• Les événements culturels ou littéraires organisés en partenariat avec la librairie Préambule se succèdent au Bar du XXe siècle : après l'épopée du Jazz marseillais, c'est Fernandel, autre Marseillais, qui sera vendredi à l'honneur avec la signature-dédicace de "Fernandel, le rire aux larmes" par André Ughetto, grand connaisseur du célèbre comique.

    Cassis : André Ughetto se penche sur Fernandel au Bar du XXe siècle

    Né en 1942 à l'Isle-sur-la-Sorgue, professeur de lettres, poète, traducteur de poésie italienne et anglaise, critique littéraire, conférencier, cinéaste, membre du conseil de rédaction de trois revues, deux marseillaises (Phoenix et Revue des Archers) et une américaine (Osiris), André Ughetto préside aussi une association de lecteurs de poésie, dénommée "Poiéô", à l'Isle-sur-la-Sorgue !

    "Fernandel, né en 1903 dans la cité phocéenne, demeure aujourd'hui l'une des grandes figures du cinéma français. Près de 149 films à son actif, une star inoubliable à l'écran, comme sur scène. Et pourtant, assure André Ughetto, la bibliographie qui retrace le parcours de ce géant marseillais est aussi mince que du papier à cigarette : sept ouvrages en tout et pour tout, dont le "Fernandel", de Jacques Lorcey, paru en 1981."

    Cette lacune, André Ughetto, écrivain marseillais, l'a comblée en publiant en septembre dernier, aux éditions Hoëbeke, "Fernandel, le rire aux larmes". Cent vingt-cinq pages de textes, de photos et de documents souvent inédits retraçant la vie de Fernand Joseph Désiré Contandin, de ses débuts, tout petit, au music-hall, jusqu'à sa mort le 26 février 1971 d'un cancer du poumon. Il aura fallu à l'auteur plusieurs mois de patience pour reconstruire la biographie du grand comédien, avec l'aide de son fils, le chanteur-comédien Franck Fernandel, disparu l'année dernière.

    Parmi les révélations de l'ouvrage, on découvre un Fernandel inquiet de son image, car Fernandel, c'était un physique ingrat : "notamment cette bouche chevaline si caractéristique, à l’origine de son succès comique. Pour le Fernandel intime, c'était d'abord un complexe énorme, mais il sut en faire un atout", explique Ughetto. "Heureusement, je n'étais pas laid à faire peur, j'étais laid à faire rire, et c'est ce qui m'a sauvé : le rire c'est du bonheur pour le public, et c'est pour ça que j'ai continué", avait coutume de dire l'acteur.

    "Fernandel, le rire aux larmes" de André Ughetto, vendredi 23 novembre de 11h à 13h, au Bar du XXe siècle, avenue Victo-Hugo à Cassis. Renseignements: Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis, Tél 04 42 01 30 83.

     

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  • Comme chaque année, le Téléthon, dont ce sera la 26e édition nationale, aura lieu dans toute la France les 7 et 8 décembre prochains. À Cassis, la mise sur pied et la réussite de la 21e édition locale de cette belle manifestation de solidarité reposent sur les épaules de Thessy Rey, déléguée du Téléthon pour Cassis, appuyée par Andrée Besucco, ancienne déléguée AFM-Téléthon, et une équipe de bénévoles dynamiques.

    Cassis : Le programme du 21e Téléthon cassiden est bouclé

    Les bénévoles du Téléthon cassiden ont bien travaillé et le programme de la fête est au point. /Photo C.R.

    Mardi dernier s'est tenue en mairie la dernière réunion du comité d'organisation avant le jour J. En ouvrant la séance, Noël Oriole, délégué pour le secteur de La Ciotat, a tenu à "remercier le maire, Danielle Milon, et les services de la ville pour leur soutien irremplaçable renouvelé chaque année, ainsi que les bénévoles, dont le dévouement a permis l'an dernier de collecter sur le terrain la somme de 12 179 €, grâce à la générosité des Cassidens, sans compter les 5 271 € du 3637 et les 2 565 € collectés en ligne sur le site de l'AFM".

    Depuis 25 ans, l'AFM a été à l'origine d'une double révolution. Sociale, avec la sortie de l'oubli des maladies rares, la prise de parole des personnes en situation de handicap et l'inscription dans la loi de leur droit à la citoyenneté. Médicale et scientifique, avec l'émergence des biothérapies - telles que la correction d'un gène défectueux, l'insertion d'un gène-médicament ou la greffe de cellules capables de régénérer un tissu sain - qui ont révolutionné la façon d'envisager la médecine de demain et pour certaines maladies, qu'elles soient fréquentes ou rares, renversé le sombre pronostic qui les poursuivait. Plus que jamais, les équipes de recherche mobilisées autour des maladies génétiques comptent sur l'élan de générosité qui permet d'obtenir ces succès et qui a hissé la génétique française au premier rang mondial.

    Après quelques discussions destinées à en affiner les détails, le programme définitif a pu être arrêté et chacun s'est vu attribuer une tâche précise. "Grâce au concours sans faille de la municipalité et de tous les bénévoles, à l'aide de nombreux commerçants et à la générosité du public, notre Téléthon cassiden sera cette fois encore une grande fête de la solidarité", a conclu Thessy Rey.

    LOTO, JAZZ, CABARET, MOTOS, TRAVERSÉE À LA NAGE…

    • Les rendez-vous décalés:

    17 et 18 novembre à la piscine Cap Provence : Course de relais (participation 2 €). 18 novembre 15h au Centre culturel : Loto, 10 parties, 10 € les 3 cartons. 24 et 25 novembre au Centre culturel, 10-12h et 14-17h : Portes ouvertes de Cassis-accueil. 1er décembre 18h à 20h au Centre culturel : Concert Claude Malet (négritude et musique syncopée: la naissance du jazz; hommage à Paolo Conte. Entrée 5 €). 5 décembre au Tennis des Gorguettes : Tournoi de tennis des enfants (participation libre). 6 janvier 2013 à 16h place Baragnon : Patinoire des enfants-rois avec galette des Rois (location des patins 2 €). 10 février à 17h30 à l'Oustau Calendal : Concert de musique de chambre par le Trio Brigitte Ley suivi d'un apéritif (entrée 10 €).

