• Philippe Thomas, 56 ans, fait partie de ces pilotes passionnés peu connus du grand public, pourtant il a écumé les circuits de compétition pendant de longues années, à moto ou comme copilote en course auto. C'est dire s'il connaît ce milieu, notamment les grandes figures du volant des années 70-80.

    Cassis: Les gloires du volant d'autrefois se retrouvent sur le port

    Philippe Thomas, Paul Souchon, Régis Freyssinet, Jean Guichet et Michel Souchon (le fils de Paul). /Photo C.R.

    Aujourd'hui à la tête de l'association Point de corde Events qui organise des événements dans le domaine de l'automobile, il a eu l'idée de réunir à Cassis quelques grands noms du volant comme le Cassiden Robert Manzon, 97 ans, le doyen, vainqueur du Grand Prix de Monaco en 1956 et titulaire de nombreux podiums lors des premières années (1950 à 1956) du championnat du monde de Formule 1, Jean Guichet, 87 ans, qui a notamment gagné le tour auto en 1963 et les 24 Heures du Mans en 1964, Régis Freyssinet, le propriétaire du circuit de la Sambuc, qui a couru Le Mans plusieurs fois à la même époque, Paul Souchon, qui a couru et gagné beaucoup de courses de côtes et de rallyes.

    "Ces retrouvailles, ne pouvaient se faire qu'ici, au restaurant Nino, chez Bruno Brezzo, passionné de belles mécaniques et petit-fils du talentueux pilote Élie Bayol, qui a participé à huit Grands Prix de Formule 1 et a couru Le Mans cinq fois. C'est émouvant de les voir aujourd'hui parler du Grand prix automobile de Marseille qui se déroulait au Parc Borély, se remémorer les souvenirs de leur bon vieux temps. Leur passion pour les voitures de course est restée intacte, commente Philippe Thomas. La même qu'à 18 ans ! C'est dommage que Robert Manzon qui avait promis de venir, ait eu un empêchement de dernière minute."

    Avec son association, Philippe Thomas a le projet de monter une exposition de prestige sur "La grande histoire de Marseille et de l'Automobile, de 1899 (Naissance de l'Automobile Club de Marseille) à nos jours". Mais pour cela, il faudrait que Marseille devienne, comme elle le souhaite, la "Ville européenne du sport en 2017".


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  • L'artiste cassidenne Hélène Havlik compte, certains s'en souviennent, de beaux périples artistiques à son actif: après avoir fait le tour des vingt-sept capitales européennes en 2012, elle avait entrepris de septembre à décembre 2013 un nouveau grand voyage, vers l'Extrême-Orient cette fois, de Saint-Pétersbourg à Pékin, via le Transsibérien, en passant par la Russie, la Sibérie et la Mongolie. "C'est à Irkoutsk, sur le bord d'une route de Sibérie, que j'ai rencontré Esther, se souvient-elle. Un pneu de son vélo était crevé et je l'ai aidée à réparer. Et nous avons longtemps parlé, avant que chacune reprenne son chemin."

    Cassis: Esther, globe-trotteuse canadienne, en escale à Cassis

    Esther (à dte) et Hélène se sont retrouvées à Cassis, à 8 000 km du lieu 

    Puis surprise, il y a deux jours, Hélène reçoit un courriel d'Esther: "Je ne suis pas loin de Cassis, toujours en vélo. Puis-je venir te voir ?". Mardi dernier, Hélène, Esther MacKinnan et son inséparable vélo, étaient donc sur le port de Cassis. "J'ai 36 ans, je suis canadienne, chef-pâtissière à Vancouver et je fais beaucoup de vélo. À un moment de ma vie, j'ai eu vraiment besoin de me vider la tête: alors, j'ai décidé de prendre une année sabbatique en faisant sur mon vélo (sauf pour traverser les océans!), un long périple à travers le monde." Esther est donc partie il y a 6 mois de Norvège, a visité la Suède, le Danemark, la Finlande, la Russie, l'Espagne, l'Afrique du Nord, l'Italie… et Cassis. "J'ai usé sept paires de pneus, parcouru 19 385 km dans 20 pays jusqu'à aujourd'hui, assure-t-elle en montrant le compteur de son solide vélo de 25 kg. Après-demain, je prends le bateau pour la Corse puis ce sera la Croatie, le Monténégro et l'Albanie. Je rentrerai à Vancouver en octobre et je reprendrai mon ancien rythme de vie."

    Pour ceux qui voudraient en savoir plus, elle raconte son aventure au jour le jour sur sa page Facebook: "Simmer and Spoke", ce qu'on peut traduire par "mijotage et rayon" (de vélo…).


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  • Grande réunion publique mardi dernier à l'Oustau Calendal, en présence de Michel Jean, Inspecteur de l'Éducation nationale, de plusieurs élus, de très nombreux parents d'élèves, des équipes éducatives des écoles publiques et du collège des Gorguettes, des représentants des services Enfance-petite enfance et Sports-loisirs et des associations sportives… Il s'agissait pour Danielle Milon, maire de Cassis et Dominique Matéo, adjointe enfance et petite-enfance, de présenter aux familles la mise en œuvre de la loi sur la réforme des rythmes scolaires.

