• Samedi dernier à la Meva, les Amis du Musée de Cassis étaient invités par leur président Gérard Gaudin, agrégé d'histoire, à écouter l'écrivain Joëlle Gardes conter "les haltes cassidennes de Virginia Woolf".

    Cassis: Virginia Woolf, amoureuse de Cassis dans les années 20

    Joëlle Gardes a retracé "les haltes cassidennes de Virginia Woolf". /Photo C.R.

    Après un rappel de la vie et des origines de Virginia Woolf (1882-1941), féministe, écrivain de génie, critique littéraire et éditrice qui a fasciné ses contemporains par sa créativité d'avant-garde, la conférencière s'est penchée sur la menace constante qui pesait sur elle, la folie: "son grand drame, pendant ces périodes où sa raison vacillait, était de ne pouvoir écrire. Dès qu'elle allait mieux, elle recommençait à écrire, l'écriture était pour elle une ascèse et une thérapie."

    Des dépressions successives: à 13 ans à la mort de sa mère, à 22 ans à la mort de son père, à 30 après son mariage, à 33 ans encore. En même temps, elle connaît le succès littéraire, elle est traduite en France, mais la réussite ne compense pas les failles d'une existence marquée par le deuil et la folie. L'origine de ce mal-être? "Un environnement familial très lourd, une famille victorienne austère à l'esprit étroit, un milieu de censure, la condamnation permanente du plaisir. À 6 ans et à 13 ans, les agressions sexuelles de ses demi-frères qui la marquèrent profondément et provoquèrent en elle un flottement sur son identité sexuelle. Son grand drame fut aussi de ne pas avoir d'enfant, son mari se comportant plus comme un père autoritaire qui la surprotège, y compris du risque d'une grossesse, lui refusera cette joie. Une absence de liberté et de vie qui lui laissera un lourd sentiment d'échec."

    Qu'ont donc représenté pour Virginia Woolf ses quatre très courts séjours à Cassis, en 1925, 1927, 1928 et 1929 ? "Ces courtes parenthèses, en compagnie d'autres intellectuels anglais, de l'Hôtel Cendrillon au Château de Fontcreuse, en passant par les villas Corsica et La Bergère, ont constitué pour elle des moments de vrai bonheur dans une existence qui n'en a pas connu d'autres. Comme les peintres anglo-saxons installés à Cassis à cette époque, elle a été fascinée par la découverte du Sud et de sa lumière, la douceur du climat, l'idée de la liberté des corps avec le mythe de la Grèce antique. Elle éprouvait pour Cassis une fascination liée à la rareté de ses séjours, elle y oubliait ses soucis, c'était l'Eden avant la chute."

    La chute en 1941 dans une rivière, les poches lestées de lourdes pierres.


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  • Le chantier n'a pas traîné: le premier coup de pioche du Parking des Mimosas avait été donné le 20 février 2013. Treize mois plus tard - alors qu'il en faut normalement 24 pour un ouvrage de cette importance - il a ouvert ses portes vendredi dernier à 16h. Une performance qui a nécessité un important travail de planification.

    Cassis: Le Parking des Mimosas a ouvert ses portes vendredi

    "Ce parking, on l'attendait depuis 30 ans" (Danielle Milon en accueillant le premier client). /photo C.R.

    Maître d'ouvrage de cette opération, la Communauté urbaine MPM en avait confié la maîtrise d'œuvre à l'architecte Christophe Caire, Langlois Études Ingénierie et AD2I Ingénierie, l'entreprise mandataire étant Campenon Bernard, assisté de nombreux sous-traitants.

    Ouvert toute l'année à la clientèle horaire et abonnée (véhicules automobiles et deux-roues motorisés), 24h/24 et 7 jours sur 7, le Parking des Mimosas est géré pour une durée de 10 ans sous forme de délégation de service public par la Sté Effia Stationnement. La gestion des places a été conçue pour répondre aux besoins des Cassidens comme à ceux des visiteurs. Sur les 404 places, 150 sont proposées aux Cassidens sous forme d'abonnement à l'année et 50 sous forme d'amodiation.

    Le nouveau parking a été conçu pour augmenter la capacité de stationnement dans ce secteur de la ville, il remplace les 150 places de l'ancien parking de surface par un ouvrage de 404 places sur 4 niveaux dont 3 souterrains. Son intégration dans l'environnement se fait par des références aux aménagements urbains et au vignoble, le niveau de surface étant agrémenté d'ombrières métalliques et de nombreux arbustes.

    Par ailleurs, le parking offre un local à vélos de 10 places, 19 emplacements aux véhicules électriques et est accessible aux personnes à mobilité réduite (ascenseurs) auxquelles 20 places sont réservées. Un local pour le chef de parking est prévu en surface pour faciliter l'accueil des clients et des sanitaires sont à la disposition du public. L'accès s'effectue par trois îlots et des puits de lumière avec mur végétalisé permettent à tous les niveaux de profiter de la lumière naturelle, chacun d'eux étant doté d'une couleur distincte (jaune, bleue et rose) pour permettre aux utilisateurs de se repérer plus aisément.

    LES TARIFS

    La 1e heure est toujours gratuite.

    Du 1er octobre au 31 mars: 2e heure 2 €; journée 22 €; 3 jours 35 €; semaine 60 €.

    Du 1er avril au 30 septembre: 2e heure 3 €; journée 23 €; 3 jours 35 €; semaine 60 €.

    Deux-roues motorisés: 32,50 €/mois; 90 €/trimestre; 180 €/semestre; 300 €/an.

    Abonné: 60 €/mois; 168 €/trimestre; 336 €/semestre; 672 €/an.

    Amodiations (50 places maximum): 15 000 € HT/an pour une durée de 30 ans.

    LES CHIFFRES

    14 M€, c'est le coût de l'opération

    2 000 m² de béton projeté pour le soutènement des terres

    27 000 m³ de terrassement

    230 tonnes d'armatures

    1 100 ml de poutres préfabriquées

    8 250 m² de planchers

    2 500 m² de pré-murs

    2 600 m³ de béton coulé en place.


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  • Le dernier concert de la saison 2014 des Rencontres musicales de Cassis s'est achevé en beauté samedi dernier devant un public nombreux de Cassidens, d'Aixois, de Marseillais, de Bédoulens…, sur un récital de piano à quatre mains, une forme spécifique de jeu pianistique pour deux interprètes sur un même piano.

    Cassis: Un voyage musical vers l'Amérique avec Duo Solot et les Rencontres musicales

    Stéphanie Salmin et Pierre Solot ont conclu en beauté les 5e Rencontres musicales de Cassis. /Photo C.R.

    "Vous allez entendre ce soir Duo Solot, a annoncé la violoniste Brigitte Ley qui préside les Rencontres. Ce sont deux artistes magnifiques, Pierre Solot et Stéphanie Salmin, qui ont trouvé une manière originale d'exercer ensemble leur art. Tous deux diplômés des Conservatoires Royaux de Mons et de Bruxelles, du Centre européen de Maîtrise pianistique Eduardo Del Pueyo, de la chapelle Musicale Reine Élisabeth et de la Hochschule der Künste de Berne, ils ont suivi les cours de F. Dupont, V. Delamazure, D. Ouziel, A. Madzar et J.C. Vanden Eyden." Tous deux belges, ils se sont rencontrés en 2008 et ont formé, un an et un mariage plus tard, le Duo Solot."

