Passionné par le monde du travail et les métiers manuels, Claude Vangermez, qui préside déjà à Cassis l'association des Médaillés du Travail, vient de créer "L'Outil en main de Marseille-Cassis", une nouvelle association qui veut permettre aux très jeunes de découvrir les métiers manuels.

Claude Vangermez lance L'Outil en main de Marseille-Cassis. /Photo C.R.

L'idée de L'Outil en main est née à Troyes en 1987 au sein d'un groupe d'amoureux du Patrimoine qui se réunissaient sur les chantiers de restauration des très belles maisons troyennes. Les deux premières associations L'Outil en Main furent créées en 1994 et 1995, à Lille et à Troyes, et très vite, d'autres se formèrent sur tout le territoire, entraînant bientôt la création de "L'Union des associations L'outil en main".

Mais qu'est-ce que L'Outil en main ? "Ce mouvement associatif a pour but de faire initier les 9-14 ans aux métiers manuels par de vrais gens de métier - artisans ou ouvriers qualifiés, bénévoles, généralement à la retraite - avec de vrais outils au sein de vrais ateliers, explique Claude Vangermez. Des ateliers qui sont un lieu de rassemblement et d'échange entre jeunes et anciens, en milieu rural ou urbain, et permettent à des hommes et femmes riches d'expérience de rester actifs en transmettant aux jeunes générations le savoir-faire, les gestes de leur métier et l'amour du travail bien fait. Ce qui ne s'apprend pas dans les livres !"

Au-delà de la revalorisation nécessaire des métiers manuels artisanaux les plus divers, bâtiment, métiers d'art, de bouche…, L'Outil en main a vocation à épanouir l'enfant en lui faisant découvrir un métier, en lui redonnant quelques heures chaque semaine le goût des projets. "Par exemple, un enfant en échec scolaire pourra reprendre confiance en lui en menant à bien un projet, sous la direction bienveillante d'un maître qui pourrait être son grand-parent", ajoute-t-il.

"C'est à la demande de la Chambre des Métiers que j'ai pris contact avec "L'Union des associations L'outil en main" en vue de prendre la présidence d'une nouvelle association - la 78e - qui rentrerait en tant qu'atelier à la Fédération compagnonique des métiers du bâtiment, à Marseille, explique Claude Vangermez. J'ai accepté à condition que la nouvelle association ait son siège et un atelier à Cassis, et la possibilité d'aider les communes voisines à créer leur propre atelier."

"Je lance un appel aux anciens hommes ou femmes de métier qui auraient quelques heures libres en période scolaire pour transmettre leur savoir faire et leur amour du travail bien fait aux jeunes générations dans un lieu de partage convivial et d'échanges entre jeunes et anciens", a conclu Claude Vangermez.

L'OUTIL EN MAIN DE MARSEILLE-CASSIS

Le premier atelier de "L'Outil en main de Marseille-Cassis" démarrera en juin prochain à Marseille où les infrastructures nécessaires préexistent. Celui de Cassis devrait ouvrir ses portes à la prochaine rentrée scolaire, début septembre. Les enseignements auront lieu le mercredi de 14 à 17 h sur deux ans et six trimestres, avec cinq compagnons encadrant chacun un maximum de dix enfants. Chacun passera un trimestre avec un compagnon pour apprendre un outil et une technique et réaliser une œuvre qui lui appartiendra. À la fin de chaque année scolaire, il sera remis aux jeunes un certificat d'initiation aux métiers du patrimoine.

Le conseil d'administration est présidé par Claude Vangermez, assisté de : Paula Rège, secrétaire pour Cassis; Nadine Grille-Vial, secrétaire pour Marseille; Monique Poupeau, trésorière; José Fenech et Gérard Perone, administrateurs. L'association souhaite se renforcer d'un ancien comptable ou expert-comptable qui la ferait bénéficier de ses conseils.
Renseignements auprès de Claude Vangermez, tel 06 13 22 54 71, vangermez.claude@wanadoo.fr

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Le professeur François Eisinger, médecin interniste responsable des programmes de prévention et de dépistage des cancers au Centre régional de lutte contre le cancer, Institut Paoli-Calmettes de Marseille, était mercredi dernier à la Maison de l'Europe et de la vie associative (Meva) l'invité du comité cassiden de la Ligue française contre le cancer.

"L'impact de la pollution sur les cancers est très faible (3-5%), a souligné le professeur Eisinger, d'ailleurs le nombre de cancers chez les animaux n'a pratiquement pas augmenté." /Photo C.R.