    Les rendez-vous des 7 et 8 décembre:

    Vendredi 7 décembre : 17h à l'Oustau Calendal, spectacle de danse des élèves de l'école Sainte-Claire puis école de danse Serge Lavelle (entrée 3 €). 18h30, Esplanade du Centre culturel : descente aux flambeaux (le flambeau 5 €). 19h, place Baragnon : Ouverture du Téléthon par le maire de Cassis et mise en lumière du sapin de Noël.

    Samedi 8 décembre : À partir de 10h au tennis des Gorguettes, tournoi de tennis des adultes et repas. 10h places de l'Horloge et de la République : vide-grenier, vente de gâteaux, quiches, pizzas et gibassiers; chamboule-tout (2 €, square Gilbert-Savon). 10h à 17h, esplanade Charles-de-Gaulle : balades en 4×4 (2 €, Comité Feux de forêts) et en camions de pompiers (2 €, Centre de secours); place Baragnon : balades en Harley-Davidson. 11h, traversée à la nage par "Les Intrépides", du Bestouan à la plage de la Grande-mer. 18h à l'Oustau Calendal : spectacle de variétés Cabarêve (8 € avec apéritif à l'entracte. 20h au centre culturel : Soirée portugaise par le Groupe Santa-Maria (soirée et dîner : adultes 20 €, moins de 12 ans 10 €).

     

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  • Vendredi dernier, le jazz marseillais était à l'honneur au bar du XXe siècle, avenue Victor-Hugo. Le public était en effet fort nombreux pour une soirée autour du jazz, organisée par cet établissement et la librairie Préambule, à l'occasion de la signature-dédicace de l'ouvrage de Michel Samson et Gilles Suzanne "À fond de cale, 1917-2011, un siècle de jazz à Marseille" paru en mars dernier aux éditions Wildproject.

    Cassis : Le Jazz marseillais revit au Bar du XXe siècle

    Avec le trio Indiana Jazz, Gilles Suzanne et Michel samson étaient dans leur élément. /Photo C.R.

    Beaucoup plus que d'une simple séance de signature-dédicace, c'est une chaleureuse soirée multimédia qui a permis au public d'écouter, sur fond des grands standards du Jazz New Orleans interprétés par Richard Queva et son Trio Indiana Jazz et autour d'un verre et de quelques tapas gourmandes, les auteurs présenter leur livre et retracer la grande épopée du jazz marseillais, de 1917 à nos jours. De voir aussi trois petits films documentaires, réalisés par Matthieu Verdeil à partir du livre de Suzanne et Samson, évoquant des temps forts du jazz marseillais.

    Ils ont expliqué comment cette ville a joué un rôle très important, non seulement dans le Jazz français, mais aussi européen, rappelant au passage quelques grandes figures, comme celle, après guerre et jusqu'en 1953, de Paul Mansi, pilier du Hot Club de Marseille, animateur, contrebassiste et entrepreneur intrépide, de Jean Pelle, à la fin des années 70 qui au "Passe temps", puis surtout avec le "Pelle mêle", se fit le grand animateur de la scène jazzique marseillaise et devint chroniqueur sur France Inter Marseille dans "Jazz à la pelle" avant d'être imité par de nombreuses autres radios.

    Au-delà de sa richesse documentaire, À fond de cale est un livre savoureux qui regorge d'anecdotes truculentes où art, petit ou grand banditisme, musiciens pros et amateurs cohabitent. Pour le plus grand plaisir du lecteur. 

    Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis, Tél 04 42 01 30 83, l.preambule@gmail.comwww.librairie-preambule.com

     

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  • Chaque année, novembre est l'occasion pour les membres du Yachting-club des calanques de Cassis (YCCC) de fêter à la calanque de Port-Miou l'anniversaire de leur association.

    Cassis : À Port Miou, le YCCC a soufflé samedi ses 44 bougies

    Les pluies diluviennes de samedi n'ont pas empêché le YCCC de fêter son 44e anniversaire à Port Miou. /Photo C.R.

    "Cette année, c'est le quarante-quatrième, a précisé samedi dernier Roger Gavin-Millan, le président du club. Traditionnellement, a-t-il rappelé, nous nous réunissions autour d'une oursinade, mais comme chaque année depuis quatre ans, avec la raréfaction des oursins et pour ne pas mettre la ressource en péril, nous avons choisi de commander des huîtres et des moules. Certes, le temps n'est pas avec nous, il est même exécrable, mais ça ne nous empêche pas d'être à nouveau réunis et de partager un bon moment."

    C'est donc en présence du premier adjoint Bernard Giraud - Danielle Milon, maire de Cassis, qui assistait aux obsèques d'André Essayan étant excusée - et de Marc Mamelli, le président de l'Union nautique de Port Miou et des calanques (UNPMC), que s'est déroulé ce traditionnel rassemblement des plongeurs et des plaisanciers.

    "D'habitude, c'est sous le soleil que nous nous retrouvons pour fêter l'anniversaire du YCCC. Aujourd'hui, ce sera dans votre petit local et sous des bâches ! Mais toute l'année, et on ne peut que s'en féliciter, vous et nous avons fait du bon travail ensemble pour la vie et l'animation de cette calanque, a assuré Bernard Giraud. Pour 2013, de nombreuses régates sont déjà programmées et je sais que le YCCC sera aux côtés de la ville pour les accueillir dans les meilleures conditions. Merci donc pour tout ce que vous faites, car sans votre présence et celle des autres clubs, on se demande ce que deviendrait la calanque."

    Tout au long de la matinée, s'était déroulée la non moins traditionnelle nage palmée des plongeurs de la Section subaquatique Sévigné Sainte-Marguerite : "Comme chaque année, nous avons fait - nous étions quatorze plongeurs - notre raid de Port Miou à Port Pin et retour, explique Robert Charron, le président des plongeurs." Le but de l'opération ? "Surveiller aux abords des deux calanques l'état biologique des posidonies et de la faune qui s'avère depuis quelques années en constante voie d'amélioration. Mais aussi dresser l'état des fonds pour préparer au mieux le grand nettoyage de printemps qui devrait avoir lieu le 13 avril prochain." Lequel, pour la quatrième année consécutive, sera assuré en coopération avec la ville par tous les clubs de la calanque.

    Contact : Roger Gavin-Millan, Tel 06 77 89 16 04, roger.gavin-millan259@orange.fr

     

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  • La Ville de Cassis organise, les vendredi 16 et samedi 17 novembre 2012 à l'Oustau Calendal, en partenariat avec le Casino Barrière et le Château de Cassis, la 5e édition du Festival du Rire de la Ville de Cassis.

