• Cassis-Aubagne: Aubagne veut remettre à plat son dispositif de sécurité

    Depuis fin 2009, le maire de Cassis, Danielle Milon, a doté sa ville d'un schéma directeur de sécurité, un système que Jean-Paul Bonnetain, préfet délégué pour la défense et la sécurité, qualifie régulièrement d'"exemplaire" pour son organisation et ses résultats.

    Cassis-Aubagne: Aubagne veut remettre à plat son dispositif de sécurité

    Danielle Milon et le chef de la police ont reçu au PCSU J.P. Sanguinetti et V. Rusconi (à gauche). /Photo C.R.

    "C'est la raison pour laquelle le maire d'Aubagne, Gérard Gazay, qui souhaite remettre à plat dans sa ville tout le dispositif de sécurité publique et civile, nous a demandé à Jean-Pierre Sanguinetti, directeur sécurité publique et civile, et à moi-même, de rencontrer le maire de Cassis et son chef de la police municipale pour étudier l'organisation mise en place à Cassis", explique Vincent Rusconi, adjoint délégué à la sécurité de la cité aubagnaise.

    "Vous devez en priorité faire un audit complet du fonctionnement de la police chez vous, de ses outils, de ses locaux, leur a expliqué Danielle Milon. Il faut instaurer un état d'esprit tel que les hommes aient confiance en vous et que vous ayez une totale confiance en eux. Pour cela, il faut être honnête et dire les choses, ce qui ne va pas et agir. La sécurité doit être une priorité pour une ville, on ne doit pas toucher à ses budgets, quitte à tailler et à chasser le gaspi dans les lignes budgétaires."

    Puis David Morandeau, le responsable de la police de Cassis, a détaillé le fonctionnement de son service: "Constitué principalement de 22 policiers, d'une quinzaine d'agents de surveillance de la voie publique (20 en saison), d'une dizaine de saisonniers, il fonctionne 365 jours par an et 24h/24, en coordination étroite avec la Gendarmerie nationale, de manière à garantir la trilogie sécurité, tranquillité et salubrité publiques."

    Il leur a ensuite décrit les divers dispositifs. Le Conseil local de sécurité qui renforce l'échange avec l'ensemble des acteurs (justice, préfecture, gendarmerie, police, éducation nationale, acteurs sociaux). La vidéo-protection qui disposera en juillet de 70 caméras reliées à un poste de commandement et de surveillance urbain (PCSU), lui-même connecté à la brigade de gendarmerie, qui permet de protéger la majorité des grands axes de l'agglomération ainsi que les points névralgiques de la commune.

    Mais aussi: la télésurveillance des habitations directement reliées au poste de commandement, le dispositif de participation citoyenne assuré en coopération avec la gendarmerie ("Voisins vigilants" et "Tranquillité vacances"), les deux agents de la police de la propreté, la prochaine modification des limites de l'agglomération afin de réduire la vitesse sur certains axes, la surveillance des plages avec la brigade nautique et la présence tous les jours d'un agent de surveillance sur la grande plage…

    "Sans oublier, a ajouté Danielle Milon, la réserve communale de sécurité civile (RCSC) qui prévoit la mise en ordre de bataille en cas de catastrophe majeure (incendie, inondation, explosion…).


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