• En partenariat avec la librairie Préambule, le Bar du XXe siècle accueillera le vendredi 1er juillet, pour une nouvelle signature littéraire et gourmande, l'écrivain, critique et universitaire Jean-Marc Quaranta. Il dédicacera son nouveau livre, Houellebecq aux fourneaux, sous-titré Essai littéraire, Livre de cuisine, paru le 21 avril dernier chez Plein Jour.

    Cassis: L'œuvre de Houellebecq décortiquée par le menu

    Maître de conférences en littérature française et création littéraire à l'Université d'Aix-Marseille, Jean-Marc Quaranta dirige le DU Formateur en ateliers d'écriture et la Licence de lettres modernes Création littéraire et cinémato-graphique. Membre du CIELAM et chercheur associé à l'ITEM (CNRS), il s'est attaché à l'étude des brouillons de Marcel Proust (Le Génie de Proust, Dictionnaire Marcel Proust). Sa connaissance des processus créatifs nourrit son enseignement de la création littéraire et des pratiques d'écriture. Il est l'initiateur d'une démarche de critique littéraire pluridisciplinaire ouverte sur la pratique, une démarche qui l'a conduit à écrire ce livre sur la cuisine dans les romans de Michel Houellebecq.

    Houellebecq: une allusion gourmande toutes les dix pages

    Entre essai littéraire et livre de cuisine, cet ouvrage d'un genre inédit se présente comme un décryptage de l'œuvre de Michel Houellebecq vue sous l'angle inattendu et original de la cuisine. Car si le cynisme, la violence, la sexualité, la solitude et le libéralisme sont bien les thèmes récurrents de l'œuvre de Houellebecq, la nourriture y tient une place tout aussi éminente. Pour preuve, dans les six derniers romans de Houellebecq (Extension du domaine de la lutte, Les Particules élémentaires, Plateforme, La Possibilité d'une île, La Carte et le Territoire, Soumission), Quaranta répertorie pas moins de deux cents plats - mentionnés ou dégustés - soit trente-quatre en moyenne par livre ou un peu plus d'une allusion à la nourriture toutes les dix pages. Sous cet angle surprenant, l'auteur décortique une œuvre difficile, toujours sous le feu des critiques, réussissant à mettre en lumière la complexité et les nuances des différents livres de Houellebecq, loin des caricatures médiatiques qu'ils ne cessent de susciter. Il y analyse avec rigueur la place et le rôle romanesque de la nourriture, tout en ponctuant son essai de soixante-seize recettes issues de ces six romans, mélange de terroir et d'exotisme où l'on trouve aussi bien les poivrons à l'huile, le pot-au-feu ou la tarte aux pommes que le poulet aux écrevisses, les baklavas, le biryani d'agneau…

    Et justement, pour satisfaire les faims suscitées par ce livre qui fait monter l'eau à la bouche, le chef du XXe proposera un menu "spécial Houellebecq" commenté par Jean-Marc Quaranta lui-même.

    Claude RIVIÈRE

    "Houellebecq aux fourneaux, Essai littéraire, Livre de cuisine", par Jean-Marc Quaranta, vendredi 1er juillet à partir de 18h au Bar du XXe siècle, 17 avenue Victor-Hugo à Cassis. Renseignements Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin, tel 04 42 01 30 83.


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  • En avril dernier, les Cassidens avaient été invités par la ville de Cassis et l'Office de tourisme à participer au concours des maisons et des balcons fleuris. "Incontournable et premier moteur des initiatives de fleurissement, le concours des Villes et Villages Fleuris est aujourd'hui l'un des pans d'une politique plus globale d'amélioration du cadre de vie pour tous, dans nos villes et nos villages. Le département des Bouches-du-Rhône, très engagé sur ces aspects et labellisé "département fleuri" depuis 2013, déploie des actions mobilisant tous les publics, acteurs institutionnels, structures privées, particuliers et même collégiens", explique-t-on à Bouches-du-Rhône Tourisme.

    Cassis: Les maisons ont fait les belles pour le jury départemental

    Le Jury départemental rue du Jeune-Anacharsis. /Photo C.R.