    L'occasion de découvrir cette année encore des spectacles pétillants et des artistes éblouissants ! Un programme de deux jours avec le Concours des jeunes talents, valeurs montantes de la scène humoristique de demain qui se produiront devant un jury de professionnels du monde de l'humour, et trois vedettes de la scène actuelle, Anthony Joubert, Karim Duval et Patrice Laffont.

    Cassis : Le "Festival du rire" revient pour deux jours de rires

    Trois humouristes pour un spectacle pétillant.

    Le 16 novembre, la soirée s'ouvrira sur la présentation de quatre jeunes talents : Delphine Delepaut, Jean-Marc Joachim, Olivia Moore et Bonaf. En seconde partie, le spectacle d'Anthony Joubert. C'est Éric Collado qui mit le pied à l'étrier à cet humoriste, surtout connu depuis la 3e édition de l'émission "Incroyable talent". Son humour aux allures de "grand bordel organisé" a séduit d'emblée les professionnels et le public. Le voici lancé sur la scène de Cassis pour le plus grand plaisir de tous ceux qui aiment rire : "Je suis un grand enfant et la scène, c'est mon terrain de jeu, mon Disney world à moi", a-t-il coutume de dire. C'est avec une énergie folle qu'il mime, danse et chante son spectacle. Beaucoup de répartie, un peu de maladresse et un soupçon de provoc, un sens de l’humour implacable et une aisance naturelle sidérante.

    Le 17 novembre, place à deux autres humoristes pour deux one man show explosifs. Karim Duval, lauréat 2011 des Jeunes Talents, avec "D'un commun accord", vous entraînera en première partie dans son univers musico-comique haut en couleurs peuplé de personnages plus vrais que nature, et pourtant improbables : une guitare aux allures de princesse unijambiste, un professeur de solfège roumain, un restaurateur chinois fan de Tintin et Milou, un drogué au thé à la menthe…

    Autre "jeune talent", à sa manière, Patrice Laffont, après 40 ans de télé, décide de monter sur scène pour s'attaquer, avec humour et tendresse, dans "Je hais les jeunes", aux travers de la société du "jeunisme". Ce qui l'agace, entre autres : les portables et le web, la drogue et l'alcool, le culte des marques, le rapport au travail et à l'avenir, les relations parents-enfants : "Pour les jeunes, les frigos, c'est comme les téléphones portables, il suffit de les brancher pour qu'ils se rechargent"… Il ne déclare pas pour autant la guerre aux jeunes et n'oublie pas les travers des "vieux"…

    PRATIQUE :

    Le Festival du rire, les 16 et 17 novembre à 20 h à l'Oustau Calendal, quai des moulins à Cassis. Entrée 15 €, tarif réduit 10 €. Renseignements : Office de tourisme, Tel 0892 259 892 (0.34€/min) et www.ot-cassis.com

     

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  • Crèches et santons de Provence : un peu d'histoire…

    Les origines de la crèche provençale remonteraient aux XIIe-XIIIe siècles, en Italie : à cette époque, dans les églises italiennes, on représente les personnages de la Nativité par des sculptures mobiles, c'est-à-dire non fixées; mais ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'elles franchirent les Alpes et arrivèrent en Provence.

    Provence : Noël s'approche, bientôt il faudra "faire" la crèche…

    Les santons sont souvent de vraies petites œuvres d'art /Photo C.R.

    Par ailleurs, on attribue l'invention des crèches vivantes à Saint-François d'Assise qui, au XIIIe siècle, dans une étable abandonnée des Abruzzes, mit en scène une représentation de la Nativité, avec des personnages et des animaux vivants. Mais la mère du Saint, Pica Bernardone de Bourlemont, était tarasconaise : pourrait-elle avoir exporté les premiers santons ? Ce n'est pas impossible, car plusieurs figurines gallo-romaines ont été retrouvées dans les fouilles archéologiques en bordure du Rhône, dont la danseuse décapitée des Alyscamps, exposée à la Maison Carrée de Nîmes. Et des Nativités ont été découvertes en Arles sur des couvercles de sarcophages paléo-chrétiens datant du IIIe siècle…

    La crèche se veut un archétype du village provençal où chaque villageois a sa place : le meunier, le boulanger, le berger, l'étameur, la marchande de poissons… La mise en scène de la crèche est une projection, une tranche de la vie communautaire, avec le hameau, les maisons gigognes, le puits, le moulin, le four et son pigeonnier, les animaux domestiques.

    Le mot santon, santoun en provençal, vient de l'italien "santoni", petits saints. Car, bien avant les santonniers provençaux, on peut croiser à Marseille des Italiens vendeurs de "santibelli". En Toscane, ce mot désignait les enfants maladroits, empotés. Les vrais santibelli étaient de petits personnages de plâtre, représentant la Vierge, les Saints, des Évêques, des Cardinaux, des moines et même le Pape, peints dans le très laid goût sulpicien. Les marchands palermitains de santibelli avaient leurs ateliers et leur boutique place Neuve. C'est peut-être là que furent vendus les premiers santons marseillais, puis chez les bouchonniers de la rue Coutellerie et de la rue Fabre.

    Peu avant Noël, on plaçait les figurants de la crèche sur l'autel; ces figurines de bois sculpté devinrent au XVIIe siècle des mannequins habillés d'étoffes dont seuls les pieds et la tête étaient modelés. Ce ne sera que deux siècles plus tard que l'on commencera à fabriquer des santons en argile crue. C'est à la même époque que les personnages des crèches parlantes rejoignent ceux plus classiques des crèches d'église, tandis que les crèches vivantes donnent naissance aux pastorales. Les crèches parlantes, leurs spectacles mi-religieux mi-folkloriques, connaissent un large succès, leurs automates et leurs rémouleurs articulés fascinent les enfants.

    Mais c'est avec la Révolution et l'interdiction des messes de minuit et des crèches dans les églises que commence le véritable essor de la crèche provençale. Des Marseillais installèrent à leur domicile des crèches "publiques", que l'on pouvait visiter moyennant une modeste contribution. L'usage naquit alors de faire la crèche dans chaque foyer.