    "Nous allons vous proposer ce soir un voyage à quatre mains vers l'Amérique, a expliqué Pierre Solot. C'est au XIXe siècle que sont apparues les transcriptions, ou plutôt "réductions", pour piano à quatre mains de pièces du grand répertoire, une pratique qui a permis de faire connaître et partager la grande musique au plus grand nombre en la jouant dans des salons."

    Le récital s'est ouvert sur une réduction pour piano à quatre mains de la Symphonie du Nouveau monde d'Anton Dvorák (1841-1904). "On y retrouve, surtout dans l'Adagio du 1er mouvement, a indiqué Pierre Solot, les caractéristiques rythmiques des influences que Dvorak appelait "nègres et peaux-rouges", des rythmes déhanchés que l'on retrouve curieusement dans la bohème natale du compositeur. Le 2e mouvement, Largo, plus nostalgique, est encore plus américain, parce que moins tchèque. Le 3e mouvement est un scherzo très vigoureux, quant au 4e, Allegro con fuoco, grandiose et très américain, il reprend les mélodies des trois premiers." Un grand moment offert au public par le jeu amoureux, fusionnel et parfaitement au point de ces deux beaux artistes.

    En 2e partie, George Gershwin (1898-1937), avec la réduction pour 4 mains de sa très célèbre Rhapsody in Blue, qui allie la musique classique au jazz: "Gershwin est un vrai musicien Américain, un bel exemple de métissage culturel, juif russe imprégné d'influences afro-américaines. La Rhapsody in Blue pour piano et orchestre est pour moi l'œuvre la plus importante du XXe siècle." Puis Scott Joplin, avec trois ragtimes: "Le ragtime, c'est le métissage entre une base classique et des syncopes africaines". Une interprétation bouleversante et une ovation bien méritée pour Duo Solot.


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  • "L'école privée PEMA (Prendre un enfant par la main) a été créée, explique le Cassiden Hervé de Lisle, le président de l'association éponyme, pour accueillir différents types d'enfants souffrant de troubles d'apprentissages et de troubles cognitifs et mentaux et leur donner un lieu où ils se sentiraient bien, qui faciliterait l'épanouissement et l'acquisition de compétences à ces enfants en retard global, au sein d'un cadre et d'un accompagnement sereins par des éducateurs et des professeurs spécialisés."

    Cassis: Une collecte de vieil or pour les enfants en retard global

    Les animaux ont la vertu d'apaiser et de donner confiance aux enfants en retard global. /Repro C.R.

    L'association a installé son école à Gréasque il y a 4 ans dans une belle bâtisse que lui loue la municipalité, la Bastide des Brigoulets et son immense grand jardin arboré. L'établissement comporte deux sections qui accueillent, l'une les 6-12 ans, l'autre les 13-20 ans. "Il y a aussi des animaux qui ont la vertu d'apaiser les enfants et de leur donner confiance".

    Pour financer son fonctionnement, PEMA a recours aux parents (30%), à des fonds privés (cotisations, dons, subventions demandées à des associations pour la mise en place de projets liés à des opérations ponctuelles, 60%) et aux subventions publiques (10%). "Des projets comme celui d'un atelier de psycho-motricité, à l'aide de la jonglerie ou de tablettes informatiques équipées de logiciels dédiés, où les enfants apprennent à construire des gestes élaborés, à tenir un stylo, ou une fourchette, à se tenir assis. Ce travail sur la motricité fine développe des zones du cerveau qui permettront ensuite l'acquisition de compétences scolaires."

    Tout ces pédagogies sensorielles et actives, diversifiées et complémentaires, incluant des prises en charge thérapeutiques, demandent de l'argent. "C'est donc pour trouver des fonds, souligne Hervé de Lisle, que nous organisons le 5 avril une collecte de vieil or (or dentaire, bijoux cassés, dépareillés ou inutilisables, pierres, argent, ménagère, monnaies…). Cette opération totalement originale pu être organisée grâce à la mairie de Cassis qui met gracieusement à notre disposition l'Oustau Calendal et à notre partenaire, la société "Or et Vintage" qui apporte gracieusement son expertise."

    Les donateurs pourront choisir d'offrir à PEMA tout ou partie de la valeur expertisée de leur don. Les transactions seront authentifiées par les documents légaux et les donateurs recevront un reçu fiscal de 66% de la valeur offerte. "Les fonds récoltés seront essentiellement destinés au financement du Pôle Ado de l'école PEMA pour accompagner les jeunes adolescents et leur permettre de préparer au mieux leur avenir professionnel en vue de vivre en citoyens les plus autonomes possible. Donnez et tentez de gagner un Napoléon d'or offert par Or & Vintage", a conclu Hervé de Lisle.

    Collecte de vieil or au profit de l'association PEMA (http://p.e.ma.free.fr), samedi 5 avril de 10h à 17h à l'Oustau Calendal. Le buffet-apéritif sera offert aux donateurs. Une tombola dont le 1er prix sera un Napoléon aura lieu en fin de journée.


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  • Samedi à la Maison de l'Europe et de la vie associative (Meva), Joëlle Gardes sera l'invitée de l'Association des Amis du Musée de Cassis et de son président, Gérard Gaudin, agrégé d'histoire, pour donner une conférence intitulée "Virginia Woolf à Cassis".

    Cassis: Joëlle Gardes conte les pauses cassidennes de Virginia Woolf

    Née à Marseille, ancienne élève de l'École normale supérieure, agrégée de grammaire, et professeur émérite à la Sorbonne, Joëlle Gardes partage son temps entre Cassis, où elle habite, et Paris, où elle enseigne la rhétorique et la poétique. Elle a publié de nombreux articles et ouvrages sur le langage, celui de la poésie surtout. Spécialiste de Saint-John Perse et directrice dix ans durant de la fondation éponyme, elle a publié en 2006 Saint-John Perse, les rivages de l'exil et édité chez Gallimard les correspondances du poète avec Jean Paulhan et Roger Caillois. Elle est aussi l'auteur, en collaboration avec le photographe Christian Ramade, de plusieurs fictions-documentaires, dont Marcel Pagnol à Aubagne et Virginia Woolf à Cassis.

    "L'écrivain anglais Virginia Woolf a en effet séjourné plusieurs fois à Cassis entre 1925 et 1929. Ces courtes parenthèses dans sa vie, le plus souvent tourmentée, ont constitué pour elle des moments de vrai bonheur. J'évoquerai d'abord la femme et l'écrivain avant de me concentrer sur ses haltes cassidennes", annonce la conférencière.

    "Car, ajoute-t-elle, loin des brouillards et des conventions de Londres, Cassis fut en effet pour elle un paradis de lumière et de liberté que troublait pourtant la menace toujours présente de la folie. Les lieux, même les plus sereins en apparence, sont barrés de grilles, envahis d'ombre, troués de failles et évoquent le monde intérieur douloureux traversé d'éclats de bonheur que connut celle qui devait finir sa vie dans une rivière, les poches lestées de lourdes pierres."

    "Virginia Woolf à Cassis", par Joëlle Gardes, samedi 29 mars à 16h, à la Maison de l'Europe et de la vie associative, 4 rue Séverin-Icard à Cassis.


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  • 18 heures hier soir au bureau centralisateur des Salles voûtées. Le dernier électeur a voté, on ouvre l'urne du bureau N°1, le public commence à s'agglutiner derrière les barrières qui le sépare des tables de dépouillement et la température monte très vite. La tension aussi, palpable, bien visible sur les visages des candidats et de leurs colistiers comme dans le public. Il faut dire que d'aucuns se répandaient dans le village, la veille encore, en annonçant "une énorme surprise".

