• Une coopération scientifique internationale (française, hollandaise et américaine), dirigée par un chercheur cassiden, le professeur Jean-Michel Claverie, directeur du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Aix-Marseille Université - Luminy) vient de découvrir dans la mer un nouveau virus peu ordinaire. Écoutons-le: "Ce virus, baptisé PgV-16T, dont nous avons décrypté le génome, infecte une microalgue photosynthétique unicellulaire très commune, Phaeocystis globosa. Il présente un double intérêt, pour la protection de l'environnement d'une part, pour la recherche fondamentale, d'autre part."

    Cassis: Un Cassiden découvre dans la mer un nouveau virus géant

    Particules (formes hexagonales sombres) du virus PgV-16T en cours de formation dans une cellule de Phaeocystis globosa (microscopie électronique). /Photo IGS, CNRS-AMU.

    La microalgue Phaeocystis globosa, très présente dans le phytoplancton des côtes de l'Atlantique et de la Mer du Nord, se manifeste par des efflorescences spectaculaires produisant d'importantes quantités de mousse blanchâtre sur les plages. "C'est là qu'intervient le virus PgV-16T, explique le chercheur: en participant à l'élimination de ces efflorescences peu ragoûtantes, il constitue un acteur majeur de l'équilibre écologique des différentes populations planctoniques… et de la propreté des plages !"

    Sur le plan scientifique, le décryptage de son génome montre que ce nouveau virus présente des caractéristiques proches des virus géants de la famille des Megaviridae, même s'il est deux fois plus petit. Il est notamment la cible d'une infection virale persistante par un virophage, c'est-à-dire un virus qui infecte ces Megaviridae. Ce virophage ne peut se transmettre par lui-même à l'état de particule libre: il doit pour cela se nicher dans la particule de son hôte, le virus PgV-16T. "Il est donc l'équivalent dans le monde des virus des plasmides hébergés par les bactéries et pourrait donc constituer un vecteur idéal pour l'échange de gènes entre organismes eucaryotes (organismes "supérieurs" dont les cellules contiennent un vrai noyau)". Ces travaux ont été publiés le 10 juin dans la revue PNAS.

    Contact: Jean-Michel Claverie, jean-michel.claverie@igs.cnrs-mrs.fr, Information Génomique et Structurale, UMR 7256, CNRS, Aix-Marseille Université, Case 934, 163 avenue de Luminy, 13288 Marseille Cedex 09.


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  • Wall For, c'est - projeté sur la falaise dominant la plage de la Grande mer - un diaporama monumental de photographies d'artistes mondialement connus: "Il s'agit avec Wall For de promouvoir les artistes en leur donnant un espace et un public pour faire connaître leurs travaux, mais aussi l'art de proximité en favorisant l'accès et la participation du plus grand nombre à la culture. Une démarche qui rencontre tout naturellement Marseille Provence 2013 Capitale européenne de la culture."

    Cassis: Wall For 2013 ou le triomphe de la vie, envers et contre tout

     Une des sublimes images de Titouan Lamazou projetées lors de Wall For 2012. /Photo Archives C.R.

    Après les énormes succès des trois premières éditions, l'association Wall For et la ville de Cassis accueillent samedi Reza, photographe de "La joie au cœur des guerres, du triomphe de la vie envers et contre tout" qui commentera lui-même "Plus loin sur la terre". À 22h30, la pierre de la falaise épousera les visages au regard intense de notre famille humaine, saisis au fil de 40 ans de reportages du Bosphore à la Grande Muraille de Chine, de la Provence aux volcans du Guatemala. Regards croisés sur notre Humanité, ses blessures et ses espoirs, avec des images d'une taille de 50×40 m propulsées par un projecteur au xénon de 7 000 watts !

    Un appareil en bandoulière depuis l'âge de 16 ans, l'Iranien Reza a fait ses armes de photo-reporter en dénonçant par ses photos les dictatures de son pays, celles du shah puis du régime islamiste (il sera emprisonné et torturé), avant de gagner l'Occident en 1981. Depuis, le photographe ne cesse de sillonner le monde, pointant son objectif dans toutes les directions, de l'Afrique du Sud de l'apartheid à la Russie soviétique en passant par le Liban et l'Afghanistan. Avec quarante ans d'expérience en poche, il dresse aujourd'hui un portrait sans complaisance de la guerre menée contre les médias un peu partout dans le monde.

    Le diaporama sera précédé à 19h30 d'une conférence débat et vidéos de Reza à l'Oustau Calendal et, à 21h, d'un concert d'ouverture donné sur le môle vieux par cinq solistes de l'Opéra de Paris (Michèle Deschamps, 1er violon, Christophe Guiot, 1er violon, Sophie Maurel, violon, Jean Michel Lenert, alto, Jean Ferry, violoncelliste). Au programme, le Canon de Johann Pachelbel, pièce de musique de chambre baroque, les fameuses séries de variations de La Follia de Geminiani et de sublimes extraits des Quatre Saisons de Vivaldi.

    La soirée enfin fera place à 23h30 à la fête et à la danse avec le concert live gratuit du groupe Orange Blossom, proposé par Cassis-Organisation. Ahurissant melting-pot vibrant de mille sons et d'une multiplicité d'influences, leur musique qui explore des pistes multicolores et envoûtantes transportera le public dans un conte des mille et une nuits, version 3e millénaire.


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  • À l'occasion de Marseille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture, la Ville de Cassis et la Fondation Regards de Provence vont accueillir à partir de samedi l'exposition "Cassis, Port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)". Cet événement, labellisé MP2013 Capitale européenne de la Culture, se répartit sur deux sites, d'une part à Cassis, aux Salles Voûtées et au Musée municipal des Arts et traditions populaires, du samedi 29 juin au dimanche 6 octobre, d'autre part à Marseille, au nouveau Musée Regards de Provence installé dans les locaux de l'ancienne station sanitaire Pouillon, face au MuCEM et à la Villa Méditerranée.

    Cassis: Les grands peintres de Cassis aux cimaises des salles voûtées et du musée

    "Le Cap vu du Bestouan" d'Édouard Crémieux sera l'une des plus belles toiles de l'exposition. /Repro C.R.

    L'exposition fera découvrir comment Cassis et son port se sont imposés comme référents majeurs de la peinture provençale, comment ils sont devenus l'un des lieux privilégiés où s'est inventée la modernité picturale et ont attiré des peintres de tous horizons. Car peu d'artistes majeurs ont manqué au rendez-vous que leur assignait ce petit port dont Mistral et son mythique héros Calendal avaient chanté la renommée.