    Cassis: Les nouveaux rythmes scolaires, c'est pour la rentrée

    L'inspecteur Michel Jean a apporté son soutien aux nouveaux rythmes scolaires mis en place à Cassis. /Photo C.R.

    En souhaitant la bienvenue à l'assistance, Danielle Milon a tenu à lever toute ambiguïté: "J'ai une appartenance politique, je suis UMP et je la revendique. Pour autant, le maire que je suis travaille dans l'intérêt des citoyens et des enfants et j'en ai assez que des affaires sérieuses donnent prétexte à des querelles politiciennes. Les nouveaux rythmes scolaires ont été votés, c'est la loi et il faut l'appliquer. Sachez aussi que le ministère de l'Éducation nationale travaillait sur cette réforme avant les élections présidentielles et qu'elle se serait faite même si le résultat avait été différent. Les enfants, c'est très important et nous ne devons à aucun prix rater ce rendez-vous."

    Cassis: Les nouveaux rythmes scolaires, c'est pour la rentrée

    Les parents d'élèves étaient nombreux à venir s'informer. /Photo C.R.

    Présenté par Dominique Matéo, le "Projet éducatif territorial", représente "18 mois de travail avec tous les agents municipaux, en concertation avec les enseignants, les parents d'élèves, les associations sportives et culturelles". Dans les écoles publiques, le temps scolaire, où seuls les enseignants interviennent, s'étale désormais sur 4 jours et demi, mais reste de 24h par semaine. Les classes auront lieu tous les matins du lundi au vendredi de 8h30 à 12h; les après-midi, de 13h45 à 15h30 les lundis et vendredis et de 14h à 15h30 les mardis et jeudis. Les activités pédagogiques complémentaires ayant lieu par petits groupes de 13h30 à 14h les mardis et jeudis. Ce qui change: Les heures de sortie de l'école, 12h le matin et 15h30 l'après-midi. La classe le mercredi matin. La garderie du soir, maternelle et élémentaire, où les parents pourront récupérer leurs enfants entre 16h30 et 18h. Le centre aéré (ALSH), le mercredi à partir de 12h.

    En ce qui concerne les TAP (Temps d'activités périscolaires), ils prennent place après la classe de 15h30 à 16h30. "Ce ne sera en aucun cas une heure de classe supplémentaire". Les activités périscolaires sont facultatives, gratuites pour les familles, mais conditionnées par une inscription dès juin "afin de permettre une mise en place adaptée aux effectifs dès la rentrée". Les ateliers sont organisés par cycles de deux mois: "Nous voulons, a précisé l'adjointe, améliorer la qualité de vie des familles, offrir des activités attractives et riches aux enfants à travers un projet de qualité porteur de sens. Quatre axes ont été choisis avec plusieurs ateliers pour chaque axe: Arts et culture, pour développer la créativité; Corps en mouvement, pour vivre bien son corps; Citoyenneté, pour vivre ensemble; Santé et prévention, pour développer l'autonomie."

    Le mot de la fin est revenu à Michel Jean qui a félicité la ville "pour ce beau projet qui offre aux enfants des conditions optimales du temps de vie scolaire et extra-scolaire, en répartissant mieux les heures sur la semaine et en réduisant le temps d'enseignement dans la journée."


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  • Depuis sa création en 1999 par Atanase Périfan, adjoint au maire du 17e arrondissement de Paris, conviviale et fédératrice, la Fête des Voisins procure à chacun un agréable prétexte pour développer, dans les petites communes comme dans les grandes, des échanges entre voisins et modifier ses comportements, tout en partageant un des plaisirs les plus simples qui soit: celui d'un moment de convivialité autour d'un apéritif ou d'un repas entre voisins.

    Cassis: Le mardi 20 mai, le village fêtera tous les voisins

    Chaque année, des Cassidens de tous les quartiers participent à la fête des voisins. /Photo Archives C.R.

    L'an dernier, quinze millions d'Européens dont plus de huit millions de Français avaient participé à la 14e édition de la fête des voisins, montrant leur envie de construire une Europe plus humaine, plus conviviale et plus solidaire. Une fièvre contagieuse qui a gagné le Canada, la Turquie, l'Ukraine, le Japon, l'Australie, les États-Unis et le Togo… Partout la même bonne humeur, des rencontres et des partages, des rires et de la joie. À chaque fois l'occasion d'aller vers les autres pour approfondir des relations ou tout simplement briser la glace.

    Pour la 6e année consécutive, la Fête des voisins, organisée par la ville de Cassis pour tous les Cassidens, se déroule au cœur du village, à la Maison de l'Europe et de la vie associative. Pour la 4e année, la ville, aux côtés de plus d'un millier d'autres en France, est partenaire officiel de la fête, ce qui lui permet de proposer des supports de communication (affiches pour les lieux publics et halls d'entrée des résidences, cartons d'invitations, badges autocollants, ballons gonflables…) qui peuvent être retirés à la Meva.