    Cassis: Danielle Milon rélue avec 67,49% des suffrages

    Danielle Milon, ovationnée par ses supporters, hier soir après sa réélection. /Photo C.R.

    Mais l'impensable ne s'est pas produit, Danielle Milon a bel et bien été réélue dès le premier tour avec le score impressionnant de 67,49%, bien proche de celui de 69,3% obtenu en 2009 dans le cas de figure très particulier du recours de Jean-Pierre Teisseire contre l'élection de 2008, obtenue à 6 voix de majorité. Jean-Pierre Teisseire qui ne s'était pas représenté.

    Rappelons que trois candidats étaient en lice, outre Danielle Milon, liste sans étiquette mais avec l'investiture de l'UMP, Christian Lion (divers droite) et Jean-Pierre Perone (Parti socialiste). En règle générale, Cassis vote majoritairement pour les candidats UMP. À l'occasion des dernières élections présidentielles en 2012, le candidat PC / Parti de gauche avait reçu 7,03% des suffrages, ce qui représente moins que son score enregistré en France. En ce qui concerne la course PS / UMP, le candidat PS avait recueilli 16,19% des suffrages exprimés, le candidat de l'UMP arrivait à 51,04%, soit plus que sa moyenne française.

    Au niveau des enjeux, la présence des votants dans les bureaux de vote de Cassis et les niveaux des candidats étaient au centre des réflexions de ce rendez-vous électoral. Cassis a une population de 7 722 personnes, qui a un peu baissé ces dernières années, puisqu'elle était en 2008 de 7 793 habitants. Au niveau de la participation, les Cassidens ont voté à 65,86%, un peu mieux que le score national, mais moins qu'il y 6 ans (71,84%). Danielle Milon, en retrouvant à très peu de choses près son score triomphal de 2009, a indiscutablement, avec une campagne très pédagogique, réussi un parcours sans faute.

    Grosse déception en revanche pour Christian Lion et ses colistiers qui, avec une campagne accrocheuse et une dernière réunion publique tenue samedi, après la clôture de la campagne officielle, n'a clairement pas atteint, avec 26,5% des suffrages exprimés, ses objectifs. Déception encore pour la liste "Osez Cassis" de Jean-Pierre Perone, qui n'obtient que 5,94%. Jean-Pierre Perone victime de plusieurs paramètres: de la sociologie cassidenne avec une population plutôt âgée (32,7% de plus de 60 ans) et plutôt aisée, évidemment, du contexte national, très défavorable à la gauche et au PS et, il faut bien le dire, d'un manque de moyens.

    Les résultats proclamés, Danielle Milon a déclaré, s'adressant au public: "La campagne n'a pas été très belle, mais la vérité a gagné. À partir de cet instant, je suis de nouveau le maire de tous les Cassidens", avant de confier à La Provence: "C'est une merveilleuse victoire, je suis fière avec mon équipe d'avoir pu travailler dans la vérité, dans le respect, dans l'intégrité et dans la transparence pour tous les Cassidens. Je veux, dès ce soir, oublier les tensions et les mensonges. Merci à toute mon équipe et aux 67,5% de Cassidens qui m'ont fait confiance. Ils ne seront pas déçus."

    Les résultats: Inscrits 6912, votants:4552, Blancs/nuls 126, Lion 1176 (26,5%), Perone 263 (5,94%), Milon 2987 (67,49%).


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  • Jeudi dernier, les membres de la Société des peintres cassidains se sont retrouvés dans un restaurant carnussien pour y tenir leur assemblée générale annuelle. Créée en 2002, cette association est devenue très rapidement un acteur incontournable du paysage artistique cassiden et sa notoriété déborde largement les "frontières" du village, puisque sur ses soixante adhérents, un bonne majorité ne réside pas à Cassis.

    Cassis: La Société des Peintres Cassidains se porte bien

    Les Peintres Cassidains ont tenu jeudi leur assemblée générale au restaurant des Moulières. /Photo C.R.

    Dans son rapport d'activité pour l'année 2013, le président Philippe Vion s'est félicité "de la participation toujours importante des adhérents aux expositions". La Société des peintres cassidains a en effet organisé six expositions de plein air place Baragnon ou au Jardin public, totalisant quelque cent cinquante participations. À la demande de la municipalité, elle a par ailleurs organisé pour la 4e année consécutive le Grand prix de peinture de la ville de Cassis qui a permis à trente-trois exposants d'exposer soixante-huit de leurs œuvres dans les Salles voûtées nouvellement rénovées.

    Pour 2014, sont déjà programmées une exposition en salle, à la Galerie du Port de La Ciotat, du 26 mai au 1er juin et six expositions de plein air, sur la place Baragnon (6 avril, 25 mai, 22 juin et 21 septembre) ou au jardin public (20 juillet et 19 octobre). "L'année étant déjà avancée, nous avons déjà derrière nous le 5e Salon et Grand prix de peinture qui a attiré aux Salles voûtées, du 6 au 10 février dernier, les soixante-treize contributions de trente-quatre exposants venus parfois de fort loin".

    Sur le plan financier, la situation est saine, "ce qui permet de ne pas augmenter la cotisation qui reste fixée à 10 € pour les Cassidens et 20 € pour les adhérents extérieurs, inchangée depuis la création de l'association il y a 12 ans", a conclu Philippe Vion.

    Avant de se retrouver autour d'un savoureux dîner, les adhérents ont renouvelé leur confiance au bureau, qui reste présidé par Philippe Vion, assisté de Jacqueline Caiazzo, vice-présidente, Marisa Romani-Parker (La Ciotat), secrétaire et Marie-Thérèse Vion, trésorière.

    Renseignements : Société des Peintres Cassidains, La Bastide, 1 avenue du Meunier, 13260 Cassis, Tel 04 42 01 87 49, plmvion@wanadoo.fr, www.peintrescassidains.com


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  • Engagés dans le projet pédagogique "Initiatives Océanes" de Surfrider Foundation Europe, organisé en partenariat avec la ville de Cassis, les collégiens de la classe de 6e "Science et nature" de Muriel Cavalli, professeur de Sciences de la vie et de la terre, et d'Alexandra Esposito, professeur de physique, au collège des Gorguettes, étaient jeudi dernier sur la plage du Corton pour participer à la campagne des "Initiatives océanes", en mettant eux-mêmes les mains (gantées) dans le cambouis pour ramasser les déchets. Ils ont été accueillis par Marc De Caneva, adjoint à l'environnement représentant le maire de Cassis, qui a tenu les remercier, eux et leurs professeurs, "pour cette action qui contribue à préservation de la nature."

    Collège des Gorguettes: les élèves de 6e nettoient l'anse du Corton

    Les jeunes collégiens manifestent leur enthousiasme avant de se lancer à la chasse aux "trésors". /Photo C.R.

    "Initiatives océanes, dont c'est la 19e édition, explique Nathalie Van Den Broeck, directrice de Surfrider Marseille, c'est le plus grand rassemblement éco-citoyen d'Europe pour la protection du littoral contre les déchets aquatiques. En 2012, les Initiatives Océanes, c'était 50 000 participants, 1 300 opérations de collecte dans 36 pays tout autour du monde et plus de 2 000 m³ de déchets collectés, dont 500 m³ autour de la Méditerranée!"

    Le programme pédagogique s'articule en trois volets. Dans un premier temps, une intervention en classe, conduite par une animatrice de Surfrider, a permis de sensibiliser les élèves aux problèmes des déchets - la plupart d'origine continentale - qui polluent le littoral et les eaux marines et de leur permettre de mieux mesurer les impacts de l'activité humaine sur l'environnement.