    Fabrication : 

    Le métier de santonnier reste artisanal, quelle que soit la taille de l'atelier : la fabrication actuelle du santon d'argile n'a pas subi d'évolution depuis le début du XIXe siècle. Mais, bien entendu, chaque production porte la marque de la personnalité, de la sensibilité, des tours de main et des petits secrets de son créateur. Deux sortes d'argiles, la grise et la rouge sont utilisées, que l'on trouve en abondance à Aubagne, Aix ou Marseille. La terre brute de carrière est mise à tremper, délayée, puis tamisée. Le liquide est dirigé dans des bassins de décantation où il séjourne environ deux mois. Pendant la saison chaude, le soleil termine l'évaporation du surplus d'eau. Il reste alors une pâte que l'on récupérera dès qu'elle ne colle plus aux doigts. Elle est mise en cave et conservée plus de trois ans. 

    La "création" (c'est le terme employé par la profession à juste raison), le "numéro zéro", en quelque sorte, est modelée dans l'argile. Après séchage de l'argile, le santon est prêt pour le moulage, réalisé au plâtre fin ou en résine. Le premier moule n'est jamais utilisé mais daté, signé et conservé précieusement comme "témoin", preuve de propriété artistique et commerciale. D'autres moules sont préparés pour servir à la reproduction du sujet.

    Chaque sujet est obtenu en pressant un colombin d'argile dans le moule. Une fois le santon sorti du moule, encore frais, il est ébarbé, parfois délicatement lavé au pinceau pour en atténuer les irrégularités, puis séché à l'air et durci pendant huit à dix jours selon sa taille avant de passer au four. Le chauffage se fait en plusieurs étapes (pour éviter que le dégazage ne fasse éclater le santon), pendant neuf à douze heures, jusqu'à 960°C environ. Le four doit rester fermé 48 heures pour refroidir avant d'en extraire les santons qui sont désormais en terre cuite. 

    Intervient alors la phase de décoration. Le santonnier procède alors au choix des couleurs et à leur application. Il peint les santons en série (tous les visages, les chevelures, les vêtements…) en commençant par les couleurs claires; le socle est traditionnellement de couleur verte. Les santons de qualité doivent être peints à la peinture à l'huile mate.

    La tradition ancienne des santons d'argile habillés est toujours vivace. Ils représentent en général les petits métiers et s'offrent toute l'année. Certains santonniers cuisent le santon d'une seule pièce avant de l'habiller, d'autres roulent séparément le corps, la tête et les membres, assemblant le tout avec du fil de fer. Les costumes sont alors réalisés très minutieusement, montés et cousus sur le santon avec goût et délicatesse. On rajoute ensuite les accessoires, chapeaux, balances, fagots, paniers etc. Les personnages sont sculptés en référence à la pastorale Maurel, certaines localités rajoutent des personnages, en fonction de leur histoire. Le premier santon est d'origine marseillaise, le moule le plus ancien étant celui de Lagnel. Il est présenté au Musée du Vieux-Marseille. 

    Personnages : 

    Chaque santonnier a, en fait, créé quelques types en s'inspirant du folklore et de la tradition comme le berger offrant l'agneau, rappel du pastrage, et de la femme à la poule noire dont le bouillon était recommandé aux nouveaux-nés. Ils sont très nombreux; commençons par les premiers rôles :

    La Sainte Famille, inspirée de l'imagerie pieuse : l'Enfant-Jésus a le buste et les jambes nus. À son chevet, Marie et Joseph sont debout ou à genoux : elle, vêtue d'une tunique rose ou rouge et d'un manteau bleu; lui, d'une tunique grise ou brune et d'un manteau jaune. Généralement en blanc, accroché au toit et soufflant dans une trompette, l'Ange annonciateur figure sous les traits du "Boufareu" (joufflu).

    L'âne et le bœuf : toujours représentés agenouillés, le bœuf curieusement de même dimension que l'âne.

    Les bergers : en groupe et près de leur troupeaux. Emmitouflés dans leur houppelandes brunes, ils sont couchés ou debout (appuyés sur leur bâton), en compagnie d'un chien. Un jeune pâtre portant un agneau peut se tenir à l'entrée de l'étable.

    Le Ravi : coiffé d'un bonnet de nuit, les bras levés dans une attitude extatique, émerveillé par ce qu'il vient d'apprendre.

    Le Boumian : brun de peau, chapeau noir, barbu, cape et taillole (ceinture de drap enroulée autour de la taille) rouge sang, botté et coutelas à la ceinture, il est le voleur d'enfants, le marginal inquiétant en quête de mauvais coups.

    L'Aveugle et son fils : habit gris et noir. Toujours guidé par le fils qui lui reste. Il a perdu la vue pour avoir trop pleuré la disparition mystérieuse de l'autre garçon (enlevé par le Boumian). Les deux personnages sont sur le même socle.

    Pimpara, le Rémouleur ou Amoulaire : grand tablier de cuir, trogne enluminée, il est très porté sur la bouteille. Une gourde pend immanquablement au bras de sa meule qu'il pousse en zigzagant.

    Le Meunier Simoun : de blanc vêtu, taillole rouge et bonnet, il porte sur l'épaule un sac de farine, ou est juché sur un âne.

    Pistachié et Jigè : deux valets de ferme, les "peureux", Jigè et Pistachié, destinés à faire rire. Pistachié (aussi appelé Barthoumiou) est chargé de deux énormes paniers remplis de victuailles, d'une pompe à huile et d'une morue sèche. Avant tout comique dans la pastorale Maurel (il bégaie), le Jigè d'argile est beaucoup moins typé. On a souvent tendance à le confondre avec le Ravi.

    Les Vieux : ils sont trois. Le couple Jordan-Margarido, bras dessus-bras dessous, sans cesse en affectueuses querelles. Habits de bonne mise : jaquette, gilet brodé et lanterne à la main pour lui; coiffe de dentelle, châle fleuri, panier d'osier au bras pour elle. Tous deux sont escortés de l'ami Roustido, dont la tenue recherchée témoigne de la position sociale (ancien notaire) dans le village. Souvent muni d'un grand parapluie rouge.