Dans sa conférence intitulée "Cancer et environnement", il a traité de l'influence des facteurs environnementaux dans la survenue des cancers. Un sujet qui oppose dans le corps médical ceux qui pensent que l'environnement est la cause de 90% des cancers à ceux qui considèrent que l'environnement est la cause de 5% des cancers…

Concernant le cancer du poumon par tabagisme, qui tue le plus en terme d'années de vie perdues, les déterminants sociaux des comportements ont un rôle primordial : les instituteurs fument deux fois moins que les ouvriers et ont un risque deux fois plus faible. Si on supprime le tabac, on évite 30% des cancers, si on supprime la pollution, on en évite 3%. Dans le cas du cancer du sein, ce qu'il y a de plus clair, c'est l'impact de la modernité : dans les populations anciennes, les femmes avaient leurs premières règles vers 14 ans et leur premier enfant peu de temps après; dans nos sociétés actuelles, les premières règles arrivent beaucoup plus tôt et le premier enfant après 30 ans. En passant d'un modèle à l'autre, le risque de cancer du sein est passé de 7 à 15% !

La question des doses des agents cancérigènes est aussi fort complexe. Autant les effets des fortes doses sont bien connus, autant ceux des faibles doses sont plus difficiles à appréhender : y a-t-il un effet de seuil, c'est-à-dire innocuité tant qu'une dose seuil n'est pas atteinte ?

Alors, comment savoir et comment s'en sortir ? Seule l'expérimentation scientifique permet de valider les résultats. "Encore faut-il, a souligné le professeur Eisinger, que la science soit financée sur fonds publics et non par des industriels… C'est à ce prix que l'on peut accorder confiance aux producteurs de connaissance."

Pour beaucoup de cancers, l'influence du mode de vie est prédominante : les études faites sur les migrants asiatiques installés aux États-Unis ont montré que dès la première génération, ils adoptaient le profil de risque du pays d'accueil, ce qui démontre l'absence, dans la plupart des cas, d'une influence génétique.

Le conférencier a conclu sur les nouveaux outils dont disposent les chercheurs pour explorer les effets respectifs du contexte environnemental ou sociologique et du terrain génétique, les uns épidémiologiques (systèmes d'information géographiques), les autres biologiques (bio-monitoring et analyse d'impact de molécules sur les gènes de cellules humaines en culture).

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Jeudi soir, pour le 4^e rendez-vous des Rencontres musicales de Cassis, la grande salle de l'Oustau a été le théâtre d'une rencontre aussi insolite que savoureuse entre quelques très belles pièces de la musique classique et des pages toutes aussi belles de la littérature française. "Nous avons en effet souhaité pour cette 2^e édition des Rencontres musicales, élargir la musique classique vers d'autres publics ou d'autres genres", assure la violoniste Brigitte Ley qui les préside.

Edouard Exerjean, un homme gourmand de musique et de mots qui fait partager au public ses instants de délectation musicale et littéraire. /Photo C.R.

Ainsi, après avoir ouvert la musique baroque au jazz, la musique de chambre au tango et dédié une rencontre aux enfants, l'association a-t-elle choisi, pour son quatrième concert de l'année 2011, de faire dialoguer la musique classique et la littérature française en conviant le pianiste et conteur Edouard Exerjean à faire partager au public ses "Partitions littéraires". "Élève de Pierre Barbizet et d'autres grands pianistes et diplômé de littérature, très apprécié dans le monde de la francophonie, Edouard Exerjean est tout à la fois un grand pianiste, un immense conteur un poète, un critique musical et un conférencier. Charmeur virtuose du verbe et de la musique, il nous récitera à mi-voix, comme en confidence, un choix d'artiste et de cœur de ses Partitions littéraires", confiait Brigitte Ley avant la représentation.

Si vous n'avez pu assister à ce concert, imaginez-vous dans un salon parisien des années 30, tentures de velours et petits fauteuils et vous serez dans l'ambiance très cosy de cette rencontre. Alternant piano et récitations littéraires, Edouard Exerjean appréhende les partitions musicales comme les poèmes ou les textes avec une délectation qui transfigure son visage et même son corps.

