau geste, a souligné son président, Laurent Demola. Les 1 400 € réunis serviront à apporter un soutien financier et psychologique à des enfants malades, ainsi qu'à leurs familles."


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  • Mercredi, la librairie Préambule accueillera la Cassidenne Véronique Mantéa pour signer son premier livre, "Une pincée de magie… dans votre vie", paru le 7 août dernier chez Amalthée.

    Cassis: Véronique Mantéa met un peu de magie dans nos vies

    "La beauté du Cap Canaille m'inspire et m'apporte la paix", assure Véronique Mantéa. /Photo C.R.

    Véronique Mantéa voulait être interprète, mais les aléas de la vie en décident autrement: elle doit interrompre ses études pour entamer une carrière de commerciale riche de déplacements, mais aussi, confie-t-elle, "de rencontres avec des gens extraordinaires". Fonctionnant au stress, avec une pression croissante et des objectifs de plus en plus difficiles à réaliser, elle fait l'an dernier un malaise au volant sur autoroute. S'en sort par miracle avec quelques semaines d'hôpital. L'occasion d'une profonde remise en question: "Du jour au lendemain, j'ai dû me poser et envisager de faire autre chose de ma vie, pour rebondir. L'écriture s'est imposée à moi comme une évidence. J'adore lire, mais entre deux rendez-vous, je n'arrivais jamais dans mon ancienne vie à avancer dans un gros roman: alors, j'ai décidé d'écrire des histoires très courtes pour toucher les gens qui ont peu de temps à eux. Je voulais être comme une petite fée, avec des histoires un peu magiques touchant différents aspects, l'amour, l'émotion ou le fantastique…"

    C'est ainsi qu'est né "Une pincée de magie… dans votre vie". Cinq nouvelles rafraîchissantes en 50 pages. Qu'y a-t-il de commun entre Kathleen, rédactrice de presse stressée à New York, Molly, propriétaire d'une charmante librairie salon de thé à Boston, Stéfano et Marina, deux amoureux truculents qui se déchirent à Cassis, Émeline, une jeune romancière voisine d'une "fameuse" voyante à Paris et un vent de panique au Pôle Nord juste avant Noël? Rien, si ce n'est un coup de "baguette magique" du destin qui va transformer la vie des personnages.

    "J'ai voulu, conclut Véronique, apporter un peu de rêve dans un monde où les mots crise, chômage, seuil de pauvreté, précarité, nous heurtent chaque jour par le biais des médias, toucher le cœur de ceux qui travaillent ou qui ont perdu leur emploi en leur donnant une petite bouffée de rêve, d'espoir et d'air frais." Avant de citer Saint-Exupéry: "Fais de ta vie un rêve, et de ton rêve une réalité". Juste quelques jolis moments de lecture, pour rêver un peu, entre deux rendez-vous!

    "Une pincée de magie… dans votre vie", de Véronique Mantéa, Mercredi de 11h à 13h à la Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis. Tel 04 42 01 30 83.

     


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  • À quelques jours de la 35e course Marseille-Cassis, désormais baptisée "Marseille-Cassis 20 km" et co-organisée par la SCO Ste-Marguerite et la ville de Cassis, les responsables municipaux mettent la dernière main aux grandes manœuvres qui permettront d'accueillir 15 000 coureurs venus des quatre coins du monde, leurs familles et amis, les spectateurs: plus de 50 000 personnes au total! Cette course, inscrite au calendrier de la Fédération Française d’Athlétisme, est confortée pour la 6e année consécutive par le "Silver Road Race Label" de l'IAAF, ce qui en fait l'une des 50 des plus grandes du monde, juste après New-York et Paris. Une course qui a fait sa mutation l'an dernier, en passant du semi-marathon au format international 20 km pour devenir une épreuve classante officielle aux niveaux national et mondial, avec un départ qui s'effectue désormais devant Renault-Michelet.

    Cassis: Le 35e Marseille-Cassis, une logistique géante !

    L'accueil des coureurs du Marseille-Cassis et de leurs familles et amis nécessite un énorme dispositif. /Archive C.R.

    "Cette course, assure le maire, Danielle Milon, est pour moi la plus belle au monde. Elle est portée par les 660 bénévoles qui donnent sans compter, par la SCO Ste-Marguerite qui fait un travail énorme, en toute complicité avec la ville de Cassis. Les employés de la ville et ceux de la communauté urbaine travaillent ce jour-là en décuplant leurs forces, le tout dans un des plus beaux sites du monde."

    Cet événement nécessite de la part des organisateurs la mise en place de moyens impressionnants: "Nous devons prévoir, détaille-t-on à la mairie, près de 6 km de barrières et filets, des vestiaires, des cabines de massage, des douches et des toilettes, des services de secours. Baliser les carrefours et les extérieurs du village, fournir de la puissance électrique en divers endroits, le téléphone et les connections Internet pour la salle de presse qui accueillera les journalistes de 25 pays…". Quelques nouveautés: les sacs vestiaires seront gardés au chaud et à l'abri des intempéries, les transports seront gratuits pour les concurrents (Ter, bus, métro, tramway) et la course sera connectée sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter. Et pour permettre au public de vivre la course dans son intégralité, un écran géant de 22 m² sera installé pour diffuser les images de France 3.