    Ensuite pour finir, s'y sont ajoutés les seconds rôles, les figurants de tous les anciens petits métiers, le boulanger et son panier de fougasses, la marchande d'ail, la poissonnière, les valets de ferme portant lanternes, le pêcheur et son filet sur l'épaule, la femme à la cruche d'eau… 

    Les foires aux santons : 

    La plus célèbre se tient tout le mois de décembre aux allées de Meilhan - La Canebière à Marseille. Chaque année, une messe en provençal, dite "Messe des Santonniers", marque l'ouverture de la foire aux santons. Son origine remonte à 1803, où l'on dénombre déjà quelques vendeurs de santons cours Saint-Louis. Dès 1808, la municipalité autorise les vendeurs à s'installer cours Belsunce. En 1833, un arrêté municipal l'installe à son emplacement actuel, où elle est chaque année inaugurée par le Maire au son du fifre et du tambourin. Mais depuis quelques années, les lieux changent : elle s'est tenue d'abord sur le cours d'Estienne d'Orves, puis sur la place Charles-de-Gaulle (en 2012, du 17 novembre au 31 décembre, de 9 h à 19 h, avec plus de 30 santonniers).

    En 1937, la ville d'Aix-en-Provence inaugure sa première foire aux santons rue d'Italie et, depuis 1967, Aubagne organise la sienne cours Maréchal-Foch.

     

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  • "À l'aube du baroque", le concert de musique ancienne donné dimanche dernier à l'église Saint-Michel par le Trio Mescolanza, en partenariat avec les Rencontres Musicales de Cassis, a constitué le dernier temps fort du 6e Salon des Antiques et Modernes qui s'est tenu la semaine dernière à l'Oustau Calendal.

    Cassis : Un beau concert baroque pour clore les "Antiques et Modernes"

    Le Trio Mescolanza a plongé le public dans l'Europe musicale du XIVe au XVIIe siècles. /Photo C.R.

    "Le répertoire de l'ensemble Mescolanza, un mot italien qui se traduit par mélange, a expliqué Brigitte Ley, la présidente des Rencontres musicales, couvre les champs du profane au sacré, du Moyen-Âge à la Renaissance, d'où le titre de ce concert : À l'aube du baroque."

    Les trois musiciens de Mescolanza, Julien Ferrando aux claviers (clavicyterium, clavecin et orgue positif), Jean-Michel Robert aux luths et Benoît Dumon, contre-ténor, avaient choisi pour leur programme quelques-unes des plus belles chansons profanes, œuvres religieuses et pièces instrumentales d'auteurs et de styles souvent méconnus du public, spécifiquement adaptées à la voix et à leurs instruments. "Des pièces qui sont les racines et le terreau de notre culture musicale et préfigurent la période baroque qui a produit de nombreux génies".

    Citons parmi les pièces religieuses les Cantigas de Santa Maria, le "Mariam Matrem" et le "Laudemus Virginem" extraits du "Livre Vermeil de Montserrat" (Llibre Vermell de Montserrat, en Catalan) ou le "Laudate Dominum" de Claudio Monteverdi. Parmi les profanes, "Adieu ces bons vins" ou "Mon chier amy", de Guillaume Dufay, le compositeur le plus célèbre et le plus influent dans l'Europe du milieu du XVe siècle.

    À la fin du concert, Julien Ferrando a fait découvrir ses instruments au public, le clavecin, bien connu des mélomanes, mais surtout, plus insolites, l'orgue positif, un orgue minuscule portable et le clavicythérium, né en même temps que le clavecin, mais avec une caisse verticale et non horizontale : "C'est une sorte de harpe avec un clavier dont on peut pincer les cordes d'une main et jouer le clavier de l'autre", a commenté le musicien.

    DEUX REPRISES :

    Le concert "À l'aube du baroque" sera donné à nouveau par le Trio Mescolanza le samedi 10 novembre à 20 h 30 à Aix-en-Provence en l'église du saint-Esprit et le dimanche 2 décembre à 17 h 30 à l'église d'Auriol.

     

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  • Pour son exposition de novembre, la bibliothèque municipale Villa L'Ariane a choisi de consacrer ses cimaises au monde des oiseaux, en proposant "Comme un oiseau", une exposition animée par de très belles photos grand format et mise à disposition par la Bibliothèque départementale de prêt.

    Cassis : À l'Ariane, les oiseaux courent, volent et nagent

    Les panneaux réalisés par l'équipe de l'Ariane complètent parfaitement l'exposition. /Photo C.R.

     "Comme un oiseau qui vole, court et nage… Les oiseaux nous entourent, apprenons à les connaître pour mieux les protéger". C'est en tous cas l'objectif de cette exposition qui propose aussi un voyage au cœur d'une biodiversité méconnue et parfois surprenante, qu'elle nous invite à respecter :

    L'ornithologue, qui étudie les oiseaux, se fixe plusieurs règles. Certains de ces principes - dominés par une démarche de développement durable - ont été énoncés par la prestigieuse Royal Society for the Protection of Birds de Grande-Bretagne: "Bien sûr, je dois protéger les oiseaux, mais aussi leur habitat. J'évite de les déranger. Si je rencontre une espèce rare, je ne m'en vante pas n'importe où. Je ne perturbe pas un oiseau migrateur d'une espèce rare ou menacée. Je me conforme à la législation sur la protection des oiseaux…"

    Les quatorze panneaux présentés, signés ComVV, donnent une idée de la diversité des milieux fréquentés; ils invitent à découvrir la richesse de la grande famille des oiseaux et à apprendre à reconnaître leurs espèces : coureurs (Autruche), pêcheurs (Guillemot, Macareux moine), nocturnes (Chouette pêcheuse de Pel), opportunistes (Aigle pêcheur), séducteurs (Paon), insectivores (Guêpier), rapaces (Gypaète barbu)…

    "Mais quatorze espèces seulement, ce n'était pas assez, ont pensé Francine et Séréna, animatrices à l'Ariane, nous avons donc préparé des panneaux de notre cru pour en présenter d'autres comme le Flamant rose, le Passerin indigo, le Cardinal rouge, le Geai bleu, la Perruche Splendide, le Toucan ou l'Ara…"

    Enfin, une documentation abondante en livres et CD accessibles au prêt sur le thème des animaux à plumes vient heureusement compléter l'exposition.

    Exposition "Comme un oiseau". À découvrir à la bibliothèque municipale l'Ariane jusqu'au 30 novembre. Ouverture le mardi de 15 h 30 à 18 h 30, le mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30, le vendredi de 9 h à 12 h et de 15 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 13 h. Entrée libre. Tel 04 42 01 19 47, bibliotheque@cassis.fr

     

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  • Le professeur Paul Chapoy était jeudi dernier l'invité d'honneur du 6e Salon des Antiques et Modernes de Cassis pour donner une conférence intitulée "L'odyssée des femmes dans l'histoire de la peinture".