    Dans les Bouches-du-Rhône, 45 communes arborent fièrement le label Villes et villages fleuris. Évoluant avec les attentes des citoyens, le label s'engage aujourd'hui sur des enjeux tels que la qualité de l'accueil, le respect de l'environnement et la préservation du lien social. Le concours des Villes et Villages Fleuris s'étoffe chaque année et met en lumière de façon élargie les initiatives en faveur de l'amélioration du cadre de vie. Il permet d'identifier les communes-candidates qui pourront être présentées à la première fleur du label. Cette année 13 communes vont relever ce challenge.

    Afin d'impliquer les résidents, les villes organisent des concours communaux des maisons fleuries. Vingt-et-une communes vont ainsi présenter leurs gagnants au jury départemental en 2016. Pour la municipalité de Cassis qui attache beaucoup de prix à ce concours, "il s'agit d'impliquer les Cassidens à ses côtés dans la mise en valeur et le fleurissement de leur village, pour qu'ils soient des partenaires actifs de la préservation et de la beauté du site exceptionnel dont nous bénéficions tous."

    Jeudi 23 juin, les membres du jury du concours départemental "Villes et villages fleuris" dirigé par Thomas Kreiser ont admiré dans le village les merveilleux fleurissements mis en place rue du Jeune-Anacharsis par Monique Bécour et Claudie Abatzis, avant de se rendre sur les hauteurs, dans le quartier des terrasses pour s'émerveiller devant le jardin de Marie-France Germain. Ils ont pu ensuite contempler les multiples fleurissements de la ville: "Les efforts de la municipalité en faveur du cadre de vie et du bien-être des citoyens et des touristes, doivent être soulignés", a confié l'un des membres du jury.

    Rappelons que la ville de Cassis arbore depuis sept ans la 3e fleur du Concours Régional des Villes et Villages Fleuris (CNVVF): "Nous avons l'espoir d'être bientôt proposés par le jury régional pour la 4e fleur, la récompense suprême", assurent les responsables municipaux.

    Claude RIVIÈRE

    LE PALMARÈS DU CONCOURS MUNICIPAL

    • Maisons avec jardin: 1er prix Marie-France Germain (Allée des glycines); 2e prix Simone Kenda (Av. des terrasses); 3e prix Lucien Troja (Av. du Revestel).
    • Terrasses, balcons et fenêtres: 1ers prix ex-æquo Claude Abatzis (rue du Jeune-Anacharsis) et Monique Bécour (rue du Jeune-Anacharsis); 2e prix Jean-Pierre Pérone (rue Ducros); 3e prix Monique Bécour (qui des Baux).
    • Fleurissement collectif immeuble: 1er prix Résidence Grand large (M. Pianezze); 2e prix Cassis-Bellevue (M. Lasserre).


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  • Jeudi dernier, sur l'esplanade Aristide-Briand, en présence du capitaine de frégate Jean-Michel Gilles, représentant le préfet maritime de la Méditerranée, du chef d'escadron Jean-Marie Meslin, commandant la compagnie de gendarmerie d'Aubagne, du capitaine de vaisseau Philippe Vion, président des Anciens combattants de Cassis, d'Alexandra Oppenheim-Delauze, PDG de Comex, des élus municipaux, des corps constitués, des représentants des associations patriotiques et du lieutenant Victor Parsons, ex-commando des Royal Marines, une émouvante cérémonie a évoqué la mémoire de l'équipage du sous-marin français Le Protée perdu en mission en décembre 1943.

    Cassis: Émouvant hommage aux sous-mariniers du Protée

    Une gerbe a été déposée sur la plaque rappelant la mémoire des sous-mariniers disparus il y a 73 ans. /Photo C.R.

    Dans son discours, le maire, Danielle Milon, a rappelé les circonstances de la disparition du navire et de la découverte de l'épave, 42 ans plus tard. Le 18 décembre 1943, commandé par le lieutenant de vaisseau Millié, Le Protée, un sous-marin de 92 m lancé en 1930 et sister-chip du célèbre Casabianca, appareille d'Alger avec soixante-quatorze sous-mariniers, dont trois officiers britanniques spécialistes des télécommunications. Il doit relever le Casabianca, en mission au large des côtes entre Toulon et Marseille. Alors qu'il procède à des relevés préparatoires au débarquement de Provence, Le Protée disparaît corps et biens avec tout son équipage dans les derniers jours de décembre.