    Le second volet, c'était donc le passage sur le terrain avec un nettoyage des rochers et des berges de l'anse du Corton. Les élèves, munis de gants et de matériel de nettoyage, se sont livrés à la chasse aux débris, dûment encadrés par les animateurs de Surfrider. "En arrivant, raconte un élève, la plage nous a paru propre. Mais nous avons vite changé d'avis: des mégots, des bouteilles, des canettes, des emballages plastiques, des fils de pêche, des préservatifs, des seringues et toutes sortes de saletés."

    Le 3e volet du projet consistera pour les collégiens à dresser, sous la direction des professeurs, le bilan des déchets récoltés. Ils les classeront selon leur durée de vie et leurs impacts négatifs prévisibles sur l'environnement, avant de les utiliser pour construire des vecteurs de communication en forme d'œuvres d'art capables de sensibiliser le public.

    Une belle initiative qui vise à lutter contre la pollution des mers, mieux informer le public sur la qualité des eaux, les législations et les risques en cas de pollution et, en s'adressant aux enfants, à faire comprendre aux décideurs de demain les enjeux de la protection de l'eau douce et des océans.


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  • C'est Duo Solot qui occupera samedi prochain la scène de l'Oustau Calendal pour le 3e et dernier concert de la 5e saison des Rencontres musicales de Cassis. "L'occasion de fêter l'arrivée du printemps avec un récital de piano à quatre mains, une forme spécifique de jeu pianistique exécutée à deux interprètes sur un seul piano. C'est au XIXe siècle que sont apparues les transcriptions pour piano à quatre mains de symphonies, opéras et pièces de musique de chambre, une pratique qui a favorisé le partage du bonheur musical et rendu accessible la découverte du grand répertoire, explique Brigitte Ley, la présidente des Rencontres."

    Cassis: Duo Solot clôture samedi les 5èmes rencontres musicales

    Stéphanie Salmin et Pierre Solot joueront en "Duo Solot" samedi à l'Oustau. /Photo DR

    Duo Solot, c'est un couple formé par Pierre Solot et Stéphanie Salmin qui ont trouvé une manière originale d'exercer ensemble leur art. Tous deux diplômés des Conservatoires Royaux de Mons et de Bruxelles, du Centre européen de Maîtrise pianistique Eduardo Del Pueyo, de la chapelle Musicale Reine Élisabeth et de la Hochschule der Künste de Berne, ils ont suivi les cours de F. Dupont, V. Delamazure, D. Ouziel, A. Madzar et J.C. Vanden Eyden.

    Tous deux belges, ils se rencontrent en 2008 et forment, un an et un mariage plus tard, le Duo Solot qui obtient en 2010, le 3e prix du Concours International de piano à quatre mains de Valberg (France). En 2011, ils sortent un CD consacré aux transcriptions d'extraits d'opéras de Rossini pour le Label Pavane Records. Parallèlement à leurs activités, ils enseignent le piano et l'improvisation à l'Académie de Berchem Sainte-Agathe et au conservatoire Balthasar-Florence de Namur.

    Stéphanie Salmin joue avec de nombreux orchestres européens (Academy of St Martin in The Fields, Brussels Philharmonic Orchestra, Orchestre Royal de Chambre de Wallonie…). Elle a remporté plusieurs prix lors de divers concours, dont le Dexia Classics.

    Pierre Solot est diplômé en musicologie de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris. Il est à l'origine du "Collectif Blauw" qui rassemble des artistes et des chercheurs de plusieurs pays d'Europe et a écrit la "Balade de Stiva Leko" (prix Edit'O 2011 du premier roman).

    Au programme, Anton Dvorak (1841-1904), avec une réduction pour piano à quatre mains de la Symphonie du Nouveau monde, une œuvre à laquelle sa découverte des musiques des peuples noir et indien, alors qu'il était directeur du conservatoire de New-York, donne une saveur particulière. Suivront la très célèbre Rhapsodie in Blue de Gershwin, qui allie la musique classique au jazz et est devenue une des plus populaires œuvres orchestrales américaines et quelques ragtimes de Scott Joplin (1868-1917), le plus connu des compositeurs afro-américains de ragtime.

    PRATIQUE

    Duo Solot, Récital de piano à 4 mains, samedi 22 mars à 17h30 à l'Oustau Calendal. L'esplanade Aristide-Briand sera ouverte au stationnement pour le concert. Entrée 25 €, tarif réduit 18 €. Cocktail dînatoire 25 € (uniquement sur réservation au Tel 06 67 90 02 80). Un bulletin de réservation disponible sur www.musicalescassis.com permet de réserver et de recevoir ses billets par courrier.


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  • Samedi dernier, Jean-Pierre Montal pour "Maurice Ronet, les vies du feu follet", publié en septembre 2013 chez Pierre-Guillaume de Roux et François Perrin pour "Bois sans soif", paru en janvier dernier aux éditions Rue Fromentin, étaient au Bar du XXe siècle les invités de la librairie Préambule pour deux nouveaux apéros littéraires, l'un en fin de matinée, l'autre en fin d'après-midi. Montal et Perrin sont de vieux amis, l'un (Jean-Pierre Montal) est l'éditeur de l'autre et tous deux viennent de publier leur premier roman.

    Cassis: Perrin et Montal étaient samedi les invités du Bar du XXe

    François Perrin et Jean-Pierre Montal (2 et 3e à droite) étaient samedi au Bar du XXe siècle. /Photo C.R.

    Montal est un "fan" de Maurice Ronet, un monument du cinéma français des années 60 et 70 (mais aussi peintre, écrivain et réalisateur). Emporté par un cancer en 1983, à 55 ans, Ronet a marqué la mémoire de plusieurs générations de cinéphiles par ses interprétations inoubliables du Feu follet, le film de Louis Malle tiré du roman éponyme de Drieu La Rochelle, d'Ascenseur pour l'échafaud, de Louis Malle encore. Ou encore de Plein soleil de René Clément…

    À 10 ans, Montal découvre Maurice Ronet à la télévision. Depuis, il ne cesse de revoir ses films, d'enchaîner les interviews. Au-delà de l'image convenue du noctambule de chez Castel, il trace de Ronet un portrait vivant, construit sur de nombreux entretiens avec ceux qui l'ont connu (Anouk Aimée, Jean-Charles Tacchella, Alexandre Astruc, Remo Forlani…) et ses souvenirs de cinéphile. Pas une biographie, mais une évocation inspirée et délicate du parcours accidenté, chaotique et imprévisible d'un homme brillantissime, flambeur et douloureusement tourmenté…

    Quant à François Perrin, "la signature dans un bar de Bois sans soif, son premier opus, était une évidence", assure le libraire, François Hème. Avant de se tourner vers le journalisme (Ce soir ou jamais, Le Nouvel observateur…), Perrin a beaucoup roulé sa bosse. Surtout, il a travaillé près de 10 ans dans des bars: "je ne me suis jamais senti aussi investi, au sens physique et sensoriel du terme, que derrière un bar. J'avais l'impression d'avoir des pouvoirs hyper sensoriels: la vision périphérique, par exemple, qui permet d'avoir des yeux dans le dos et de tout voir partout en même temps, une oreille à pallier capable de suivre trois conversations simultanées, tout en prenant une commande sur le côté et en ayant une partie du cerveau concentré sur la salle". Avec ce livre, Perrin signe dans un style fort, fluide et précis, le roman de ses dix années de bar, une formidable galerie de portraits. "Je n'ai pas de mérite, confie-t-il, un bar est le meilleur poste du monde pour observer ses contemporains, pour les écouter en passant inaperçu."