     

    Cassis / conférence : La fascinante odyssée des femmes dans la peinture

    Paul Chapoy a retracé l'odyssée des femmes dans l'histoire de la peinture. /Photo C.R.

    "Les femmes ont eu, au cours de l'histoire, de grandes difficultés à s'imposer dans la peinture et, pendant longtemps, leurs signatures n'ont eu aucune valeur. Pourtant celles qui ont été reconnues ont eu une vie passionnante et pleine de talent, extrêmement engagée et mouvementée, parfois au péril de leur âme", a expliqué Paul Chapoy dans son propos introductif. "Ce que je voudrais vous montrer aujourd'hui, c'est le monde qui sépare la peinture d'Artemisia Gentileschi - peintre caravagiste de la Renaissance, fille d'Orasio Gentileschi, le peintre baroque maniériste de Rome et de la cour d'Angleterre - de Berthe Morisot, de deux siècles sa cadette, descendante de Fragonard et l'un des chantres de la peinture impressionniste."

    Artemisia Gentileschi fût au XVIIe siècle la Jeanne d'Arc de la peinture, encourant l'excommunication, une sanction infamante et terrible à l'époque. Après d'immenses difficultés, dans sa vie privée - violée à 17 ans par Augusto Tassi, un peintre paysagiste rival de son père - et dans sa vie professionnelle, elle réussit à intégrer l'Academia del disegno et dès 1639 les grands politiques de toute l'Europe se disputeront les toiles d'Artemisia, une œuvre considérable, même si elle fut en partie signée par son père. Elle reste comme l'une des meilleures caravagistes, avec Georges Delatour qui, comme elle est né en 1593, mais mourra deux ans plus tôt, en 1652, victime de la peste.

    Deux siècles plus tard, une autre femme peintre naîtra à Bourges en 1841. Surnommée "la belle peintre", formée par Corot et Daubigny, Berthe Morisot fera la connaissance d'Édouard Manet et deviendra son modèle préféré avant d'épouser Eugène, le frère d'Édouard. Elle se liera d'amitié avec Renoir et Degas, fréquentera des gens de lettres, Paul Valéry, Henri de Régnier, Émile Zola, Huysmans. "Sa singularité, a expliqué notamment le conférencier, fut de vivre sa peinture et de peindre sa vie", et citant Paul Valéry : "Elle prenait, laissait et reprenait le pinceau comme nous prend, s'efface et nous revient une pensée." Portraitiste, paysagiste et grande aquarelliste, elle déclinera son œuvre en deux périodes, espagnole et japonisante.

    D'autres viendront ensuite, telle l'expressionniste Suzanne Valadon, la mère d'Utrillo ou Frida Kalho, boiteuse mexicaine révolutionnaire qui exprima sa douleur physique et morale dans ses autoportraits.

     

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  • Jeudi dernier se sont ouvertes les portes du 6e Salon des Antiques et Modernes de Cassis. Inauguré en présence de Guillaume Macheras de Montillet, élu au tourisme, de nombreux élus et de personnalités du monde des arts, par Danielle Milon, maire de cassis et présidente de l'Office de tourisme et des congrès de Cassis, accompagnée du commissaire du salon, Gilbert Mouret, expert CNES (Chambre nationale des experts spécialisés en objets d'art et de collection) et antiquaire de grand renom, ce salon consacré à l'art contemporain et aux antiquités de grands collectionneurs a séduit tant par la qualité des œuvres exposées que par leur mise en scène résolument moderne et innovante signée du cabinet roquevairois White Pearl Events. 

    Cassis : Les plus beaux antiques et modernes dévoilés à l'Oustau

    Gilbert Mouret (à droite) commente pour le maire les œuvres exposées. /Photo C.R. 

    On a ainsi pu admirer sur 500 m² et dans un cadre superbe et minimaliste de très belles œuvres - pour la plupart inédites - d'artistes contemporains, des galéristes, collectionneurs privés et antiquaires. Citons parmi les artistes et les exposants, Jean-Louis Audibert qui, avec ses back glass de flipper, cherche à déclencher l'imagination du spectateur, Sandrine Brems et ses toiles ou papiers d'où l'énergie explose, Renata Senso et ses étonnants et mouvants bas-reliefs en creux, les Christ Vivanti, dont le Nu allongé, prêtés par Marie-Christine Caban et les galeries Damien Leclère, Vincent Bercker, l'Atelier Mouret… Mais aussi Ambrogiani avec Paysage de Provence et Bouquet de fleurs, Monticelli et ses Marchands du temple, Othon Friez avec Nymphes et Bûcherons, le port de Marseille de Mathieu Verdilhan, les Textures mixtes de Vladimir Velickovic et de James Coignard… Et encore de somptueuses pièces d'antiquité chinoises, comme "La légende des 100 enfants", paravent à six feuilles du XIXe siècle en laque foie de veau incrustée de matières précieuses, ou cette impressionnant Kwanin XVIIIe de la Vallée des Trois gorges.

    Le joyau de l'exposition

    Point fort de l'exposition, le salon recevait pour la première fois la Galerie parisienne Jean-François Cazeau avec une œuvre majeure de Pablo Picasso, Tête de Femme n°2, Portrait de Dora Maar (1939), aquatinte, grattoir et pointe sèche en quatre couleurs sur quatre cuivres, 29,9 × 23,7 cm. Une occasion unique de découvrir ce joyau et de l'admirer à Cassis. 

    Gilbert Mouret a tenu à remercier "la ville de Cassis, l'équipe de l'office de tourisme et du palais des congrès, les auteurs de la muséographie, les marchands et les collectionneurs qui ont prêté leurs œuvres pour donner du plaisir à tous et assurer à cette exposition un niveau d'exception. Nous avons joué le jeu et c'est réussi !"

    PRATIQUE :

    "Les Antiques et modernes de Cassis", de 10h30 à 18h30 jusqu'à dimanche, à l'Oustau Calendal, promenade Aristide-Briand. Entrée libre (Don facultatif de 2€ reversé au Téléthon). Parking conseillé Les Gorguettes et Navettes-bus pour le centre-ville.

    Restauration possible sur place. Informations Complémentaires: Office de Tourisme de Cassis, Tel 0892 39 01 03 (0.34€/min) et www.ot-cassis.com

     

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  • Professeur d'histoire-géographie et plasticien, Téodoro Gilabert sera ce vendredi l'invité de François Hème, le libraire de Préambule, pour dédicacer son dernier livre L'Amer orange, publié en août dernier aux éditions Buchet-Chastel.