    Les Cassidens pourront se retrouver le mardi 20 mai à partir de 19 h à la Meva où seront disposées tables et chaises pour le confort de tous. La ville souhaite que cette soirée "soit un beau moment de convivialité pour tous les participants, les commerçants et résidents du centre ancien évidemment, mais aussi pour nos concitoyens excentrés ou isolés et pour les touristes et vacanciers qui seront les bienvenus et pourront ainsi vivre le village de l'intérieur".

    Pourquoi avoir choisi le mardi et non le vendredi 23, jour officiel de la Fête des Voisins ? "Ce jour n'est pas intangible, précise Atanase Périfan, on peut fêter les voisins de la fin mai à la fin juin, selon les contingences locales". Le mardi a été choisi pour gêner le moins possible les restaurants de la rue Séverin-Icard. La ville de Cassis contribuera à la fête en offrant l'apéritif de bienvenue à tous les participants et en fournissant la logistique. Il est seulement demandé à chaque participant de contribuer au buffet selon ses talents culinaires, comme le suggère la tradition de cette fête désormais européenne.

    PRATIQUE

    Inscriptions à la Meva, rue Séverin-Icard (Tel 04 42 01 20 64, courriel associations@cassis.fr), en précisant la nature de la participation et le nombre de participants.


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  • Au collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin, la classe de 5e4 à dominante "Nutrition et santé" fait partie intégrante du thème "Éducation à la citoyenneté" du projet d'établissement. 

    "Au sein du cours de sciences physiques, cette dominante - une heure hebdomadaire - a permis tout au long de l'année de s'ouvrir sur d'autres domaines, en particulier ceux de la chimie et de la biochimie, explique le professeur de physique-chimie, Alexandra Esposito. L'objectif était de réaliser des manipulations pour mettre en évidence les différents constituants d'un fruit (acide, amidon, sucre, eau…). Ils ont d'abord dû concevoir et écrire des protocoles, puis les exposer avant d'effectuer des expériences pour prouver ou non la présence de certains constituants dans les aliments constituants un plat."

    Cassis: un repas indien au Collège des Gorguettes pour les 5e à dominante nutrition

    Autour de la principale, Mme Spinelli, et de Thierry Morel, les professeurs et les élèves de la 5e4. /Photo C.R.

    "Sur le plan de la Biologie, précise Muriel Cavalli, professeur des sciences de la vie et de la terre, ils ont travaillé sur l'origine des aliments, animale ou végétale, et les ont classés par groupes. Ils se sont penchés également sur la problématique alimentation et santé, avec l'importance de l'équilibre alimentaire pour se prémunir contre les maladies classiques (athérosclérose, diabète, cancer…) et nutritionnelles (sous et sur-alimentation). Enfin, ils ont découvert l'importance des bactéries, levures et moisissures utilisées dans les industries agro-alimentaires (fabrication du pain, du vin, de la bière ou du fromage…)."

    "Ils ont ensuite travaillé avec le chef de cuisine, Thierry Morel, venu en classe leur parler des plats préparés à la cantine, en ouverture sur le monde, cette année, l'Inde et l'Orient." Les élèves présenteront leurs travaux le 24 mai lors de la Journée portes ouvertes des talents.

    C'est bien de se pencher sur les aliments, encore faut-il les goûter! À cet effet, Thierry Morel, le chef de cuisine du collège, est venu en classe leur parler du repas indien qu'ils dégusteraient au restaurant scolaire. Une dégustation très attendue qui est arrivée lundi et mardi dernier. L'occasion de découvrir de nouvelles saveurs, avec en entrée des lentilles corail au lait de coco et crevette. En plat principal, un délicieux poulet tandoori et son riz à l'ananas, une belle ouverture vers le sucré-salé. Et pour finir, une très originale glace parfumée d'exotisme, pistache et eau de rose.

    Plusieurs sorties, enfin, sont venues parachever ce programme gourmand, comme la découverte des légumes et la dégustation de produits locaux au marché provençal de Cassis. Ou celle du démaillage des poissons à l'arrivée des pêcheurs au port de La Ciotat.


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  • Elles sont dix-sept, elles ont 13 ans, elles sont suédoises, footballeuses, et ont débarqué à Cassis pour s'y entraîner du 30 avril au 3 mai et rencontrer samedi des garçons de leur âge en match amical.

    Cassis: Dix-sept jeunes footballeuses suédoises en stage au stade du Pignier

    Premier entraînement au stade du Pignier pour les féminines suédoises U13. /Photo C.R.