    Un peu d'histoire: Les constructions de la route de Marseille (1840) et de la voix ferrée (1859) rendent au mitan du XIXe siècle Cassis aisément accessible. Du coup, en ces temps où, avec Loubon et Guigou, la peinture provençale prend son essor, le site cesse d'être une curiosité pittoresque pour devenir paysage, motif esthétique et objet de recherches picturales. Un siècle plus tard, un monde s'achève, une autre histoire commence, celle des loisirs de masse: la route s'est élargie, le vignoble et les calanques avoisinantes ont été classés, le port est devenu station balnéaire, le voyageur est remplacé par le vacancier, l'hivernant par l'estivant, le cinéma et la bande dessinée tendent à prendre le relais des peintres.

    Tout un siècle qui voit plus de deux cent peintres confronter leur art aux paysages. Que de variations sur le village, la vie du port, les plages, l'abrupt du Cap, la douceur des vignes, "l'étincelance" des calanques ! Un paradis pour les peintres, certes, mais parfois aussi leur désespoir: Par l'ampleur de son site et l'ardeur de ses couleurs, Cassis est un défi à relever et pour nombre d'entre eux, l'occasion de se révéler à soi. Par delà son renom de petit port de pêche ou de station balnéaire, Cassis sera sur une longue période un centre d'attraction international et un foyer incomparable de création, mais surtout un haut lieu de la peinture où se sont affrontés un paysage et ses représentations.

    PRATIQUE

    L'exposition "Cassis, Port de la peinture, au tournant de la modernité (1845-1945)", officiellement inaugurée le samedi 29 juin à 11h fermera ses portes le 6 octobre 2013.

    • Les Salles Voûtées seront ouvertes le mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 14h30 à 18h30. Visite libre: Entrée 3 €, 14-26 ans 2 €, moins de 13 ans gratuit. Billetterie à l'Office de Tourisme de Cassis, Quai des Moulins, Tél 0 892 39 01 03.

     Le Musée Municipal Méditerranéen d'Arts et Traditions Populaires de Cassis, Musée de France, sera ouvert les mercredi, jeudi, vendredi, samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Visite libre: entrée gratuite. 

     Visite guidée de l'exposition aux Salles Voûtées et au Musée de Cassis, chaque mardi à 14h30 et à 15h30, sur inscription préalable à l'Office de Tourisme. Plein tarif 5 €, 14-26 ans 3 €, moins de 13 ans gratuit.

    Contacts: Marie-Claude Lavaly, responsable du musée ou Jean-Claude Cayol, conservateur du Musée. Tél 04 42 01 88 66.

     

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  • Créée par une loi de décembre 2010, la Cellule de citoyenneté et de tranquillité publique (CCTP) s'est réunie pour la première fois en mairie le lundi 17 juin. Ce dispositif, qui tend à augmenter les pouvoirs de police du maire, permet des rencontres régulières entre les acteurs de la sécurité: le maire, le délégué du procureur de la République de Marseille, le commandant de la brigade de gendarmerie, le responsable de la police municipale et le coordinateur du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, afin de traiter des actes d'incivilité commis sur le territoire communal et d'y apporter des réponses rapides et adaptées, au moyen de la procédure du rappel à l'ordre.

    Cassis: La CCTP s'est réunie pour la première fois en mairie

    La CCTP s'est réunie pour la première fois lundi dernier. /Photo Repro C.R.

    "Le rappel à l'ordre, explique le maire de la commune, Danielle Milon, est une intervention qui se situe entre la médiation et la sanction. Son ambition est de permettre de "recadrer" avant dérapage celles et ceux qui ne respectent pas les règles et les devoirs de la vie en communauté. C'est une réponse solennelle, simple et rapide à des actes délictueux, c'est aussi une alternative à la verbalisation de l'auteur de troubles mineurs à la tranquillité publique."

    Dégradations légères, absentéisme scolaire, infractions aux arrêtés municipaux, conflits de voisinage, atteintes à la propriété publique, nuisances sonores, comportements agressifs et autres incivilités… Le champ d'application est large, mais le dispositif s'arrête lorsqu'une plainte a été déposée ou quand une procédure pénale est engagée par les autorités judiciaires pour crime ou délit.

    La police municipale fait remonter au maire les dossiers susceptibles de relever de la procédure. Après consultation du Parquet, l'auteur des faits sera convoqué devant la CCTP qui évoquera les faits et lui notifiera le rappel à l'ordre. Les mineurs sont bien entendu convoqués avec leurs parents.

    Un bilan portant sur la mise en œuvre de la procédure et les éventuelles difficultés rencontrées sera établi chaque année par le procureur de la République.

     

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  • Héritant d'un sombre passif (Pavillon noir en 2007), la municipalité a mis en place dès 2008 une gestion active des plages et de zones de baignade, ce qui lui a permis dès 2009 de renouer avec le Pavillon bleu et de le conserver jusqu'à aujourd'hui: Cassis est désormais détentrice d'un 5e Pavillon Bleu pour l'ensemble de ses plages (seules 4 communes l'arborent dans les Bouches-du-Rhône); la calanque de Port Miou, arborant, elle, pour la 3e fois consécutive, le Pavillon Bleu des ports de plaisance et restant à ce jour la seule calanque d'Europe à le détenir !

    Cassis: Un 5e Pavillon bleu et des eaux de baignade exemplaires

    Marc De Caneva adjoint à l'environnement (à droite) et au littoral étrenne le Pavillon bleu 2013. /Photo Repro C.R.

    Des succès qui bien sûr ne résultent pas de la chance, mais de la mise en place, sous l'impulsion du maire et de l'élu à l'environnement, Marc de Caneva, de divers dispositifs: analyses d'auto-surveillance régulières (quotidiennes en période estivale), patrouille nautique,  état des lieux quotidien des zones de baignade, nettoyage de l'ensemble du littoral cassiden et contacts renforcés avec l'ensemble des acteurs de l'eau de baignade à Cassis, en particulier les Maîtres-nageurs sauveteurs des pompiers.

    "Très vite, assure l'élu, la ville s'est lancée dans une nouvelle démarche proposée par l'Association Nationale des Élus du Littoral (ANEL), en association avec le ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire et le ministère de la santé et des sports. Dès 2011, devançant de deux ans l'entrée en vigueur de la directive européenne, la ville a obtenu du Bureau Véritas la certification de son système de contrôle et de gestion de la qualité des eaux de Baignade, devenant la première ville certifiée dans les Bouches-du-Rhône."

    Cette certification, désormais détenue pour la 3e année consécutive, garantit la capacité de la ville à prendre les mesures nécessaires en cas de problème ou de crise et à informer le public en tous circonstances. Outre l'excellence de l'eau, ce label permet d'identifier la mise en place du tri sélectif et d'accès pour les personnes à mobilité réduite.

    Les efforts ne se relâchent pas, notamment avec la réalisation de la cartographie exhaustive du réseau pluvial sur la commune: "Cette investigation permettra d'évaluer les aménagements durables destinés à préserver le milieu et les infrastructures lors d'inondations".