Cet homme est un gourmand, un gourmand de musique et de mots qui réunit dans son métier la musique et le théâtre, qui dans un monde où l'émotion et le goût sont malmenés, sait étrangement faire partager au public des instants de délectation qui s'adressent au cœur autant qu'à l'esprit. Il nous a ainsi emmenés de Mozart à Cocteau, de Beethoven à Moreau et Paul Fort, de Francis Poulenc à Jean de la Fontaine, de Jean Anouil revisitant La cigale et la fourmi à Suskind et son étonnant Jean-Baptiste Grenouille, le plus génial parfumeur de tous les temps. Ou encore d'Albeniz à Louise de Vilmorin ou de Jacques Prévert à Emmanuel Chabrier.

Une bien belle soirée qui s'est prolongée avec un cocktail dînatoire en compagnie de l'artiste qui, passant de table en table, a continué à séduire son public.

LE PROCHAIN RENDEZ-VOUS : Quatuor Manfred
La prochaine rencontre musicale permettra au public d'apprécier la sonorité ronde, profonde et puissante du Quatuor Manfred, le quatuor français le plus primé de sa génération. Jeudi 14 avril à 20 h 30, à l'Oustau Calendal. Entrées : plein tarif 25 €, tarif réduit 18 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Cocktail dînatoire 20 €. Renseignements et réservations : Centre culturel de Cassis, tel 04 42 01 77 73 ou Rencontres musicales de Cassis, tel 06 67 90 02 80, info@musicalescassis.com, www.musicalescassis.com

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Véronique Tardy, qui a repris l'an dernier La Def' - un petit restaurant où l'on mange assis sur des bancs et entre amis la cuisine du terroir - adore la peinture : "Tous les mois, j'expose un jeune talent; je n'y gagne rien, mais c'est un coup de pouce pour l'artiste qui se fait connaître et peut vendre quelques tableaux et c'est une décoration vivante pour mon restaurant."

 Ambiance zen et douce au restaurant La Def' avec les toiles de Vanessa Coppola. /Photo C.R.

Vendredi dernier, c'était donc le vernissage de l'artiste du mois, Vanessa Coppola, probablement tombée dès son plus jeune âge dans un pot de peinture : "Toute petite, j'ai commencé à dessiner et peindre, avant même de savoir écrire. Mes parents m'ont inscrite au cours de Fabienne Butin, responsable de l'association L'Art et la manière. J'ai ainsi vraiment appris à dessiner puis à peindre. La peinture à l'huile surtout, que j'adore plus que tout autre matière. Ces bases acquises, je me suis mise en recherche de ce qui serait vraiment ma voie, je suis passée par différentes techniques, la photo aussi et le mélange peinture-photo."

À cette étape de son parcours, Vanessa privilégie les personnages féminins et leurs douces rondeurs, très travaillés en avant-plan, se détachant sur un fond beaucoup plus flou traité au couteau.

Quand vous commencez un tableau, que se passe-t-il ? "Je ne sais pas où je vais, j'aime partir de rien, j'essaie de vider ma tête des images qui peuvent s'y trouver pour laisser aller sans entrave la créativité : par exemple, je trace un ovale, ce sera un visage et le reste suit, j'avance sur mes envies et les émotions de l'instant, pour les transcrire sur la toile et les faire partager."

Mais Vanessa n'a pas toujours envie de peindre : "J'adore tout ce qui est artistique et j'aime me diversifier dans toutes sortes de domaines, comme les arts du corps. Par exemple, j'aime bien la jonglerie, ça me déstresse et ça rétablit mon équilibre intérieur."

Vanessa a participé à plusieurs expositions, à la bibliothèque municipale l'Ariane, aux Salles voûtées. "Mais celle-ci est ma première en solo et le stress est là."

Chaleureuse et attirante comme l'artiste, la peinture de Vanessa ne choque pas, au contraire elle fait du bien.

Exposition Vanessa Coppola, jusqu'au 22 avril 2011 au restaurant La Def, 3 rue Laurent-Ventron à Cassis. Ouvert du mardi au dimanche pour le déjeuner et les vendredi et samedi soir pour le dîner (en hiver). Tel 04 42 01 28 33.

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Mercredi, dans une démarche de proximité souhaitée par la municipalité, l'Oustau Calendal accueillait à Cassis, pour la Journée Défense et Citoyenneté (JDC), une vingtaine de filles et garçons de 17 à 18 ans. Vingt jeunes issus des trois communes de Carnoux, Cassis et Roquefort-La Bédoule représentées par leurs conseillers-défense respectifs, François Cassandri, Fabrice Jullien-Fiory et Gérard Puech.