    Nous les avons rencontrées mercredi après-midi lors de leur premier entraînement au stade du Pignier: "Ces filles viennent de Åhus, une petite ville du sud de la Suède, explique Nini Berg, la maman de l'une d'elles, cassidenne d'origine qui vit là-bas et a organisé le voyage avec l'appui de Renaud Vaschetto, le président du SOC. Avec l'équipe et les trois entraîneurs, nous sommes hébergés au Centre d'hébergement et de classes de mer de la ville de Cassis où nous avons été très bien accueillis par Joseph Mahmoud et Bruno Réquena, du Service des Sports et Loisirs. Pour financer ce voyage, elles ont travaillé et nous avons bénéficié du sponsoring du Bar de la Marine et de la Compagnie de Provence (savons de Marseille)."

    Samedi prochain, les filles du club Åhus-IF-S01 vont donc rencontrer l'équipe garçons U13 du SOC entraînée par Fatih: "Elles sont passionnées de foot, pour la plupart, elles jouent depuis l'âge de 6 ou 7 ans. Elles s'entraînent toute l'année: l'hiver chez nous, le plein air n'est pas possible, mais elles travaillent en salle et jouent aussi beaucoup au hand. Vous verrez qu'elles sont très fortes, elles sont peut être moins puissantes que les garçons, mais pour la technique, elles n'ont rien à leur envier".

    Et comme les garçons d'ici sont un peu machos, ça promet d'être chaud ! Elles profiteront aussi de leur séjour pour partager un entraînement de l'équipe féminine de l'OM à La Commanderie.


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  • Les beaux jours sont là. À l'heure où les voiliers fleurissent dans la rade et les croisiéristes s'embarquent pour faire le tour des plus belles escales de la Méditerranée - dont Marseille et Cassis, naturellement - ou voguer vers de plus lointaines destinations, l'opportunité était belle pour la bibliothèque municipale l'Ariane d'inviter les bateaux du monde à s'accrocher à ses cimaises.

    Cassis: Tous les bateaux du monde s'invitent à l'Ariane

    Cette expo est une passionnante introduction à la mer et aux bateaux", assure Francine Solanas. /Photo C.R.

    "À cet effet, nous avons choisi deux expositions réalisées par des agences de communication et de diffusion des connaissances, l'une signée Bodoni, "Les Paquebots", mise à disposition par la Bibliothèque départementale de prêt, l'autre, "Bateaux", signée de ComVV", explique Francine Solanas.

    "Bateaux et Paquebots": Une vingtaine de panneaux pour définir tout ce qui flotte, bateaux, navires, embarcations ou barque… Comment ils sont conçus pour les différents milieux marins et fluviaux dans lesquels ils sont appelés à évoluer. Leur histoire aussi, depuis la barque solaire du dieu Rê, en Égypte (4 500 ans), jusqu'aux conteneurs géants, navires de plaisance et grands paquebots des XXe et XXIe siècles, en passant par les pirogues Viking, les voiliers des Polynésiens, les grands trois-mats apparus à partir du XVe siècle et leurs différents moyens de propulsion.

    Et bien sûr, leurs usages pour le commerce, le loisir, le sport, le luxe. sans oublier les batailles navales et les prisonniers réduits en esclavage, les pirates et les corsaires, les grands naufrages, civils ou militaires… La navigation intérieure, un peu délaissée pendant plusieurs décennies, qui, après la reconstruction et le renouvellement du parc fluvial entre 1945 et 1972, revient en force avec l'élargissement des canaux et le développement des grands ports fluviaux.

    De nombreux ouvrages sur la mer et les bateaux viennent compléter avec bonheur l'exposition. De quoi assouvir la soif de rêve et d'espace suscitée par les beaux jours.

    PRATIQUE

    Exposition "Bateaux et paquebots". À la bibliothèque municipale l'Ariane jusqu'au 25 juin. Ouverture le mardi de 15 h 30 à 18 h 30, le mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30, le vendredi de 9 h à 12 h et de 15 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 13 h. Entrée libre. Tel 04 42 01 19 47, courriel servicebibliotheque@cassis.fr


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  • Depuis fin 2009, le maire de Cassis, Danielle Milon, a doté sa ville d'un schéma directeur de sécurité, un système que Jean-Paul Bonnetain, préfet délégué pour la défense et la sécurité, qualifie régulièrement d'"exemplaire" pour son organisation et ses résultats.

    Cassis-Aubagne: Aubagne veut remettre à plat son dispositif de sécurité

    Danielle Milon et le chef de la police ont reçu au PCSU J.P. Sanguinetti et V. Rusconi (à gauche). /Photo C.R.

    "C'est la raison pour laquelle le maire d'Aubagne, Gérard Gazay, qui souhaite remettre à plat dans sa ville tout le dispositif de sécurité publique et civile, nous a demandé à Jean-Pierre Sanguinetti, directeur sécurité publique et civile, et à moi-même, de rencontrer le maire de Cassis et son chef de la police municipale pour étudier l'organisation mise en place à Cassis", explique Vincent Rusconi, adjoint délégué à la sécurité de la cité aubagnaise.