    Dans le cadre des 30 ans de la Fondation pour l'éducation à l'environnement en Europe, le Pavillon Bleu mettra en avant pendant 30 jours de la saison estivale 30 des 92 lauréats, sélectionnés sur leur durée d'engagement dans le label et leurs actions de sensibilisation à l'environnement et au développement durable. Parmi ces 30 lauréats, 10 ports de plaisance ont été particulièrement félicités, au premier rang desquels la calanque de Port Miou.

     

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  • Créée il y a deux ans par Claude Vangermez, l'association "L'Outil en main de Marseille-Cassis" accueille le mercredi après-midi, pendant l'année scolaire, des jeunes de 9 à 14 ans dans de vrais ateliers équipés de vrais outils pour les faire bénéficier du savoir-faire et de l'amour du beau travail d'hommes ou de femmes de métier à la retraite ou en activité. Et, peut-être susciter chez eux des projets de vie, voire des vocations… Ou tout simplement permettre à des enfants en échec scolaire de reprendre confiance en eux en réalisant une œuvre.

    Cassis: Une nouvelle année réussie pour l'Outil en main

    Les enfants ont reçu un diplôme attestant leur initiation à un ou plusieurs métiers. /Photo C.R.

    Samedi dernier, à l'occasion de la "Journée des talents" du Collège des Gorguettes, l'association a pu dresser - en présence des élèves, de leurs maîtres de stages, de leurs parents, de Dominique Matéo, adjointe à l'enfance et à la petite enfance, de Jean-Louis Rivière, conseiller municipal, et d'André Morel, le principal du collège - le bilan de sa seconde année. "Une année qui a permis aux enfants de s'initier à des métiers comme la cuisine avec Joël Bonzi, la pâtisserie-chocolaterie avec Roger Monetti et Christian Lion, la peinture à l'huile avec Marie-Thérèse Vion ou le jardinage qui participe à l'embellissement du collège, avec Jean-Paul Maero", a indiqué le président Claude Vangermez.

    "Je vous remercie d'être venu aussi nombreux, a-t-il ajouté. Depuis deux ans, beaucoup de chemin a été parcouru, grâce au soutien de la ville de Cassis, à André Morel qui a tout suite adhéré à notre démarche et fourni des locaux, aux artisans enthousiasmés à l'idée de transmettre leur savoir, aux enfants et à leurs parents qui ont compris notre projet. Les enfants ont pris beaucoup de plaisir, ils le disent, et quand on voit ce qu'ils ont réalisé, on les croit !"

    "La rencontre des générations, c'est dans notre projet pédagogique, a pour sa part souligné le principal. Dans un autre genre, nous avons la chorale qui va dans les maisons de retraite, ce sont des temps forts pour les enfants et les anciens qui les écoutent. Un autre élément fort, c'est de faire revenir dans les établissements scolaires des choses qui ont disparu, comme c'est les élèves de 6e4 qui ont réalisé des maquettes sur les thèmes de leur programme d'histoire des civilisations antiques."

    "Permettre à des enfants de rencontrer des artisans et des artistes pour s'initier à leur savoir-faire, c'est un beau projet qui s'est réalisé grâce à Claude Vangermez et au collège qui lui a ouvert ses locaux", a conclu Dominique Matéo.

    La cérémonie s'est achevée sur la remise du Certificat d'initiation aux métiers manuels et du patrimoine à Armand, Clémence, Clément, Louise, Lucas et Rayane.

    Renseignements: "L'Outil en main de Marseille-Cassis, Claude Vangermez, tel 06 13 22 54 71, vangermez.claude@wanadoo.fr

     

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  • Créée il y a deux ans par Claude Vangermez qui en assure la présidence, l'association "L'Outil en main de Marseille-Cassis" s'est donnée pour mission d'accueillir le mercredi après-midi des jeunes de 9 à 14 ans dans de vrais ateliers équipés de vrais outils pour leur permettre de bénéficier du savoir-faire et de l'amour du travail bien fait d'hommes ou de femmes de métier, artisans ou ouvriers qualifiés à la retraite ou encore en activité. Et, peut-être de susciter chez eux des projets de vie, voire des vocations…

    Cassis: Des pâtisseries salées et sucrées au menu de l'Outil en main

    "Les créations de nos élèves sont bien appétissantes", assurent Claude Vangermez et Roger Monetti. /Photo C.R.

    À Cassis, quatre ateliers fonctionnent tous les mercredis depuis le début de l'année scolaire, accueillant à tour de rôle les enfants inscrits. Un atelier de cuisine au restaurant du Tennis-Club de Cassis, sous la direction du chef Joël Bonzi, et trois au collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin: celui de peinture animé par l'artiste-peintre Marie-Thérèse Vion, celui de jardinage avec Jean-Paul Maero, jardinier professionnel à la retraite et celui de pâtisserie et chocolaterie, sous la conduite de Christian Lion ou de Roger Monetti.

    Mercredi dernier, dirigés par ce dernier, ancien chef pâtissier à l'Hôtel des Roches blanches, Rayane, Rémi, Lucas et Louise ont confectionné des Olivettes, des sablés en damier au chocolat et des croissants en pâte d'amande parfumés à l'orange et nappés de chocolat et d'amandes émincées. "De tous les ateliers que j'ai suivis - il les a tous faits - celui que je préfère, c'est la cuisine et la pâtisserie", assure Rayane qui n'en a pas manqué un seul. "Il est parfait, assure le maître de stage, appliqué, adroit et ne renâcle pas au travail."

    "Ce que nous voulons, à l'Outil en main, assure le président Vangermez, c'est faire prendre conscience aux jeunes de ces classes d'âge, ainsi qu'à leurs parents, de la nécessité d'acquérir des savoir-faire et leur donner envie de participer à nos ateliers. Les enfants ont tourné sur les différents ateliers à raison de quelques semaines pour chacun, de façon à les avoir tous faits sur l'année. Bien entendu, nous travaillons en partenariat avec les parents qui ont été conviés à des réunions d'information avec projections et discussions. Dans quelques jours, les enfants exposeront leurs œuvres (ou des photos pour les produits alimentaires) et recevront, s'ils ont été assidus et sérieux, le diplôme officiel et le badge de l'association nationale L'outil en main".

    L'ASSOCIATION

    "L'Outil en main de Marseille-Cassis" est présidé par Claude Vangermez, assisté de Paula Rège, secrétaire pour Cassis; Nadine Grille-Vial, secrétaire pour Marseille; Monique Poupeau, trésorière; José Fenech, administrateur. Renseignements: Claude Vangermez, tel 06 13 22 54 71, vangermez.claude@wanadoo.fr

     

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  • Il avait fêté ses 100 ans il y a six semaines entouré des siens, de ses amis et des maires de Cassis et Roquefort-La Bédoule qui l'avaient honoré de leur présence. Il était heureux et semblait inaltérable.