    Plus aucune nouvelle jusqu'au 6 avril 1995. Ce jour-là, Henri-Germain Delauze, le président de la Comex, Jean-Claude Cayol et Yvan Tchernomordik, à bord du sous-marin Remora 2000, retrouvent l'épave par 125 m de fond sur le plateau des Blauquières, près de la fosse de Cassidaigne. Légèrement inclinée sur tribord, presque intacte, le kiosque un peu déplacé, tous panneaux fermés. Son cap au 285 indique que le sous-marin se dirigeait vers Planier. Il semble que le kiosque ait heurté l'orin d'une mine, provoquant un naufrage quasi immédiat. Hypothèse plausible car cette route maritime était infestée de mines ennemies, dont les services britanniques n'ont eu connaissance que plus tard. Il reste l'énigme de la présence à bord des trois officiers britanniques. L'épave, en état de conservation remarquable, restera à jamais leur tombeau. Déclarée "sépulture maritime" par la Marine nationale, elle doit rester inviolée.

    Après le dépôt d'une gerbe par Danielle Milon, Jean-Michel Gilles, Philippe Vion et un officier de la Navy, une assistance recueillie a entendu la Sonnerie Aux Morts, le God Save the Queen et la Marseillaise.

    Claude RIVIÈRE


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  • C'est devenu une tradition: chaque année, le cycle de conférences de l'association des Amis du musée de Cassis s'achève sur une conférence traitant de l'histoire d'un quartier du village donnée par le président Gérard Gaudin avec l'aide de son épouse Véronique. Lundi soir 6 juin, cette ultime conférence du cycle 2015-2016 - consacrée à l'histoire du quartier s'étendant de l'Arène au Pas de Belle-Fille et illustrée de nombreux documents cartographiques et iconographiques - s'est tenue au Château de Cassis devant une assistance nombreuse où l'on reconnaissait plusieurs vignerons, le père Bernard Lucchesi, l'élu à la culture Christophe Reymond et Lucienne Michelesi, coordinatrice du Printemps du Livre, qui représentait Danielle Milon.

    Cassis: Un voyage historico-géographique de l'Arène à Belle-Fille

    Gérard Gaudin a fait revivre l'histoire du quartier s'étendant de l'Arène au Pas de Belle-Fille. /Photo C.R.

    C'est donc à un véritable voyage que le conférencier a convié son auditoire. Un très long voyage dans le temps commencé il y a 90 millions d'années lors de la période crétacée avec la formation des roches qui seraient un jour le cap Canaille pour s'achever au XXe siècle. Mais aussi un très bref voyage dans l'espace, commencé au quartier de l'Arène, le plus ancien de Cassis, au pied du Cap Canaille justement, pour s'achever à la station-service Esso qui "ornait" dans les années 80 le Pas de Belle-fille, limite géographique entre Cassis et la Ciotat.

    On a donc vu successivement évoquer l'époque romaine avec une petite bourgade, Carcisis Portus, implantée autour des plages de l'Arène et du Corton et dont le port s'étendait jusqu'aux marécages devenus la Place Baragnon, la période troublée du haut moyen-âge entre implantation du christianisme et arrivée de l'islam, la construction d'une enceinte fortifiée à l'intérieur de laquelle se réfugient les habitants, enceinte qui se renforcera au fil des siècles et de ses différents propriétaires (évêché de Marseille, Roquefort, Maison d'Anjou, marquis des Baux, comtes de Provence et de nouveau l'évêque de Marseille jusqu'à la Révolution).

    L'histoire de l'agriculture enfin avec l'installation à partir du XVe siècle au Coulet, au Bagnol, à St-Joseph, au Revestel… de grandes propriétés où la polyculture et l'élevage dominaient pour évoluer, à partir du milieu du XIXe siècle, en monoculture, celle de la vigne. La vigne qui en 1936 connut le succès avec l'attribution de l'AOC. Un succès qui ne s'est jamais démenti!

    Claude RIVIÈRE


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  • Brems et Lilly, ce sont deux artistes-peintres, deux amis qui ont choisi d'exposer ensemble aux Salles voûtées. Elle, Brems, travaille dans son Artshop L'Entrepôt, cours Julien à Marseille; lui, Lilly, œuvre dans son atelier, tout près d'Aix-en-Provence.

