• Chaque année en janvier, les cuvées des domaines de l'AOC locale doivent se soumettre au "contrôle interne" d'un panel de dégustateurs qui évalue si leur absence de défauts et leur typicité les rend dignes du vénérable label AOC qui participe depuis 1936 à la renommée du village.

    Cassis: Les cuvées 2013 de l'AOC passées au crible des dégustateurs

    Jeudi, une quarantaine de dégustateurs ont testé le millésime 2013 lors du "contrôle interne". /Photo C.R.

    Depuis la réforme des AOC il y a six ans, la conformité aux normes de l'Institut national de l'origine et de la qualité est assurée par un double contrôle, interne d'abord (de la culture de la vigne à l'élaboration du vin), confiés à Olivier Colombano, un technicien qui assiste les vignerons dans la mise en œuvre du plan de suivi établi par leur syndicat, externe ensuite par des organismes indépendants.

    "En 2013, a indiqué Olivier Santini, le président du Syndicat de défense et de gestion de l'AOC cassis, en ouvrant jeudi dernier au Centre culturel en présence du maire, la dégustation de contrôle, la superficie exploitée s'élève à 210 ha (dont 195 ha en production), pour une production de 7 700 hl, composée à 67% de blanc - le produit-phare de l'AOC - à 30% de rosé et à 2,5% de rouge, avec un rendement moyen de 39,5 hl/ha. Sur un plan général, le millésime 2013 est plus tardif d'environ deux semaines par rapport aux dix dernières années: les échantillons que nous allons déguster sont donc moins ouverts et pas encore achevés pour la commercialisation. Les pluies très abondantes du printemps nous ont mis une pression mildiou plus forte, mais grâce à un bel été, la vigne est arrivée aux vendanges dans un très bel état sanitaire."

    Répartis en cinq tables présidées par un œnologue ou un sommelier, quarante dégustateurs appartenant à la filière du vin et quelques grands amateurs ont eu à noter 91 échantillons anonymes des trois couleurs (55 blancs, 31 rosés et 5 rouges). Une note qui décide de l'agrément à l'appellation.

    De l'avis général, le millésime 2013 s'inscrit comme un cru très honorable et les vignerons s'en sont bien sortis par rapport à une climatologie plutôt compliquée (voir encadré). Les blancs se signalent par une belle homogénéité d'ensemble, sans anomalie, des arômes bien exprimés, une typicité affirmée, ce qu'il faut de gras, de minéralité, de sucrosité et un peu plus d'acidité, ce qui leur assurera une meilleure garde. Certains échantillons manquent toutefois "d'un peu de chair et de terroir, voir d'arômes et de puissance". Plutôt hétérogènes, les rosés sont assez satisfaisants, bien faits, mais n'expriment pas vraiment la typicité Cassis. Fruités, les rouges, expriment bien la minéralité de Cassis. "Cassis, ont-il conclu, doit continuer à privilégier les blancs, car c'est en eux que le terroir trouve toute son expression."

    "À la demande des vignerons, la fête du vin se fera désormais à la mi-mai afin de ne pas gêner les vendanges", a annoncé Danielle Milon. "Je vous remercie pour votre écoute et c'est donc le dimanche 18 mai que nous présenterons le millésime 2013", a conclu le président des vignerons.

    LE CLIMAT DU MILLÉSIME

    "2013 a bénéficié d'un climat frais et pluvieux, excepté l'été, peu pluvieux et fortement ensoleillé, a expliqué Jean-Pierre Ramel, du Centre d'information régional agrométéorologique de Carpentras. On notera que le soleil a brillé plus que de coutume mais qu'aucun excès thermique ou pluviométrique n'a marqué l'année. Par contre, la variabilité climatique a été remarquable avec une succession de semaines anormalement froides ou chaudes par rapport aux normales saisonnières."

    Côté température, 2013 est avec une moyenne de 15°C déficitaire de 0,2°C, ce qui en fait la 2e année la plus fraîche (après 2010) depuis 2000: c'est la période janvier-juin qui a le plus contribué à ce déficit thermique. Côté ensoleillement, on note avec 2 945 heures de soleil un excédent de 4% par rapport à la normale. Côté pluie, le cumul de 729 mm est excédentaire de 10%, principalement de mars à mai et en décembre. Au regard du millésime, l'excédent est de 8% avec des pluies en octobre-novembre 2012 très supérieures à la normale (+108 mm) et en mars-avril-mai 2013 (+95 mm). Tout cela ayant pour conséquence un retard végétatif avec des vendanges tardives, mais sans stress hydrique pour la vigne, préservant ainsi le rendement.


    votre commentaire
  • Samedi matin, à la Maison de l'Europe et de la vie associative (Meva), les représentants de très nombreuses associations ont fait salle comble pour entendre les vœux du maire, Danielle Milon, et de son adjointe à la vie associative, Patricia Hatémian. Actuellement, cent dix-neuf associations et quarante-six sections (ou associations affiliées) du centre culturel sont recensées à Cassis, dont quarante huit domiciliées à la Meva et quelque soixante-dix qui utilisent ses services.

    Cassis: Les vœux du maire aux associations et un nouveau guide

     Les représentants des associations cassidennes étaient en nombre pour entendre les vœux du maire. /Photo C.R.

    Député de la 9e circonscription, Bernard Deflesselles a tenu à témoigner de son "respect pour tous ceux qui font vivre nos territoires, pour leur engagement au quotidien dans les associations selon la loi de 1901, une loi qui avait alors demandé six mois de débats passionnés à la chambre des députés, car beaucoup voyaient quelque chose de révolutionnaire dans l'idée de rassembler librement des bénévoles sur un objectif commun".

    "Merci Bernard d'aider les associations, merci d'avoir évoqué la loi de 1901", a assuré le maire, citant Waldeck-Rousseau, le père de cette loi: "Il n'y a pas d'armure plus solide contre l'oppression ni d'outils plus merveilleux pour les grandes œuvres que de s'associer". "Comme vous, je suis issue du monde associatif, j'ai créé le Printemps du livre qui est devenu une des plus belles manifestations de France, reconnue par tous les écrivains et les éditeurs. Les associations de Cassis font un travail remarquable pour le bien commun et, quelle que soit leur activité, jouent un rôle essentiel dans la vie locale. Elles nous accompagnent au quotidien pour préserver l'identité et l'authenticité de notre village qui nous sont si chères. Un grand merci à tous, à Patricia Hatémian pour le travail effectué depuis six ans, à Olivia Gallardo qui est l'âme de cette maison".

    "Le forum des associations que nous organisons depuis deux ans témoigne de la richesse comme de la diversité de cette vie associative. Il s'est affirmé comme un lieu privilégié de rencontre, de partage et d'expression. Les visiteurs chaque année plus nombreux, les demandes de stands et les démonstrations illustrent la vigueur du mouvement associatif cassiden. Nous allons faire en sorte qu'il ait de plus en plus d'envergure. Une fois de plus, je tiens à remercier sincèrement les acteurs du milieu associatif qui apportent ce plus d'humain, de générosité, de gentillesse, indispensable à la vie de nos concitoyens. Une très belle année 2014 et la réussite dans tout ce que vous entreprenez pour les autres."