Les jeunes rassemblés pour la Journée Défense et Citoyenneté ont posé avec les animateurs devant la statue de Calendal, légendaire symbole de vertu civique. /Photo C.R.

"Cette JDC se tient pour la première fois à Cassis et nous en sommes très fiers, a assuré Fabrice Jullien-Fiory en accueillant les jeunes dans la grande salle de l'Oustau. Elle va vous donner l'occasion de réfléchir aux grandes questions qui concernent tous les citoyens que nous sommes, la défense et la protection de notre pays, notre sécurité et la citoyenneté. Ce n'est pas normal que, dimanche dernier, une personne seulement sur trois à Cassis se soit sentie assez concernée par son pays pour voter. Car le monde de demain sera ce que vous en ferez."

La journée était animée par deux militaires, le sergent-chef de l'Armée de l'air Guillaume Keusseian, détaché du bureau marseillais du Service national, responsable de la journée, et l'adjudant-chef V. Massey, de l'Armée de Terre. "La JDC, ont-ils expliqué, est une étape dans un "parcours de citoyenneté" destiné à assurer un certain nombre des rôles qui étaient auparavant dévolus à l'appel sous les drapeaux et que nous allons envisager aujourd'hui."

Le programme de la matinée comportait trois modules. Tout d'abord, la citoyenneté française et européenne et ce qu'elle implique en matière de droits et de devoirs. Puis l'instabilité du monde actuel et la légitimité d'avoir en France une armée et un outil de défense pour faire face aux menaces (terrorisme, cybercriminalité, trafics en tous genres, catastrophes naturelles ou technologiques). Le troisième module abordait le métier militaire et comment, par exemple, il pouvait permettre à une personne, pendant quelques années, d'apprendre un vrai métier et de construire un projet de vie.

L'après-midi proposait deux modules complémentaires, une initiation aux premiers secours et à l'usage du défibrillateur, proposée par la Croix-Rouge et une présentation par les sapeurs-pompiers du Centre de secours de Cassis de leurs matériels, de leurs missions et de leurs modes opératoires.

La journée comportait également des évaluations des acquis en matière de langue française, de connaissances sur le cinéma et la littérature française. "Nous recevons les jeunes qui sont en difficulté de lecture pour leur proposer différents stages de remise à niveau", a précisé encore le sergent-chef Keusseian.

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"Nous avons souhaité pour cette 2^e édition des Rencontres musicales, élargir la musique classique vers d'autres publics ou d'autres genres", assure la violoniste Brigitte Ley qui les préside. Ainsi, après avoir ouvert la musique baroque au jazz, la musique de chambre au tango et dédié une rencontre aux enfants, l'association va-t-elle établir, pour sa 4^e Rencontre, un lien entre la musique classique et la littérature française en conviant le pianiste et conteur Edouard Exerjean à faire partager au public ses "Partitions littéraires".

Edouard Exerjean, un grand talent régional, très reconnu dans le monde francophone. /Photo DR

 "J'ai découvert Edouard Exerjean au théâtre du Gymnase pour le concert donné par Marseille-Concerts à l'occasion des 20 ans de la mort de Pierre Barbizet et j'ai été séduite par sa prestation, se souvient Brigitte Ley. Il est tout à la fois un grand pianiste, un immense conteur et un poète, très apprécié dans le monde de la francophonie. Charmeur virtuose du verbe et de la musique, il nous récitera à mi-voix, comme en confidence, un choix de ses Partitions littéraires. Choix d'artiste et choix de cœur. Si vous n'avez pu l'applaudir au Théâtre de Lenche à Marseille ou au Théâtre du Tambour Royal à Paris, accourez à Cassis pour une soirée magique, car c'est un grand bonheur de l'entendre mettre en musique les plus beaux textes de notre belle langue française."

Élève de Pierre Barbizet et d'autres grands pianistes, Edouard Exerjean a fait parallèlement des études universitaires à la faculté de Lettres d'Aix-en-Provence. Sa prédilection pour la littérature lui permet d'aborder d'autres formes d'expression où il s'illustre avec bonheur : la critique musicale et les conférences.