    Dans une première vie, Lilly était décorateur et publicitaire: "Ce n'est qu'à 40 ans que je me suis mis à la peinture, il y a 4-5 ans, se souvient-il. Je me revendique des univers très larges du Pop Art et du Street Art, mais je suis surtout portraitiste, j'utilise de nombreuses techniques, allant de la peinture à l'huile à la sérigraphie, en passant par l'acrylique, le pastel, les encres, le pochoir, les spray…" Il adore détourner les sujets comme la Joconde, le Christ, les thèmes religieux, comme les supports, le carton d'emballage et les tickets du métro new-yorkais, les fameuses "Metrocard NYC", les pochettes de disques et les vinyls. "Ce que je veux, c'est sublimer un matériau pauvre ou ordinaire pour rendre hommage aux artistes que j'aime et admire."

    Cassis: Brems et Lilly, "En toute simplicité" aux Salles voûtées

     Brems et Lilly (au centre) avec Danielle Milon et l'élue aux salles voûtées, Hélène Havlik. /Photo C.R.

    Sa galerie de portraits est étonnante: sur carton, les génies Michel-Ange et Leonardo, les grands chorégraphes comme Benjamin Millepied, Blanca Li, Maurice Béjart, Angelin Prejlocaj, Pina Bausch; les grands architectes (Frank Gerry, Oscar Niemeyer, Jean Nouvel, Le Corbusier, Rudy Ricciotti, Zaha Hadid. Sur les Metrocards, les grandes figures du cinéma… "Je veux être libre, ma liberté se décline du ticket de métro au format géant, je suis libre aussi dans mon style qui n'est pas très marqué, être artiste, c'est être libre", conclut Lilly.

    Artiste peintre plasticienne et designer, Brems est bien connue à Cassis, où l'on pu admirer ses toiles lors des dernières éditions du Salon des Antiques et Modernes. Évoluant librement au gré de son inspiration et de ses émotions, elle s'est fait connaître par ses peintures panoramiques inspirées de Marseille et de Cassis, deux villes qu'elle affectionne particulièrement. Ses toiles très colorées, ciselées d'un trait incisif dont elle a le secret, laissent une grande liberté d'interprétation tant aux néophytes qu'à un public averti. Ses techniques mêlent art conceptuel et figuratif, travail à la spatule ou au bâton, le pigment au couteau, l'acrylique, la craie, les superpositions et les collages. des particules de caoutchouc compressé, le buvard et le Canson.

    Pour cette exposition, elle arrive avec un nouveau thème, les "Divines": "Je me suis fait connaître avec les Marseille ou les Cassis qui sont bien présents dans cette expo, mais maintenant, je passe à autre chose. Le thème des divinités m'a toujours fascinée, j'ai envie de travailler sur quelque chose qui me tient à cœur, l'amour, la passion. D'où cette série de Divines sur carton d'emballage."

    Claude RIVIÈRE

    Exposition "En toute simplicité" de Brems et Lilly, aux Salles voûtées, tous les jours jusqu'au 20 juin.


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  • Après Cassis, Roquefort-La Bédoule et Gémenos, c'était cette année au tour de Carnoux-en-Provence d'accueillir le Forum intercommunal Emploi Formation Avenir organisé chaque année par le CCAS de la ville de Cassis. Jeudi dernier en mairie de Cassis une réunion en a dressé le bilan, en présence du maire, Danielle Milon, d'Annie Dessaux, adjointe au maire de Carnoux et déléguée à la vie économique et à l'emploi qui a piloté dans sa ville l'organisation de la manifestation sur le terrain, d'élus des villes de Carnoux, Cassis, Gémenos et Roquefort-La Bédoule, de représentants du Plan local pour l'insertion et l'emploi (Plie-MPM Est), de la Mission locale du canton de La Ciotat, de Pôle emploi, du Centre régional d'information jeunesse et de plusieurs entreprises et organismes ayant participé à cet événement qui s'est tenu le 15 mars dernier à la salle du Mont-Fleuri.

    Cassis: Belle réussite pour le 8e Forum intercommunal de l'emploi

     Les acteurs du 8e forum intercommunal de l'emploi ont dressé jeudi en mairie le bilan du 8e forum intercommunal de l'emploi.