    "Bois sans soif" et "Maurice Ronet, les vies du feu follet". En vente à la Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis, tel 04 42 01 30 83.


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  • Créé en 1910 pour accueillir une collection de quarante-sept toiles de maîtres provençaux léguée par les peintres marseillais Marius et Eugénie Guindon, le Musée municipal d'art et traditions populaires de Cassis se vit rétrocéder simultanément par la ville la collection, aujourd'hui classée monument historique, dite des "Bienfaiteurs de l'Hospice".

    Cassis: Le musée pérennise les toiles de son fonds permanent

    Aline Raynaut (2e gauche) commente le portrait du bienfaiteur Rastoin qui devrait être prochainement restauré. /Photo C.R.

    Cette collection rassemble une quarantaine de portraits de Cassidens qui, de 1601 à 1915, contribuèrent en participant, financièrement ou par leur travail, au fonctionnement de l'Hospice du Saint-Esprit, aujourd'hui disparu. Pour les remercier, les autorités de l'époque demandaient à des peintres locaux de faire leur portrait. Autant de bienfaiteurs, autant de portraits accrochés aux cimaises de l'établissement.

    "Ces tableaux présentent donc un intérêt patrimonial considérable pour l'histoire de Cassis, souligne Jean-Claude Cayol, le conservateur du musée. Leur état s'étant dégradé au fil du temps, la ville et son musée ont eu à cœur depuis des années d'entreprendre la restauration des toiles elles-mêmes et de leurs cadres d'époque." L'entreprise est de longue haleine et s'accomplit au fur et à mesure des financements.

    Jeudi dernier, en présence du député de la circonscription, Bernard Deflesselles, du maire, Danielle Milon, de Jean-Claude Cayol et de Gérard Gaudin, le président de l'association des Amis du musée qui recueille les fonds nécessaires, une nouvelle étape a été franchie avec le retour de l'atelier de la restauratrice Aline Raynaut de huit portraits fraîchement restaurés des Bienfaiteurs et le départ de quatre toiles du fonds Guindon (La villa La Rose du Ciel à Cassis de H. Ebrard, Sous-Bois de Fabius Brest, Nature morte aux Raisins d'Eugénie Guindon, Vase de Fleurs Lilas d'Eugène Petit). Une opération d'un coup total de 22 000 €, financée grâce aux crédits accordés par Bernard Deflesselles sur sa réserve parlementaire.

    "La restauration d'un tableau ancien, assure Aline Raynaut, est chaque fois un travail personnalisé: il faut étudier le tableau avant de le nettoyer, bien connaître les matériaux et les artistes. Une approche de sensibilisation nécessaire avant de consolider les petites déchirures ou traiter les pertes de matière. Tout cela en prenant en compte le local où sera accroché le tableau, les caractéristiques de la climatisation. Chaque fois il faut s'adapter, c'est ce qui rend ce travail passionnant."

    "Dans ma circonscription, a conclu le député, il y a peu de musées de cette qualité, et je suis fier de l'aider à pérenniser ces collections d'un intérêt unique en accordant, depuis plusieurs années, des subventions à l'association des Amis du Musée."


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  • Aux termes du protocole relatif au dispositif de participation citoyenne "Voisins vigilants", signé à l'automne dernier par le préfet de police, le commandant de la compagnie de gendarmerie d'Aubagne et la mairie de Cassis, une convention entre les services de la Préfecture, les habitants, la gendarmerie et la police municipale permet désormais de rassurer les habitants, en améliorant la réactivité des forces de l'ordre et l'efficacité de la prévention de proximité. La commune a été divisée en 14 quartiers, pour permettre la mise en place d'une solidarité de voisinage, chaque quartier étant représenté par un ou plusieurs de ses habitants.

    Cassis: Une nouvelle communauté de Voisins vigilants se met en place

    Une communauté Voisins vigilants va se mettre en place à la résidence des Hauts-Cépages. /Photo C.R.

    Mercredi soir, à l'initiative de Claude Vangermez, qui y habite, la résidence des Hauts-Cépages a tenu une réunion de prise de contact dans le but de constituer sa propre communauté "Voisins vigilants". Y participaient, outre Claude Vangermez lui-même, les sociétés gestionnaires Logecil et Domicil, le président du conseil syndical, le  responsable de la police municipale, David Morandeau, Stéphane Leconte, commandant-adjoint de la brigade de gendarmerie de Cassis, et plusieurs résidents intéressés.

    "Il s'agit, a expliqué Claude Vangermez qui sera le référent principal de la résidence par rapport aux forces de l'ordre, de prévenir la police municipale et la gendarmerie de tout désordre ou comportement anormal qui pourrait se produire dans la résidence. Pour cela, nous avons besoin de quelques observateurs, des personnes fiables, disponibles, discrètes et connues pour leur honorabilité, qui signaleront les anomalies constatées ou dont elles auraient été prévenues - au référent, moi-même, ou à ma suppléante, Mme Rigault. À charge pour nous de déclencher l'alerte si nécessaire. Pour autant, cela ne nous donne aucune prérogative pour mener une quelconque action de police."

    La participation citoyenne n'est pas une panacée: "Mais en fournissant des informations supplémentaires, a expliqué David Morandeau, elle complète les outils déjà en place: les 57 caméras dont certaines, aux entrées de Cassis, sont équipées de lecteurs de plaques d'immatriculation, la présence sur le terrain de la police municipale 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En outre, elle se couple bien avec le dispositif "Tranquillité vacances" qui permet d'envoyer des patrouilles surveiller les logements dont les habitants ont signalé leur absence à la police municipale ou à la gendarmerie."

    "L'efficacité de notre action, a conclu Stéphane Leconte, passe par une communication de qualité. Le bon renseignement est rapide, a du contenu (immatriculation, heure, nombre de personnes…). Bien sûr, nos observateurs auront un accueil privilégié parce que nous nous connaîtrons et leur anonymat sera préservé. L'idée, c'est la solidarité et la communication."


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  • Depuis trente-six ans, Cassis-accueil n'a cessé d'être l'un des acteurs importants de la vie associative à Cassis, en proposant à ses adhérents activités et sorties. Beaucoup de Cassidens, des seniors surtout, lui doivent de ne pas rester isolés. Lundi dernier, en présence de Danielle Milon, maire de Cassis, une bonne centaine d'adhérents se pressaient au Centre culturel pour assister à leur assemblée générale.

    Cassis: Trente-six ans de vie associative pour Cassis-accueil

    Le président Vion a souligné la nécessité de participer aux sorties organisées par le bureau. /Photo C.R.

    Après avoir demandé à l'assistance d'observer une minute de silence en mémoire de Christelle Chouvet, la petite-fille de la trésorière Christiane Arnaud, décédée à 37 ans et inhumée le matin même, et des adhérents disparus pendant l'année, le président Philippe Vion a présenté son rapport moral: "Cassis-accueil se porte bien et se porte mal. Bien, parce que nous sommes 140 et que nos finances sont saines. Mal parce que la relève n'arrive pas, alors que l'âge des animateurs avance, mal parce que vous ne participez pas assez à nos activités, à l'exception des marches du lundi et du vendredi: préparer des sorties, c'est du travail et lorsqu'on doit les annuler faute d'un nombre suffisant d'inscriptions, c'est frustrant pour les organisateurs comme pour les adhérents qui s'étaient inscrits", a-t-il regretté avant de présenter les prochains rendez-vous (lire ci-dessous) et de remercier les membres du conseil d'administration "qui se dévouent sans compter à mes côtés et sans qui rien ne se ferait".