    "Vous devez en priorité faire un audit complet du fonctionnement de la police chez vous, de ses outils, de ses locaux, leur a expliqué Danielle Milon. Il faut instaurer un état d'esprit tel que les hommes aient confiance en vous et que vous ayez une totale confiance en eux. Pour cela, il faut être honnête et dire les choses, ce qui ne va pas et agir. La sécurité doit être une priorité pour une ville, on ne doit pas toucher à ses budgets, quitte à tailler et à chasser le gaspi dans les lignes budgétaires."

    Puis David Morandeau, le responsable de la police de Cassis, a détaillé le fonctionnement de son service: "Constitué principalement de 22 policiers, d'une quinzaine d'agents de surveillance de la voie publique (20 en saison), d'une dizaine de saisonniers, il fonctionne 365 jours par an et 24h/24, en coordination étroite avec la Gendarmerie nationale, de manière à garantir la trilogie sécurité, tranquillité et salubrité publiques."

    Il leur a ensuite décrit les divers dispositifs. Le Conseil local de sécurité qui renforce l'échange avec l'ensemble des acteurs (justice, préfecture, gendarmerie, police, éducation nationale, acteurs sociaux). La vidéo-protection qui disposera en juillet de 70 caméras reliées à un poste de commandement et de surveillance urbain (PCSU), lui-même connecté à la brigade de gendarmerie, qui permet de protéger la majorité des grands axes de l'agglomération ainsi que les points névralgiques de la commune.

    Mais aussi: la télésurveillance des habitations directement reliées au poste de commandement, le dispositif de participation citoyenne assuré en coopération avec la gendarmerie ("Voisins vigilants" et "Tranquillité vacances"), les deux agents de la police de la propreté, la prochaine modification des limites de l'agglomération afin de réduire la vitesse sur certains axes, la surveillance des plages avec la brigade nautique et la présence tous les jours d'un agent de surveillance sur la grande plage…

    "Sans oublier, a ajouté Danielle Milon, la réserve communale de sécurité civile (RCSC) qui prévoit la mise en ordre de bataille en cas de catastrophe majeure (incendie, inondation, explosion…).


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  • Imaginé par l'association Le Printemps du Livre et soutenu par la Direction des services départementaux de l'Éducation nationale et le Conseil général, le concours d'écriture des collégiens vise à leur faire rencontrer la littérature par une approche croisée des langages (écriture, oralisation, arts plastiques et musique). Il s'adresse aux élèves de sept collèges du bassin est de Marseille: Gilbert-Rastoin (Cassis), Jean-Jaurès et Virebelle (La Ciotat), Saint-Augustin (Carnoux), Jean de La Fontaine (Gémenos), Louis-Aragon (Roquevaire) et Ubelka (Auriol).

    Cassis: Le Printemps du Livre invite les collégiens à l'écriture

    Ils ont été récompensés pour la beauté de leurs textes ou de leurs réalisations plastiques. /Photo C.R.

    Cette année, les concurrents avaient été invités à réfléchir, puis à écrire, sur le thème riche d'implications du XXVIe Printemps du Livre: "Écrire le monde", sous-titré de cette citation des Essais de Montaigne: "Le monde n'est qu'une branloire pérenne". Avec l'aide de leurs professeurs de français et documentalistes, ils ont dialogué en classe avec un musicien, Simon Sieghers, et trois écrivains, Timothée de Fombelle, Yves-Marie Clément et Pascale Maret, avant de se frotter à la démarche de la créativité et de produire de nombreux textes et réalisations plastiques.

    Cassis: Le Printemps du Livre invite les collégiens à l'écriture

    Le Lions-Club a remis un chèque à Thessy Rey, la présidente de l'association Printemps du Livre. /Photo C.R.

    Vendredi a eu lieu la proclamation du palmarès, en présence de Jeanine Écochard, vice présidente du Conseil général déléguée à l'éducation, de Christophe Réquéna, représentant l'Inspection académique, de Monique Valési et Christian Chaleppe, les présidents du Rotary et du Lions. Danielle Milon , fondatrice du Printemps des Collégiens, retenue à la Communauté urbaine MPM, s'étant fait excuser. Pour l'occasion, les quelque 300 écrivains en herbe ayant relevé le défi avaient investi les gradins de l'amphithéâtre Jerome-Hill à la Fondation Camargo.

    En ouvrant la cérémonie, Martine Mazerolle a tenu à remercier les partenaires du Conseil général et de l'Éducation nationale, ainsi que le Rotary-Club qui offre les seconds prix et le Lions-Club pour son don généreux à l'association. S'adressant aux élèves, elle a félicité tous les participants au concours: "Bien sûr, il va y avoir des vainqueurs, c'est la vie, mais vous êtes tous gagnants, parce que vous avez osé."