    Avant de dresser le bilan de cette édition 2016, Jacky Moisan, directeur du CCAS de Cassis a tenu à "remercier Jean-Pierre Giorgi, le maire de Carnoux, ainsi qu'Annie Dessaux et son équipe qui ont si bien managé le forum". Un forum qui s'est très bien passé et dont les trois axes sont architecturés comme l'an passé autour du slogan "Infos, pistes et solutions, j'y vais". "Avec des valeurs sûres comme les speed-dating, désormais nommés "entretiens minute" et le théâtre-forum avec la compagnie Tenfor qui a fait un travail extraordinaire. Une grande nouveauté enfin, les trois tables rondes sur les thèmes de la poursuite des études en alternance, du travail à l'étranger et de la création d'entreprise."

    "Six mois de préparation au cours desquels nous avons recherché de nouvelles orientations avec des centres de formation et des entreprises innovantes." Beaucoup de travail de communication a été réalisé avec le site internet et un flyer largement diffusé, un affichage A3 chez les commerçants, de grands panneaux aux entrées de ville et 8 000 sms envoyés aux demandeurs d'emploi recensés par les différents organismes… Mais aussi sur l'organisation des stands en allées pour un repérage plus facile, avec des panneaux d'information translucides pour ouvrir l'espace, au niveau de l'accueil à l'entrée et à l'intérieur par les "gilets oranges". Des questionnaires d'évaluation ont été distribués aux exposants comme au public visiteur: "Bien sûr, nous ne les avons pas tous récupérés, 60% quand même, mais les réponses sont bien représentatives de l'ensemble des publics".

    Les résultats sont à la hauteur des espérances: pas moins de 116 recrutements ont été enregistrés, soit le double de l'an dernier: "Nous sommes très satisfaits, il semble que l'on soit sur une dynamique de relance de l'économie", a souligné Jacky Moisan. "Vous devez tous être félicités, c'est une grande performance, surtout lorsque l'on sait que le forum organisé par le conseil départemental sur l'ensemble des Bouches-du-Rhône a permis 300 recrutements", a conclu pour sa part Danielle Milon, le maire de Cassis.

    Claude RIVIÈRE

    LE FORUM EN CHIFFRES
    600 visiteurs: Parmi eux 155 lycéens et 80 collégiens. 21% étaient originaires d'Aubagne, 20% de Carnoux, 20% de La Ciotat, 12% de Cassis, 8% de Marseille, 4% de Gémenos, 4% de Roquefort-La Bédoule et 11% d'autres provenances. Un majorité de femmes (58%) dont 29% de moins de 20 ans, 17% de 20 à 30 ans, 38% de 30 à 50 ans et 16% de plus de 50 ans. Chez les hommes, 50% de 30 à 50 ans, 25% de plus de 50 ans et 25% de moins de 30 ans. Et surtout 116 recrutements dont 96 sur le forum et 20 suite au forum.


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  • Avec l'approche de la fin de l'année scolaire, le temps est venu pour les élèves des classes de CM2 de nos écoles de penser à la rentrée en 6e, l'ouverture pour eux d'une page nouvelle. C'est dans cet esprit que les enseignants des écoles élémentaires et leurs collègues du collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin ont conçu une opération de rencontre entre les plus jeunes et leurs aînés sur le thème d'un travail commun.

    Cassis: Les CM2 des trois communes font connaissance avec le collège

    Les CM2 et les 6èmes ont tour à tour commenté les affiches réalisées sur le thème des droits des enfants. /Photo C.R.

    L'opération s'est déroulée en trois temps. Le 25 mai, soixante élèves de l'école Paul-Eluard de Roquefort-La Bédoule ont rencontré les 6èmes de Bénédicte Colau, professeur de Français, autour d'un défi-lecture sur la Mythologie. Le 30 mai, 45 élèves d'Agnès Minelle (école Leriche-Mistral de Cassis) ont échangé autour du Printemps du Livre de Cassis avec les 6èmes de Sophie Jourdan, professeur de Français. Enfin, mercredi dernier 8 juin Les 60 CM2 de l'école Frédéric-Mistral II de Carnoux-en-Provence, conduits par leur enseignant et directeur d'école Pierre Somnier, ont été accueillis par Béatrice Tinelli et les 6e2 de Mme Bonneau pour débattre autour du droit à l'éducation et des droits des enfants.