    Le ravitaillement n'est pas non plus une mince affaire, si l'on sait par exemple que 150 000 bouteilles d'eau de 33 cl, soit l'équivalent de huit Canadairs, seront distribuées sur le parcours et à l'arrivée. Les bouteilles vides seront ramassées par la Fédération Avie Environnement (en 2012, près de 3 tonnes de plastique avaient été récupérées, équivalant à 2 600 litres de pétrole économisés).

    Malgré l'énormité de ce dispositif et toutes les difficultés inhérentes, les services de la communauté urbaine MPM et de la ville réussiront cette année encore l'exploit de remettre en état, moins de deux heures après la fin de l'épreuve, le port et le centre-ville pour les rendre au public et permettre aux commerçants de profiter d'une opportunité économique unique. Assurément, ils méritent un grand coup de chapeau !

    ENTRER / SORTIR DE CASSIS

    Les personnes qui doivent rejoindre leur lieu de travail devront arriver à Cassis avant 7 h par le Rond-Point du Perthus et l'avenue des Albizzi uniquement, la sortie du village se faisant par la route de La Ciotat, direction Rond-Point de Belle-fille.

    LE PLATEAU SPORTIF

    Comme toujours, il sera de très haut niveau avec les coureurs de l'est-africain qui trusteront les premières places. Mehdi Baala, double champion d'Europe du 1 500 m, médaillé olympique et désormais ambassadeur français du demi-fond, sera présent: "Mais sans ambition, confie-t-il, juste l'envie de découvrir ce magnifique parcours et le côté festif de la course". Il courra en compagnie d'un autre double champion d'Europe (400 m et 4×400 m), Marc Raquil, déjà au départ l'an passé. "Cette année, les favoris seront chez les hommes le Kényan Silas Kipruto, 2e du dernier semi-marathon de Berlin et chez les femmes sa compatriote Degefa Worknesh", ont indiqué les organisateurs.

    LA RADIO ET LA TÉLÉVISION

    L'épreuve sera couverte en direct de 9h à 12h par France Bleu Provence et France 3. Tous les participants seront filmés sur la ligne d'arrivée et pourront ensuite se voir sur le site de la chaîne en tapant leur temps. Au-delà du spectacle sportif, ce sera l'opportunité de découvrir, vus d'hélicoptère, les somptueux paysages du Parc National des Calanques, le seul parc national à la fois continental, marin et périurbain d'Europe.

    MOBILISATION GÉNÉRALE

    Aucun autre événement dans l'année ne requiert une telle mobilisation des élus et d'une bonne partie des services de la ville, sports, techniques, police municipale, tous les personnels de la Communauté urbaine, brigade de gendarmerie, pompiers de Cassis et d'autres détachements du SDIS-13. Un dispositif médical est en place avec 23 points de secours, 45 médecins et infirmiers, 25 kinés et podologues et une vingtaine de véhicules d'assistance… Sans compter plus de 600 bénévoles !


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  • L'événement est devenu un incontournable du calendrier scolaire: chaque année en octobre, quelques jours avant le 20 km Marseille Cassis, les quelque 400 élèves des deux écoles élémentaires de la commune - l'école publique Leriche-Mistral et l'école privée Sainte-Claire - se rencontrent pour une course d'endurance autour du port et du jeu de boules, organisée en partenariat par le Service enseignement sportif et loisirs jeunes de la ville de Cassis et par les enseignants des deux écoles.

    Cassis: Les écoliers apprennent à se mesurer à l'effort sportif

    Place du Grand-Carnot, le maire a donné le premier départ des petits élèves de CP. /Photo C.R.

    "Cette course, expliquait avant le départ Bruno Réquéna, responsable du Service enseignement sportif et loisirs jeunes, est l'aboutissement d'un cycle EPS axé sur le travail de l'endurance, elle permet de vérifier les progrès faits par les enfants depuis la rentrée scolaire. La course se fait autour du port, depuis la place du Grand-Carnot jusqu'à l'esplanade Aristide-Briand, devant l'Oustau Calendal. S'agissant d'une course d'endurance, nous augmentons la distance en fonction de l'âge des enfants: le départ reste le même pour tout le monde ainsi que l'arrivée, seul le nombre de tours autour du boulodrome augmente à partir du CE1 (CE1: 1 tour, CE2: 2 tours, CM1: 3 tours, CM2: 4 tours). Chaque classe sera précédée de son instituteur et d'un éducateur qui géreront la course; à l'arrière, un éducateur la fermera, les départs se faisant classe après classe."