    Avant de trinquer autour du verre de l'amitié, les représentants des associations ont reçu la 8e édition du Guide des associations. Ce guide, à disposition du public, centralise un maximum d'informations sur les associations cassidennes et les possibilités offertes par la Meva.

    PRATIQUE

    La Meva est ouverte les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30 et le mercredi de 9 h à 12 h. Grâce au dispositif d'autorisation d'accès, les locaux peuvent être retenus tous les jours de la semaine et sur tout horaire par les associations cassidennes. Maison de l'Europe et de la vie associative, 4 rue Séverin-Icard, Tel 04 42 01 20 64, courriel associations@cassis.fr


    votre commentaire
  • Devenus incontournables dans le paysage musical cassiden, les concerts hivernaux des Rencontres musicales de Cassis, crées en 2009 par la violoniste Brigitte Ley et l'organiste Benoît Dumon, entament leur 5e saison samedi 1er février. Une 5e saison qui, explique la présidente des Rencontres, "sera dédiée entièrement au piano avec trois récitals de solistes prestigieux."

    Cassis: Edna Stern ouvre samedi les 5èmes Rencontres Musicales

    Un charisme étonnant et un jeu tout en finesse sont les marques de fabrique d'Edna Stern. /Photo DR

    En ouverture donc, la pianiste belgo-israélienne Edna Stern: "Une pianiste magnifique, l'une des interprètes favorites des "Mailomanes" de Gérard Abrial, qui présente ses programmes avec beaucoup de charisme, dans un jeu tout en finesse", assure Brigitte Ley, avant de citer Diapason: "Son jeu au piano porte la marque des trois grands pianistes qui l'ont façonnée et dont elle a su réaliser une improbable synthèse: le panache de Martha Argerich, la musicalité de Leon Fleisher et l'impeccable finition de Krystian Zimerman". Edna Stern interprétera des œuvres de Jean-Sébastien Bach, Baldassare Galuppi, Wolfgang Aladeus Mozart et Ludwig van Beethoven.

    Née en 1977 à Bruxelles, Edna Stern commence ses études auprès de Viktor Derevianko et de Natasha Tadson, professeurs à la Rubin Academy de Tel Aviv. Après avoir étudié à la Chapelle Royale Reine Élisabeth et suivi les cours de Martha Argerich, elle s'installe pour quatre ans à Bâle en 1996 pour progresser auprès de Krystian Zimerman avant de suivre à Come les master classes de la prestigieuse Fondation internationale pour le piano avec Alicia de Larrocha, Dimitri Bashkirov, Andreas Staier. Elle parachève sa formation à l'Institut Peabody (Baltimore) auprès de Leon Fleisher.

    En 2000, Edna Stern remporte le concours international Senigallia et en 2001 le Juventus Award. L'année suivante elle gagne Paris où elle débute le piano forte. Après le succès de son premier disque, Chaconne, récompensé par un Diapason Découverte et le prix Arté Best CD 2005, elle se produira sur les plus grandes scènes européennes: le Festival Bach de Leipzig, Piano aux Jacobins à Toulouse, l'Auditorium de Saragosse, la Philharmonie de Freiburg, La Roque-d'Anthéron, le Festival An Weissen und Schwarzen Tasten de la Radio de Brême, le Concertgebouw d'Amsterdam, le City of London Festival… Elle enseigne au Royal College of Music de Londres depuis septembre 2009.

    "Trop peu d'entre vous concrétisent leur envie d'assister à nos concerts en réservant à l'avance et finissent par oublier de venir, déplore Brigitte Ley. Nous vous proposons un abonnement pour les trois concerts des 1er février, 22 février et 22 mars pour la somme de 60 €, soit 20 € par concert au lieu de 25 €. À l'issue de chaque concert, un cocktail dînatoire vous permettra, si vous le souhaitez, d'échanger vos impressions avec les autres spectateurs et, plus encore, de converser avec les concertistes en toute simplicité."

    PRATIQUE

    Récital de piano Edna Stern, samedi 1er février à 17h30 à l'Oustau Calendal. L'esplanade Aristide-Briand sera ouverte au stationnement pour le concert. Entrée 25 €, tarif réduit 18 €. Cocktail dînatoire 25 € (uniquement sur réservation au Tel 06 67 92 02 80). Un bulletin de réservation disponible sur www.musicalescassis.com permet de réserver et de recevoir ses billets par courrier.


    votre commentaire
  • Dimanche dernier, la scène du Centre culturel de Cassis accueillait pour une très loufoque matinée théâtrale une troupe carnussienne amie, celle des "Amis du Théâtre" venus jouer en voisins leur nouvelle pièce, "Remue-ménages".

    Cassis: Les ménages remués par les "Amis du théâtre"

    Une scène de La Délaissée. /Photo C.R.

    Le spectacle, mis en scène - et en partie joué - par Joëlle Alexia, était très attendu à Cassis, précédé par les beaux succès remportés, non seulement à Carnoux-en-Provence même, mais aussi dans toute la région, comme à Ceyreste, Belgentier ou Beaulieu-sur-Mer. 

    Tournant autour d'un thème classique dans le monde de la comédie, celui du couple qui se déchire, "Remue-ménages" se compose de cinq pièces courtes. La première signée de Max Maurey (La Délaissée), les quatre autres de Jean-Michel Ribes (Ultime bataille, Tragédie, Bronches, Les Cent Pas).

    La Délaissée, c'est une femme victime d'un mari piètre boursicoteur, malhonnête et volage. Du moins, c'est ce qu'on croit au début… Mais non, en réalité, c'est une pièce dans la pièce ! L'Ultime bataille, c'est un mari poussé à la chute mortelle… Il saura rebondir, dans tous les sens du mot ! La Tragédie, c'est l'explosion apocalyptique d'années de frustrations. Bronches, ou comment arrêter de fumer en continuant d'aimer sa femme… Éros et Thanatos. Étonnement, curiosité et rire garantis. Les Cent pas, un grand lit, ils dorment en se tournant le dos, un couple usé par les années. Des pas derrière la porte: c'est le contrôleur du service des réconciliations des ménages, mais il va falloir payer la note…

    Sous la plume décapante et hilarante de ces auteurs célèbres, les spectateurs ont beaucoup ri de l'histoire de ces cinq couples pris dans la tempête… cinq couples dans lesquels certains d'entre eux se sont peut-être - sans vouloir se l'avouer - reconnus…


    votre commentaire
  • Samedi, à la Maison de l'Europe et de la vie associative (Meva), Pierre Murat sera l'invité de Gérard Gaudin, agrégé d'histoire, et de l'Association des Amis du Musée de Cassis qu'il préside, pour donner une conférence intitulée "Cassis, port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)". Le titre même de l'exposition présentée aux Salles voûtées l'été dernier par la fondation Regards de Provence et la ville de Cassis à l'occasion de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture.