    "Tous différents, tous égaux, tous à l'école"
    Dans chaque classe, les élèves, regroupés en petites équipes, avaient réfléchi en amont à un sujet avant de concevoir un poster pour l'illustrer en images légendées. Les CM2 carnussiens, sur le thème général des droits des enfants, se sont questionnés sur le droit d'aller à l'école, le droit aux loisirs, le droit à vivre en famille, le droit à être nourris et à vivre sous un toit, le droit aux soins, le droit à la vie privée à l'abri des caméras vidéos… mais aussi le droit de ne pas être victime de discrimination sur des critères de racisme, d'origine étrangère, de handicap physique ou mental. L'une de leurs créations, affichait un beau slogan: "Tous différents, tous égaux, tous à l'école".

    Les 6èmes du collège, eux, se sont penchés sur la question de l'identité et du droit d'avoir des papiers d'identité, sur le droit de n'être pas exploité dans des centres de production, sur la gratuité de l'école et le droit à l'éducation pour tous et notamment l'aménagement du dispositif éducatif pour les handicapés. Sans oublier les questions de développement durable et de pollution.

    La présentation de ces travaux a été le prétexte d'une matinée complète de fructueux échanges sur toutes ces questions. Une matinée coupée cependant d'une collation bienvenue au réfectoire qui a permis aux plus jeunes de poser à leurs aînés des questions à propos du collège. Le collège qui sera leur nouvel univers dans un peu plus de deux mois.

    Claude RIVIÈRE

     


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  • En partenariat avec la librairie Préambule, le Bar du XXe siècle accueillait samedi dernier la photojournaliste Valérie Perrin pour la signature des Oubliés du dimanche (paru le 29 avril dernier aux Éditions Albin-Michel), son premier roman, couronné par le prix Poulet-Malassis qui récompense l'auteur d'un premier ou second roman de langue française pour la qualité littéraire et l'intérêt narratif de son œuvre.

    Cassis: Valérie Perrin a signé samedi dernier au Bar du XXe "Les oubliés du dimanche", un roman chaleureux sur la vieillesse

     En résidence à la Fondation Camargo, ces écrivains américains qui travaillent à une pièce de théâtre sur les maisons de retraite sont venus échanger avec Valérie Perrin (au centre). /Photo C.R.

    Un roman sur la vieillesse
    "Je voulais dans ce livre, a expliqué Valérie Perrin à ses lecteurs, porter le regard d'une jeune femme drôle et décalée, Justine, sur le sujet grave de la vieillesse. Ça ne devait pas être triste, une sorte d'hommage. Justine adore les personnes âgées qui parlent si bien de leur passé, parce qu'elles n'ont que cela à faire, elle considère que leur mémoire est un trésor. Et tout particulièrement celle d'Hélène, sa résidente préférée, presque cinq fois son âge. Ces deux femmes se parlent, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre; Hélène dévoile par morceaux l'histoire de sa vie et d'un amour qui a survécu au malheur et à la trahison. Justine passe des heures à l'écouter et consigne son récit dans un cahier bleu. C'était aussi un hommage aux jeunes femmes qui se dévouent de façon incroyable dans les maisons de retraite et sont si mal payées."

    L'histoire d'Hélène, c'est la couche principale du roman. Mais il y a des sous-couches… Par exemple un corbeau qui appelle les familles des oubliés du dimanche pour leur faire croire que leur proche est mort - alors qu'il n'en est rien: "les familles arrivent en se frottant les mains pour organiser les obsèques en pensant déjà à la succession; pour le corbeau bienveillant, c'est un moyen de les forcer à rendre visite à leur ancien", assure Valérie Perrin. Bien sûr des plaintes sont déposées et une enquête est ouverte. Une enquête qui conduit Justine à affronter les secrets de sa propre histoire: l'accident qui, alors qu'elle avait 4 ans, a coûté la vie à ses parents et à ceux de Jules, son cousin, sa vie entre un grand-père taciturne et solitaire, une grand-mère peu affectueuse et Jules qu'elle considère comme son frère.

    Clin d'œil
    L'occasion pour l'auteur d'y mettre un peu d'elle-même: "Jules, c'est le portrait craché de mon fils à 17 ans et le grand-père s'appelle Lucien Perrin, comme mon grand-père qui avait un très beau café à l'ancienne dans l'Est de la France."

    Et l'écrivain d'espérer: "Cette histoire devrait plaire au monde entier, car elle est intergénérationnelle et sans frontières."

