• Multiples, les horizons du XXVe Printemps du livre de Cassis le sont, puisque s'intéressant samedi à deux auteurs américains, ils se sont déplacés dimanche vers celui qu'Antoine Spire a qualifié de "local de l'étape", le cassiden et très médiatique Pr. Marcel Rufo, avant d'ajouter: "il a l'accent et avec l'accent tout passe. Il n'est pas grand-père, mais son livre "Grands parents, à vous de jouer" est succulent!"

    Printemps du livre de Cassis: Marcel Rufo ou l'art d'être grand-père

    Pour Marcel Rufo, être grand-parent est un art. /Photo C.R.

    Au travers des relations qu'il a eues, petit, avec sa grand-mère, une femme d'origine italienne, extravagante et autoritaire, et de lettres imaginaires à ses éventuels futurs petits-enfants, le professeur Marcel Rufo, célèbre pédopsychiatre, actuellement directeur médical de l'Espace Méditerranéen de l'Adolescence à Hôpital Salvator, aborde dans ce livre diverses situations familiales. Il y donne des conseils qui devraient permettre à ses lecteurs de devenir des grands-parents parfaits.

    "La description de votre grand-mère est formidablement sympathique, ce que vous montrez, c'est que le regard des grands-parents est structurant pour l'enfant", lui a demandé Antoine Spire. "Tout à fait, nos grands parents sont là pour nous inscrire dans une continuité, Ma grand-mère croyait en moi, j'étais à ses yeux porteur d'espérance pour un avenir qu'elle ne vivrait pas."

    "Votre grand-mère avait une position phallique, dites-vous ?" "C'était une maîtresse-femme, autoritaire, elle avait une force décisionnaire et, à 3 ans et demi, elle avait fait de moi son allié. En fait, on est meilleur grand-parent que parent, parce qu'on est renvoyé à d'anciennes fautes par rapport à ses enfants et que les petits-enfants donnent une chance de les réparer. Pour cette raison, les grands-parents ne sont pas un deuxième choix!".

    Dans une autre partie de son livre, Marcel Rufo se projette dans l'avenir et écrit à d'imaginaires petits enfants. À son petit-fils, qu'il avoue préfèrer et couvre de compliments, il dit "Ta pauvre sœur est moins gâtée que toi par la nature et répercute toutes les craintes de désillusion qu'elle ressent lorsqu'on s'approche d'elle. Je dois faire très attention à ne pas la pousser dans un désarroi accru. Ne m'en veux pas si, de temps en temps, je suis plus attentif à elle…"

    Un livre à offrir d'urgence à tous les grands-parents !

     

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  • Avec Steven Sampson et son nouvel opus "Côte est - Côte ouest: Le roman américain du XXIe siècle de Bret Easton Ellis à Jonathan Franzen" publié en 2011 par Léo Scheer, le regard de la 2e rencontre du XXVe Printemps du livre s'est tourné vers l'horizon des côtes américaines.

    Printemps du livre de Cassis: Steven Sampson: une littérature côtière aux USA ?

    Critique littéraire et écrivain américain d'expression française né en 1957, à Milwaukee, Wisconsin, Steven Sampson a travaillé dix ans dans l'édition à New York. En 2008, il soutient une thèse sur Philip Roth, concrétisée dans un essai littéraire remarqué, Corpus Rothi, où il défend l'idée que l'œuvre de Roth peut être lue comme une parodie du Nouveau Testament avec Philip Roth dans le rôle du Christ…

    "Pourquoi être venu en France et pourquoi cette passion pour Philip Roth", lui ont demandé Spire et Koster. "Je suis juif, je suis venu en France à la recherche de lointaines racines Yiddish en Russie et en Alsace-Lorraine. J'ai étudié le Yiddish et c'est pour cela que j'ai été attiré par Philip Roth qui, depuis Pastorale américaine, a donné à son œuvre une inflexion historique pour se pencher notamment sur l'histoire de l'acculturation des Juifs originaires d'Europe de l'Est aux États-Unis."