    Cassis: Les écoliers apprennent à se mesurer à l'effort sportif

    Les CE1 en plein effort au virage du port. /Photo C.R.

    La course, à laquelle assistaient le maire, Danielle Milon, et son adjoint aux sports, Michel Mortelette, a été visiblement très appréciée des enfants et des parents venus en nombre soutenir leur progéniture, d'autant qu'elle bénéficiait d'un temps quasi estival: leur parcours effectué, les petits coureurs ont passé la ligne de l'esplanade, très assoiffés mais ravis, pour se jeter sur les stands où les attendaient bouteilles d'eau et barres de céréales, histoire de reconstituer leurs forces.


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  • Jeudi dernier, à la Maison de l'Europe et de la vie associative, l'Association de réhabilitation du parcours Marseille-Cassis (ARMC) et la ville de Cassis ont présenté, en présence du maire, Danielle Milon, d'élus marseillais et cassidens et de personnalités du monde sportif, la 24e édition de "L'autre Marseille-Cassis", la randonnée pédestre qu'elles co-organisent chaque année, la veille du 20 km Marseille-Cassis, à travers le massif des Calanques.

    Cassis: Marseille-Cassis: les marcheurs vont ouvrir la voie

    Autour de Danielle Milon et Yves Paugois, on reconnaît notamment Christiane Giraud et Bob Rodo (SCO), Claire Guesdon (Lycée des calanques), Gérard Vitalis (mairie de Marseille) et Laurent Demola. /Photo C.R.

    "Vous avez créé avec nous l'ARMC en 1990, suite aux terribles incendies qui ont ravagé nos magnifiques calanques, pour réhabiliter le site et sensibiliser le plus grand nombre à la préservation de nos massifs si précieux et si fragiles, a rappelé le maire en s'adressant au président Yves Paugois. L'objectif est atteint, aujourd'hui les calanques sont reboisées et revivent."

    "Depuis 23 ans, cette randonnée à travers le massif des Calanques, avec ses deux parcours, facile et difficile, attire toujours autant d'amoureux de la nature. Seuls 1 800 marcheurs peuvent y participer pour ne pas saturer le site", a assuré Yves Paugois, avant de remercier tous les partenaires institutionnels et privés, au premier rang desquels le Conseil général.

    Cette randonnée a aussi un volet pédagogique: depuis 1995, l'ARMC sensibilise les scolaires à la préservation de l'environnement en organisant chaque année avec l'ONF des sorties pour quelque 800 élèves des écoles de Marseille-sud et Cassis. D'autre part, le Lycée des calanques, partenaire de l'Autre Marseille-Cassis pour la 10e année, implique ses élèves de 1ère et terminale STAV dans l'organisation de la randonnée. "Ils ont pour mission de guider les marcheurs et de leur expliquer les conduites à tenir pour préserver nos milieux naturels", a expliqué le chef d'établissement, Claire Guesdon.

    Enfin, chaque année, l'ARMC reverse 1 € par inscription, soit un total de 1 800 € à une association particulièrement digne d'intérêt. Le bénéficiaire choisi cette année par la ville de Cassis est "Un jour la vie", l'association de nageurs un peu fous de Laurent Demola qui recueille des fonds pour aider les enfants atteints de cancer ou d'autres maladies, comme le syndrome de West qui affecte la petite Chiara, dans leur combat contre la souffrance et pour la vie. Leur dernière réussite ? La liaison Ajaccio-Cassis à la nage par cinq nageurs en relais du 18 au 24 août dernier. "Je suis très fier que notre combat pour les enfants malades soit ainsi reconnu", a remercié, très ému, Laurent Demola.

    De nombreuses places sont encore disponibles. Renseignements et inscriptions: www.armc.asso.fr

    LE PARCOURS

    Le départ s'effectue du site de Luminy (École d'architecture), à partir de 8 h pour le parcours difficile (durée 7 h, réservé aux randonneurs confirmés) et de 9 h pour le parcours familial (durée 5 h). Il est indispensable d'avoir un équipement adapté, notamment en matière de chaussures; d'autre part, lors du retrait des inscriptions les 25 octobre au village-expo Marseille-Cassis, un certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive daté de moins d'un an devra être présenté.

    Les deux parcours - l'un familial, l'autre difficile - empruntent un itinéraire commun par le chemin du Centaure et le vallon de l'Herbe avant de se séparer au niveau du Mont-Puget: le parcours familial emprunte la crête de l'Estret en direction du col de La Gardiole; alors que le parcours difficile passe par le Devenson et le vallon d'En-Vau, vers le col de La Gardiole. Les deux parcours se retrouvent pour un pique-nique commun au parking de La Gardiole. L'occasion d'une démonstration de "marche nordique". Les participants descendent ensuite sur Cassis en longeant la calanque de Port-Miou et continuent en direction du port de Cassis.