    Claude RIVIÈRE


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  • Comme chaque année, c'est un concert "jeune talent" qui est venu clore l'autre samedi à l'Oustau Calendal la 7e saison des Rencontres musicales de Cassis. "Pour ce récital de clôture, nous accueillons Jorge Gonzales Buajasan, un jeune pianiste d'origine cubaine. Né en 1994 à La Havane, Jorge débute le piano au conservatoire Alejandro García Caturla avant de devenir l'élève de Teresita Junco et Hortensia Upmann au conservatoire Manuel Saumell. À 10 ans, il joue dans les plus grandes salles cubaines et remporte en 2004 le prix de la meilleure interprétation de musique cubaine au concours Amadeo Roldan, puis la même année le 3e prix du IVe Concours ibéro-américain de La Havane", a détaillé Brigitte Ley, la présidente des Rencontres.

    Cassis: Le jeune pianiste Jorge Gonzales Buajasan a ébloui l'Oustau

    Jorge Gonzales Buajasan: une émotion énorme, une technique éblouissante. /Photo C.R.

     Arrivé à Paris en 2006 avec ses parents affectés à l'ambassade de Cuba, Jorge est présenté au pianiste et homme de théâtre bien connu, Édouard Exerjean. Celui-ci, présent dans la salle se souvient: "En l'écoutant pour la première fois, j'ai été fasciné par ce que ce garçon de 12 ans pouvait faire et j'ai décidé de le faire entrer au conservatoire Frédéric Chopin." Jorge Gonzales Buajasan y remporte de nombreuses récompenses de jeune talent avant d'intégrer le cycle spécialisé de piano de Billy Eidi au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, puis en 2014 celui d'Hortense Cartier-Bresson au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Encore étudiant, il donne déjà des récitals de piano, on a pu l'entendre à Paris en compagnie d'Henri Demarquette à la Fondation Louis-Vuitton et à la salle Pleyel, à l'association Chopin de Lyon, à Maastritch, à La Havane ou en Belgique.

    À son programme, Jorge n'avait pas hésité à inscrire des pièces difficiles. Interprétant avec brio en première partie le Concerto italien de Bach et les Ballades de Brahms, il a réellement dévoilé son immense talent en seconde partie avec les Années de Pèlerinage de Liszt - un chef d'œuvre pianistique aux nombreuses difficultés d'interprétation: tierces staccato en arpèges et gammes, sauts, traits parallèles rapides, trémolos et trilles à deux mains - et l'Andante spianato et Grande polonaise brillante de Chopin, dont le 2e mouvement s'ouvre en fanfare avant de s'accomplir en une danse échevelée.

    Jeune talent, Jorge Gonzales Buajasan? Sans doute puisqu'il n'a que 22 ans, mais ce jeune homme modeste et doux s'est affirmé à Cassis comme un pianiste d'exception, brillantissime. Une émotion énorme, impeccablement servie par une technique éblouissante. Méritant largement son ovation finale.

    Claude RIVIÈRE


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  • En partenariat avec la librairie Préambule, le Bar du XXe siècle accueillera ce soir, pour une nouvelle signature littéraire, la photojournaliste Valérie Perrin. Elle dédicacera son premier roman, Les oubliés du dimanche, un beau livre sur la mémoire et la transmission paru le 29 avril dernier aux éditions Albin-Michel.

    Cassis: La photojournaliste Valérie Perrin signe ce soir son premier roman

    Les oubliés du dimanche, son premier roman, mais pas son premier livre: il y a trois ans, elle avait présenté à Cassis Ces amours-là, un photoreportage d'une beauté à couper le souffle des clichés pris sur le tournage en 2009 du film éponyme de Claude Lelouch, son compagnon dans la vie. "Je suis une gitane de la photo, assure-t-elle, j'ai appris dans la rue et sur les plateaux. Claude Lelouch, lui, a commencé comme reporter de guerre. En écrivant ensemble le scénario de “Salaud, on t'aime”, le personnage du photojournaliste nous est venu naturellement." Du coup, la vie professionnelle de Valérie Perrin alterne entre photographie et écriture.