    Plus récemment, Steven Sampson s'est demandé s'il y avait aux États-Unis une spécificité de la littérature côtière. Question saugrenue sans doute, mais le constat est là: pour les romanciers américains nés dans les années 60 et 70, les côtes sont plus attirantes qu'une Amérique profonde perçue comme arriérée et vide, intéressée par l'image plutôt que par le verbe, sauf quand il est religieux. Que peut apporter l'écrivain du troisième millénaire, qui ne se trouve pas déjà dans la Bible et sur l'écran ? Et si l'on ose encore écrire, c'est pour qui ? Écrivant en Français, Steven Sampson pose ces questions et beaucoup d'autres, au fil de lectures savantes et joueuses de quelques-uns des principaux romanciers américains d'aujourd'hui, qu'il connaît jusqu'au bout de leur plume: Bret Easton Ellis, David Foster Wallace, Jonathan Lethem, Nicole Krauss qu'il interviewé longuement, Chuck Palahniuk et Jonathan Franzen.

     

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  • Pour ce XXVe Printemps du livre de Cassis, dédié aux "Horizons multiples", un thème riche de potentialités et d'interprétations, s'il en est, "Nous avons eu l'idée, expliquent Antoine Spire et Serge Koster, d'aller chercher nos premiers intervenants, très loin d'ici, aux États-Unis."

    Printemps du livre de Cassis: Elaine Sciolino, la séduction à l'horizon France

    Premier d'entre eux, Elaine Sciolino, pour "La Séduction, comment les Français jouent au jeu de la vie", paru en février 2012 aux Presses de la Cité. "Elaine connaît formidablement la France, elle y a vécu et travaillé pendant 25 ans, d'abord comme correspondant, puis pendant 6 ans comme chef du bureau parisien du New York Times, a-t-il assuré en la présentant. Elle a toujours été très étonnée par l'importance du jeu de la séduction dans le comportement des Français."

    Pour comprendre cette spécificité, Elaine Sciolino, a mené l'enquête, interrogeant une vaste gamme de figures de la culture, de l'art, de la politique et de l'économie. "C'est moins la quête du plaisir pour le plaisir qui occupe une place centrale dans la culture et les relations sociales en France que l'art et la manière d'y parvenir, à savoir le jeu de la séduction", a-t-elle expliqué.

    "Très vite, j'ai compris que la séduction est partout. Elle anime toute la vie en France, de la vie publique à la vie privée, de la gastronomie à la politique. La séduction c'est un partage: on peut être séduite par son boucher qui explique comment faire cuire les côtelettes d'agneau. J'ai interviewé beaucoup de gens, trois présidents, des agriculteurs, des hommes d'affaires, des banlieusards, pour créer une mosaïque. C'est mon regard, celui d'une journaliste américaine qui a passé près de 6 ans en France."

    Une anecdote ? "J'ai été gênée quand Jacques Chirac m'a fait un baise-main la première fois que je suis allée à l'Elysée. Cela signifiait: "je suis l'homme, tu es la femme". De quel droit baise-t-il ma main si je veux la lui serrer en le traitant d'égal à égal ?" "Ce livre était écrit pour les Américains, pour les aider à se comporter en France et c'est un grand honneur pour moi qu'il soit traduit en Français", a-t-elle conclu.

     

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  • "Cassis au Jardin", c'est le nom de baptême du nouvel événement qui avait investi samedi dernier la place Baragnon et le Jardin public, en dépit d'une méchante bouderie de Dame Météo venue gâcher la fête.

    Cassis : Samedi, sous la pluie, les jardins étaient à l'honneur

    Cassis au Jardin n'a pu profiter samedi que de deux petites heures de soleil. /Photo C.R.

    L'idée, c'était d'offrir au public toute une journée pour choisir et s'offrir plantes et fleurs, discuter jardinage, rempotage, économies d'eau avec des professionnels de l'horticulture, s'intéresser à la protection de l'environnement et aux économies d'eau, aux Calanques, initier les enfants à la poterie et au jardinage dans des ateliers rigolos et hauts en couleurs, gagner des poteries, bouquiner et apprendre, goûter à des arômes délicieux et surprenants, sauver les palmiers, étudier les bienfaits du compost, oser les plantes médicinales, redécouvrir les épices, trouver son salon de jardin, sa déco, ses pots… En un mot, s'adonner aux joies du printemps revenu !