    Cassis: Camille Falcou, 100 ans, s'en est allé

     Camille Falcou, le 5 mai dernier, le jour de ses 100 ans. /Photo Repro C.R.

    C'est un authentique Cassiden qui s'en va. Camille Falcou était une véritable mémoire de notre village. Depuis les années 50, il a rempli des kilomètres de bobines, filmant inlassablement, avec une vraie curiosité, le quotidien de ses concitoyens: fêtes de famille, fêtes des écoles, carnavals, défilés folkloriques, cérémonies patriotiques, inaugurations, chantiers terrestres et maritimes…

    Personnage haut en couleur, au regard malicieux, on le reconnaissait l'été avec son chapeau de paille vissé sur la tête, son short et ses sandales, l'hiver avec son éternelle "tarte" de chasseurs alpins, symbole et souvenir de son attachement aux périodes qu'il accomplissait dans ces unités d'élite et de son implication dans la Résistance.

    On disait souvent de Camille Falcou qu'il aurait parlé à un mur tant il éprouvait le besoin de raconter son village, ce village qu'il adorait et dont il connaissait l'histoire depuis des lustres et jusqu'au bout des ongles.

    Sa longue carrière de directeur d'école lui avait permis de connaître à travers ses élèves un grand nombre de familles cassidennes… Il était heureux de les voir grandir et tellement triste de les voir disparaître… La rançon du grand âge. C'est un grand témoin qui s'éteint au terme d'une vie heureuse et bien remplie. Adieu Camille.

    Les obsèques de Camille Falcou auront lieu lundi à 10h au crématorium d'Aubagne. Les cendres du défunt seront déposées à 14h au cimetière de Cassis-ville. Ni fleurs ni couronnes, mais des dons en sa mémoire peuvent être faits à l'association Maryse! pour la vie, don d'organes, dons de vie", BP 6 13714 Cassis.

     

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  • Ses amis s'en souviennent, c'était il y a un an: Jean-Michel Beaujon, 66 ans, le fondateur des "Intrépides", l'auteur de milliers de plongeons de haut-vol au profit des enfants touchés par le handicap, avait plongé le 28 juillet 2012 depuis les 20 m du Rocher de l'Ange, pour une toute autre raison: "ce jour-là, se souvient-il, j'ai plongé pour moi et pour la femme que j'aime, Patricia, à l'occasion de la fête donnée pour célébrer nos fiançailles."

    Cassis: Beaujon va escalader En Vau pour l'amour de Patricia

    Patricia et Jean-Michel, entourés de la bande de copains qui permettront l'escalade du 23 juin. /Photo C.R.

    2013, c'est l'année de leur mariage, après sept ans de vie commune, l'année d'un nouvel exploit. "Pour sceller cette union, le dimanche 23 juin, j'escaladerai - à mains nues si la paroi est sèche - la partie gauche de la calanque d'En Vau, la paroi de 200 m dite du "Trou du Canon. Au terme de cette ascension, parvenu au Belvédère, je remettrai les alliances de mariage à Patricia, ma future épouse, qui m'y attendra. Ce sera pour moi une grande première et cette journée, je veux l'offrir à la femme que j'aime. C'est une journée pour célébrer notre amour, mais aussi une journée dédiée à tous ceux qui s'aiment et qui veulent se marier."

    Bien entendu, l'affaire n'est pas anodine et suppose la mise en œuvre de toute une logistique: "Nous aurons deux bateaux, dont l'un m'amènera au pied de la paroi, ils seront pilotés par Daniel Cauvin et André "Dédé" Rignault et apporteront le matériel. Dominique Georgeon et François Robert, qui m'a accompagné sur l'Himalaya, filmeront sur la paroi et assureront la sécurité. Le cinéaste Patrick "Tom" Thomas produira et réalisera le film tourné à l'occasion de cette aventure." "Un film de 10-15 mn, explique Tom, avec un portrait interview pour retracer le parcours de ce personnage attachant et les plus belles séquences de son nouvel exploit."

    Puis viendra le grand jour, celui du mariage, samedi 27 juillet. Après s'être dit à 16h "oui" en mairie, Jean-Michel et Patricia recevront leurs amis de 17h à 19h30 pour un vin d'honneur sur le toit de l'Oustau, l'occasion de "s'enivrer d'écumes" et de visionner le film de l'escalade amoureuse. "La suite de la soirée sera pour la famille, avec une visite des Calanques et le dîner de mariage sur un yacht amarré devant l'Hôtel du Golfe. Là c'est David Pacheco, encore un ami, qui fera le DJ", confient les futurs époux.

    Contact : Jean-Michel Beaujon, tel 06 14 63 62 23 / 04 42 01 15 47, courriel jeanmichelbeaujon@neuf.fr

     

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  • Régate annuelle organisée dans les eaux marseillaises par l'UNM (Union nautique de Marseille) - qui est à l'origine de la première école de voile de Marseille fondée en 1951, là-même où Franck Camas fit ses classes en usant ses fonds de ciré sur Optimist - le Duo Cipriani-Franco s'inscrit dans le circuit IRC Duo de l'UNCL. Véritable hommage aux grands régatiers Cipriani et Franco, il met en avant les valeurs qui leur tenaient à cœur: le dépassement de soi, l'effort et l'engagement, tout en veillant à la conservation de l'éthique de ce sport qui est fait de règles strictes et de stratégies individuelles.

    Cassis: Voile - Le 48e Duo Cipriani-Franco en escale à Port Miou

    Le bonheur à Port Miou pour les vainqueurs de la 1ère étape du 48e Duo Cipriani-Franco. /Photo C.R.

    Depuis l'an dernier, l'ancien challenge Cipriani-Franco a renouvelé sa formule en devenant le Duo Cipriani-Franco qui célèbre toujours les équipages en double, mais change de support au profit de l'habitable. Il s'est déroulé cette année du samedi 8 au dimanche 9 juin en deux étapes: du Vieux-Port de Marseille à Port Miou et de Port Miou au Vieux-Port.

    C'est donc à la capitainerie de la calanque qu'après une première journée de navigation très disputée, les régatiers ont été accueillis par Marc De Caneva, adjoint à l'environnement et à la vie maritime, Roger Gavin-Millan, président du Yacht-Club de Cassis Calanques et Marc Mamelli, président de l'Union nautique de Port Miou. "Je suis ravi d'accueillir à Cassis pour la 2e année consécutive le Duo Cipriani-Franco, a assuré Marc De Caneva en souhaitant la bienvenue aux concurrents. J'espère que le choix de l'UNM sera pérennisé, a-t-il souligné en s'adressant à son président Michel Lamberti. Je voudrais remercier aussi toute l'équipe de la capitainerie qui a réussi le quasi miracle de trouver un mouillage pour chacun des 34 voiliers engagés. Et maintenant je vous convie à partager l'apéritif offert par la ville."