    Cassis: Le regard de Pierre Murat sur les peintres de Cassis

    Pierre Murat (à droite), avec Jean-François Chougnet, directeur de MP 2013, lors du vernissage de "Cassis, port de la peinture". /Photo C.R.

    Pierre Murat, agrégé de lettres et historien de l'art, fut en effet le co-commissaire de cette vaste exposition en forme de tryptique réparti sur trois sites: au Musée Regards de Provence de Marseille, aux Salles voûtées de l'Hôtel de ville et au Musée municipal de Cassis. Il est aussi l'auteur du livre-catalogue de l'exposition.

    À travers la découverte de ces cent années qui virent plus de deux cent peintres confronter leur art aux paysages, la conférence de Pierre Murat sera l'occasion de rappeler que Cassis, ce spot du tourisme balnéaire fut aussi, durant un siècle, le havre de la peinture provençale, plus que Collioure et l'Estaque. Que de variations sur le village, la vie du port, les plages, l'abrupt du Cap, la douceur des vignes, "l'étincelance" des calanques! Un paradis pour les peintres, certes, mais parfois aussi leur désespoir: par l'ampleur de son site et l'ardeur de ses couleurs, Cassis est un défi à relever et pour nombre d'entre eux, l'occasion de se révéler à soi. Sous leurs pinceaux, Cassis rompt la monotonie grandiose de son panorama de carte postale. "Alangui par Garibaldi, éclaboussé d'or par Monticelli, recomposé par Ponson, soulevé par Olive, dramatisé par Seyssaud, ou rendu à son quotidien par Méheut, Cassis voit sa géométrie fluctuer au gré des styles", démontrera notamment le conférencier.

    Une conférence à ne pas manquer pour revivre un peu l'événement artistique d'exception que fut l'été dernier l'exposition "Cassis, port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)".

    "Cassis, port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)", conférence de Pierre Murat pour les Amis du Musée de Cassis, samedi 25 janvier à 16h, à la Meva, 4 rue Séverin-Icard à Cassis. Entrée libre. Renseignements au 04 42 01 88 66.


    votre commentaire
  • Après Roquefort-La Bédoule en 2010, Gémenos en 2011, Carnoux-en-Provence en 2012 et Cassis en 2013, la 6e édition du forum intercommunal de l'emploi revient à Roquefort-La Bédoule.

    Le 6e forum intercommunal de l'emploi est sur les rails

    Les acteurs du 6e forum intercommunal de l'emploi se sont réunis jeudi en mairie de Cassis. /Photo C.R.

    Jeudi dernier en mairie de Cassis, une séance de travail destinée à finaliser la préparation du 6e Forum intercommunal Emploi Formation Avenir, qui aura lieu le jeudi 6 février à la salle André Malraux, a réuni en présence de Danielle Milon, maire de Cassis, et de Daniel Bussière, premier adjoint au maire de Roquefort-La Bédoule, de Martine Mazerolle et Mireille Gébelin, adjointes aux affaires sociales de ces deux villes, près de vingt-cinq personnes représentant les villes de Carnoux, Cassis, Gémenos et Roquefort-La Bédoule, le CCAS de Cassis qui organise la manifestation, le Plan local pour l'insertion et l'emploi (Plie-MPM Est), la Mission locale, le Pôle emploi, le Centre Régional Information Jeunesse, la Chambre des Métiers et de l'Artisanat, le Conseil général, Marseille Provence Métropole et de nombreuses entreprises et organismes.

    "Je vous félicite pour le travail accompli toutes ces dernières années. Cette année encore le forum sera un grand succès, car de plus en plus d'entreprises du territoire se joignent à nous et ce sont autant de chances pour les jeunes", a assuré Danielle Milon en souhaitant la bienvenue aux participants.

    "La situation de l'emploi continue à se dégrader en France, a constaté Jacky Moisan, coordonnateur du CCAS de Cassis. Comme l'an dernier, le forum sera axé sur trois axes: "Infos, pistes et solutions". Il y aura aussi de nombreuses offres d'emploi, ce qui montre le dynamisme du tissu économique régional."

    Nadia Billon, responsable du Service Emploi du CCAS de Cassis, a ensuite détaillé l'organisation du forum et les vecteurs de communication, affiche, flyers et site internet. Pas moins de quarante-cinq stands (13 centres de formation, 21 entreprises, 5 institutions, 3 aides à la formation, 1 point information jeunesse, le Conseil général et 3 speed dating) présenteront offres d'emplois et métiers les plus divers. "Une occasion unique pour différents publics (les demandeurs d'emploi, les publics de la mission locale et du PLIE, les collégiens des secteurs public et privé…) de découvrir des offres, des aides, des informations ou des opportunités, de rencontrer des conseillers en formation professionnelle, des professionnels et des entrepreneurs, a-t-elle souligné. La possibilité aussi d'élaborer un projet professionnel avec les conseillers du Pôle emploi, du PLIE ou de la Mission locale."

    Grande nouveauté de ce forum, le "Théâtre forum" qui proposera en non-stop des animations interactives sur toutes les questions que peuvent se poser les demandeurs d'emploi.

    INFOS PRATIQUES

    Le 6e Forum intercommunal Emploi Formation Avenir aura lieu le 6 février de 9h30 à 17h à Roquefort-La Bédoule, salle André Malraux (grand parking).

    Informations: Nadia Billon, 04 42 98 81 40, n.billon@cassis.fr, CCAS Ville de Cassis. Site web www.ccgr-forumemploi.fr (prêt à partir du 30 janvier).

    Programme: 9h30, ouverture au public. 10h-17h, Théâtre-forum et labyrinthe de l'emploi, ateliers speed-dating et aide à la création de CV, rencontre avec des entreprises et des conseillers en formation professionnelle, opportunités d'emploi dans des domaines variés.

    Pour s'y rendre:

    • De Cassis et Carnoux: Cassis - Carnoux Les Barles (ligne M06-1), puis Carnoux-La Bédoule (ligne 69 La Ciotat-Marseille).

    • De Gémenos: Gémenos-Aubagne (ligne 007 gratuite), puis Aubagne-La Bédoule (ligne 69 ou 72 payante).

    • De La Ciotat: La Ciotat-La Bédoule (ligne 69 ou 72).


    votre commentaire
  • Lundi dernier, Colette Géreux-Beltra, coordinatrice Téléthon pour les Bouches-du-Rhône, Noriole Oriole, représentant l'AFM et Thessy Rey, la responsable cassidenne, ont réuni au Centre culturel tous ceux qui, en décembre dernier, ont œuvré à la belle réussite de l'édition 2013 du Téléthon cassiden.

    Cassis: Les artisans du succès du Téléthon à l'honneur

     En témoignage des efforts consentis, les acteurs du succès ont reçu le Diplôme du Téléthon. /Photo C.R.

    En ouvrant la réunion, Noël Oriole a tenu "à remercier le maire, Danielle Milon, inconditionnelle de cette grande cause, et la mairie qui nous ont aidés à tous les niveaux, pas seulement pour la logistique, mais aussi financièrement, en reversant à l'AFM la recette de la patinoire du dimanche 5 janvier. Notre gratitude va aussi à l'Office de tourisme, au Centre culturel, à Cassis-animation et Cassis-accueil, aux Intrépides, à la police municipale, aux pompiers, aux commerçants, aux enfants et aux enseignants qui ont chanté, aux très nombreux bénévoles et à La Provence qui n'a pas ménagé son soutien. Un énorme merci à tous."