    En inaugurant Cassis au Jardin, le maire, Danielle Milon, a tenu à remercier "tous ceux qui avaient bravé des intempéries quasi-hivernales pour ne pas manquer ce 1er Cassis au Jardin qui devait être à la gloire du printemps et que nous attendions depuis longtemps". "Pour dédommager les exposants restés malgré tout, la ville leur offre la location de leur stand. Mes remerciements vont aussi aux services de la ville, espaces verts et communication, à nos partenaires, les poteries Ravel, Truffaut, France Bleu Provence, l'Office de tourisme, les agents du Parc National des Calanques et de l'ONF, au libraire, à la Communauté urbaine pour ses composteurs mis à la disposition des Cassidens."

    Et malgré tout, avant l'arrivée des plus grosses averses, les visiteurs ont pu faire quelques emplettes végétales, que de jeunes ambassadeurs munis de brouettes ont acheminé - avec le sourire malgré les premières gouttes - jusqu'à leurs véhicules ou à leurs domiciles.

    Beaucoup de jolies promesses un peu gâchées par un temps détestable. Mais on attend avec impatience la 2e édition qui pourrait se tenir sur tout un week-end, au printemps 2014.

    LES RAVAGEURS DES PALMIERS

    Précédant l'inauguration de l'événement, une réunion d'information sur les ravageurs des palmiers, organisée par la Fredon (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles de Paca), s'est tenu en mairie devant un public nombreux. La conférencière de la Fredon, Myriam Moreto, a expliqué ce qu'étaient les ravageurs des palmiers, le papillon géant et le charançon rouge, de quels dégâts ils étaient responsables et l'importance pour les collectivités locales et les particuliers de détecter et d'éradiquer tous les foyers d'infection.

    Le public a ainsi pu découvrir ce qu'étaient ces insectes et leur mode de vie, les signes d'infestation: présence de trous sur les palmes qui se dessèchent prématurément, un développement anormal des palmes centrales, de galeries à la base des palmes, de sciure agglomérée et de suintements sur les stipes (troncs), une déformation et un dépérissement du palmier pour le papillon géant; encoches sur les palmes qui se désaxent du pinceau central, chute anormale de palmes vertes, présence de sciure ou de cocons et des galeries à la base des palmes, dessèchement et un affaissement des palmes centrales et la mort du palmier si le traitement n'est pas engagé en temps utile.

    Avant de répondre aux questions, Myriam Moreto a passé en revue les moyens de lutte biologiques ou chimiques contre ces ravageurs (le charançon rouge n'a pas encore été observé à Cassis, mais ça ne devrait pas tarder, a indiqué Yves Husson, responsable du Service des espaces verts). Les obligations légales aussi, notamment la déclaration obligatoire du charançon rouge en mairie et au SRAL (Service régional de l'Alimentation DRAAF-PACA).

    Renseignements: service des Espaces Verts de la ville de Cassis (tel 04 42 01 66 89) qui se rendra sur place pour les formalités et vous conseillera sur les moyens de lutte et les intervenants agréés.

     

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  • Mercredi dernier, le journaliste d'investigation José D'Arrigo, un grand amoureux de Marseille, la ville où il est né, était au Bar du XXe siècle l'invité de François Hème et de la librairie Préambule pour dédicacer son livre "Marseille Mafias: ce que personne n'ose dire", paru en novembre dernier aux Éditions du Toucan.

    Cassis : José D'Arrigo au cœur du "système" marseillais

    José D'Arrigo (à droite), avec François Hème et une lectrice. /Photo C.R.

    Depuis des décennies et des décennies, Marseille fait la "Une" des journaux à la rubrique des faits divers, des règlements de comptes, des affaires de corruption ou des basses manœuvres politiques. Se demandant pourquoi, D'Arrigo a mené l'enquête deux années durant au cœur du "système marseillais", interrogeant  plus de cent quatre-vingt témoins venus de tous les horizons: le port bien sûr, la mairie, la région, les syndicats, les Corses, la police, le commerce, l'immigration, les religions, le football… Il a rencontré la corruption, l'incivisme et la crasse, les trafics et le grand banditisme.