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  • "Le patrimoine géologique: un atout pour le territoire": c'était le thème du colloque organisé vendredi dernier à l'Oustau Calendal par l'Association des Géologues du Sud-Est (AGSE) en partenariat avec la ville de Cassis.

    Cassis: Le patrimoine géologique: un atout pour la commune

    Les Falaises Soubeyrannes du cap Canaille, l'un des sites remarquables évoqués lors du colloque. /Photo C.R.

    "Avec ce colloque, explique Yves Glard, le président de l'AGSE, nous avons voulu montrer que la géologie de Cassis constitue une base importante pour la ville et son développement économique. Aussi bien aujourd'hui qu'historiquement: par exemple, l'implantation de la gare à proximité des cimenteries de la Bédoule. Les carrières et leurs produits ont joué un rôle-clé dans la construction de toute la région. Autre exemple, les vignes ne poussent bien que dans les marnes, pas en terrain calcaire. Les calanques dont nous sommes si fiers, qui ont permis la création du Parc national, sont le résultat de l'action du climat et des précipitations aux époques géologiques."

    "Cassis est unique, a souligné le maire, Danielle Milon, en souhaitant la bienvenue aux congressistes, puisque, vous le savez mieux que moi, sur les 86 sites géologiques remarquables des Bouches-du-Rhône, elle en compte sept. Il y a quelques jours, je suis allée sur le gouffre du Mussuguet 3, que les spéléologues s'efforcent de dégager pour retrouver la rivière souterraine de Cassis, c'était très impressionnant. Je vous souhaite une journée très riche."

    "Vous avez la chance, madame le maire, d'être à la tête d'une commune riche de sites remarquables et, ce qui est rare, d'y être sensibilisée, a déclaré Yves Glard. Je vous remercie pour votre aide matérielle et le prêt de cette superbe salle, sans laquelle ce colloque n'aurait pu avoir lieu."

    Après une présentation du contexte géologique de Cassis, côté terre et côté mer, on a pu comprendre comment la cartographie permettait de mieux gérer les vignobles en précisant les notions de terroir et d'appellation, évaluer le risque de tsunami lié au recul de la falaise du Cap Canaille, mesurer l'intérêt géologique des formations de calcaire urgoniennes, découvrir l'existence à l'époque glaciaire d'un lac quaternaire à la Ferme Blanche, passer en revue les problèmes d'ingénierie posés par l'exploration des rivières souterraines de Cassis, inventorier le patrimoine géologique de Cassis et de la région. La journée s'est terminée sur la présentation de la Lithothèque académique de la région Paca, un remarquable outil informatique de connaissance du patrimoine géologique (http://lithotheque.ac-aix-marseille.fr) mis à la disposition des professeurs de SVT des collèges et lycées pour leur permettre de faire découvrir à leurs élèves les sites géologiques de la région.


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  • Alors que les dernières douceurs de l'été se mêlent aux couleurs flamboyantes des feuillages automnaux, que les feuilles vont bientôt former un tapis teinté de jaune, d'orange et de rouge, octobre est peut-être l'un des plus beaux mois de l'année et sans doute l'un des plus agréables pour le jardinage !

    Cassis: En octobre, jardins et végétaux s'invitent à l'Ariane

    "Venez suivre ce joli parcours dans le monde des plantes et des jardins", assure Francine Solanas. /Photo C.R.

    D'où l'idée évidente pour les responsables de la bibliothèque municipale villa Ariane d'accompagner octobre de deux expositions complémentaires, "Jardins et espaces verts" et "Les plantes et leurs usages", toutes deux signées ComVV ("Comme vous voulez"), une agence de diffusion des connaissances, et mises à disposition par la Bibliothèque départementale de prêt.

    La première présente au fil de douze panneaux une petite histoire des jardins et une typologie des espaces verts. Les jardins de l'Antiquité, du Moyen-Âge, de la Renaissance et des Temps modernes, les jardins de la tradition islamique, les jardins italiens, japonais, anglais… Tous ces espaces intègrent des styles qui parfois s'associent. À l'instar de l'architecture des bâtiments, celle des jardins repose sur un art et un ensemble de techniques. Les jardins médicinaux ou alimentaires, ornementaux ou utilitaires, ouvriers ou familiaux, solidaires ou d'insertion… s'avèrent toujours aussi indispensables à notre équilibre et à notre survie. Qu'ils soient de Babylone, du Generalife à Grenade, du Taj Mahal, de Villandry, de Versailles, des Buttes-Chaumont ou d'Aubervilliers, c'est un véritable kaléidoscope des jardins, parcs et espaces verts que met en lumière cette exposition très colorée.