    Simone Maïsto a ensuite détaillé les nombreuses activités de l'association: sorties culturelles et gastronomiques, travaux de peinture sur tissus, bois et verre vendus chaque année au profit du Téléthon, cours de langues, club de marche, cercle de lecture, atelier de cuisine, scrabble, échecs, informatique… Quant au rapport financier présenté par Jean Zogas, il fait apparaître une balance charges-produits pratiquement à l'équilibre, avec un solide matelas de réserve permettant de maintenir la cotisation à 10 €.

    Sept postes étaient à pourvoir au conseil d'administration. Les six sortants (Mmes Argenta, Arnaud, Bus, Frizet et Lombard, M. Zogas) ont été renouvelés à l'unanimité, tandis que Bernadette Ellena y faisait son entrée.

    Prenant la parole, le maire a remercié Cassis-accueil pour son action au service d'autrui et sa grande contribution à la force du lien social à Cassis. "J'ai toujours du plaisir à vous rejoindre et je n'ai raté que très peu de vos rendez-vous. Vous êtes formidables, continuez comme cela ! Je remercie le président et son équipe et j'espère que la relève viendra, car le bénévolat c'est merveilleux, mais c'est incroyablement exigeant." Et bien sûr, pour respecter les bonnes coutumes, tous se sont retrouvés autour du verre de l'amitié.

    LES RENDEZ-VOUS

    Samedi 15 mars à 12h30, repas de printemps avec animation musicale. Le vendredi 28 mars, sortie à Vintimille (car 28 €, déjeuner libre). Le lundi 31 mars, le club de marche à la Sainte-Baume (transport par co-voiturage, 16 € le repas). Le jeudi 22 mai, sortie en mer et journée aux Embiez. Le mercredi 18 juin à 19h, buffet campagnard avec animation musicale.

    Renseignements et inscriptions: Bureau de Cassis-accueil, au premier étage du Centre culturel, 20 rue Emmanuel-Agostini, les mardi, jeudi et vendredi de 14 heures à 17 heures. Tel 04 42 01 33 62, courriel plmvion@wanadoo.fr


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  • Journée de fête, samedi dernier au musée municipal d'art et traditions populaires, en présence d'Arlette Tognetti-Craviatto, de Danielle Milon, maire de Cassis et de ses adjoints à la culture et à la vie associative Frédéric Soulayrol et Patricia Hatémian, pour le vernissage de l'exposition de printemps "Fenêtre sur Jean Tognetti, artiste peintre marseillais".

    Cassis: Jean Tognetti, peintre provençal, aux cimaises du musée

     "Émue et fière", Arlette Tognetti, la fille de l'artiste (à droite) était l'invitée d'honneur du vernissage. /Photo C.R.

    "Au musée en 2013, a rappelé le maire, sous la houlette de notre conservateur, Jean-Claude Cayol, quatre expositions exceptionnelles ont été vues par plus de 10 000 visiteurs: "Lumières et reflets de Provence" de Paul Allée, "Cassis Port de la Peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)" dans le cadre de Marseille-Provence 2013, "Images de la Provence", la collection privée mise en dépôt au Musée et l'émouvant "Hommage à l'équipage du sous-marin Protée" en fin d'année pour commémorer les 70 ans de la disparition du Protée au large de Cassis. C'est grâce à la qualité de ce travail constant et dynamique que Cassis occupe une place de choix dans la vie culturelle de notre région."

    Le maire a également souligné l'importance du travail de restauration des œuvres du fonds permanent poursuivi grâce au soutien de l'Association des Amis du Musée et l'excellence des relations avec les musées régionaux et nationaux qui permet d'accueillir à Cassis des expositions remarquables, "telle cette première grande rétrospective consacrée à Jean Tognetti".

    "C'est en effet Evelyne Valade, la conservatrice du musée de Saint-Chamas, qui nous a fait découvrir les œuvres d'un peintre marseillais un peu oublié aujourd'hui, Jean Tognetti, un artiste discret mais très doué. Son œuvre nous a séduit et nous avons souhaité lui rendre un hommage particulier à Cassis, car il mérite grandement de sortir de l'ombre et de figurer parmi les peintres provençaux de sa génération", a expliqué le conservateur.

    Après être passé par les Beaux-Arts de Marseille, Jean Tognetti, né en 1910, est embauché dans une entreprise qui construisait des décors pour les théâtres de la ville. Pendant la guerre, il fréquente un groupe d'artistes engagés du quartier du Vieux-Port, dont Louis Toncini, Antoine Serra et Pierre Ambrogiani. En 1945, il est engagé à l'atelier de décors de l'Opéra de Marseille et en 1962 en devient le chef décorateur jusqu'à sa retraite en 1975.

    "Artiste unique, Jean Tognetti gardera sa vie durant un style reconnaissable entre tous. Ses toiles se distinguent par un dessin précis et des couleurs raffinées. Cette exposition vous invite à entrer dans son étonnant univers de couleurs et de lumières, elle propose un nouveau regard sur l'œuvre de l'artiste et une mise en perspective de son travail, entre la peinture et les décors de théâtre", a conclu Jean-Claude Cayol.

    Exposition "Fenêtre sur Jean Tognetti, artiste peintre marseillais", au musée de Cassis, jusqu'au 7 juin. Entrée libre, du mercredi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 17h30 (en été de 15h30 à 18h30). Renseignements au 04 42 01 88 66.


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  • Deux nouveaux apéros littéraires au Bar du XXe siècle qui recevra samedi prochain, en partenariat avec la librairie Préambule, un duo d'auteurs, François Perrin pour "Bois sans soif", paru en janvier dernier aux éditions Rue Fromentin, et Jean-Pierre Montal pour "Maurice Ronet, les vies du feu follet", publié en septembre 2013 chez Pierre-Guillaume de Roux.

    Cassis:Livres: deux premiers romans samedi, au menu du Bar du XXe

    "J'ai bossé près de 10 ans dans des bars, se souvient François Perrin: parmi tous les métiers que j'ai exercés je ne me suis jamais senti aussi investi, au sens physique et sensoriel du terme, que derrière un bar. J'avais l'impression d'avoir des pouvoirs hyper sensoriels: la vision périphérique, par exemple, qui permet d'avoir des yeux dans le dos et de tout voir partout en même temps, l'oreille à pallier qui permet de suivre trois conversations simultanées, tout en prenant une commande sur le côté et en ayant une partie du cerveau concentré sur la salle." Avec Bois Sans Soif, son premier opus, François Perrin, devenu journaliste, signe dans un style fort, fluide et précis, le roman de ses dix années de bar, une formidable galerie de portraits.

    Au moment de se choisir un avenir, son narrateur pousse par hasard la porte d'un bar. Et se découvre plus qu'un métier, une vocation: tout l'attire derrière le zinc: le bouton qui ouvre la trappe menant à la réserve, les recettes des cocktails, les manettes délivrant la bière pression… Et c'est le meilleur poste avancé pour observer et comprendre ses contemporains, pour vivre parmi eux et les écouter en passant inaperçu, pour développer ces fameux super pouvoirs, indétectables par les accoudés d'en face et qui ne durent que le temps du service…

    Autre premier livre, "Maurice Ronet, les vies du feu follet". Jean-Pierre Montal y trace un portrait intime de Maurice Ronet, monument du cinéma français des années 60 et 70 (mais aussi peintre, écrivain et réalisateur), qui a marqué les cinéphiles par son interprétation inoubliable du Feu follet, le film de Louis Malle tiré du roman éponyme de Drieu La Rochelle.