    "À Cassis, vous avez récolté 10 700 €, un peu moins qu'en 2012, mais les comptes ne sont pas définitifs. C'est un superbe résultat, malgré la crise persistante. Et sur l'ensemble de la coordination, nous avons collecté 123 000 €, contre 120 000 € en 2012", a précisé pour sa part Colette Géreux-Beltra.

    "Dans ces moments de crise, a ajouté Danielle Milon, on se recentre sur les vraies valeurs. Les méridionaux sont chaleureux et aiment donner, comme le montrent ces très bons résultats. Je remercie toute l'équipe et ceux qui l'animent, car en aidant la recherche, vous débloquez des situations impossibles. Continuez à travailler aussi bien et vous m'aurez toujours à vos côtés."

    Cette année encore, grâce à efforts des uns et à la générosité des autres, l'AFM continuera à faire progresser la recherche et à développer des thérapies nouvelles: "Parce que la pharmacologie classique n'offrait aucune perspective aux maladies génétiques rares considérées comme incurables, l'AFM-Téléthon impulse, depuis de nombreuses années, expliquent ses responsables, le développement de thérapies innovantes issues des connaissances récentes en génétique ou biologie cellulaire. Des thérapies qui ouvrent aussi des perspectives pour traiter des maladies fréquentes."

    Parmi celles-ci, la thérapie génique qui consiste à insérer, dans les cellules des malades souffrant de maladies génétiques ou de certains cancers, une version saine du gène défectueux. Ou la thérapie cellulaire qui consiste à greffer des cellules saines pour réparer ou régénérer un organe ou un tissu endommagé.

    "Au nom de nos familles, merci pour votre participation à notre combat et pour votre engagement à nos côtés", a assuré Noël Oriole, citant Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'AFM, avant de remettre le traditionnel Diplôme du Téléthon aux bénévoles et de les convier à partager le verre de l'amitié.


    votre commentaire
  • Dimanche 19 janvier, la scène du Centre culturel de Cassis devait accueillir, comme chaque année depuis près de huit décennies, la traditionnelle Pastorale Maurel jouée par le Groupe Calendal. "La représentation ne pouvant avoir lieu cette année (lire La Provence du 31 décembre 2013), nous avons choisi pour ne pas décevoir nos amateurs de théâtre, explique André Farré, le directeur du Centre culturel, d'accueillir ce jour-là nos amis carnussiens de la troupe Les Amis du Théâtre. Mis en scène par Joëlle Alexia, leur spectacle, intitulé "Remue-ménages", a eu beaucoup de succès à Carnoux-en-Provence même et dans toute la région, comme à Ceyreste, Belgentier ou Beaulieu-sur-Mer."

    Cassis: Les "Amis du théâtre" remuent les ménages au Centre culturel

    Une scène de La Délaissée de Max Maurey. /Photo Repro C.R.

    "Notre spectacle, détaille Jean-Michel Hallay, se compose de cinq pièces courtes. La première est signée de Max Maurey (La Délaissée) et les quatre suivantes de Jean-Michel Ribes (Ultime bataille, Tragédie, Bronches, Les Cent Pas). Deux auteurs que nous apprécions beaucoup, autour d'un thème de prédilection dans le monde de la comédie, le couple."

    Sous la plume décapante et hilarante de ces auteurs célèbres, les spectateurs ne pourront que rire de l'histoire de ces cinq couples pris dans la tempête… cinq couples dans lesquels certains d'entre eux se reconnaîtront sûrement!

    Né le 15 décembre 1946, auteur dramatique, metteur en scène et cinéaste, Jean-Michel Ribes revendique la fantaisie subversive et l'imaginaire, poursuivant un parcours créatif libre, à la frontière des genres. Il dirige depuis 2002 le Théâtre du Rond-Point à Paris, où il défend l'écriture dramatique d'aujourd'hui. Grand Prix de l'Humour Noir (1995), Molière du meilleur auteur francophone, Prix Plaisir du Théâtre (2001) et Grand Prix du Théâtre de l'Académie Française pour l'ensemble de son œuvre, il a écrit et réalisé une vingtaine de pièces de théâtre (Les Fraises musclées, Tout contre un petit bois, Théâtre sans animaux et Musée Haut - Musée Bas), des téléfilms et des séries pour la télévision et plusieurs films pour le cinéma (Rien ne va plus, La Galette du roi et Chacun pour toi).

    Injustement un peu oublié, Max Maurey (1866-1947) a fondé le Théâtre du Grand-Guignol en 1897 et dirigé de 1914 à sa mort le Théâtre des Variétés. Il compte à son actif de nombreuses pièces, dont David Copperfield, Le Stradivarius, Depuis Six Mois, Les Aventures de M. Haps, M. Lambert Marchand de Tableaux, et de comédies en un acte comme Rosalie, Asile de Nuit, La Fiole, Le Pharmacien, Le Bonheur Retrouvé ou, bien sûr, La Délaissée. Il est aussi coauteur avec Georges Neveu de "L'Atroce Volupté" et a créé en 1928 sur sa scène des Variétés le Topaze de Marcel Pagnol.

    Une matinée théâtrale à ne pas manquer !

    "Remue-Ménages", par la troupe Les Amis du Théâtre de Carnoux, dimanche 19 janvier à 15h, Centre culturel, avenue Emmanuel-Agostini à Cassis.


    votre commentaire
  • Après l'interruption des fêtes de fin d'année, bénéficiant d'un temps clément et doux à défaut d'un grand soleil, les marcheurs de Cassis-accueil se sont retrouvés en nombre lundi dernier pour la traditionnelle sortie "cidre gâteaux galettes des rois" au cabanon-refuge du "Piolet" d'où l'on jouit d'une vue époustouflante sur la calanque d'En-Vau.

    Cassis: Cassis-accueil a marché pour les Rois

    Les randonneurs de Cassis-accueil ont partagé un moment de détente au cabanon du Piolet. /Photo C.R.

    Une belle occasion pour les marcheurs de l'association de partager dans un environnement magique un agréable moment de détente.


    votre commentaire
  • Pour la 5e année consécutive, la ville de Cassis va permettre au peintres de se mesurer en organisant le Salon et le Grand prix de peinture de la ville de Cassis, du 6 au 10 février 2013, aux Salles voûtées de l'Hôtel de ville, rénovées pour accueillir l'exposition de la Fondation Regards de Provence, "Cassis, port de la peinture, au tournant de la modernité, présentée à l'occasion de Marseille-Provence 2013.

    Cassis: Peintres d'ici et d'ailleurs, à vos pinceaux… exposez

    Le Salon de peinture de la ville de Cassis connaît d'année en année un succès croissant. /Photo archives C.R.