    Un livre sans concession: "Il contient beaucoup de vérités, mais j'ai atteint l'age où on peut les raconter: dans ma vie de journaliste, ce qui me désespérait, c'était d'être obligé d'euphémiser la réalité, pour continuer à exister et ne pas être broyé par le système. Ce qui me fait agir, c'est l'amour de Marseille, le souhait de la voir changer d'âme, de la voir devenir une ville où on respecte la loi et où les citoyens se tolèrent, une ville qui ne soit plus l'emblème du clientélisme."

    "Marseille a ses tares, mais elle n'a pas que des défauts, poursuit José D'Arrigo. C'est une ville pauvre et pourtant elle est la capitale européenne de la charité: ce sont les pauvres qui aident les pauvres et j'admire les bénévoles du Samu social qui vont au secours des gens en déshérence, avec une patience et une bonté inlassable malgré les rebuffades fréquentes. À Marseille il y a des voyous, mais il y a aussi des saints. Marseille est une ville rebelle, mais les Marseillais ont de naissance une tradition de l'accueil."

    Un livre extraordinairement documenté, mais aussi beau et fort. À lire absolument pour qui veut comprendre la "cité phocéenne".

    "Marseille Mafias: ce que personne n'ose dire", de José d'Arrigo, à la Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis, Tél 04 42 01 30 83.

     

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  • La Filt, c'est la formation de lieutenant à l'École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (Ensosp) d'Aix-en-Provence. La Filt 81, c'est la nouvelle promotion de lieutenants de sapeurs-pompiers, la 81e, qui a intégré l'Ensosp lundi dernier pour suivre une formation de 10 mois.

    Cassis : La Filt 81 construit sa cohésion dans les Calanques

    La 81e promotion, à son arrivée sur l'esplanade de la Presqu'île. /Photo C.R.

    "La Filt 81, explique le caporal Arnaud Canaguier, compte trente-huit lieutenants, dont cinq filles; ils ont 22-23 ans, viennent de toute la France et sortent d'une formation universitaire. Mais dans certaines promos, on peut avoir des gens plus âgés, des sous-officiers de pompiers qui souhaitent évoluer dans leur carrière." Chaque nouvelle promotion est confrontée à un raid de deux jours pour créer dans l'équipe l'esprit de groupe et la cohésion par le travail et l'implication dans des épreuves professionnelles et sportives. Un raid qui peut avoir toutes sortes de destinations: Gap, le Mont-Ventoux, la Sainte-Victoire… ou les Calanques de Cassis.

    Cassis : La Filt 81 construit sa cohésion dans les Calanques

    Une ascension délicate qui nécessite la parfaite cohésion du groupe. /Photo C.R.

    C'est donc pour ce raid que les nouvelles recrues ont débarqué à la Presqu'île vendredi dernier. "En quittant l'école, ils ne connaissaient ni le contenu du raid, ni leur destination, assure le major Florian Feuerlé. Nous devons remercier le Centre de secours de Cassis et le Grimp13 pour leur collaboration dans l'organisation des différentes épreuves."

    Cassis : La Filt 81 construit sa cohésion dans les Calanques

    Le parcours via ferrata sur la falaise de la Presqu'île: pas vraiment de tout repos ! /Photo C.R.

    Ils ont été répartis en quatre groupes, avec au moins une fille par groupe: "Dans ce milieu un peu macho, il faut leur montrer qu'une fille peut être aussi motivée qu'un garçon. Si un jour, je peux faire un groupe de filles, je le ferai pour montrer aux mecs qu'elles en veulent et qu'elles sont loin d'être mauvaises", souligne le lieutenant Gérard Benasich.