    À 10 ans, Montal découvre Maurice Ronet à la télévision. Depuis, il ne cesse de revoir ses films, d'enchaîner les interviews. Au-delà de l'image convenue du noctambule de chez Castel, il trace de Ronet un portrait vivant, construit sur de nombreux entretiens avec ceux qui l'ont connu (Anouk Aimée, Jean-Charles Tacchella, Alexandre Astruc…) et ses souvenirs de cinéphile. Pas une biographie, mais l'évocation d'un homme brillantissime, flambeur et douloureusement tourmenté…

    "Bois sans soif" et "Maurice Ronet, les vies du feu follet", rencontres signatures avec François Perrin et Jean-Pierre Montal. Samedi 15 mars à partir de 12h et à partir de 18h au Bar du XXe siècle, 17 av. Victor-Hugo à Cassis. Renseignements Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin, tel 04 42 01 30 83.


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  • Avec cette nouvelle exposition, la bibliothèque municipale l'Ariane a choisi de se focaliser sur son cœur de mission, le livre. Plus précisément, le roman policier de nos contrées occidentales, le "Polar européen".

    Cassis/Exposition: La bibliothèque L'Ariane ouvre les pages du polar européen

     "Cette expo est une passionnante introduction à 150 ans de polar européen", assure Francine Solanas. /Photo C.R.

    "Pour illustrer ce genre littéraire foisonnant, explique-t-on à l'Ariane, nous avons choisi une exposition signée Bodoni - une agence de communication et de diffusion des connaissances - mise à notre disposition par la Bibliothèque départementale de prêt."

    Non exhaustive, l'exposition présente les grands courants et les auteurs phares de romans policiers européens traduits en français. Un tour d'horizon du genre à part entière à travers les styles différents produits par les cultures allemande, anglaise, espagnole, française, italienne, néerlandaise ou scandinave.

    Au fil des quinze panneaux, le visiteur pourra revivre la naissance, à la fin du XIXe siècle, en France avec Émile Gaboriau (L'Affaire Lerouge, 1866) et en Angleterre avec Conan Doyle (Sherlock Holmes, 1877), d'un genre littéraire nouveau qui accompagne la révolution industrielle: "Le roman policier européen renvoie au goût du public de ce temps pour les événements énigmatiques ou effrayants associant victime, justicier, crime sanglant et quête de vérité". La foi dans la science pose les bases de la police scientifique avec les mesures anthropométriques et les théories - aujourd'hui bien dépassées - sur l'association entre faciès, mœurs et criminologie. Le policier reste le défenseur de l'ordre social et de la propriété, mais il substitue à l'image de la force celle d'une méthode rationnelle non dénuée de scientisme. Le justicier du roman populaire cède la place au détective dans des mises en scène qui varient d'un pays à l'autre. Le polar historique anglais affiche une prédilection pour le Moyen-Âge, tandis que le polar social ou noir italien et espagnol se rapproche des auteurs français. En Allemagne et surtout dans les pays nordiques, avec notamment Maj Sjöwall et Per Wahlöö, Stieg Larsson, Arnaldur Indridason, le genre naît dans les années 70, décrivant une société malade, bien éloignée du modèle social nordique idyllique, avec des textes mettant en scène des personnages au caractère fort et des rebondissements incessants dans des atmosphères étranges.

    Des fiches biographiques et bibliographiques très complètes réalisées par l'équipe de l'Ariane viennent compléter avec bonheur l'exposition. Sans parler des nombreux grands polars accessibles au prêt qui pourront assouvir la soif de lecture suscitée par cette fort intéressante exposition.

    PRATIQUE

    Exposition "Le polar européen". À la bibliothèque municipale l'Ariane jusqu'au 25 avril. Ouverture le mardi de 15 h 30 à 18 h 30, le mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30, le vendredi de 9 h à 12 h et de 15 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 13 h.

    Entrée libre. Tel 04 42 01 19 47, courriel servicebibliotheque@cassis.fr


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  • "Les très nombreuses recherches entreprises l'année dernière pour la préparation de la très belle exposition estivale "Cassis Port de la peinture au tournant de la modernité (1845-1945)", co-organisée avec la Fondation Regards de Provence dans le cadre de Marseille Provence 2013 capitale européenne de la culture, nous ont permis de découvrir des œuvres présentant des vues de Cassis plus magnifiques les unes que les autres", se souvient Jean-Claude Cayol, le conservateur du musée.

    Cassis: Le Musée ouvre une fenêtre sur le peintre Jean Tognetti

    Ce "Fort Saint-Jean" est l'une des toiles de Tognetti qui seront proposées à l'admiration du public. /Photo DR

    "À Saint-Chamas, Evelyne Valade, la conservatrice du musée, nous a fait découvrir les œuvres d'un peintre marseillais un peu oublié aujourd'hui, Jean Tognetti, un artiste discret mais très doué. Son œuvre nous a séduit et nous avons souhaité lui rendre un hommage particulier à Cassis, car il mérite grandement de sortir de l'ombre et de figurer parmi les peintres provençaux de sa génération."

    Né à Marseille en 1910 de parents d'origine toscane, Jean Tognetti suit dans sa jeunesse les cours de l'école des Beaux arts à Marseille, tout en travaillant dans une entreprise qui faisait des décors pour les théâtres de la ville. Il fréquente à partir de 1930 un groupe d'artistes engagés du quartier du Vieux-Port, les "Jeunes peintres" qui deviendront les "peintres prolétariens" puis pendant la guerre les "peintres du peuple". Il côtoie également Louis Toncini son voisin d'atelier du 1a quai de Rive-neuve, Antoine Serra et Pierre Ambrogiani au Café Péano. Mais la guerre de 1945 provoque l'éclatement du groupe. En 1945, il est engagé à l'atelier de décors de l'Opéra de Marseille et en 1962 en devient le chef décorateur jusqu'à sa retraite en 1975. Il quitte alors son atelier de la rue Grignan pour se poser définitivement au Plan d'Aups, dans le massif de la Sainte-Baume.

    Son temps de loisirs, il le consacre à la peinture, à l'atelier ou en parcourant la Provence. Modeste et très indépendant, il ne se soucie guère d'exposer ou de se faire un nom. Son œuvre picturale, si importante et variée, restera méconnue: pourtant, moments de vie, portraits, nus, natures-mortes, paysages de Provence, de Venise ou de Marseille ont inspiré ce peintre de la lumière qui jongle avec les gammes de couleurs pour faire resurgir les mouvements et reliefs.

    "Cette première grande rétrospective consacrée à Jean Tognetti, assure le conservateur du musée de Cassis, propose un nouveau regard porté sur l'œuvre de cet artiste dont le style, à la fois très personnel et résolument moderne, témoigne du regard aigu qu'il posait sur son environnement. Elle veut aussi mettre en perspective son travail sur la peinture et les décors de théâtre."

    Exposition "Fenêtre sur Jean Tognetti, artiste peintre marseillais", au musée de Cassis, du 8 mars au 7 juin 2014. Vernissage le 8 mars à 11h. Entrée libre, du mercredi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 17h30 (en été de 15h30 à 18h30). Renseignements au 04 42 01 88 66.


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  • En conjonction avec Marseille-Provence 2013 capitale européenne de la culture, de nombreux événements particulièrement emblématiques, parmi beaucoup d'autres, ont marqué à Cassis l'année écoulée.