    La seconde explique comment, depuis les temps les plus anciens, les êtres humains ont utilisé les ressources végétales pour se nourrir, se vêtir et se soigner, pour se chauffer et s'abriter. Ils ont aussi créé des drogues, teintures et parfums, appris à reconnaître les plantes toxiques. Plus de 20 000 espèces de végétaux sont répertoriées pour leurs usages médicinaux, condimentaires, cosmétiques, tinctoriaux et autres. Douze panneaux pour découvrir les végétaux utilisés à l'alimentation: patates et autres féculents, légumes et santé, plantes aromatiques et condimentaires, stimulants et épices, de la culture à la cueillette. Mais aussi, les plantes à huiles, à jus et à latex, les plantes textiles et tinctoriales, les plantes médicinales, les plantes ornementales…

    PRATIQUE

    Expositions "Jardins et espaces verts" et "Les plantes et leurs usages". À la bibliothèque municipale l'Ariane jusqu'au 26 octobre. Ouverture le mardi de 15 h 30 à 18 h 30, le mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30, le vendredi de 9 h à 12 h et de 15 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 13 h. Entrée libre. Tel 04 42 01 19 47, courriel bibliotheque@cassis.fr


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  • Initié l'an dernier dans les écoles publiques par la ville en partenariat étroit avec l'Éducation nationale, un projet ambitieux permet à l'école Leriche-Mistral d'entrer de plein pied dans l'ère des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).

    Cassis: L'école Leriche-Mistral à l'heure du numérique

    Si le cours a été bien compris, c'est facile de remplir les cases vides! /Photo C.R.

    Ce projet, financé via la Caisse des écoles a permis d'équiper les cinq classes du cycle 3 (des CE2 au CM2) d'un tableau blanc interactif associé à un vidéoprojecteur, de deux mallettes mobiles d'iPad, l'une pour le cycle 3, l'autre pour le cycle 2 et la maternelle Cap Canaille, d'un ordinateur portable par classe et d'installer un ENT (espace numérique de travail) permettant la mutualisation du travail des enfants et des enseignants.

    Cassis: L'école Leriche-Mistral à l'heure du numérique

    Les élèves de CM2 réalisent sur iPad leur propre livre d'histoire de l'art. /Photo C.R.

    "Il s'agit, expliquent le maire, Danielle Milon, et Dominique Matéo, adjointe à l'enfance et à la petite enfance, de donner tous les moyens à l'école pour former les enfants dès leur plus jeune âge aux outils numériques et à cette nouvelle culture pour en faire des acteurs efficaces de la société numérique. À ce jour, Cassis est la première ville de la région, et certainement bien au-delà, à avoir mis en place un dispositif aussi innovant et complet pour les enfants, de leur entrée en maternelle à leur passage au collège."

    Cassis: L'école Leriche-Mistral à l'heure du numérique

    Le maire et l'adjointe à l'enfance sont venus voir les élèves travailler sur iPad. /Photo C.R.

    Un équipement et de nouveaux gestes de travail qui s'appliquent à toutes les disciplines, comme lundi matin en histoire dans la classe de CM2 d'Isabelle Genet. Question-prétexte: le 11 novembre, qu'est-ce que ça représente? Réponse: un cours d'histoire interactif au tableau blanc sur les origines et les débuts du premier conflit mondial, suivi de la construction d'un résumé comprenant de nombreuses cases vides que les élèves ont dû combler tour à tour. Belle occasion d'apprendre simultanément l'histoire et la géographie de l'Europe !

    Puis on est passé sur les iPad, dans l'espace numérique de travail (ENT), avec l'application Iconito+. L'histoire, encore, mais de l'art cette fois: "Ils ont un questionnaire sur Mozart, sa vie et son œuvre, explique Isabelle Genet. Chaque binôme doit se rendre sur Wikipedia pour trouver les réponses aux questions et des illustrations pour réaliser la page Mozart de son propre livre numérique d'histoire de l'art. D'autres pages sont prévues, en architecture (Tour Eiffel, Louvre…) ou en peinture et sculpture (Degas, Rodin…)."

    Le projet de l'école dans le domaine des apprentissages numériques a été mis à l'honneur lors des rencontres nationales de l'Orme (Observatoire des Ressources Multimédia en Éducation), à Marseille en mars dernier. Le 21 novembre à Paris, ces élèves de CM2 présenteront leurs réalisations aux ateliers Démotice du Salon Éducatec. La voyage sera bien sûr mis à profit pour visiter le musée du Louvre, L'Arc de Triomphe, le musée Rodin… et acquérir de nouvelles connaissances en architecture, peinture et sculpture.

     


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  • Vendredi au Bar du XXe siècle, Agathe Rescanières était l'invitée de la librairie Préambule pour signer son livre "Le plus vieux cinéma du monde", paru en juillet dernier.

    Cassis: L'Éden-Théâtre au menu du Bar du XXe siècle

    Agathe Rescanières (debout au centre) était vendredi au Bard du XXe avec ses sept photographes. /Photo C.R. 