    Cassis : Teodoro Gilabert en signature à la librairie Préambule

    Après Les Pages roses (2008) et La Belle mauve (2010), Téodoro Gilabert, avec L'Amer orange, passe à l'orange avec une grande bleue qui a le goût de l'amer.

    Une maison orange accrochée à une falaise de calcaire, surplombe Enriou, une calanque - fictive - très abritée proche de Marseille, au milieu d'une garrigue qui peine à se maintenir face aux assauts du vent marin. Cette maison est le meilleur amer qu'un marin puisse espérer. Et un excellent poste d'observation pour le narrateur qui consigne soigneusement dans un journal de bord un brin décalé les faits et gestes de ceux qui la fréquentent : un couple de vieux Marseillais, l'équipage du yacht d'un oligarque russe, l'artiste Oleg Kulik et ses chiens… Peu à peu, il imagine leurs vies et s'invente un roman d'amour bien à lui… À moins qu'il ne s'agisse d'un prétexte pour faire le point sur sa vie, sur la nécessité d'écrire vingt ans plus tard sur la permanence de ses sentiments pour Carole (la dédicataire du roman), sur le lieu d'une idylle qui n'avait duré qu'un été.

    Avant tout une déclaration d'amour, L'Amer orange n'en est pas moins un habile roman à tiroir qui passe joyeusement de la réalité à la fiction.

    "L'Amer orange", de Teodoro Gilabert, vendredi 2 novembre de 11h à 13h à la librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis. Tél 04 42 01 30 83.

     

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  • L'un des temps forts du 6e salon "Les Antiques et modernes de Cassis" à l'Oustau Calendal sera le concert de musique baroque qui sera donné le dimanche 4 novembre à 17h30 à l'église Saint-Michel par le Trio Mescolanza en partenariat avec Les Rencontres Musicales de Cassis.

     

    Cassis : Un concert baroque pour clore les "Antiques et Modernes"

    Julien Ferrando, Jean-Michel Robert et Benoît Dumon /Photos DR

    Au menu de ce concert intitulé "À l'aube du baroque", un véritable panorama de pièces profanes et sacrées du XIVe au début du XVIIe siècle pour retracer l'évolution des styles musicaux en Europe depuis la période médiévale jusqu'au début de la période baroque. L'occasion d'illustrer la richesse d'auteurs et de styles parfois méconnus du public, qui pourtant sont les racines et le terreau de notre culture musicale et sont à l'origine de la période baroque qui a produit de nombreux génies.

    L'ensemble Mescolanza avec Julien Ferrando aux claviers (clavicyterium, clavecin et orgue), Jean-Michel Robert aux luths et Benoît Dumon, contre-ténor, a choisi d'illustrer des sentiments nobles et universels dans les pièces sélectionnées. L'auditeur pourra sentir et comprendre les différents moyens rhétoriques mis en œuvre par les compositeurs pour évoquer l'expression de la douleur face à la mort, le désarroi ou le bonheur dans l'amour, le besoin de se tourner vers Dieu, l'expression de la joie…

    Julien Ferrando, claveciniste-organiste et grand spécialiste de la musique médiévale et baroque, est le créateur de Mescolanza et s'est produit à plusieurs reprises à Cassis. Docteur en musicologie, il est professeur de musique en collège et chargé de cours en histoire de la musique du Moyen-Âge à Aix-Marseille Université. Passionné par les instruments anciens à cordes pincées et la diversité des factures instrumentales, Jean-Michel Robert possède une collection de guitares anciennes et de luths qu'il joue et expose régulièrement; ses enregistrements alliant répertoire et instruments d'époque ont obtenu les plus hautes récompenses (Diapason d'Or, 9/10 de Répertoire…). Bien connu à Cassis, élève des conservatoires de Marseille et d'Aix-en-Provence, Benoît Dumon, organiste et claveciniste, a suivi des formations de musique ancienne, d'improvisation baroque, de contrepoint, de continuo et de chant. Il a une importante activité d'enseignant et de chef de chœur et se produit comme soliste ou accompagnateur dans de nombreux festivals.

    PRATIQUE :

    Concert "À l'aube du baroque", dimanche 4 novembre à 17h30 à l'église Saint-Michel. Entrée 20 €, Tarif réduit 15 €.

    Billeterie sur place le soir du concert. Réservations au 06 09 24 16 52.

     

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  • Du 1er au 4 novembre, la Ville de Cassis et l'Office de tourisme organisent à l'Oustau Calendal, entre port et mer, la 6e édition des "Antiques et modernes de Cassis", une exposition muséographique - dont le commissaire est Gilbert Mouret, expert CNES (Chambre nationale des experts spécialisés en objets d'art et de collection) et antiquaire de grand renom - qui concentrera de très belles pièces d'antiquités de grands collectionneurs et des œuvres majeures de l'art contemporain.

    Cassis : Arts et antiquités ont rendez-vous à l'Oustau Calendal

    La scénographie 2012, signée White Pearl Events, ne devrait céder en rien à celle de l'an dernier. /Photo Archive C.R.

    Dans une scénographie résolument moderne - signée comme en 2012 du cabinet roquevairois White Pearl Events - cette nouvelle édition mettra en lumière sur 500 m² une douzaine d'exposants, marchands d'art, galéristes, artistes et collectionneurs présentant des œuvres inédites pour la plupart. "Une exposition qui ravira les amateurs d'art par son côté exceptionnel", assure-t-on à l'Office de tourisme.

    Le cadre, qui s'annonce superbe et minimaliste, valorisera toiles de maîtres, sculptures, compositions picturales, mobiliers anciens et autres objets d'art. Le cheminement proposé ravira tous les amateurs et experts. Sont annoncés, parmi les artistes et les exposants, Jean-Louis Audibert, Sandrine Brems, Renata Senso, Marie-Christine Caban et les galeries Damien Leclère, Vincent Bercker, Mouret luminaires, Collections particulières, l'Atelier Mouret…

    Un Picasso exceptionnel

    Ce 6e salon aura en outre le privilège de recevoir pour la première fois la Galerie parisienne Jean-François Cazeau avec une œuvre majeure de Pablo Picasso, Tête de Femme n°2, Portrait de Dora Maar (1939), aquatinte, grattoir et pointe sèche en quatre couleurs sur quatre cuivres, 29,9 × 23,7 cm. Une occasion unique de découvrir cette œuvre et de l'admirer à Cassis.