"Très jeune, j'ai su que ma vie serait consacrée à la scène : théâtre ou musique, là était la question, explique-t-il. Je voulais être comédien, je suis devenu pianiste. Mais j'ai toujours appréhendé une partition musicale avec un regard théâtral, sans dissocier les sons des mots. Au moment merveilleux du spectacle, les prolongements littéraires ou musicaux d'un texte et d'une partition concrétisent cette double réalité. Mon bonheur aujourd'hui est de réunir mon métier, la musique, et mon autre passion, le théâtre. Dans un monde où l'émotion et le goût sont souvent malmenés, je souhaite partager avec vous ces instants de délectation qui s'adressent au cœur et à l'esprit."

Le programme comprendra des œuvres de Mozart, Beethoven, Chabrier, Poulenc… sur des textes de Guitry, La Fontaine, Cocteau, Anouilh…

La soirée se prolongera en compagnie de l'artiste avec un cocktail dînatoire (réservation indispensable au plus tard trois jours avant). Pour le concert, l'esplanade Aristide-Briand, devant l'Oustau, sera ouverte gratuitement au stationnement des véhicules.

RENSEIGNEMENTS - RÉSERVATIONS - BILLETTERIE

Plein tarif 25 €; tarif réduit (étudiants, titulaires RSA, chômeurs) 18 €; gratuit pour les moins de 12 ans. Abonnement 3 concerts 60 €. Cocktail dînatoire 20 €. Adhésion 10 €. Centre culturel, 20 av. Emmanuel-Agostini à Cassis, Tel 04 42 01 77 73. Rencontres musicales de Cassis, 22 montée de la Chapelle à Cassis, Tel 06 67 90 02 80, info@musicalescassis.com, www.musicalescassis.com

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Ils auraient pu ne jamais le faire. Car Olivier Guys, patron du Centre et Capitaine du Cro-Magnon est parti sans crier gare le 28 novembre dernier pour un voyage dont on ne revient pas. En 2005, Olivier avait racheté le Centre et son bateau au nom prédestiné à Henri Cosquer, l'inventeur de la grotte éponyme, dont il était le meilleur disciple. "Lorsqu'Olivier a quitté la barre, nous venions juste de finir de payer les traites de notre emprunt", se souvient sa veuve, Régine.

Régine et Antonio attendent les plongeurs samedi sur le Cro-Magnon pour lancer une belle saison de plongée en hommage à Olivier Guys. /Photo C.R.

"Lui disparu, si brutalement, j'étais totalement effondrée et j'ai voulu tout liquider. Heureusement, un ami milanais, Antonio Pastorelli, ancien client du temps d'Henri Cosquer, m'en a dissuadée et m'a proposé une association pour reprendre l'aventure. Nous nous sommes retroussés les manches et nous avons travaillé comme des fous pour que ça puisse repartir. Le Cro-Magnon a été caréné et remis en état grâce à la solidarité des clients : il y a eu dix personnes par jours pendant quinze jours pour un travail qui aurait normalement demandé un mois. Nous ne les remercierons jamais assez. Je remercie aussi Jean-Claude Cayol qui nous a beaucoup aidé."

Le Centre cassidain de plongée reprend donc ses activités ce samedi. "Nous donnons rendez-vous aux plongeurs à 8 h 30 au centre, 3 rue Michel-Arnaud, pour un départ bateau à 9 h." Le Centre fonctionnera d'abord avec deux moniteurs, puis quatre ou cinq en haute saison. "Bien sûr, nous allons continuer les baptêmes, plongées d'exploration et formations, précise Antoine Pastorelli : le niveau 1 (initiation encadrée jusqu'à 20 m), le niveau 2 à 40 m et le niveau 3 à 60 m en autonomie complète. Et en juillet-août, ajoute Régine, nous serons ouverts sept jours sur sept et ferons une troisième sortie à 17 h 30 pour répondre à la très forte demande."

L'autre volet, c'est le sentier sous-marin, ouvert en 2010. "Ce sentier, c'est le bébé d'Olivier, il a travaillé des années pour le concrétiser et, dorénavant, assure Régine, très émue, grâce à madame le maire, il porte le nom de Sentier sous-marin Olivier Guys." Le Centre a passé une convention de trois ans avec la ville de Cassis pour l'exploitation du sentier. Celui-ci peut être découvert par groupes de huit personnes en visite encadrée avec les moniteurs ou en visite autonome en groupes de quatre personnes. "Pour les visites autonomes, ajoute-t-elle, c'est Cécile, la fille d'Olivier, qui sera sur la plage de la Grande Mer pour accueillir et informer les visiteurs."

Une aventure belle et émouvante, de celles qui font chaud au cœur.