    Ce concours, dont la mise en place est confiée à la Société des peintres cassidains et à son président Philippe Vion, est ouvert à tous les artistes-peintres, dans les catégories huile et acrylique d'une part, aquarelle et pastel d'autre part, à l'exclusion de toute autre technique. Les lauréats de chaque catégorie recevront des prix en espèces ou en nature. "L'invitée d'honneur de ce 5e Grand Prix est l'aquarelliste Françoise Frenaud, une artiste à la recherche d'une équivalence entre le réel observé et la touche de son pinceau, prolongement de sa pensée", précise Philippe Vion.

    Chaque artiste, pourra soumettre deux œuvres originales dans chaque catégorie. Les peintres auront tout loisir de donner libre cours à leur créativité puisque le sujet est libre: "Mais aucune copie, même partielle, d'une œuvre originale, ne sera acceptée". 

    Les œuvres, d'un format compris entre 8 et 15 points (de 46×38 à 65×54), seront réceptionnées aux Salles voûtées le mardi 4 février de 10h à 12h et de 14h30 à 16h. Elles doivent être assurées, la municipalité et la Société des Peintres Cassidains dégageant leur responsabilité en cas de détérioration ou de vol. Elles seront munies d'un cache-clous ou encadrées et disposeront d'un système d'accrochage fixé au dos du cadre. Un exemplaire du bulletin de participation devra être collé au dos de chaque toile. Elles seront exposées aux Salles voûtées 6 au 10 février de 10h30 à 12h et de 14h30 à 18h et devront être retirées par les artistes le 11 février de 10h à 12h30. Passé cette date, les œuvres non retirées deviendront la propriété de la commune.

    Le jury qui se réunira le jeudi 6 février se réserve le droit de refuser les œuvres non conformes à l'esprit ou au règlement du salon. Chaque œuvre présentée sera référencée et numérotée d'une étiquette masquant la signature du peintre, afin qu'aucun signe distinctif ne puisse influencer les jurés. Les décisions du jury sont sans appel.

    Le vernissage se déroulera aux Salles Voûtées le samedi 8 février à partir de 18h30 et sera suivi d'un apéritif au cours duquel seront remis aux gagnants - qui devront impérativement être présents ou représentés - les prix offerts par la municipalité et divers donateurs.

    COMMENT PARTICIPER ?

    Les bulletins de participation sont disponibles à la Société des Peintres Cassidains, La Bastide, 1 avenue du Meunier, 13260 Cassis, Tel 04 42 01 87 49 ou plmvion@wanadoo.fr. Plus d'infos sur www.peintrescassidains.com

    Le droit de participation est fixé à 35 € par participant et par catégorie, à régler par chèque à l'ordre de la Société des Peintres Cassidains / Salon de Cassis et à envoyer avant le 18 janvier 2014, accompagné du bulletin de participation, à la Société des Peintres Cassidains, 1 avenue du Meunier, 13260 Cassis.


    votre commentaire
  • C'était un rendez-vous incontournable des dimanches du janvier cassiden depuis les années 30: chaque année, sauf pendant la guerre, en jouant la Pastorale Maurel, les comédiens-chanteurs du Groupe Calendal faisaient vivre les traditions des villages provençaux d'antan. Des traditions qui mêlent des scènes inspirées de la Bible à la galerie des portraits typiques ou mythiques des villageois provençaux et qui sont au cœur du fond culturel provençal. Pour émouvoir, mais aussi réjouir petits et grands.

    Cassis: La Pastorale Maurel en pause: rendez-vous en janvier 2015

    "La Pastorale Maurel vous donne rendez-vous dans un an", assure son président (à gauche sur la photo). /Photo Archives C.R.

    Cette année, malheureusement, la Pastorale Maurel ne sera pas jouée le dimanche 19 janvier, comme c'était initialement prévu: "Pour des raisons parfaitement respectables, explique Jean-Pierre Giordano, le président du Groupe Calendal du Centre culturel de Cassis, certains de nos comédiens-chanteurs, dont des nouveaux, n'ont pu être assidus aux répétitions. Ce constat a conduit le groupe à choisir de ne pas jouer cette année, pour ne pas risquer de délivrer une prestation médiocre, ce qui ne pourrait que porter tort à la Pastorale. C'est dommage, car c'est une pause dans une longue chaîne de tradition et la décision n'a pas été facile à prendre. Alors, nous demandons à nos fidèles spectateurs de nous comprendre et de nous excuser. Qu'ils sachent qu'ils retrouveront les chanteurs du groupe à l'occasion des diverses fêtes votives qui animent Cassis aux quatre saisons".

    Mais pause ne vaut pas fin: "Nous avons deux nouveaux bergers et un Chicoulet très prometteurs, assure Jean-Pierre Giordano. En outre, les amateurs de "lengo nostro" et de théâtre de tous âges (7 à 77 ans…) qui souhaiteraient nous rejoindre seront les bienvenus au Centre culturel. Ils vivront avec nous une expérience enrichissante et joueront sur scène dès la première année de répétitions. Et sachez que nous avons tous l'œil rivé sur la reprise des répétitions à l'automne prochain pour être fin prêts en janvier 2015".


    votre commentaire
  • Au lendemain des agapes de Noël, une promenade en famille pourrait être salutaire pour brûler quelques toxines ou calories excédentaires. L'occasion de se promener dans les pittoresques petites rues du Cassis ancien en prenant son temps, en levant le nez, en ouvrant les yeux, par exemple sur les façades historiques de la rue Séverin-Icard ou en regardant de plus près la très belle – et riche d'histoire - Fontaine des Quatre nations, place de la République. Et Cassis, loin de jouer la belle endormie, vous propose aussi des activités, des visites ou des promenades dignes d'intérêt.

    Cassis: En vacances? Quelques idées pour meubler "l'après-réveillon"

    La patinoire, grande attraction de ces vacances de Noël. /Photo C.R.

    Pour un petit décrassage physique, petits grands peuvent s'offrir une séance de patinage sur la place Baragnon (ouvert pendant les vacances scolaires du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h, entrée 2 € avec patins, fermée le 1er janvier), piquer une tête dans l'eau bien chaude de la piscine Cap Provence au Messuguet ou, dans le même quartier, parcourir la promenade de santé du Parc Régis-Vidal. Ou encore le sentier du Petit Prince qui conduit les promeneurs de l'entrée du parking de la Presqu'île à la Plage bleue. Une promenade facile pour contempler des paysages somptueux sur un sentier aménagé, jalonné de onze stations de présentation des Calanques, de leur flore et de leur faune.

    Pour rester dans le temps calendal, les enfants ne doivent manquer à aucun prix l'exposition de l'office de tourisme, "Le Pôle nord s'invite sur le port de Cassis": au pied d'un vaste panorama brossé à l'acrylique dans une manière très post-impressionniste et incluant les éléments forts du site de Cassis, la Couronne de Charlemagne, le château et le cap Canaille et dans un paysage de neige, de superbes ours blancs plus vivants que nature rêvassent, font la sieste ou se caressent, une maman pingouin et son petit se font des câlins. Sans oublier les lapins blancs et les paquets cadeaux (entrée libre, du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h; le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h30, fermé le 1er janvier 2014).


    votre commentaire
  • Chaque année, le concours de poésie de la Bibliothèque municipale, organisé comme chaque année par la ville de Cassis, partenaire de la Semaine de la langue française, dans le cadre du Printemps du Livre, rencontre un grand succès auprès des amoureux de la rime ou du vers libre, leur donnant l'occasion de partager et faire connaître ce qui pour eux n'est pas un travail, mais plutôt un espace de liberté et un moment de bonheur.