    Dans ce premier roman - couronné par le prix Poulet-Malassis de l'Association du salon du livre d'Alençon qui récompense l'auteur d'un premier ou second roman de langue française pour la qualité littéraire et l'intérêt narratif de son œuvre - Valérie Perrin compte l'histoire de Justine, 21 ans, aide-soignante dans une maison de retraite où elle se sent bien, car elle adore les personnes âgées dont elle aime par-dessus tout écouter les souvenirs. Et tout particulièrement ceux d'Hélène, sa résidente préférée, presque cinq fois son âge, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Ces deux femmes se parlent, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre; Hélène dévoile par morceaux l'histoire de sa vie et d'un amour qui a survécu au malheur et à la trahison. Justine passe des heures à l'écouter et consigne son récit dans un cahier bleu. Grâce à Hélène, elle va pouvoir affronter les secrets de sa propre histoire: l'accident qui, alors qu'elle avait 4 ans, a coûté la vie à ses parents et à ceux de Jules, son cousin, sa vie entre un grand-père taciturne et solitaire, une grand-mère peu affectueuse et Jules qu'elle considère comme son frère.

    Un roman très prometteur qui sera édité dès la rentrée en Italie, puis en Allemagne. Valérie Perrin, de son côté, travaille déjà sur son prochain ouvrage, Violette Toussaint.

    Claude RIVIÈRE

    Les oubliés du dimanche, de Valérie Perrin. Signature samedi 4 juin à partir de 17h au Bar du XXe siècle, 17 avenue Victor-Hugo à Cassis. Renseignements Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin, tel 04 42 01 30 83.


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  • Née en 2003, l'opération Calanques Propres veut "alerter sur l'ampleur du problème de l'abandon sauvage des déchets et de l'arrivée en mer des déchets solides transportés par le vent, les réseaux pluviaux urbains et les cours d'eau", explique Isabelle Poitou, de l'association Mer-Terre, qui coordonne cette action depuis 2008.

    Cassis: L'opération Calanques propres fait le ménage sur le littoral

    Plus de 50 bénévoles ont nettoyé le littoral, de la Presqu'Île au cap Canaille. /Photo C.R.

    En 2015, 60 structures et plus de 1 000 bénévoles s'étaient rassemblés pour cette action, collectant 110 m³ de déchets, deux fois plus que l'année précédente. 70% des déchets ramassés étaient des ordures ménagères dont une grande part revient aux emballages: 685 bouteilles en plastique, 576 bouteilles en verre et 488 canettes en métal avaient pu être dénombrées. Sans compter d'innombrables mégots et des encombrants: restes de carcasses de voiture et de bateaux, textiles, bois et pneus en quantité. Samedi dernier, la 13e édition de Calanques propres a rassemblé 80 structures et quelque 1 400 bénévoles afin de nettoyer le littoral terrestre et sous-marin de la Côte Bleue à La Ciotat, en passant par Cassis.

    50 personnes ont collecté 10 m³ de déchets
    À Cassis, l'opération était pilotée par la mairie avec la participation des écogardes du Parc National des Calanques, des agents de l'ONF et du Conseil de Territoire de Marseille, de nombreuses associations: AVIE qui assure chaque été le nettoyage du littoral cassiden, l'ACBT Association cassidenne des bateaux de tradition, Cassis Sports Loisirs Nautiques (CSLN), Calanques buissonnières qui a porté son effort sur le Vallat des Brayes et de très nombreux bénévoles individuels. En tout, une bonne cinquantaine de personnes. "Nous avons passé au peigne fin tout notre littoral, de la Presqu'île au Cap Canaille, assure l'adjoint à l'environnement, Marc de Caneva. Le constat de l'opération est impressionnant car nous ne nous attendions pas à une collecte aussi énorme: 10 m³, trois fois plus que l'an dernier, ce qui montre qu'il reste un énorme travail à effectuer en matière de sensibilisation au respect de la nature et de notre environnement."

    Cassis: L'opération Calanques propres fait le ménage sur le littoral

    Les déchets ont été vers évacués par les véhicules du Conseil de Territoire de Marseille /Photo C.R.

    Et l'adjoint d'ajouter: " à l'automne, nous compléterons la campagne 2016 en menant à la calanque de Port Miou une opération d'éradication des des végétaux invasifs d'origine exotique à fort potentiel de multiplication qui tendent à éliminer les espèces endogènes et détruisent la biodiversité, comme l'Agave d'Amérique dont la hampe florale lorsqu'elle meurt arrache les murs de soutènement et les remblais, la Luzerne maritime qui entre en compétition sur la frange littorale avec les halophytes, les griffes de sorcière qui produisent des milliards de graines et sont très envahissantes."

    À l'issue de la matinée, un apéritif et une bonne paella sont venus à point reconstituer les forces de tous ces bénévoles.

    Claude RIVIÈRE


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