    Car ce raid au programme copieux doit aussi développer l'esprit de compétition entre les groupes qui sont chronométrés pour chaque épreuve et encadrés par un accompagnateur et un instructeur. Au menu des deux jours: sur la falaise de Port Miou, parcours via ferrata de 60 m et descente en tyrolienne jusqu'à la mer, montée sur une face d'une échelle tenue par les camarades et descente par l'autre face, brancardage d'un blessé, portage d'un dévidoir et déroulement du tuyau incendie, course d'orientation en kayak de mer de Cassis à En-Vau, suivi d'une marche topographique avec carte et boussole sur terrain accidenté d'En-Vau à La Gineste… "Cette nuit, ils camperont à Roquefort-La Bédoule, mais nous leur réservons une surprise: ils seront réveillés à 1 h du matin pour une course d'orientation de nuit sur le domaine de Rouvière… Au total, ils vont vivre deux journées intenses, très sportives et dormiront peu. À la clé, beaucoup d'émotions et une promotion soudée", a conclu le major Feuerlé.

     

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  • Chaque année, le concours de poésie de la Bibliothèque municipale de Cassis - la villa Ariane - rencontre un grand succès auprès des amoureux de la rime, leur donnant l'occasion de faire connaître ce qui pour eux n'est pas un travail, mais plutôt un grand moment de bonheur.

    Cassis : Les poètes ont planché sur les horizons multiples

     Concurrents, lauréats et organisateurs étaient unis à l'Ariane autour de l'écriture poétique. /Photo C.R.

    La 12e édition du concours de poésie était ouverte aux enfants jusqu'à 17 ans et à tous les adultes écrivant en français, quelle que soit leur nationalité. Après le thème de "L'expérience en héritage", choisi en 2012, celui retenu cette année pour inspirer l'imagination des poètes - chevronnés ou débutants - était "Les horizons multiples", celui précisément du XXVe Printemps du Livre de Cassis. Les poèmes de forme libre, d'une longueur de 14 à 30 lignes ou vers par candidat, devaient naturellement être inédits.

    "Le jury a reçu cinquante-cinq textes dus à cinquante poètes issus de la France entière, a assuré Frédéric Soulayrol, adjoint à la culture, qui représentait le maire de Cassis, Danielle Milon, et présidait le samedi 13 avril à la remise des prix aux lauréats dans les jardins de la villa Ariane. Je dois dire que notre choix a été bien difficile, compte-tenu de la qualité de ces écrits que nous avons ressenti chacun avec notre sensibilité et notre propre vécu. Dans tous nous avons retrouvé le thème proposé vu au travers l'imaginaire de nos poètes. Avant de donner lecture du palmarès qui traduit les choix des membres du jury, ce que vous attendez impatiemment, je tiens à remercier Francine Solanas et toute l'équipe de la bibliothèque pour leur travail extraordinaire, pas seulement sur le concours, mais tout au long de l'année."

    Puis on est passé à la proclamation des résultats et à la remise des prix - des livres de poèmes bien entendu - aux lauréats, dont plusieurs, malheureusement, n'avaient pu venir. Tous les candidats, primés ou non, ont également reçu le recueil complet des poèmes qui ont participé au 12e concours de poésie de l'Ariane. Une proclamation suivie, comme il se doit, du verre de l'amitié pour remercier les acteurs de l'événement et permettre au public de partager un moment de poésie informel et détendu avec les auteurs.

    LE PALMARÈS

    Catégorie enfant: 1er prix Le Ciel de Guillaume Baulès, 13 ans.

    Catégorie adultes: 1er prix Pantoum du voyage d'Olivier Billottet; 2e prix L'Horizon du Poète de Jean-Pierre Michel; 3e prix Horizons de Michel Cahour; Coups de cœur Buenos Aires de Mireille Ferrandez et Scintillements de Michel Garabédian.

     

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  • Jeudi et vendredi dernier, l'Oustau Calendal a accueilli deux journées de formation intitulées "L'Autisme aujourd'hui et demain. De l'émotion, du scientifique au culturel" organisées par l'Observatoire de la Santé Mentale "Autisme et Psychoses" et l'Association Alexandre présidée par Brigitte Pugnière. Ces journées placées sous la présidence scientifique du Pr Marcel Rufo, s'adressaient à tous ceux que concerne l'autisme, médecins, accompagnants, familles… "Articuler le scientifique au culturel est leur fondement identitaire", assure Brigitte Pugnière.

    Cassis : Rencontres Autisme: articuler le scientifique au culturel

    Brigitte Pugnière a dédié ces journées à son fils Alexandre. /Photo C.R.

