• Cassis: Nelson Monfort a fait revivre Charles Trenet à l'Oustau

    Le très médiatique journaliste sportif Nelson Monfort était mardi soir à l'Oustau Calendal l'invité de la Ville de Cassis, de la SCO Cassis et du Comité d'organisation du 20 km Marseille-Cassis pour donner une "Causerie musicale autour de Charles-Trenet". Charles-Trenet dont Nelson Monfort, grand amateur de musique à ses heures, est un fervent admirateur.

    Cassis: Nelson Monfort a fait revivre Charles Trenet à l'Oustau

    Nelson Monfort a fait revivre pour le public Charles Trenet, sa vie et ses chansons. /Photo C.R.

    L'idée de cette soirée? "J'adore la SCO Sainte-Marguerite, qui promeut les vraies valeurs que sont l'amitié, le partage et le sport: l'aventure sportive du Marseille-Cassis nous a permis de rencontrer Nelson Monfort, a expliqué le maire, Danielle Milon. Ses reportages de passion et de compétence dans toutes les grandes épopées sportives font la joie de tous. Il est aussi passionné de musique et de Charles Trenet: nous lui avons donc demandé de venir à Cassis pour nous faire voyager à travers l'univers de ce grand chanteur."

    "Ma présence ici, c'est la suite d'un bel échange de sport et d'amitié avec les organisateurs du Marseille-Cassis, a assuré Nelson Monfort. Trenet fait partie du patrimoine éternel de la France, dans ce qui se fait de mieux. Le 18 mai dernier, on a fêté le centenaire de la naissance du Fou chantant à Narbonne."

    Et d'illustrer par des chansons les différentes étapes de sa vie: "Dès l'âge de 7-8 ans, point chez lui un immense amour de la poésie, au sens large, et de la littérature. Il rencontre Albert Bausil, le rédacteur en chef d'un petit hebdomadaire, le Coq catalan (coque à talent !) qui décèle chez lui cette verbe poétique pleine d'humour et lui ouvre son journal. Ses premiers articles manifestent son amour immodéré des paysages traversés et des bonheurs rencontrés: "Mes jeunes années", sa première chanson, inoubliable".

    Puis ce sont les années de guerre qui s'achèvent avec "Douce France". Son univers dual alliant la plus grande gaîté à une vraie tristesse: c'est la chanson "Je chante", dont le héros se pend. Les années 50, la France d'avant les réseaux sociaux et les autoroutes, le succès, la brouille avec Maurice Chevalier, ce sera "Nationale 7". La vague "yéyé" et le passage à vide des "sixties" compensé par des tournées triomphales Outre-Atlantique: "Y a de la joie", la chanson la plus aimée à l'étranger. Le retour du succès en 1971, après 12 ans d'absence. La consécration de l'Olympia en 1975 avec "Le vieux Piano de la plage". Son dernier concert avec les honneurs de l'Opéra-Bastille en 1999 où il chantera assis et sa mort en février 2001, à 88 ans.

    Une soirée chaleureuse qui s'est achevée avec "La mer", reprise par tout un public ravi.


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