    Avant le moment tant attendu de la remise des prix, les élèves de chaque collège ont présenté leur travail et expliqué ce que les écrivains rencontrés leur avaient apporté. Dimension supplémentaire de ce Printemps des collégiens, la musique: "Lors des ateliers avec les collégiens, a expliqué le tromboniste Simon Sieghers du Groupe Nine Spirit, nous les avons amenés à découvrir le contenu musical des textes et leur avons donné des pistes pour écrire autrement et rythmer les leurs. Beaucoup de leurs textes ont une grande musicalité et une vraie richesse d'écriture", a-t-il assuré avant de réjouir l'assistance, avec son guitariste et son contrebassiste, d'éblouissantes improvisations musicales sur les plus beaux écrits des collégiens.

    LE PALMARÈS

    • Grand Prix: Angélique Mazollier (3e Louis-Aragon) pour "Espoir".

    • Prix des collèges: Valentine Dallest (3e4 Gilbert-Rastoin); Léa Grillo (6e Jean de La Fontaine); Romane Pujo (4e Louis-Aragon); Loïc Inaudi (4eE, Virebelle); Chiara Nobili (4e3 Jean-Jaurès); Elliot Jean (3e5 Ubelka).

    • Premiers prix d'écriture: Louise Desvilles (6e Louis-Aragon); Auxence Deleuzière (5e Louis-Aragon); Emma Vanille (4e Louis-Aragon); Malaurie Boaniche (3e Louis-Aragon).

    • Prix d'Arts plastiques: Groupe de 3 classes (6e Jean de La Fontaine) pour "Les Têtes"; Alizé Baranger et Romane Veyrac (5e5 Gilbert-Rastoin) pour "Les Cœurs"; Lauriane Etna (4e4 Gilbert-Rastoin) pour "Collages"; Lucie Donadio, Éloïse Estel et Maxime Soria (3e Virebelle) pour "Le monde est une branloire pérenne".

    • Prix Coup de cœur de l'Association (catégorie écriture): Albane Hélies (4eD Virebelle).


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  • Pour la plupart anciens ingénieurs ou responsables administratifs ayant exercé des fonctions importantes, les commissaires-enquêteurs sont appelés à diriger les "enquêtes publiques". Ces enquêtes, quelque 10 000 chaque année sur le territoire national, ont pour objet d'informer la population, de recueillir son opinion et ses suggestions. Une étape préalable obligatoire avant l'approbation des documents d'urbanisme ou avant la réalisation des diverses opérations d'aménagement du territoire, des plus petites aux plus importantes. Retenu pour ses compétences par une commission d'aptitude, le commissaire-enquêteur est au cœur de la procédure. Animateur de la concertation, personnalité indépendante, il transmet à l'issue de l'enquête, à l'autorité chargée de prendre la décision, un rapport relatant les événements de l'enquête et donne son avis sur le projet par des conclusions motivées.

    Cassis: Le congrès des "commissaires-enquêteurs" en visite à Cassis

    Quelque 150 commissaires-enquêteurs ont été reçus samedi matin à l'Hôtel de ville. /Photo C.R.

    En France, ils étaient en 2013 au nombre de 5 016 dont près de 3 700 adhérents à la Compagnie Nationale des commissaires-enquêteurs (CNCE). Plus de 300 d'entre eux étaient en congrès jeudi et vendredi dernier au Palais du Pharo à Marseille pour débattre sur le thème "Quels progrès pour la participation du public ?". 

    "Le jeudi a été consacré l'assemblée générale et à la réunion du conseil d'administration, suivie d'une soirée de gala au Palais de la Bourse. Une journée qui a permis d'élire Brigitte Chalopin à la présidence nationale de la CNCE et François Coletti à la présidence régionale", a expliqué Gérard Bertreux, l'un des organisateurs du congrès.

    Les débats proprement dits se sont déroulés le vendredi sur deux thèmes. Le matin, ils se sont penchés sur "L'enquête publique après le Grenelle 2" pour examiner la mise en œuvre du décret du 29 décembre 2011 et le rôle accru du commissaire-enquêteur. L'après-midi, ils ont réfléchi sur "Les autres modes de participation", cadre juridique, textes supra-nationaux, mise à disposition du public et concertation…

    Samedi, après deux jours de travail intense, place était faite à la détente avec une journée de découverte de la cité de Calendal. Avant de s'embarquer pour l'incontournable et nécessaire visite des Calanques, ils ont été reçus à l'Hôtel de ville par le maire de Cassis, Danielle Milon: "Vous êtes des gens sérieux, efficaces et nous avons régulièrement besoin de vous pour les enquêtes publiques. En 2009, lorsque j'ai été invalidée suite au recours contre mon élection de 2008 à six voix de majorité, trois d'entre vous ont assuré pendant quelques semaines l'intérim avant ma réélection à l'africaine avec près de 70% des voix. Vous l'avez fait avec un grand professionnalisme", a-t-elle assuré avant de leur vanter Cassis, ses atouts et ses séductions.