    Après la lecture du palmarès par Michel Lamberti, Roger Gavin-Millan, s'est déclaré "heureux et fier, au nom du YCCC, de vous recevoir et de vous inviter à savourer l'ambiance unique de la calanque en prenant place autour des tables du club pour faire honneur à la paella géante que nous avons préparée pour vous."

    LES PODIUMS

    • Classe HN (6 bateaux classés): 1ers les frères Sanjuan sur Poussières d'étoiles; 2èmes Jacques Chamaillard et Sébastien Andreo sur Francajaro; 3èmes Bruno Sallaz et Philippe Bonavita sur Fastmania).

    • Classe IRC1 (27 bateaux classés): 1ers Olivier Guillerot et Erik Nigon sur Axa 102 sud; 2èmes Karen Leibovici et Jean-Christophe Mandeix sur Marlène et Juste; 3èmes Christophe Heurtault et Stéphane Hejaij.

     

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  • Fernando "Féfé" Ferreira, le photographe reporter bien connu, sera ce soir au Bar du XXe siècle l'invité de la librairie Préambule pour signer et dédicacer "Cassis Terre des Calanques", publié le mois dernier par Vtopo. Après de nombreux autres ouvrages illustrés de ses inoubliables images, dont "Les calanques, trésor du sud" en 2002 et "Les calanques, Cap canaille" en 2012, c'est le 3e livre qu'il consacre et dédie à sa terre chérie. En deux langues, Français et Anglais, voici un nouveau bouquin superbe.

    Cassis: Féfé signe "Cassis Terre des Calanques" au Bar du XXe siècle

    Fernando "Féfé" Ferreira signera cesoir son nouveau livre sur Cassis. /Photo C.R.
     

    Né dans les montagnes du nord du Portugal, Fernando Ferreira réside à Cassis depuis 1987. Grimpeur professionnel, pendant plus de 15 ans il a sillonné les Calanques et le cap Canaille de long en large… et de haut en bas ! Cette passion du rocher, et de la nature en général, en a naturellement nourri une autre: la photographie. Fernando, qui a débuté comme journaliste, est reporter-photographe depuis 1997, et auteur de plusieurs livres de photographies sur les Calanques, Cassis, la Provence, la Corse… Il collabore également à différents magasines de sport aventure, de voyages, en France et à l'étranger. Depuis 2000, il expose régulièrement ses collections d'images en France, Pays-Bas, Floride, explorant la photographie comme on explore un massif, en perpétuel découvreur.

    Laissons Féfé dire son amour de Cassis: "Le coup de foudre pour Cassis, je l'ai eu le 11 novembre 1981 en grimpant en terre promise, au royaume de l'escalade libre. J'aime ce village, ses paysages, sa lumière (surtout sa lumière), sa vie, la vie qu'il m'a donnée, toutes ses joies, ses bonheurs, ses larmes parfois. Il est le village de ma jeunesse et de tout ce qui va avec, à côté, dessus, dessous…".

    "J'ai commencé ce travail en 1996, poursuit-il. Dix sept ans d'archives, une parenthèse photographique, un long instantané des lieux et des gens, par tous les temps, toutes les lumières. Ces témoignages du temps figé ne devaient pas dormir dans un tiroir, j'avais envie de les transmettre. Certains lieux ont disparu, certains hommes ne sont plus là, les images, elles, restent: elles témoignent de ces instants écoulés, ces "instants décisifs" qui fixent le présent pour l'offrir au futur. Il s'agit dans ce livre de regarder le passé pour mieux appréhender l'avenir, de permettre à ceux qui ne l'ont pas vécu de le découvrir et d'aider ceux qui l'ont vécu à se souvenir."

    Samedi 15 juin à partir de 18h au Bar du XXe siècle, avenue Victor-Hugo: "Cassis Terre des Calanques", de Fernando Ferreira. Renseignements: Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis, Tél 04 42 01 30 83.

     

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  • Le mois de juin, c'est le mois de l'été, mais c'est aussi celui de la fête de la musique: c'est donc pour rendre hommage au Blues, cette musique populaire née dans le Deep South et qui est à la source du jazz et du Rhythm and blues que la Bibliothèque municipale l'Ariane a choisi d'accrocher à ses cimaises l'exposition "L'univers du Blues", réalisée par Italiques et Instants Mobiles, et mise à disposition par la Bibliothèque départementale de prêt.

    Cassis: En juin, l'Ariane rend hommage au Blues

     

    "Les toiles d'Inès Aubernon apportent une dimension picturale à l'exposition", assure Séréna. /Photo C.R.

    Parcours historique et thématique dans le monde du Blues, les onze panneaux de l'exposition sont l'occasion de découvrir l'univers du blues de ses origines jusqu'à nos jours. Du blues Texas au blues rock en passant par le Chicago blues et le blues ethnique, des "work songs" chantés dans les champs de coton de Louisiane par les esclaves jusqu'aux figures majeures du blues contemporain, on visualise toute l'importance du Blues dans les musiques d'aujourd'hui (le blues français, le "world blues", les blues étrangers) et l'on explore les mythes du blues (le carrefour, la "musique du diable", la nuit, le voyage). Mais le blues, ce n'est pas seulement un "feeling" et une musique, ce sont aussi des mots - les mots bleus du blues - dans la littérature et la poésie qui ont su se réapproprier cet univers musical si particulier.

    Par ailleurs, une dizaine de toiles signées Inès Aubernon et représentant des jazzmen viennent avec bonheur ajouter un volet pictural à la dimension essentiellement documentaire de "L'univers du Blues".

    PRATIQUE

    Expositions "L'univers du Blues". À découvrir à la bibliothèque municipale l'Ariane jusqu'au 26 juin. Ouverture le mardi de 15 h 30 à 18 h 30, le mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30, le vendredi de 9 h à 12 h et de 15 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 13 h. Entrée libre. Tel 04 42 01 19 47, courriel bibliotheque@cassis.fr

     

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  • Chaque année en France, environ 2 000 nouveaux cas de cancer chez l'enfant se déclarent. L'hôpital de La Timone, à Marseille, prend en charge un peu plus de 12% des cas. Ces enfants sont hospitalisés à l'Hôpital Enfant, dans les services d'oncologie et d'hôpital de jour. C'est pour les aider dans leur combat contre la souffrance et pour la vie, eux et d'autres autres petits malades, comme Chiara, atteinte du rare Syndrome de West, que Laurent Demola a décidé de réunir un groupe de nageurs un peu fous, pour un challenge incroyable: traverser la Méditerranée à la nage, entre Ajaccio et Cassis.

    Cassis: Laurent Demola nage pour offrir du rêve aux enfants malades

    Laurent Demola (à droite) bénéficie de l'appui du CLSN et de son chef de base Manuel Tier. /Photo C.R.