    Ce livre, ce sont les derniers instants à La Ciotat de l'Éden-Théâtre, le plus vieux cinéma du monde, la salle où les frères Lumière projetèrent en 1895 "L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat". En très mauvais état et fermé pour raisons de sécurité depuis 1995, l'Éden Théâtre renaît aujourd'hui, grâce à Marseille Provence 2013, grâce surtout à la volonté farouche de Jean-Louis Tixier, adjoint à la culture, et de Michel Cornille, président de l'association "Les Lumières de l'Éden". Il achève une rénovation qui promet d'être superbe et ouvrira le 9 octobre.

    Comment avez-vous eu l'idée de ce livre, Agathe Rescanières ? "En fait, il n'est pas le fruit d'un projet mûri à froid, mais d'un concours de circonstances. Salariée des associations qui ont travaillé à sauver l'Éden, j'y conduisais des visites pour des amoureux du patrimoine. Dans le même temps, sept photographes (Kaïtzà Camus, Lucile Estoupan-Pastré, Denys Pastré, Fred Pereira, Bernard Plossu, Christian Ramade et Olivier Reynaud) y opéraient et m'envoyaient leurs images. Bientôt, je me suis retrouvé avec des centaines de photos superbes dans mon ordi. Je me suis dit: elles sont trop belles, je ne vais pas les laisser dormir, il faut les partager pour conserver la mémoire de l'Éden d'avant et retracer ses derniers instants avant le début du chantier de rénovation, en 2012. Et je me suis mise au travail."

    Vous avez édité le livre vous-même ? "Oui, je l'ai proposé à des éditeurs, mais j'aurais été hors délais, car il devait sortir avant le 9 octobre. Je suis infographiste et conseil en édition, j'ai donc fait la conception et la mise en page. J'ai financé l'impression grâce à des précommandes et en cassant un peu ma tirelire. Finalement, tout a été facile: Frédéric Beigbeder, que je connaissais, a été emballé et a tout de suite accepté de le préfacer. Michel Cornille, le président de l'association "Les Lumières de l'Éden" a donné la touche finale en écrivant "L'Éden, doyenne du cinéma mondial". Mais je ne le dirais jamais assez, ce livre, c'est d'abord celui de mes photographes."

    À ne pas manquer. Des photos qui font vibrer, de façade patinée par les ans, de sièges carmin usés à la corde, de tickets d'entrée, de fenêtres déglinguées, de la salle de 300 places construite à l'ancienne, du piano qui accompagnait les projections avant l'arrivée du son, de gravas… Beauté et nostalgie sont au rendez-vous.

    "Les derniers instants de l'Éden", à la Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin, tel 04 42 01 30 83.


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  • La troisième édition du Sardines Titus Triathlon, organisé par le club des Sardines Triathlon de Marseille en partenariat avec la ville de Cassis aura lieu dimanche à Cassis. Cassis dont le petit port, les calanques et les vignobles serviront d'écrin naturel à cette belle épreuve.

    Cassis: Dimanche, le 3e "Titus Triathlon" animera le village

    Le départ des nageurs est toujours un grand moment. /Archive C.R.

    Cette course suscite un réel engouement national puisque près de 450 triathlètes, hommes et femmes de tous profils et horizons, devraient s'élancer à 9h de la plage du Bestouan pour 1 500 m de natation dans les eaux limpides de Cassis. Puis, encore humides, ils enfourcheront leur vélo pour un parcours de 40 km offrant un concentré de Provence à travers les vignobles et les collines de Cassis et de Roquefort-La Bédoule, pour finir par 10 km de course à pied dans la magnifique Presqu'île de Cassis.

    Parmi les participants attendus, le vainqueur de la 2e édition Anthony Pujades (Top 20 sur la Coupe du Monde de triathlon) et Marion Lorblanchet (Championne du Monde 2011 de triathlon nature X-terra). Mais aussi Nicolas Fernandez, second en 2011 pour la première édition, absent pour blessure en 2012: il aura à cœur d'inscrire la course à son palmarès et de poursuivre une excellente saison 2013 (3e au France de triathlon L à Calvi, 3e au triathlon de Gerardmer, 7ème au 70.3 du Pays d'Aix).

    S'aligneront également 30 relais, dont un très prestigieux: la championne olympique de natation, Laure Manaudou pour la partie aquatique, relayée sur les 40 km de vélo par Myriam Lamare, championne du monde de boxe anglaise et française, elle-même suivie de Nathalie Simon, présentatrice à la télévision et championne de planche à voile qui sillonnera au pas de course la Presqu'île.

    Enfin, comme pour les deux premières éditions, écologie et développement durable seront au cœur du Sardines Triathlon avec l'engagement des organisateurs de contrôler et maîtriser l'impact environnemental de l'épreuve tout en sensibilisant sportifs, bénévoles et spectateurs aux bonnes pratiques et au respect de la nature.

    Le tout dans une ambiance conviviale et authentique, dans la tradition originelle du triathlon. La beauté du site et des parcours, la réputation de convivialité et de dynamisme du club des Sardines Triathlon, les succès des deux premières éditions seront les ingrédients de cet événement désormais incontournable du calendrier des triathlètes.