Renseignements au Centre cassidain de plongée, 3 rue Michel Arnaud, BP 1 13714 Cassis Cedex, Tél +33 (0)4 42 01 89 16, Port +33 (0)6 71 52 60 20, Fax +33 (0)4 13 33 26 87,

e-mail info@centrecassidaindeplongee.com, site www.centrecassidaindeplongee.com

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Bernard Deflesselles, député de la 9^e circonscription des Bouches-du-Rhône, était lundi matin à l'école Leriche-Mistral l'invité de la classe de CM2c de Karine Télouk. Une visite préparée en amont par les élèves qui ont beaucoup travaillé sur l'Assemblée Nationale, son rôle et son fonctionnement.

Une belle leçon d'instruction civique pour les CM2c de Leriche-Mistral qui n'ignorent plus rien de l'Assemblée nationale. /Photo C.R.

C'est à une belle leçon d'instruction civique que s'est livré une heure durant le député, une leçon dont il est d'ailleurs coutumier dans les écoles de sa circonscription. Après avoir brossé un tableau d'ensemble des institutions françaises, il s'est focalisé sur sa circonscription, ses caractéristiques géographiques et démographiques. Puis il a abordé le rôle du député qui fait la loi, définissant celle-ci comme "l'expression du bien-vivre ensemble". Il a décrit aux élèves le mécanisme de l'initiative des lois - projet du gouvernement ou proposition des députés - et le temps qu'il faut pour les faire, le travail en commission avant l'adoption en séance plénière par l'Assemblée Nationale et le Sénat. Et l'hémicycle, l'organisation du travail, le président et les vice-présidents, les horaires très lourds (souvent trois séances par jour), les questions au gouvernement…

Le jeu des questions-réponses a conduit le député à expliquer comment on pouvait être élu, la charge de travail, le bonheur d'être au service des citoyens et la possibilité de rencontrer des gens extraordinaires : "Pour mon rapport sur le changement climatique, je suis allé rencontrer les plus éminents spécialistes mondiaux du sujet."

Mia Marius, député-junior, ira le 28 mai défendre le projet de loi de sa classe au 17e Parlement des enfants. /Photo C.R.

La deuxième partie de la rencontre était consacrée aux travail des élèves. Chaque année, les CM2 de France élaborent une proposition de loi. Dans chacune des 577 circonscriptions, l'une d'elles est choisie par l'Inspecteur d'Académie. Dans la 9^e circonscription des Bouches-du-Rhône, c'est la proposition du CM2c qui a été retenue. Les élèves de la classe ont élu leur député-junior, Mia Marius qui ira défendre sa proposition de loi au 17^e Parlement des enfants le 28 mai prochain, avec l'espoir qu'elle devienne une vraie loi.

C'est donc Mia, député-junior, qui a exposé au vrai député la proposition de la classe qui avait choisi de travailler dans le cadre d'un projet intergénérationnel entre la classe et la maison de retraite de Cassis. "Notre proposition vise, a-t-elle notamment expliqué avec beaucoup d'aisance, à élire un conseil des sages dans chaque commune. Il aura pour mission d'améliorer la vie des seniors, d'éviter leur isolement, d'organiser des activités afin de retarder les pertes de mémoire et d'autonomie et de veiller à leur confort et à leur sécurité".

Assurément, l'instruction civique bien faite, ça fonctionne ! 

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«Au ciel de qui se moque-t-on ?
Était-ce utile qu'un orage
Vînt au pays de Jeanneton
Mettre à mal son beau pâturage ?
Pour ses brebis, pour ses moutons,
Plus une plante fourragère,
Rien d'épargné que le chardon !
Dieu, s'il existe, il exagère,
Il exagère.»

(Georges Brassens, in Paroles de la chanson "Dieu s'il existe"). Je pense au Japon, bien sûr.

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"Le maire, Danielle Milon, et l'ensemble de la municipalité, assure Michel Mortelette, adjoint aux sports, ont la volonté d'offrir aux enfants et aux adolescents la plus grande palette possible d'activités sportives ou de détente pendant leurs vacances."

L'espace jeunes se se veut un lieu de liberté, d'initiatives et de rencontres pour les ados cassidens", assurent Michel Mortelette (au centre), Guy Labi et Sébastien D'Orso (Pôle Sports et Loisirs). /Photo C.R.
 