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  • Pour clore les Rencontres littéraires 2014, le Printemps du Livre avait choisi dimanche d'"écrire le monde" des arts, des média et de la politique: la "médiologie", pour les initiés. Apparu en 1979 dans l'ouvrage de Régis Debray, Le pouvoir intellectuel en France, le terme médiologie désigne "la recherche des voies et des moyens de l'efficacité symbolique de l'image".

    Cassis: Debray et Bougnoux se retrouvent autour de la médiologie

    Régis Debray (à droite) et Daniel Bougnoux (à gauche), les "papes" de la médiologie. /Photo C.R.

    Daniel Bougnoux

    En 2012, on a célébré le 30e anniversaire de la mort d'Aragon (1897-1982). Poète, écrivain, surréaliste, communiste fidèle, journaliste militant, il chanta la résistance, l'amour et Les Yeux d'Elsa. Figure importante de la médiologie et aragonien chevronné, Daniel Bougnoux a dirigé l'édition critique des œuvres romanesques du poète dans la collection La Pléiade. Pour écrire "Aragon, la confusion des genres", l'universitaire Bougnoux se dépouille de ses oripeaux académiques, endosse les habits d'un fou d'Aragon, évoquant l'écrivain tel qu'il l'a connu, saisissant la puissance de son œuvre dans toutes ses ambiguïtés.

    Ambiguïtés, car Aragon, le fou d'Elsa, aimait aussi les garçons. Un secret bien gardé, devenu à la longue un secret de polichinelle. Et c'est par là que le scandale littéraire arrive: "Mon livre paru chez Gallimard a été tardivement amputé du chapitre 7 qui relatait une scène de drague homosexuelle tout à fait carnavalesque". La censure aurait été pratiquée par l'éditeur sur demande du poète Jean Ristat, exécuteur testamentaire d'Aragon, qui n'aurait pas toléré cette révélation accompagnée d'un portrait peu flatteur de lui-même.

    Régis Debray

    La médiologie, encore et surtout avec Régis Debray, qu'on ne présente plus. Il est venu au Printemps avec Le stupéfiant image: De la grotte Chauvet au Centre Pompidou. Aragon encore, avec ce titre, Le stupéfiant image, qui lui est emprunté. Un titre qui annonce la contradiction dans laquelle se trouve celui qui se shoote aux images ("Il y a des idolâtres heureux et fiers de l'être, je suis du nombre") et entend reprendre face à elles le droit aux mots pour mieux comprendre et analyser. "Si on n'apprend plus aux enfants à lire (pas des articles de journaux, mais Balzac, Mme de La Fayette, Dickens et Shakespeare), on ne leur apprendra pas à voir."

    Avant d'inventer la médiologie, Régis Debray fut et reste un "iconolâtre heureux et fier de l'être". C'est en hommage aux images, et à la recherche de son propre parcours avec elles (peinture, cinéma, photographie, icônes modernes en tous genres), qu'il a assemblé en un recueil ses articles parus dans diverses revues et catalogues d'expositions depuis une vingtaine d'années. S'appuyant sur l'expérience fondatrice de sa visite de la grotte Chauvet, il affirme: "Parler d'art préhistorique, c'est absurde: l'art c'est pour le plaisir, mais nos ancêtres essayaient en fait de capter les forces des bêtes sauvages à leur profit, c'était une question de survie. À Chauvet, on voit des ours, des bisons…, on est en -32 000, mais notre émotion est celle d'aujourd'hui. Le "Stupéfiant image" est un "puissant sortilège et un espéranto sensible qui mérite bien qu'on s'y adonne".


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  • Après la Russie, l'Afghanistan et l'histoire de l'humanité, le Printemps du Livre poursuit cette semaine son écriture de l'espace-temps avec la Bosnie et ce qu'elle a ébranlé dans le monde.

    Velibor Colič

    Après des études de littérature yougoslave, Velibor Colič, né en 1964, travaille à la radio comme journaliste chargé du rock et du jazz. Mais Tito meurt et la Yougoslavie éclate: la guerre! Il y perd sa maison et ses manuscrits, est enrôlé dans l'armée bosniaque: "La guerre, assure-t-il, c'est une réduction de l'homme vers l'animal". Il déserte en mai 1992, se fait prendre, s'évade, se réfugie en France au mois d'août de la même année. Il y vit désormais.

    Cassis: Le voyage espace-temps du XXVIe Printemps du Livre

    T. Samoyault et V. Colič (à dte): regards croisés de deux écrivains bien différents sur la Bosnie. /Photo C.R.

    Jésus et Tito (2013), son 2e livre écrit en Français, met en scène en 1970 Velibor, un gamin de 6 ans qui ressemble beaucoup à l'auteur et feuillette ses souvenirs: enfant, il compte les points du match entre religion et communisme qui se joue au quotidien entre un père qui vénère le Maréchal et une mère qui adore le Christ. Il n'en a cure, rêve de devenir footballeur, noir et brésilien de préférence! Adolescent, c'est le rock qui devient sa référence. Entre anecdotes familiales et épisodes patriotiques, c'est le roman du passage de l'enfance à la vie adulte, d'une vie d'avant qui appartient au Jurassic Park communiste, enterré avec la Yougoslavie.

