• Cassis: La Chine, un débouché pour les vins de Cassis ?

    En mars, une délégation de responsables économiques conduite par Pascal Chaix, adjoint à la vie économique, s'était rendue en Chine, à Chengdu, capitale de la province du Sichuan - près de 10 millions d'habitants - afin de développer les échanges économiques et culturels et faire connaître les vins de Cassis. Parmi eux, Guillaume Félisaz, œnologue et responsable de la société marseillaise Toutrouge, spécialisée dans le négoce de vins et spiritueux. "Nous avons été missionnés, explique-t-il, par le Château de Fontcreuse, le Château de Fontblanche, le Clos d'Albizzi, les domaines de la Ferme Blanche et des Quatre-Vents pour promouvoir leurs vins et les faire déguster par les responsables économiques du Sichuan".

    Cassis: La Chine, un débouché pour les vins de Cassis ?

     Du Fei était lundi à Fontcreuse l'invité de Jean-François Brando et Guillaume Félisaz. /Photo C.R.

    Lundi dernier, au Château de Fontcreuse, Jean-François Brando son propriétaire, recevait avec Guillaume Félisaz, Du Fei, le prestigieux chef sichuanais de l'Hôtel Shangri-La à Chengdu. Du Fei, invité à Cassis pour démontrer son art lors des Vendanges étoilées, est en Chine un monument vivant, au sommet de son art, inscrit comme tel au "Patrimoine immatériel de la Chine".

    "Cette visite, a expliqué Guillaume Félisaz, s'inscrit dans les échanges scellés par le traité d'amitié signé le 30 août dernier entre Danielle Milon, maire de Cassis, et le maire de Chengdu. Il s'agit de mieux connaître, à la faveur d'une rencontre autour de la dégustation des vins du Château, les sentiments de Du Fei sur les possibilités d'exportation des vins de Cassis en Chine, et plus particulièrement au Sichuan."

    Cette réunion a permis de nombreux échanges de vue sur les aspects gastronomiques, comme le mariage heureux des rosés de Provence avec les nombreux plats légers et les légumes de la cuisine aigre-douce sichuanaise. Et plus encore sur les aspects économiques, notamment la nécessité, parce que les nouveaux consommateurs chinois ont peu de culture du vin et qu'ils ont tendance à suivre des marques, d'associer dans une marque le rosé à la Provence, pour que la Provence ne perde pas son identité de pays du rosé et qu'elle ne passe pas à côté du marché.

    Un marché potentiel de 400 millions de personnes qui s'ouvrent à la mondialisation de la consommation et s'intéressent aux produits de luxe et aux vins français, qui doivent être bien identifiés dans un marché inondé de produits de toutes provenances et de mauvaise qualité. Autre nécessité, celle d'une offre allant du très haut de gamme jusqu'aux petits prix qui permet de faire bénéficier ces derniers d'un transfert d'image, comme c'est le cas pour les bordeaux par exemple.


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