Premier volet du dispositif, les séjours de ski qui permettent à plusieurs dizaines d'entre eux de partir, pour les enfants de 7 à 10 ans à Ancelle (Hautes-Alpes) du 19 au 25 février et pour les 11-13 ans et 14-17 ans au Sauze (Hautes-Alpes) du 26 février au 4 mars. "Même les familles les plus modestes ont pu faire partir leurs enfants, souligne Michel Mortelette, puisque ces séjours sont tous pris en charge à 50% au minimum et jusqu'à 75% par la ville, en fonction du quotient familial. Leur coût maximum est ainsi de 261 € pour les 7-10 ans et de 266,50 € pour les ados."

Deuxième volet, les stages multisports qui s'adresseront aux 7-11 ans du 28 février au 4 mars, les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 h 30 à 12 h. Toutes sortes d'activités sont prévues (tir à l'arc, hockey, futsal, chasse au trésor…). "Prévus pour la seconde semaine de vacances, ces stages peuvent très bien s'articuler pour cette classe d'âge avec le séjour au ski de la première semaine, précise l'adjoint. D'autre part, nous sautons le mercredi afin de ne pas interférer avec les activités des associations sportives ou autres. Et il y a encore des places disponibles !"

Enfin, pour les 12-17 ans, l'Espace jeunes, également allée Paul-Bérard. "L'Espace jeunes, explique Guy Labi, directeur des Sports et Loisirs à la ville de Cassis, veut être un lieu de rencontre avec les jeunes et entre les jeunes. Il est aménagé avec coin-détente, jeux vidéo, espace bar, baby-foot, télévision; il peut être le point de départ de sorties à l'extérieur. Le principe est que les jeunes soient acteurs avec les éducateurs de l'élaboration du programme des journées et proposent eux-mêmes des idées. On n'est pas du tout dans l'optique d'un centre aéré, les jeunes choisissent librement leurs activités. Pour les vacances de février, nous leurs proposons des activités très variées, gratuites ou à 40% du coût total, sachant que la mairie en prend 60% à sa charge. Par exemple, ils pourront aller à la piscine pour 1 € ou au cinéma pour 3 € !"

Bonnes vacances les jeunes et profitez-en bien !

Claude RIVIÈRE

INFOS PRATIQUES

Stages multisports 7-11 ans :

Prix de la semaine (28 février au 4 mars) 40 € (chèque à l'ordre du Trésor public). Inscriptions les lundi et mercredi de 8 h à 12 h, avec un certificat médical d'aptitude à tous les sports et à la vie en collectivité et la photocopie de l'attestation d'assurance responsabilité civile, au Centre d'hébergement, allée Paul-Bérard, tel 04 42 01 71 32 ou 06 77 42 28 29.

Espace Jeunes 12-17 ans :

Semaine du 19 au 25 février : Lundi 21, 14 h 30 - 16 h 30, gymnase (gratuit); mardi 22, 14 h 30 - 17 h, paint-ball, 15 €, sur inscription; mercredi 23, 6 h - 20 h, sortie ski, 27 €, sur inscription; jeudi 24, 15 h - 17 h, piscine, 1 €, sur inscription; vendredi 25, 13 h 30 - 17 h, cinéma, 3 €, sur inscription.
Semaine du 28 février au 4 mars : Lundi 28, 14 h 30 - 16 h 30, gymnase (gratuit); mardi 1er mars, 15 h 30 - 17 h, piscine, 1 €, sur inscription; mercredi 2, 6 h - 20 h, sortie ski, 27 €, sur inscription; jeudi 3, 14 h 30 - 16 h 30, gymnase, 1 €, sur inscription; vendredi 4, 13 h 30 - 17 h, cinéma, 3 €, sur inscription.

Renseignements : Bruno Réquéna au 04 42 01 87 60, b.requena@cassis.fr; Sébastien D'Orso, s.dorso@cassis.fr.

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À l'initiative de la Prévention Routière et en partenariat avec la Police nationale, quelque cent-soixante deux élèves de sept classes de CM1 et CM2 des écoles Leriche-Mistral et Sainte-Claire ont bénéficié d'une formation à la sécurité routière durant la première quinzaine de février. Les séances étaient animées par le brigadier Daniel Tagliasco, chef de piste pour la Prévention routière et Jessica Bosano, adjointe, tous deux détachés de la CRS 55.

Les 21 jeunes lauréats ont été récompensés mardi au Centre culturel. /Photo C.R.