    Cassis: Culture et animations: 2013, l'année de tous les records

    Les photos de Reza ont enchanté et ému l'immense public de Wall For 2013. /Photo Archives C.R.

    Le Printemps du Livre dont c'était le 25e anniversaire; l'extraordinaire spectacle pyro-technique du Groupe F le 19 mai: "Les Révélateurs habitent la falaise et la mer", une œuvre au carrefour du théâtre à ciel ouvert, de la performance pyrotechnique et du Land Art qui a révélé Cassis aux Cassidens; le 29 juin la 4e édition de Wall For avec l'émotion intense des photos de Reza animant la falaise du Château sur le thème de "La joie au cœur des guerres, le triomphe de la vie envers et contre tout", une projection précédée du concert donné sur le môle vieux par cinq cordistes de l'Opéra de Paris; la 4e édition des Vendanges étoilées, devenues incontournables, qui la dernière semaine de septembre ont mis à l'honneur la gastronomie, les produits du terroir provençal, les hommes et l'environnement.

    Deux événements majeurs également dans le domaine de la peinture, en avril l'exposition "Mère Méditerranée" de Bernard-André de Mersseman, un étonnant périple d'odeurs, de vidéo, de photomontages et de sculptures totémiques au sein des civilisations méditerranéennes passées, présentes et futures. Et tout l'été, en partenariat avec Regards de Provence, "Cassis port de la peinture (1845-1945)", aux Salles voûtées et au Musée, le plus prestigieux ensemble d'œuvres jamais exposées à Cassis, qui a attiré 7 500 visiteurs.

    "Cassis est devenue, souligne son maire, Danielle Milon, une ville culturelle: 2013 a été une année de festivités et d'expositions exceptionnelles de très haut niveau, labellisées ou soutenues par Marseille Provence 2013, qui ont connu un grand succès, avec 10 000 visiteurs pour le musée, par exemple. Cette année est aussi celle de l'ouverture de Ciné-Calanques (10 000 spectateurs). Et puis, il y a tout le patrimoine de nos traditions, de l'authenticité du village, que nous avons revalorisées en redynamisant les fêtes votives qui attirent chaque année un public plus nombreux. En 2014, nous fêterons le 18 mai le nouveau millésime des vins de cassis et en 2016, le 16 mai verra célébrer le 80e anniversaire de notre AOC."

    MANIFESTATIONS CULTURELLES

    - Semaine de la langue française (février-mars), à la Meva.

    - Le 25e Printemps du Livre, fin avril - début mai, dédié aux "Horizons multiples".

    - La Fête de la musique, le 21 juin avec trois points scéniques.

    - Les Nuits vagabondes (6 et 27 juillet, 2 août), trois grands concerts de plein air gratuits.

    - Le Festival du rire, spectacles d'humoristes et concours de jeunes talents (15-16 novembre).

    - Exposition Les Antiques et Modernes (8 au 11 novembre), antiquités de prestige et art contemporain.

    - Wall For, le 29 juin, photographies de Reza projetées sur la falaise du Château.

    - Les Nocturnes littéraires, le 7 août, 40 écrivains sur le port

    - Les Journées du Patrimoine, les 14 et 15 septembre.

    - Les Vendanges étoilées, fin septembre.

    - Expositions temporaires au Musée et aux salles Voûtées: Paul Allé (1er trimestre), Cassis port de la peinture (tout l'été), Images de la Provence, collection Garibaldi (dernier trimestre), Hommage à l'équipage du sous-marin Protée (décembre), Cassis au-delà des clichés, photos d'Elena Boyce.

    - Exposition "Impressions d'Europe, regards d'artiste", d'Hélène Havlik à la Meva (6-11 mai).

    - Exposition permanente Traditions folkloriques provençales (Four banal, permanent).

    - Les concerts classiques des Rencontres musicales, de février à mai.

    ANIMATIONS

    - Carnaval des enfants et la chasse aux œufs de Pâques.

    - Fête des voisins (28 mai).

    - Fêtes votives de la Saint-Jean et de la saint-Pierre, apéritif des Prud'hommes avec Marion D'Orso (22 et 29-30 juin, 300 participants et 700 spectateurs).

    - Soirée en Provence autour de l'Anchoïade avec le 6e Festival des cultures du monde de Gémenos (19 juillet), 230 danseurs, 66 participants et de très nombreux spectateurs.

    - Forum des associations (14 septembre) avec 71 associations cassidennes.

    - Fête des vendanges, le 29 septembre.

    - Marché italien (8-11 novembre), le meilleur de la gastronomie et de la couture italienne.

    - Marché de Noël (6-15 décembre), nombreux exposants, animations et spectacles de rues.


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  • Il vient de faire la une de la prestigieuse revue scientifique américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences). C'est un nouveau virus géant baptisé Pithovirus et ce sont deux chercheurs cassidens qui l'ont révélé à la communauté scientifique.

    Cassis: Un inquiétant témoin de la préhistoire surgi des glaces de Sibérie

    Spécialistes des virus géants, les Cassidens Chantal Abergel et Jean-Michel Claverie ont réveillé Pithovirus. /Reproo C.R.

    La découverte est signée de Chantal Abergel et Jean-Michel Claverie, du laboratoire marseillais "Information Génomique et Structurale" (IGS-UMR7256, CNRS-AMU), associé au laboratoire de Biologie à Grande Échelle de Grenoble (CEA-INSERM Joseph Fourier), au Génoscope d'Evry (CEA-CNRS), et à une équipe de l'Académie des Sciences de Russie (Pushchino).

    Cassis: Un inquiétant témoin de la préhistoire surgi des glaces de Sibérie

    Pithovirus, le virus en amphore ressuscité après 32 000 ans. /Photo DR

    Pithovirus a été isolé et caractérisé dans le permafrost du nord-est sibérien, après avoir survécu à plus de 30 000 ans de congélation, puisqu'il est toujours capable d'infecter des amibes. Sa forme en amphore et sa taille (1µM) rappellent celles des Pandoravirus découverts par les mêmes chercheurs l'an dernier (lire La Provence du 25 juillet 2013), mais ces virus diffèrent sur de nombreux points: par leur génome, celui de Pithovirus est bien plus petit (500 gènes au lieu de 2 500 dont très peu en commun avec Pandoravirus), par leur protéome (une ou deux protéines communes) et par leur cycle de réplication à l'intérieur des cellules d'amibes.

    Au plan fondamental, l'implication majeure de ce travail est que la forme "en boite de pandore", autrement dit en amphore, peut cacher une grande variété de virus appartenant à des familles très différentes.

    Au plan pratique, et peut-être plus inquiétant, ce travail démontre aussi que des virus peuvent survivre à une très longue période de congélation dans le permafrost. Même si les Pithovirus, virus d'amibes, sont totalement inoffensifs pour les animaux et l'homme, ils utilisent néanmoins un type de génome et des processus réplicatifs similaires à ceux de nombreux virus pathogènes, dont le plus célèbre est celui de la variole. La notion que des virus de ce type puissent être véritablement éradiqués est donc mise à mal, s'ils peuvent rester infectieux sur des échelles de temps quasi-géologiques. D'autant que l'éventualité de leur réémergence, jusqu'alors théorique, devient plus probable au moment où le réchauffement climatique amplifie la fonte du permafrost circumpolaire et où l'exploitation industrielle des régions polaires va s'intensifier sous une pression économique croissante.

    On sait déjà que la région autonome de Chukotka d’où provient l'échantillon abrite de grandes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon, d'or et de tungstène… D'où une impérieuse nécessité d'évaluer les risques pour la santé publique!


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