     

    Inscriptions et renseignements sur www.ats-sport.com ou sardinestitustriathlon.com


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  • Vendredi 11 et samedi 12 octobre, l'Association des Géologues du Sud-Est (AGSE) organise dans le cadre de la semaine pour la science et en partenariat avec la ville de Cassis un colloque sur le thème "Patrimoine géologique: un atout pour le territoire".

    Cassis: le patrimoine géologique: un atout pour la commune

    Serge Menicucci et Yves Glard, sous la Falaise des Lombards, emblématique de la géologie cassidenne. /Photo C.R.

    "L'idée de ce colloque, expliquent les géologues Yves Glard, le président de l'AGSE, et Serge Menicucci, est de montrer que la géologie de Cassis constitue une base importante pour la ville et son développement économique. Aussi bien aujourd'hui qu'historiquement: par exemple, le site d'implantation de la gare a été choisi pour sa proximité avec les cimenteries de la Bédoule. Les carrières et leurs produits ont joué un rôle-clé dans la construction de toute la région. Autre exemple, les vignes, sans lesquelles Cassis ne serait pas Cassis, ne poussent bien que dans les marnes, pas en terrain calcaire. Les calanques également, dont nous sommes si fiers, qui ont permis la création du Parc national, sont le résultat de l'action du climat et des précipitations aux époques géologiques."

    La première journée sera dévolue aux communications scientifiques. Après une présentation du contexte géologique de Cassis, côté terre avec la nouvelle carte géologique Cassis-Aubagne au 1/50 000e et côté mer avec la géologie de la plate-forme continentale, seront évoqués successivement le vignoble et sa dépendance à la géologie, le recul de la falaise du Cap Canaille et le risque de tsunami de ses potentiels éboulements (à l'époque romaine, un village a été englouti, très vraisemblablement par un tsunami), les formations de calcaire urgonien de la région de Cassis, le poljé de la Ferme Blanche et sa connexion avec la rivière souterraine du Bestouan (un poljé est une vaste dépression à fond plat fermée par des versants rocheux escarpés et caractéristique des faciès karstiques, les rivières "mystérieuses" de Cassis. La journée s'achèvera sur la valorisation de sept géosites distingués lors de l'inventaire de la géologie de la région Paca et l'intérêt de l'outil informatique pour découvrir des informations sur le patrimoine géologique.

    "À cette occasion, précise Yves Glard, plusieurs collègues, auteurs d'ouvrages géologiques concernant la région de Cassis, les Bouches-du-Rhône ou la Provence présenteront leurs livres et se feront un plaisir de les dédicacer aux acquéreurs."

    Le samedi, place aux sorties sur le terrain avec trois excursions. Le matin, "Découverte de la baie de Cassis depuis la mer" et le "Circuit des carrières" pour découvrir celles où ont été exploitées les ressources minérales que sont la pierre de Cassis, la chaux et le ciment. L'après-midi, le "Circuit du vignoble" permettra de porter un regard géologique sur plusieurs domaines de l'AOC.

     

    PRATIQUE

    • Colloque "Le patrimoine géologique: un atout pour le territoire", vendredi 11 octobre à l'Oustau Calendal, de 9h à 12h et de 14h15 à 17h. Entrée 15 € (inscription: Yves Glard, Fons Troubado, Chemin du Four, 13100 Aix en Provence, yves.glard@laposte.net). Entrée gratuite à partir de 15h15 pour les deux dernières communications.

    • Excursions, samedi 12 octobre. Inscriptions la veille au secrétariat du colloque: sortie en mer 25 €, circuit des carrières 5 €, circuit des vignobles 5 €.

    Le programme détaillé et le bulletin d'inscription sont téléchargeables sur https://sites.google.com/site/assogse/


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  • Il arrive, de temps à autre, qu'un père - ou une mère - transmette sa passion à son enfant. C'est souvent celle de la musique, de la littérature, ce peut être celle de la médecine, de la philosophie ou de la mathématique. Mais qu'une vingtaine de membres d'une même famille partagent une commune passion artistique, c'est beaucoup plus rare. C'est pourtant le cas d'une famille cassidenne, les Bétoulaud.

    Cassis: La "tribu" Bétoulaud expose aux Salles voûtées

     Devant son auto-portrait, Jean-Yves Bétoulaud explique ce qu'est une belle vie familiale. /Photo C.R.

    Quatre générations, l'arrière grand-père, les grands parents, les enfants, petits-enfants, les neveux et nièces et les petits-neveux. Une bonne vingtaine de personnes, dont chacune est un authentique créatif, professionnel ou amateur éclairé. Tous s'expriment dans des disciplines aussi différentes que le dessin, la peinture, la sculpture, l'architecture, le design graphique, la création textile, la photo, la composition musicale, la comédie, le cinéma ou… les arts du cirque… Chacun développant son talent en suivant sa propre route.