    C'est pour relever ce challenge que Laurent, ancien cycliste émérite et nouveau nageur ambitieux, mais aussi malade lui-même, car il est atteint d'une cirrhose chronique, a créé l'association gémenosienne Un Jour La Vie: "Je tiens à remercier le maire de Gémenos, Roland Giberti, qui m'a beaucoup facilité les choses", assure-t-il. Avec ses amis Nicolas Esteban, Nicolas Costa et Miria Rossi, ils s'entraînent en toute saison avec acharnement, cinq à six jours par semaine, hiver comme été: "Le CLSN (Club Sports Loisirs Nautiques, section du centre culturel de Cassis), nous aide beaucoup dans nos entraînements, en nous assistant en mer". Parallèlement, ils travaillent depuis deux ans à rassembler les fonds et le matériel nécessaires pour ne pas faillir lors de l'exploit: "Il nous manque encore des fonds pour boucler le budget et je recherche de nouveaux partenaires financiers."

    Ce pari fou, ils l'accompliront à partir du 18 août en se relayant nuit et jour par tranches de trois heures pour accoster à Cassis 5 à 6 jours plus tard. Une opération de ce type implique, on s'en doute, un accompagnement important, un catamaran et un kayak, soit une dizaine de personnes au total, nageurs compris.

    Au-delà de l'aventure humaine pour Laurent, Miria et les deux Nicolas, ce sont maintenant des dizaines d'enfants souffrant de cancer ou de maladies orphelines qui croient en ces "nageurs du Cœur" pour établir ce record de 300 km de nage en relais, à travers la Méditerranée devenue une vaste étendue de l'espoir. "Je leur dédie cette cette aventure ainsi que les dons qui en découleront pour offrir du rêve aux enfants malades."

    Mais en prélude de cette grande traversée, les quatre nageurs vont rallier  samediCassis au départ de Marseille. Ils se mettront à l'eau de la plage du Prado vers 8h30 pour débarquer sur la plage de la Grande mer vers 17h.

    "Les mots-clés de cette aventure, ce sont, au-delà du dépassement personnel, le don de soi et le partage", conclut Laurent Demola.

    AIDER "UN JOUR LA VIE"

    Pour aider Laurent, Miria et les deux Nicolas, toute personne désireuse de participer à la hauteur de ses moyens peut dès à présent donner à l'association Un Jour La Vie, ou directement à l'Objectif 2013. Pour ce faire, un compte spécifique Objectif 2013 a été ouvert et permet à quiconque le souhaite "d'acheter" des brasses. Le principe: une brasse = un mètre, un mètre = 1 euro. "Si vous êtes intéressé par l'achat de mètres pour cette traversée (défiscalisables à 66% pour les particuliers et 60% pour les entreprises), rejoignez-nous sur notre site internet (unjourlavie.fr) ou sur Facebook (facebook.com/laurent.demola). Les enfants comptent sur vous."

    Contact Laurent Demola, Tel 06 73 17 17 49

     

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  • L'autre samedi, à la Maison de l'Europe et de la vie associative, l'historienne marseillaise Éliane Richard a donné, à l'invitation de Gérard Gaudin, président de l'Association des Amis du Musée de Cassis, une conférence intitulée Marie Grobet, à l'origine d'un musée marseillais.

    Agrégée d'histoire, maître de conférence honoraire à Aix-Marseille Université et membre de l'Académie de Marseille, Éliane Richard est l'auteur de nombreux ouvrages de référence sur l'histoire sociale de Marseille et de la Provence et sur l'histoire des femmes aux XIXe et XXe siècles, dont le tout récent Dictionnaire des Marseillaises, écrit à quatre mains avec Renée Dray-Bensousan, Hélène Échinard et Catherine Marand-Fouquet. Un livre qui rend hommage à toutes les femmes oubliées de l'histoire, en particulier celles de Marseille.

    Conférence: Qui était la fondatrice du musée Grobet-Labadié ?

    Avec un brio passionné, Éliane Richard a fait revivre Marie Grobet-Labadié. /Photo C.R.

    "Le musée Grobet-Labadié, a expliqué Éliane Richard, est l'un des plus attachants de Marseille, il mérite d'être connu, reconnu et revisité. J'ai voulu ressusciter une personnalité marseillaise longtemps et injustement méconnue, à qui Marseille doit beaucoup, alors que pendant longtemps rien ne rappelait son souvenir au musée."

    S'appuyant sur un superbe diaporama des collections du musée, la conférencière a relaté comment Marie Labadié, avec ses deux époux successifs, Bruno Vayson et le violoniste Louis Grobet, a parcouru l'Europe pendant 44 ans à la recherche d'œuvres d'art, acquérant sur ses deniers propres et grâce à une fortune considérable plus de sept mille pièces pour meubler son hôtel particulier, construit sur les plans de l'architecte Gabriel Clauzel pour son père, le riche industriel et négociant Alexandre Labadié, qui fut aussi préfet des Bouches-du-Rhône, président du Conseil général et député.

    Il a été enfin question des circonstances dans lesquelles, en 1919, Marie Grobet, n'ayant pas d'héritiers, légua deux ans après la mort de Louis Grobet cet extraordinaire ensemble à la ville de Marseille, à charge pour la municipalité de l'aménager en musée. Une municipalité qui traîna beaucoup les pieds pour mener à bien une opération qui n'aurait jamais abouti sans l'investissement personnel et les moyens financiers supplémentaires engagés par Marie Grobet. Question encore de la façon dont les média de l'époque et le musée lui-même s'y prirent pour "effacer" des décennies durant le rôle d'une femme d'exception, dont les mérites ne commencèrent à être reconnus que dans les années 80.

     

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  • Comptant pour le challenge FSGT et bénéficiant, enfin, d'un temps estival, le Défi de Calendal a rassemblé dimanche 177 coureurs, en présence du maire, Danielle Milon, et du conseiller général, Roland Giberti.

    Cassis: Un beau Défi de Calendal pour marquer l'arrivée de l'été

     

    La concentration du départ: on presse le chrono et c'est parti ! /Photo C.R.

    Une 13e édition - animée avec son brio inimitable par Kamel Amiri - à laquelle les organisateurs ont donné un coup de jeune: "Cette année, et c'est aussi à votre demande, a déclaré aux coureurs Michel Mortelette, fondateur de l'épreuve, aujourd'hui adjoint aux sports, nous sommes passés d'une course nature à un vrai trail, 16 km au lieu de 12 et 650 m de dénivelé au lieu de 450. Attention à la descente, prenez garde aux racines et aux pierres". Principales difficultés du parcours jalonné par les membres de l'ACF, à l'aller la côte du Bérard dès le 2e Km et le col du Gibaou, difficile et à fort dénivelé; au retour, à partir du sommet, une descente très technique vers le village par le pierrier.

    Cassis: Un beau Défi de Calendal pour marquer l'arrivée de l'été

    La jeune trisomique Lucie a remercié les élèves infirmières pour leur beau geste de solidarité. /Photo C.R.