    Cassis: Les poètes vont devoir jouer avec les mots

    Chaque année, le concours de poésie de l'Ariane connaît un grand succès. /Photo Archives C.R.

    Cette nouvelle édition du concours de poésie, la 13e, est ouverte jusqu'au 22 février 2014 aux enfants jusqu'à 17 ans et à tous les adultes écrivant en français, quelle que soit leur nationalité. Cette année, le thème "Jeux de mots" inspirera l'imagination des poètes, chevronnés ou débutants. Ils auront l'obligation de jouer avec les dix mots suivants: ambiancer, à tire-larigot, charivari, s'enlivrer, faribole, hurluberlu, ouf, timbré, tohu-bohu et zigzag.

    Les poèmes de forme libre - un seul texte de 14 à 30 lignes ou vers par candidat - doivent être inédits, dactylographiés, sans marque distinctive et accompagnés de la fiche d'inscription disponible à la bibliothèque.

    Le jury se réunira dans la première quinzaine de mars 2014 pour désigner les trois premiers prix de chaque catégorie. Ses délibérations sont confidentielles et ses décisions souveraines. Les œuvres des candidats seront éditées dans un recueil, sans versement de droits d'auteur. Un exemplaire dudit recueil sera remis gracieusement à chaque participant; il sera par ailleurs accessible au prêt à la bibliothèque.

    La remise des prix aura lieu à la Bibliothèque municipale le samedi 19 avril 2014 à partir de 11h. La présence des participants est obligatoire le jour de la proclamation des résultats. Aucun lot ne sera expédié ni remis ultérieurement. Les résultats du concours seront mis en ligne dans les jours suivants sur le site Internet de la ville de Cassis.

    PRATIQUE

    Le règlement complet du concours de poésie et la fiche d'inscription sont disponibles jusqu'au 22 février 2013 sur le site de la ville de Cassis (www.cassis.fr) ou à la Villa L'Ariane, 22 avenue Emmanuel-Agostini, 13260 Cassis, Tel 04 42 01 19 47, courriel servicebibliotheque@cassis.fr. Le poème soumis accompagné de la fiche d'inscription dûment renseignée devra être envoyé par courriel uniquement avant le samedi 22 février 2014 à minuit.


    votre commentaire
  • Au collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin, les soixante et onze élèves des classes de 5e et 4e latinistes de Christiane Borg sont passés presque tous par la 6e à dominante archéologique. Un passage qui a donné à la plupart le goût de l'Antiquité, gréco-romaine surtout: "L'an dernier dans cette 6e, pour mieux comprendre l'architecture gréco-romaine, les élèves avaient réalisé des maquettes variées: bâtiments religieux, temples, mosaïques, pièces de monnaie antiques ou urnes funéraires", explique le professeur.

    Cassis: Au collège des Gorguettes, les latinistes se sont faits mosaïstes

    Les latinistes du collège des Gorguettes ont découvert l'art de la fabrication des mosaïques. /Photo C.R.

    Cette année, à raison de deux séances de deux heures, ils se sont attelés à la fabrication d'une mosaïque inspirée de l'antiquité avec la collaboration d'un archéologue de l'Atelier du Patrimoine archéologique de Martigues, Vincent Kuznicki. "Nous souhaitons valoriser les métiers de l'archéologie à travers des partenariats avec l'Éducation nationale, explique ce dernier. Les élèves sont, par exemple, venus participer aux fouilles de l'oppidum gaulois et de la nécropole paléochrétienne de Saint-Blaise, à Saint-Mitre Les Remparts. Pour cet atelier, la démarche est à la fois culturelle et technique."

    Les élèves ont d'abord appris à tailler des tesselles avec les outils traditionnels comme la marteline, puis chacun est passé à la réalisation de sa propre mosaïque, en collant des tesselles sur le support pré-dessiné, avant de les assembler définitivement avec un mortier à base de chaux. En amont, ils avaient bien entendus été préparés par un cours sur la mosaïque et ses techniques.

    Pour Marc-Olivier, "cet atelier est très enrichissant, il nous montre comment les anciens travaillaient, mais les techniques n'ont pas tellement changé". Jules, lui, a découvert qu'on pouvait "travailler au collège en s'amusant" et que "le travail des tesselles est long et minutieux". "Leur histoire est aussi très intéressante, a-t-il assuré: les premières mosaïques ont été faites par les Grecs avec des galets, mais les Romains sont allés beaucoup plus loin dans les techniques."


    votre commentaire
  • Germaine et le Nord Pinus. Curieux titre en vérité que celui du livre, paru aux éditions Équinoxe, qu'ont signé mercredi dernier à la librairie Préambule Christian Ramade pour la photo et pour Joëlle Gardes pour le texte.

    Cassis: Joëlle Gardes et Christian Ramade en signature à Préambule

    Joëlle Gardes et Christian Ramade étaient mercredi à Préambule pour signer Germaine et le Nord Pinus. /Photo C.R.

    Arles, place du Forum: c'est l'adresse de l'Hôtel Nord Pinus. Un établissement étonnant érigé au XVIIe siècle sur les fondations du temple de Constantin (des fragments de vestiges romains ont été incorporés à sa façade). Son nom lui vient de la famille Pinus, ses premiers propriétaires suisses. Dans les années 50, Germaine et son époux, le célèbre clown Nello qui l'avait hérité de ses parents, reprennent l'établissement.

    Parisienne d'origine, Germaine accueillera, un demi-siècle durant, dans son hôtel arlésien les plus grands toreros ou artistes célèbres. Chaque chambre garde l'empreinte de ces personnages: Dominguin, Mistral, Cocteau, Foujita, Tristan Bernard, Trenet ou Fernandel. Au début des années 1980 l'hôtel est fermé, mais Germaine, octogénaire, ne peut se résoudre à le quitter. Fin 1986, à peine trois mois avant de mourir, pour Christian Ramade, elle entrebâille la porte de son hôtel pour une journée que rempliront des dizaines de clichés. Le photographe se laisse prendre par le charme encore présent qui attirait jadis Cocteau et Picasso lorsqu'ils descendaient au Nord Pinus pour assister à une corrida.

    Chambres vides, corridors déserts, papiers, sacs de plastique et autres détritus jonchent le sol. C'est l'histoire d'un lieu à l'abandon, mais autrefois prestigieux. Plus encore, celle d'une femme emmurée dans la solitude et les souvenirs qu'évoquent les très beaux textes de Joëlle Gardes et racontent les photographies de Christian Ramade. Regards croisés pour une magnifique balade nostalgique à la belle époque du Grand Hôtel Nord Pinus.