    Un beau jour, au cours d'une réunion familiale, l'idée a germé parmi eux d'unir leurs travaux pour faire chemin commun le temps d'une exposition. Le grand-père, Jean-Yves Bétoulaud, 70 ans, marié, deux enfants et cinq petits-enfants, qui vit à Cassis depuis de nombreuses années, en est la cheville ouvrière. Un sacré bonhomme, ce patriarche: dessinant et peignant depuis 1958, il a été élève de l'École normale supérieure, professeur d'arts graphiques de 1967 à 1980, vice-président d'Euro-RSCG France, directeur de création, consultant en "image corporate" et ne compte plus ses expositions en France et à l'étranger.

    "Une vie en famille, assure-t-il, ce n'est pas regarder la télé ensemble, c'est vivre ses passions en commun, ce qui permet de les transmettre. Mes enfants étaient plus souvent dans les musées qu'au cinéma: visiter des musées, c'est apprendre à regarder et puis un jour, avoir envie de créer. Et vous savez, le monde de l'entreprise évolue: il n'est plus l'apanage exclusif des scientifiques, on assiste au retour aux responsabilités de gens qui ont une grande sensibilité, comme des philosophes, par exemple. C'est une autre façon de voir la vie, d'en comprendre les rouages, d'en accepter les obstacles et cela donne une tolérance incroyable à l'égard de l'autre."

    Une exposition pour découvrir des expressions différentes, des styles contrastés, des engagements divers, une incroyable diversité, une famille, un courant nouveau.

    "Les Bétoulaud exposent à Cassis". Aux Salles voûtées du 12 au 27 octobre, de 10h à 13h et de 15h à 18h. Vernissage le 19 octobre de 18h à 22h.


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  • Pour un nouvel apéro littéraire, le Bar du XXe siècle recevra vendredi, en partenariat avec la librairie Préambule, Agathe Rescanières qui signera son livre "Le plus vieux cinéma du monde", préfacé par Frédéric Beigbeder et paru en juillet dernier.

    Cassis: Agathe Rescanières a vécu "Les derniers instants de l'Éden"

    Agathe Rescanières (au centre), en compagnie des sept photographes qui ont immortalisé l'Éden tel qu'il était avant les travaux. /Photo DR

    En très mauvais état et fermé pour raisons de sécurité depuis 1995, l'Éden Théâtre, qui fut inauguré en 1889 à La Ciotat, sur le front de mer, face au port de plaisance, est bien le plus vieux cinéma du monde: il restera pour les historiens et les cinéphiles la salle où, en 1895, les frères Lumière projetèrent "L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat". Depuis 2007, grâce à Marseille Provence 2013, grâce surtout à la volonté farouche de Jean-Louis Tixier, adjoint à la culture, et de Michel Cornille, président de l'association "Les Lumières de l'Éden", il achève une rénovation qui promet d'être superbe, pour un coût de 5 millions d'euros. En attendant son imminente réouverture, le 9 octobre, la doyenne des salles obscures est déjà entrée dans l'ère numérique avec un site Internet qui propose une visite virtuelle des futurs lieux aménagés et intègre une plate-forme de stockage de courts et longs métrages.

    En arrivant à La Ciotat en 2009, Agathe Rescanières, conseillère en communication et édition, tombe amoureuse de cet extraordinaire patrimoine. Bientôt, elle n'a plus qu'une idée: en conserver la mémoire et retracer ses derniers instants avant le début du chantier de rénovation, en 2012. Sept photographes les ont immortalisés: Kaïtzà Camus, Lucile Estoupan-Pastré, Denys Pastré, Fred Pereira, Bernard Plossu, Christian Ramade, Olivier Reynaud. "J'ai tissé avec chacun d'eux, se souvient-elle, un lien particulier autour de notre attachement commun à ce lieu amené à disparaître." Le résultat, un livre de photos magiques intitulé Le plus vieux cinéma du monde, préfacé par Frédéric Beigbeder, qui l'a adoré, et postfacé par l'histoire de "L'Éden, doyenne du cinéma mondial" signée de Michel Cornille qui a encouragé ce recueil des plus belles photos de l'Éden avant sa disparition.

    Des photos qui nous font vibrer, de façade patinée par les ans, de sièges carmin usés à la corde, de tickets d'entrée, de fenêtres déglinguées, de la salle de 300 places construite à l'ancienne, du piano qui accompagnait les projections avant l'arrivée du son, de débris… Un superbe ouvrage: beauté et nostalgie sont au rendez-vous.

    "Les derniers instants de l'Éden", rencontre-signature avec Agathe Rescanières et ses sept photographes autour du livre Le plus vieux cinéma du monde. Vendredi 4 octobre à partir de 18h30 au Bar du XXe siècle, 17 av. Victor-Hugo à Cassis. Renseignements Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin, tel 04 42 01 30 83.


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