"Chaque séance commence par une heure de théorie au cours de laquelle, explique Daniel Tagliasco, nous décryptons pour les enfants la signalétique routière et leur donnons les règles de bon comportement à observer par les piétons et les cyclistes, ainsi que la façon de bien se tenir dans les cars scolaires, l'obligation du port de la ceinture en voiture, et tout ce qui doit être connu dès leur âge pour prévenir les accidents ou diminuer leurs conséquences. Puis on passe à une heure de travaux pratiques sur le stade de l'école Leriche. Chacun enfourche un vélo pour un parcours de maniabilité sur un circuit balisé où il apprend à tenir sa droite, éviter les obstacles, respecter les panneaux et acquérir de bons réflexes face aux situations potentiellement dangereuses." Les élèves sont informés en temps réel de leurs erreurs et notés.

Mardi après-midi au Centre culturel Agostini, l'heure était à la détente pour les 162 élèves à l'occasion de la remise des prix aux trois premiers de chaque classe, en présence de Danielle Milon, maire de Cassis, et des équipes pédagogiques des établissements.

S'adressant aux élèves, Danielle Milon a assuré : "La sécurité routière, dont vous venez d'apprendre les règles de base, au-delà des règles de la circulation qui doivent devenir pour vous une habitude que vous devez garder toujours, aujourd'hui piéton ou cycliste, demain sur deux-roues, après-demain au volant, pour préserver votre vie et celles des autres, c'est une éducation essentielle aux règles de la vie. Je vous souhaite de devenir des adultes forts et responsables capables d'entrer dans la société en respectant ses règles."

"Et n'hésitez pas à faire des remarques à vos parents s'ils oublient de respecter les règles de sécurité, ce faisant, vous les préserverez et vous vous préserverez", a ajouté le brigadier Tagliasco avant de donner lecture du palmarès, en invitant les trois premiers de chaque classe à monter sur scène pour recevoir des mains du maire le cadeau de la ville de Cassis.

Claude RIVIÈRE

LE PALMARÈS
• École Leriche-Mistral :
CM2 Mme Minelle : Hugo Loussot, meilleur élève cassiden, représentera le village au concours départemental en juin prochain; Mathis De France et Jules Perrin. CM2 Mme Laloue : Mathieu Ferreira, Lisa Prince et Elisa Krut. CM2 Mme Télouk : Paul Bérenger, Marie Bienfait et Marius Lefebvre. CM1 Mme Hartmann : Vincent Roustit, Mathilde Gutierrez et Mathieu Diné. CE2-CM1 Mme Dupla : Hugo Walhein, Lisa Giraudo et Ornella Naua.
• École Sainte-Claire :
CM1 M. Pufal : Emma Vely-Poletti, Michaël Chaia et Yanis El Amri. CM2 M. Maurin : Capucine De Caneva, Mary Bianchéri et Charlotte Bœuf.

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Aujourd'hui, c'est l'Aïd et de nombreuses bonnes consciences s'élèvent contre l'abattage rituel des moutons par les musulmans. Indignation sélective… Comment fait-on encore ici ou là à la campagne, à l'ombre des clochers style "Force tranquille" (pour les plus jeunes l'affiche de campagne de Mitterrand en 1981) ? On égorge le cochon après l'avoir entravé, on recueille le sang pour faire le meilleur boudin. Soyons un peu honnêtes, l'abattage rituel (juif ou musulman, peu importe) ne fait rien d'autre. Le condamner relève d'une démarche que je trouve suspecte… Personne n'ignore que l'ineffable "défenseure des animaux" est très proche du FN…

C'est mon point de vue, personne n'est obligé de le partager ! J'ajoute : ma ligne de vie a toujours été la tolérance et le respect des convictions de l'autre.

Je me réjouis particulièrement du retour - et de la promotion - de Nathalie Kosciusko-Morizet à l'écologie où elle pourra faire du bon travail compte-tenu de sa parfaite maîtrise de ces dossiers. On se souvient des avanies que lui avait fait subir son ex-ministre de tutelle - aujourd'hui éjecté du gouvernement - (ainsi que de nombreux députés) parce qu'elle avait pris courageusement position contre les OGM, alors qu'elle était secrétaire d'État chargée de l'écologie. Ce qui lui avait valu aussi de se voir "mutée" à la Prospective et au développement de l'économie numérique…

Aujourd'hui, justice lui est rendue. C'est bien.

Une nouvelle étude révèle que le fait de marcher environ 9,5 kilomètres par semaine peut aider à la bonne santé de votre cerveau sur le long terme.

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