    Mais la mémoire du Nord Pinus n'aurait pas été complète, sans l'évocation de ceux qui y ont séjourné, à travers leurs dédicaces consignées dans le Livre d'or, reproduit à la fin de l'ouvrage.


    votre commentaire
  • Il y a 70 ans, le 18 décembre 1943, Le Protée, un sous-marin de 92 m commandé par le lieutenant de vaisseau Millié, quitte Alger avec soixante-quatorze sous-mariniers à son bord, dont trois officiers britanniques spécialistes des télécommunications. Il doit relever le célèbre Casabianca, son sister-chip en mission au large des côtes entre Toulon et Marseille. Alors qu'il procède à des relevés préparatoires au débarquement de Provence, il disparaît corps et biens avec tout son équipage dans les derniers jours de décembre.

    Cassis: Il y a 70 ans, le sous-marin Protée sombrait corps et biens

    L'Hommage au Protée a débuté par le dépôt d'une gerbe sur la stèle commémorative. /photo C.R.

    Plus aucune nouvelle jusqu'au 6 avril 1995. Ce jour-là, Henri-Germain Delauze et Jean-Claude Cayol, aujourd'hui conservateur du musée, à bord du sous-marin Remora 2000, retrouvent l'épave par 125 m de fond sur le plateau des Blauquières, près de la fosse de Cassidaigne. Légèrement inclinée sur tribord, presque intacte, le kiosque déplacé, tous panneaux fermés. Son cap au 285 indique que le sous-marin se dirigeait vers Planier. Il semble que le kiosque ait heurté l'orin d'une mine, provoquant un naufrage quasi immédiat. Hypothèse plausible car cette route maritime était "protégée" par un champ de mines ennemies, dont les services britanniques n'ont eu connaissance que plus tard.

    Triste anniversaire que Cassis a commémoré samedi dernier, en présence du maire de Cassis, Danielle Milon, du général Philippe Léonard, gouverneur militaire de Marseille, de représentants de la Marine nationale et de la Gendarmerie maritime, des élus, du capitaine de vaisseau Philippe Vion, du lieutenant Victor Parsons, ex-commando des Royal Marines, des autorités civiles et militaires, des corps constitués, des associations patriotiques et celle particulièrement émouvante, de descendants des sous-mariniers disparus: Christian Le Cleach, fils du quartier-maître Eugène Le Cleach, de Anne-Marie et Philippe Labro, neveux du matelot Pierre Sebire, et de Mme Sindrès, alors en fonction à l'Amirauté d'Alger et dernière personne vivante à avoir vu appareiller Le Protée.

    L'hommage aux disparus a débuté esplanade Aristide-Briand avec l'appel des défunts et le discours du maire, l'écoute recueillie de la Sonnerie aux morts, du God save the Queen et de la Marseillaise, et le dépôt d'une gerbe au pied de la plaque commémorative du Protée.

    Cassis: Il y a 70 ans, le sous-marin Protée sombrait corps et biens

    Jean-Claude Cayol commente la toile de Michael Johnson qui représente l'épave lors de sa découverte. /Photo C.R.

    Il s'est poursuivi au musée municipal avec l'inauguration de l'exposition "Hommage aux disparus du sous-marin Le Protée", réalisée en collaboration avec la Marine Nationale et la société Comex SA. Dans son discours, Jean-Claude Cayol qui fut l'ami très proche d'Henri Delauze, a relaté sans pouvoir cacher sa très grande émotion les circonstances de la disparition du Protée et de la découverte de l'épave du sous-marin qui a été classée "Sépulture maritime" par la Marine nationale et doit rester inviolée. Cette exposition présente de nombreux documents et photographies inédits concernant l'histoire du sous-marin, de son naufrage et de la découverte de l'épave. Elle sera visible jusqu'au 19 janvier 2014.


    votre commentaire
  • Invité par la Librairie Préambule, Pierre Murat, agrégé de lettres et historien de l'art, était dimanche dernier l'hôte du Bar du XXe siècle pour signer l'ouvrage qu'il a consacré à la prestigieuse exposition "Cassis, port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)", présentée l'été dernier à l'occasion de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, sur trois sites: le Musée Regards de Provence à Marseille, les Salles voûtées de l'Hôtel de ville et le Musée municipal de Cassis.

    Cassis: L'historien de l'art Pierre Murat au Bar du XXe

    L'historien de l'art Pierre Murat était en signature dimanche au Bar du XXe. /photo C.R.

    À travers ce livre et l'exposition qu'il documente magnifiquement, on découvre ces cent années qui virent plus de deux cent peintres confronter leur art aux paysages de Cassis : que de variations sur le village, la vie du port, les plages, l'abrupt du Cap, la douceur des vignes, "l'étincelance" des calanques.

    "Cassis, port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)", en vente à la Librairie Préambule, 8 avenue Pierre-Eydin à Cassis, Tel 04 42 01 30 83.


    votre commentaire
  • Samedi, en partenariat avec la Librairie Préambule, le Bar du XXe siècle accueillera pour un apéro polar-jazz deux hôtes, l'un littéraire, Jean-Louis Pietri, ancien grand flic retiré des affaires, pour son livre "Marseille Opus Mafia", un thriller romanesque basé sur des événements authentiques, publié en juin 2012 à La Manufacture de Livres. L'autre musicien, le trio jazz Bellevue Swing.

    Cassis: Apéro polar-jazz, samedi au Bar du XXe siècle

    Jean-Louis Pietri et Marcel Prévot. /Photos DR

    "Marseille Opus Mafia". Pour cadre, les années 80, celles de Mitterrand : un juge marseillais assassiné, des filières de drogue entre Palerme et Marseille, un parrain arrêté, un ministre empêtré, des policiers dans l'œil du cyclone. Et, planant sur le milieu et les tapis verts de la Côte d'Azur, l'ombre de Cosa Nostra… Trente ans plus tard, un ancien flic vivant en ermite sur les plateaux d'Aubrac voit ressurgir, sous les traits d'une jeune inconnue, ces années de plomb dont il fut acteur et témoin: "Mon bouquin, révèle Pietri, relate les relations convulsives et tendues, pseudo-sentimentales, à la lisière du crime organisé, entre un flic et son indic, une call-girl prénommée Mado, la mère de mon inconnue. Mado qui, à son corps défendant, va permettre de donner un coup d'arrêt - temporaire - à l'emprise de la mafia dans le Sud de la France".

    Jean-Louis Pietri qui vit près d'Aix, romance cette histoire dans une saga policière qui court de 1980 à 1987. Ancien commandant à la PJ marseillaise, il a conduit en son temps l'enquête sur l'assassinat du juge Michel et se consacre aujourd'hui à l'écriture. Son douzième roman, qui emprunte à l'histoire et aux acteurs du grand banditisme marseillais, éclaire d'un jour inattendu les événements sanglants qui ébranlèrent le monde mafieux de ces sept années de poudre et de sang… Marseille Opus Mafia, un roman d'intrigues et d'amour, mais aussi le roman vrai des méthodes policières au cœur de l'actualité, écrit et mis en scène par un acteur majeur de la police marseillaise du temps.