    Chez les hommes, Maxime Margetto (Senior, SCO Ste-Marguerite) l'emporte en 1h14'31'', devançant Julien Bouix (Senior, Sardines Triathlon, 1h17'41'' et Serge Sanchez (V1, Massilia Marathon, 1h17'50''. "Dans la montée, j'ai fait la différence, j'ai dû ralentir sur la descente, très dure, mais j'ai pu garder de l'avance", confiait le vainqueur à l'arrivée. Et quelle avance: 3'10'', rien de moins !

    Cassis: Un beau Défi de Calendal pour marquer l'arrivée de l'été

    Le podium messieurs avec Maxime Margetto, Julien Bouix et Serge Sanchez. /Photo C.R.

    Chez les dames, Christine Nguyen Barthélémy (V1 MJC Plan-de-Cuques) triomphe pour la 3e fois consécutive en 1h33'46''. Adeline Tomei (V1 Courir à St-Cyr) suit à 1h37'03'', précédant Ghislaine Paul (V2, Foulées du Loriot) qui termine en 1h41'03''. "La course était plus longue cette année, il fallait se ménager un peu plus, d'autant que c'était aussi dur à la montée qu'à la descente. Mais trois victoires de suite, c'est le bonheur", s'est réjouie la gagnante.

    Cassis: Un beau Défi de Calendal pour marquer l'arrivée de l'été

    Le podium dames avec Christine Nguyen Barthélémy, Adeline Tomei et Ghislaine Paul. /Photo C.R.

    Tous ont été ravis de la qualité de l'organisation et du balisage du parcours: "Et quand on arrive au sommet avec ce nouveau parcours, le dégagement sur la mer est juste fantastique", a déclaré l'un d'eux.

    Au-delà d'une belle fête sportive, cette 13e édition du Défi fut l'occasion d'un grand moment de solidarité au profit de l'association Trisomie 21 Bouches-du-Rhône. Avec d'une part, la belle initiative des élèves de l'Institut de formation en soins infirmiers de la Capelette qui reverseront à Trisomie 21 les recettes de la tombola organisée pour l'occasion. Et d'autre part, le geste de l'ACF Cassis qui a remis, toujours à Trisomie 21, un chèque de 3 517 € constitué du prélèvement de 1 € sur les 13 € de droits d'inscription de chaque coureur et d'un généreux don complémentaire des sponsors de l'ACF. Des dons qui permettront aux jeunes trisomiques du département de concrétiser leurs rêves.

     

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  • Depuis 44 ans, le Yachting-club des calanques de Cassis (YCCC) rassemble les plaisanciers et plongeurs de la rive nord de la calanque de Port Miou. Au fil des années, de sympathiques rendez-vous sont venus rythmer le calendrier de cet espace privilégié.

    Cassis: Port Miou: une paella géante pour les plaisanciers du YCCC

    Marc De Caneva (3e à droite) a souligné "la collaboration exemplaire entre la ville et les clubs". /Photo C.R.

    Ainsi, samedi dernier, à l'approche de l'été, c'est la traditionnelle paella géante de juin, coorganisée par le YCCC et la Section subaquatique Sévigné Ste-Marguerite, qu'ont partagé tous les adhérents, les voileux, les plongeurs et les kayakistes du KCCC, en présence de Marc De Caneva, adjoint à l'environnement et à la vie maritime représentant le maire de Cassis, et de Jean-Pierre Genest, conseiller municipal.

    En souhaitant la bienvenue aux participants, le président du YCCC, Roger Gavin-Millan a tenu à "remercier le maire et la municipalité pour leurs actions en faveur de la calanque de Port Miou" et à saluer "Marc Mamelli, président de l'Union nautique de Port Miou, qui par sa présence témoigne de l'esprit d'unité des clubs de la calanque. Avec lui, nous ferons avancer les choses sur la question des boues rouges. Altéo doit arrêter les déversements en 2015. Mais c'est compliqué, car il reste une question: où seront-elles déversées ? En outre, il y un enjeu d'emplois". De son côté, Robert Charron a remercié tous ceux qui avaient participé le 13 avril dernier à l'opération de nettoyage des fonds sous-marins de la calanque. "Je vous donne rendez-vous l'an prochain", a-t-il ajouté.

    "Je suis ravi d'être parmi vous, a pour sa part assuré Marc De Caneva. Danielle Milon, absente de Cassis aujourd'hui, aurait voulu être de la fête: elle vous prie de l'excuser. Vous savez que le Parc national se met en place, il continue à subir des attaques, mais le projet est lancé et personne ne pourra plus l'arrêter. Soyez assurés aussi que nous travaillons sur la question des boues rouges de la société Altéo et du déversement des eaux usées de l'émissaire de Cortiou. Enfin, je tiens à souligner la collaboration exemplaire entre la ville et les clubs."

    "Avant de trinquer et de faire honneur à la succulente paella concoctée avec amour par mon vieil ami Pierre - avec qui j'étais élève au lycée hôtelier de Bonneveine - je vous demande d'avoir une pensée pour Bernard Giraud qui était ici avec nous il y a tout juste un an: de là où il est, il doit se dire: "L'an dernier, avec moi, le temps était meilleur…". Lui et son humour nous manquent beaucoup", a conclu l'adjoint.

    LE CONTACT

    Yachting-Club des Calanques de Cassis (YCCC), BP 67, 13714 Cassis, Tel 04 91 26 79 54, courriel : roger.gavin-millan259@orange.fr, web : yachting-club-calanques-cassis.com

     

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  • Jérôme Lecuna a une passion, la mer. Depuis 20 ans dans le nautisme, il a exercé de nombreux métiers: menuisier, charpentier de marine, chantier composite, moniteur de voile en croisière, skipper de convoyages et de charters.

    Cassis: Jérôme Lecuna et "I Feel Good" veulent courir la Transat 6.50

    La soirée organisée à l'Oustau par Droit de Vent a permis de récolter 2 700 € nets. /Repro C.R.

    "Depuis 2008, assure Jérôme Lecuna qui compte à son actif cinq transats en solitaire, dont une en course, plus une en double, j'ai décidé de vivre pleinement ma passion, la course au large en solitaire. Après 5 ans à vivre pour ce projet, quelques belles courses et de beaux résultats, l'envie est toujours là! Mon objectif, courir la prochaine Mini-transat 6.50 sur mon voilier "I feel good", un Pogo 2 du chantier Structures."

    Pour mener à bien ce projet, Jérôme a besoin de fonds: "J'ai investi personnellement plus de 70 000 €, ma capacité d'autofinancement a atteint ses limites… Je fais donc appel à tous ceux et celles qui voudront me donner la chance de convaincre sur cette course."