    Avec son 3e roman écrit en français, Sarajevo omnibus, Colič, tel un cinéaste placé en surplomb de la scène, se concentre sur la journée capitale du dimanche 28 juin 1914 à Sarajevo. Il enchaîne les cadrages serrés sur des personnages qui ont vécu l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand. De l'assassin, l'étudiant serbe Gavrilo Princip dont le geste, point final d'une terrible réaction en chaîne, servit de détonateur au cataclysme de la première guerre mondiale, à son pittoresque grand-père Nikola Bararic, en passant par Ivo Andric, immense écrivain autant que personnage trouble…

    Tiphaine Samoyault

    Née en 1968, universitaire et romancière, Tiphaine Samoyault est l'auteur d'une thèse de doctorat sur "Les Romans-mondes" qui la place au cœur du thème de l'écriture du monde. Bête de cirque, le titre du son roman, fait allusion à un épisode de son enfance où elle participe dans l'arène au jeu-concours d'un cirque: "C'était le début de ma honte: me donner en spectacle."

    Le récit commence en 1995 dans Sarajevo assiégée où Tiphaine Samoyault va donner, trois mois durant, des cours de littérature à une quinzaine d'étudiantes (les garçons sont à la guerre). Il n'y a plus de carreaux aux fenêtres de la fac, il fait froid, l'eau n'arrive que deux heures par jour et les snipers tiennent les ponts: elle doit porter un gilet pare-balles et un casque bleu. En décembre 2010, après quinze ans d'absence, la narratrice revient dans la capitale bosniaque: "Pour comprendre ce que j'étais allée chercher là-bas". La honte encore d'appartenir à une génération entrée dans l'histoire par effraction, sans jamais parvenir à trouver sa place: "Il y a toujours quelque chose de ridicule à vouloir faire la guerre quand on ne risque que moyennement sa vie".


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  • Créé il y a plus de 50 ans, le label du Concours régional des villes et villages fleuris, dédié à l'origine au seul fleurissement des communes, a progressivement évolué au fil des années pour prendre en compte aujourd'hui des problématiques sous le signe du développement durable, comme la lutte biologique contre les parasites, la gestion des déchets, la gestion de l'eau avec la diminution des surfaces engazonnées, la propreté, le patrimoine paysager, la mise en valeur du patrimoine bâti, les éclairages, les économies d'énergie, l'animation et la valorisation touristique… C'est donc toute une politique communale globale qui est appréciée par le Jury Régional lors de ses visites dans les communes candidates, une fois tous les trois ans.

    Cassis - Roquefort-La Bédoule: Les deux cités distinguées au Concours des villages fleuris

    Une deuxième fleur pour Roquefort-La Bédoule. /Photo C.R.

    C'est en juillet dernier que nos deux communes - parmi 93 autres - ont reçu la visite du Jury Régional. Roquefort-La Bédoule, qui arborait déjà une fleur, espérant en cueillir une deuxième, Cassis, "3 fleurs" depuis 2008, étant pour sa part sur la piste de sa quatrième fleur, la récompense suprême décernée par le Jury National sur proposition des jurys régionaux.

    Grand jour lundi dernier à l'Hôtel de Région où les représentants - élus et techniciens - des communes en lice étaient présents pour la proclamation du palmarès du concours 2013.

    Cassis - Roquefort-La Bédoule: Les deux cités distinguées au Concours des villages fleuris

    Cassis est encouragée sur la piste de la quatrième fleur. /Photo C.R.

    "L'art du décor floral est caractéristique de la qualité de vie et du respect de l'autre dans nos villes et nos villages. Défendre notre culture, c'est défendre notre liberté et notre identité provençale dans ce monde mondialisé", a souligné Michel Vauzelle, président du Conseil régional Provence Alpes Côte d'Azur, en leur souhaitant la bienvenue. "Chaque année se développe un militantisme au service de la région et les maires ont beaucoup de mérite à préserver leurs territoires, à maintenir l'art de vivre arbustif et floral de cette région pour intégrer nos constructions urbaines dans leur cadre paysager naturel et faire que la nature regagne du terrain, jusqu'au cœur même de nos villes et de nos villages. Le travail que vous faites autour des villes et des villages fleuris a une très grande valeur morale, politique et éducative envers les jeunes générations, il crée aussi une belle dynamique économique et cela doit être souligné."

    Puis ce fut l'heure de la remise des récompenses par Pierre Meffre, président du Comité régional de tourisme Paca et président du Jury Régional. Roquefort-La Bédoule, qui décroche sa deuxièmefleur, figure au nombre des 23 communes primées. Cassis pour sa part reçoit les encouragements du Jury pour les efforts engagés et les progrès accomplis en vue d'obtenir dans deux ans une quatrième fleur: "Nous allons y travailler d'arrache-pied", assure Guillaume Macheras de Montillet, l'élu au tourisme.


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