     

    TROIS RENCONTRES AUTOUR DE L'ART

    Trois rencontres dédiées aux amateurs d'art seront par ailleurs proposées. Les deux premières à l'Oustau (entrée gratuite) : jeudi 1er novembre à 11 h, Paul Chapoy donnera une conférence intitulée "Les femmes peintres à travers les siècles, d'Artemisia Gentileschi à Frida Kahlo". Vendredi 2 à 18 h, Gilbert Mouret animera une table ronde sur "L'art et la fiscalité" avec la participation de Nicolas Alazay, gestionnaire de patrimoine; Daniel Chol, expert en assurances; Bernard Guerguy (Artecosa), spécialisé dans l'achat, la vente et l'expertise de tout document écrit original. Enfin, le dimanche 4 à 17 h 30, à l'église Saint-Michel, un concert des Rencontres Musicales de Cassis, "À l'aube du baroque" avec le Trio Mescolanza (Benoit Dumon, contre-ténor; Julien Ferrando, clavecin, clavicyterium, orgue; Jean-Michel Robert, luths). Entrée 20 €, billeterie sur place le soir du concert. Réservations : 06 09 24 16 52.

    INFOS PRATIQUES

    "Les Antiques et modernes de Cassis", de 10h30 à 18h30 du jeudi 1er novembre au dimanche 4, à l'Oustau Calendal, promenade Aristide-Briand. Entrée libre (Don facultatif de 2€ reversé au Téléthon). Parking conseillé Les Gorguettes et Navettes-bus pour le centre-ville. Restauration possible sur place. Informations Complémentaires: Office de Tourisme de Cassis, Tel 0892 39 01 03 (0.34€/min) et www.ot-cassis.com

     

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  • À quelques jours du 34e Marseille-Cassis, les responsables municipaux mettent la dernière main aux grandes manœuvres qui permettront d'accueillir 15 000 coureurs, leurs familles et amis, les spectateurs : quelque 50 000 personnes en tout ! Cette course inscrite au calendrier de la Fédération Française d’Athlétisme a reçu le "Silver Road Race Label" de l'IAAF, ce qui en fait l'une des 50 des plus grandes du monde. Elle subit pour sa 34e édition une mutation : adieu le semi-marathon et ses 20,308 km, place aux 20 km ! 308 petits mètres rabotés pour un saut vers un grand changement et un nouveau départ qui s’effectuera désormais devant Renault-Michelet. Un changement de format qui implique la remise à plat de l'historique des records. Le "Marseille-Cassis 20 km", tel est son nouveau nom, devient une épreuve classante officielle au niveau national et mondial.

     

    Cassis : Le 34e édition du Marseille-Cassis, une logistique géante !

     Le débouché des handicapés sur le port est toujours un grand moment d'émotion. /Photo Archives C.R.

    "Cette course, assure Danielle Milon, maire de Cassis, est pour moi la plus belle au monde. Elle est portée par les 660 bénévoles qui donnent sans compter, par la SCO Ste-Marguerite qui fait un travail énorme, en toute complicité avec la ville de Cassis. Les employés de la ville et ceux de la communauté urbaine travaillent ce jour-là en décuplant leurs forces, le tout dans un des plus beaux sites du monde."

    Cet événement nécessite de la part des organisateurs la mise en place de moyens impressionnants. Qu'on en juge : "Nous devons prévoir, par exemple, détaille Guy Labi, responsable Sports et Loisirs, près de 6 km de barrières et filets, des vestiaires, des douches et des toilettes, des services de secours. Baliser les carrefours et les extérieurs du village, fournir de la puissance électrique en divers endroits, le téléphone et les connections Internet pour la salle de presse qui accueillera les journalistes de 25 pays…". Et pour permettre au public de vivre la course dans son intégralité, un écran géant de 22 m² sera installé pour diffuser les images de France 3.

    Le ravitaillement n'est pas non plus une mince affaire, si l'on sait par exemple que 140 000 bouteilles d'eau - 70 000 litres - seront distribuées sur les cinq points de ravitaillement du parcours. Des bouteilles qui après leur ramassage seront récupérées par les associations Avie et Aremacs (en 2011, 2,5 tonnes de plastique avaient été récupérées, équivalant à deux tonnes de pétrole économisées).

    "Malgré toutes les difficultés, les services de la communauté urbaine MPM et de la ville réussiront cette année encore l'exploit de remettre en état, moins de deux heures après la fin de l'épreuve, le port et le centre-ville pour les rendre au public et permettre aux commerçants de profiter d'une opportunité économique unique. Cela mérite un grand coup de chapeau", souligne encore Guy Labi.

     

    ENTRER / SORTIR DE CASSIS

    Les personnes qui doivent rejoindre leur lieu de travail devront arriver à Cassis - par l'avenue des Albizzi uniquement - avant 7 h, la sortie du village se faisant par la route de La Ciotat, direction Rond-Point de Belle-fille.

    LA RADIO ET LA TÉLÉVISION

    L'épreuve sera couverte en direct de 9h à 12h par France Bleu Provence et France 3. Tous les participants seront filmés sur la ligne d'arrivée et pourront ensuite se voir sur le site de la chaîne en tapant leur temps. Au-delà du spectacle sportif, ce sera l'opportunité de découvrir, vus d'hélicoptère, les somptueux paysages du Parc National des Calanques, le seul parc national à la fois continental, marin et périurbain d'Europe.

    LE PLATEAU SPORTIF

    "Nous aurons, annonce Mélanie Uzan, de la SCO Sainte-Marguerite, un plateau de très haut niveau avec les coureurs de l'est-africain qui trustent toujours les premières places. Nous aurons également la participation de Marc Raquil, médaille d'or du relais 4×400 m en 2003, du comédien Alexandre Thibault, du cycliste Maxime Bouet et du navigateur Christopher Pratt."

    MOBILISATION GÉNÉRALE

    Aucun autre événement dans l'année ne requiert une telle mobilisation des élus et d'une bonne partie des services de la ville, sports, techniques, police municipale, tous les personnels de la Communauté urbaine, brigade de gendarmerie, pompiers de Cassis et d'autres détachements du SDIS-13. Un dispositif médical est en place avec 23 points de secours, 45 médecins et infirmiers, 25 kinés et podologues et une vingtaine de véhicules d'assistance… Sans compter plus de 600 bénévoles !

     

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