    Trouver le nerf de la guerre, c'était donc le but de la soirée-concert organisée il y a quelques jours à L'Oustau calendal au profit de Droit de Vent, son association. "Une soirée très réussie, animée par Fred Cousin, Big Butt Foundation et Daïpivo. Nous avons eu 192 entrées qui s'ajoutent aux produits de la buvette, des ventes de T-shirts et des quiches maison préparées par les amis. Un bel élan de solidarité qui remonte le moral et a permis de récolter un peu plus de 5 000 €, soit 2 700 € une fois les frais déduits. J'adresse mes remerciements au maire, Danielle Milon, à l'Oustau Calendal et à tous ceux qui se sont mobilisés et ont participé à cette soirée. Cette somme va permettre de faire descendre de Bretagne le bateau à La Ciotat et de le mettre en chantier afin de l'optimiser pour la course. C'est un premier pas précieux."

    Des pas, il en reste d'autres à franchir: "J'ai encore besoin d'un jeu de voiles neuf (13 000 €) et de 2 000 € pour régler les frais d'inscription. Je suis à la recherche de partenaires, des entreprises m'ont donné des signes positifs, des gens viennent me voir. J'ai toutes les raisons d'y croire".

    Si tout se passe bien, I feel good devrait être mis à l'eau en juillet. Au programme, de longues séances d'entraînement et de préparation physique. En août, ce sera une course de qualification de 500 miles nautiques, Le Grand Huit, au départ de la Grande-Motte. Et le 13 octobre 2013 à 13h13, ce sera le départ de Douarnenez direction Pointe-à-Pitre avec une escale à Arrecife sur l'île de Lanzarote (Canaries). Arrivée prévue fin novembre.

    Contact: Jérôme Lecuna, Association Droit de Vent, tel 06 20 78 83 55, 16 Bd Jean-Jaurès à Cassis, www.objectiftransat650.com (formulaire de don disponible sur le site).

     

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  • Grand Prix national d'architecture en 2006, Rudy Ricciotti, l'architecte du MuCEM, le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée qui ouvrira ses portes le 7 juin, était samedi dernier au Bar du XXe siècle l'invité de la librairie Préambule pour signer et dédicacer ses livres, notamment le tout dernier, "L'architecture est un sport de combat", publié en avril aux éditions Textuel.

    Cassis: Rudy Ricciotti, l'architecte du MuCEM en dédicace

    "J'ai l'incroyable vulgarité de dire ce que je pense", assure Rudy Ricciotti. /Photo C.R.

    Dans ce livre issu d'un entretien avec David d'Équainville, Rudy Ricciotti, animé par un goût saisissant des mots et des formules, bouscule les idées reçues, n'hésitant pas à sabrer le "salafisme architectural" ambiant, ce minimalisme désincarné et impersonnel d'origine anglo-saxonne qui règne sur la création contemporaine, la "pornographie réglementaire" d'une administration omnipotente, sans oublier la "fourrure verte", un ensemble de préjugés dont se drapent tous les ayatollahs de l'environnement: il dénonce par exemple le caractère pervers de la norme HQE qui oblige à importer beaucoup d'éléments dont d'énormes climatiseurs qui font circuler l'air vicié… et apportent leur contribution au réchauffement de la planète…

    Armé de ses principales œuvres: le Stadium de Vitrolles, le Centre Chorégraphique National d'Aix-en-Provence, le pont du Diable à Gignac, le musée Cocteau à Menton ou le MuCEM à Marseille, ce virtuose du béton, grand défenseur des savoir-faire locaux, y explique ses combats, notamment contre l'hyper-réglementation, "qui fait que l'on n'arrive plus à construire". L'occasion de dresser un portrait sans concession de sa profession et de son enseignement. Un manifeste salutaire, polémique et provocateur, qui aborde avec vigueur et clarté la question de la responsabilité de la société en matière d'architecture.

    Ricciotti est aussi l'auteur de HQE, publié aux éditions Le Gac Press: "La HQE, c'est le privilège des pays riches de niquer davantage la nature en paraissant vertueux". Choquant ? "J'ai l'incroyable vulgarité de dire ce que je pense", conclut celui à qui la Cité de l'Architecture et du Patrimoine à Paris consacre actuellement une exposition (jusqu'au 8 septembre).

    L'architecture est un sport de combat, de Rudy Ricciotti, en vente à la Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis, Tél 04 42 01 30 83.

     

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  • Au collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin, la classe de 5e à dominante "Nutrition et santé" fait partie intégrante du thème "Éducation à la citoyenneté" du projet d'établissement.

    Collège de Cassis: un repas mexicain pour les 5e à dominante nutrition

    De gauche à droite, Thierry Morel, André Morel, Mohamed Driouiche et Alexandra Exposito. /Photo C.R.

    "Au sein du cours de sciences physiques, cette dominante - une heure hebdomadaire - a permis tout au long de l'année de s'ouvrir sur d'autres domaines, en particulier celui de la chimie, explique le professeur de physique-chimie Alexandra Esposito. L'objectif était de réaliser des manipulations pour mettre en évidence les différents constituants d'un fruit (acide, sucre, eau…). Ils ont d'abord dû concevoir et écrire des protocoles, puis les exposer avant d'effectuer des expériences pour prouver ou non la présence de certains constituants dans les aliments constituants un plat. Ils ont ensuite travaillé avec le chef de cuisine, Thierry Morel, sur les plats préparés à la cantine, en ouverture sur le monde, cette année, la Chine et le Mexique."

    "Sur le plan de la Biologie, précise Muriel Cavalli, professeur des Sciences de la vie et de la terre, ils ont travaillé sur l'origine des aliments, d'origine animale ou végétale, et les ont classés par groupes. Ils se sont penchés également sur la problématique alimentation et santé, avec l'importance de l'équilibre alimentaire pour se prémunir contre les maladies classiques (athérosclérose, diabète, cancer…) et nutritionnelles (sous et sur-alimentation). Enfin, ils ont découvert l'importance des bactéries, levures et moisissures utilisées dans les industries agro-alimentaires (fabrication du pain, du vin, de la bière ou du fromage…)."

    C'est bien de se pencher sur les aliments, encore faut-il les goûter ! Ce fut le cas mardi et vendredi dernier au restaurant scolaire avec les repas chinois et mexicain concoctés avec amour par le chef, l'occasion de découvrir de nouvelles saveurs, comme pour l'entrée les fajitas, typiques de la cuisine tex-mex et constituées d'une tortilla de farine de blé pliée et remplie de viande. Et pour le plat principal le chile con carne dont les ingrédients principaux sont la viande de bœuf et les chiles (haricots rouges).

    Plusieurs sorties enfin, étalées sur l'année, viennent parachever ce programme gourmand, comme la découverte de la gastronomie moléculaire à la Faculté des Sciences Saint-Charles, la dégustation de produits locaux au marché lors d'une visite du centre ancien de Cassis, la participation au démaillage des poissons à l'arrivée des bateaux de pêche, mais aussi le Four banal et le Musée des arts et traditions populaires…

     

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