    Bellevue Swing. Deux guitares (Marcel Prévot et René Briaval) et une contrebasse (Olivier Bouisse) pour ce trio marseillais né à La Caravelle, sur le Vieux-Port. Ces trois-là voyagent ensemble depuis longtemps avec leurs univers créatifs dans et autour du jazz, du théâtre au cirque musical, des contes pour enfants aux musiques des Balkans en passant par l'Amérique des "songs".

    Marseille Opus Mafia, de Jean-Louis Pietri et Bellevue Swing trio jazz. Au Bar du XXe siècle, 17 avenue Victor-Hugo, samedi 21 décembre à partir de 18h30. Renseignements: Librairie Préambule, 8 avenue Pierre-Eydin à Cassis, Tel 04 42 01 30 83.


    2 commentaires
  • Germaine et le Nord Pinus. C'est le titre du livre que signeront ses auteurs, Joëlle Gardes pour les textes et Christian Ramade pour les photographies, mercredi à la librairie Préambule.

    Cassis: Joëlle Gardes et Christian Ramade en signature à Préambule

    Germaine, la propriétaire du Nord Pinus, à l'automne 1986. /Photos C.R. et Christian Ramade

    Née à Marseille, ancienne élève de l'École normale supérieure, agrégée de grammaire, et professeur émérite à la Sorbonne, Joëlle Gardes partage son temps entre Cassis, où elle habite, et Paris, où elle enseigne la rhétorique et la poétique. Elle a publié de nombreux articles et ouvrages sur le langage, celui de la poésie surtout. Spécialiste de Saint-John Perse et directrice dix ans durant de la fondation éponyme, elle a publié en 2006 Saint-John Perse, les rivages de l'exil et édité chez Gallimard les correspondances du poète avec Jean Paulhan et Roger Caillois. Elle est aussi l'auteur, en collaboration avec le photographe Christian Ramade, de plusieurs fictions-documentaires, dont Virginia Woolf à Cassis et Marcel Pagnol à Aubagne.

    Marseillais lui aussi, et résidant en Provence, Christian Ramade, parallèlement à ses études de chirurgien dentiste, a été photo journaliste. Depuis 1980, il se consacre à l'image créative en couleur et a collaboré pendant dix ans avec le réseau des "100 sites historiques de la Méditerranée". Ses photographies ont été présentées dans de très nombreuses expositions personnelles à l'étranger et en France, dont La Ciotat en 2008 et Cassis en 2002. Il a publié une dizaine de livres de photographies et a créé et dirigé le festival "Aubagne en vue" de 1992 à 1997.

    Germaine et le Nord Pinus, paru tout récemment aux éditions Équinoxe, c'est l'histoire, disait Jean Cocteau, d'"Un hôtel qui a une âme" et de Germaine, sa propriétaire. Parisienne d'origine, Germaine dirige cet hôtel arlésien qui accueille pendant un demi-siècle les plus grands toreros et des artistes célèbres. Chaque chambre garde l'empreinte de ces personnages: Dominguin, Mistral, Cocteau, Trenet ou Fernandel. En 1973 Helmut Newton y photographie Charlotte Rampling dans le petit salon. Au début des années 1980 l'hôtel est fermé, mais Germaine, octogénaire, ne peut se résoudre à le quitter. Le charme qui attirait jadis Cocteau et Picasso lorsqu'ils venaient à une corrida est toujours présent pour Christian Ramade qui prend ses photos à l'automne 1986, à peine trois mois avant la mort de Germaine.

    Un joli livre, pour accomplir avec les clichés de Christian Ramade et les textes de Joëlle Gardes une balade nostalgique dans une autre époque.

    Germaine et le Nord Pinus, de Joëlle Gardes et Christian Ramade. Signature-dédicace mercredi 18 décembre de 11h à 13h à la librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin, Tel 04 42 01 30 83.


    votre commentaire
  • L'archéologue Patrice Pomey, directeur de l'équipe d'archéologie navale du Centre Camille Jullian (UMR 7299, Aix-Marseille Université - CNRS) était mercredi dernier à la Meva l'invité de Jean-Claude Cayol, conservateur du musée de Cassis, pour donner une conférence intitulée "Le projet Prôtis: de la fouille à la réplique navigante d'un navire grec du VIe siècle avant notre ère".

    Cassis: Le Gyptis, histoire d'une belle aventure scientifique

    Patrice Pomey (à gauche) et son bébé, le Gyptis étaient jeudi les hôtes du port de Cassis. /Photo C.R.

    Un navire grec dont l'épave a été retrouvée il y a 20 ans lors des fouilles de la place Jules-Verne, derrière la mairie de Marseille, par Patrice Pomey et son équipe: "l'épave était dans un état de conservation exceptionnel, le bateau était cousu, les bordés étant assemblés par des ligatures et l'étanchéité assurée par un enduit à base de cire d'abeille et de poix", a par exemple expliqué Patrice Pomey en détaillant les procédés de construction. "Ce navire mesurait près de 10 m de long sur 1,88 m de large. Trois marins suffisaient pour le faire naviguer sous voile et six à huit rameurs pouvaient au besoin compléter l'équipage pour la navigation à l'aviron. La fin du VIe siècle, date de l'abandon de cette épave, c'est la 2e génération après la fondation de Massalia."

    L'épave ayant été préservée et son étude achevée, Patrice Pomey et ses collaborateurs ont alors eu l'idée de Prôtis, un projet un peu fou: construire la réplique exacte de ce navire. "C'est un énorme projet, d'un coût de 500 000 €, a précisé le conférencier: sans le financement de Marseille-Provence 2013, de la communauté urbaine MPM et de la région Paca, cette réplique, que nous avons baptisée Gyptis du nom de l’épouse de Prôtis, fille du roi de la tribu locale des Ségobriges, n'aurait jamais voir le jour."

    Il s'agissait, dans un premier temps, de construire la réplique, avec les bois et les matériaux de la région, comme son modèle, et en respectant dans tous leurs détails les techniques de construction de l'époque pour mieux comprendre les gestes et les savoir-faire alors en usage. Puis dans second temps d'évaluer les capacités nautiques du bateau et d'appréhender les techniques de navigation de l'époque pour, in fine, réaliser des démonstrations permettant au grand public d'apprécier l'évolution d'un navire ayant navigué au VIe siècle avant J.C.et construit par les descendants directs des colons phocéens qui fondèrent Marseille. Il a été fait appel au chantier naval Borg, chantier naval traditionnel de Marseille, labellisé "entreprise du patrimoine vivant" pour la réalisation du Gyptis.

    Lancé le 12 octobre dernier, Gyptis, après des essais concluants en rade de Marseille, a entamé son programme de navigation le long des côtes de Provence. Jeudi dernier, il était amarré au quai d'honneur du port de Cassis et a reçu de nombreuses visites, dont celles des enfants des écoles, absolument fascinés. Et vendredi, il s'est livré à la visite des Calanques, à la voile et sans pollution!


    votre commentaire