    "Je suis très heureuse de vous accueillir ici, dans cette ville marine, forestière et viticole, nichée au cœur du Parc National des Calanques, a déclaré le maire, Danielle Milon, dans son allocution de bienvenue. Votre programme me fascine et si ma carrière d'enseignante était à refaire, je me spécialiserais sur l'autisme. Avec Dominique Matéo, mon adjointe à l'enfance, nous sommes en train de travailler sur l'idée d'installer dans l'ancien lavoir un établissement pour les enfants différents de Cassis. J'exprime à Brigitte Pugnière toute mon admiration pour l'énergie qu'elle déploie dans son combat et je remercie Marcel Rufo, un grand ami, dont l'autorité scientifique cautionne ce colloque."

    "Ce colloque est le 22e et le 7e à Cassis: depuis 30 ans, je me bats pour les enfants autistes, j'ai créé cet observatoire pour rapprocher parents, pédopsychiatres et auxiliaires. Je le dédie à mon fils Alexandre, a expliqué Brigitte Pugnière. Je vous demande d'applaudir les Turbulents et les Papotins dont la participation chaleureuse et spontanée va, comme les années passées, contribuer à sceller, avec talent et sensibilité, le lien entre autisme et culture." "Il faut toujours travailler et garder espoir, a ajouté Marcel Rufo: "Je viens de voir une autiste que je suis depuis 40 ans: elle commence à parler !"

    Cassis : Rencontres Autisme: articuler le scientifique au culturel

     Le spectacle chaleureux et spontané des Turbulents a suscité émotion et admiration dans l'assistance. /Photo C.R.

    La première journée s'est achevée sur une émouvante soirée ouverte au public. Débutant avec les Turbulents et leur répertoire des Chansons de Paname interprétées avec chaleur et spontanéité, elle s'est poursuivie avec la projection du film de Nils Tavernier "Et après, docteur… Et après ?". Tavernier a rencontré les familles dont il a choisi de partager le quotidien, chacune d'entre elles devant faire face, avec dignité, courage, ténacité, mais aussi épuisement et parfois même désespoir, à la maladie de leur enfant. Ce film dénonce le néant qui entoure les familles des 3 millions de personnes atteintes de maladies rares et met en lumière l'avant et l'après "Annonce". Émouvant, intelligent et délicat, une leçon de vie. "J'ai voulu projeter ce film, a conclu Brigitte Pugnière, car, au-delà des médecins, professeurs et éducateurs, il touche beaucoup le public et les parents des autistes ont été très sensibles à cette initiative."

    Renseignements: Brigitte Pugnière, présidente de l'association Alexandre, Tel 06 75 41 83 16.

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  • Créée il y a deux ans par Claude Vangermez qui en assure la présidence, l'association "L'Outil en main de Marseille-Cassis" s'est donnée pour mission d'accueillir le mercredi après-midi des jeunes de 9 à 14 ans dans de vrais ateliers équipés de vrais outils pour leur permettre de bénéficier du savoir-faire et de l'amour du travail bien fait d'hommes ou de femmes de métier, artistes, artisans ou ouvriers qualifiés à la retraite ou encore en activité. Et, peut-être de susciter chez eux des projets de vie, voire des vocations…

    Cassis : Les toiles et la peinture inspirent l'Outil en main

     Marie-Thérèse Vion avec deux de ses élèves, Rayane et Clément. /Photo C.R.

    Quatre Ateliers

    À Cassis, quatre ateliers fonctionnent depuis le début de l'année scolaire, accueillant les enfants inscrits à tour de rôle. Un de cuisine, animé par le chef Joël Bonzi dans son restaurant du Tennis-Club de Cassis et trois au collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin: celui de jardinage avec Jean-Paul Maero, jardinier professionnel à la retraite, celui de pâtisserie et chocolaterie, sous la conduite de Christian Lion et Roger Monetti, tous deux artisans à la retraite et celui de peinture animé par l'artiste-peintre Marie-Thérèse Vion, de la Société des peintres cassidains.

    "Je leur fait aborder la peinture à l'huile exactement comme dans une école de peinture, explique-t-elle. En trois séances, ils réalisent leur propre tableau. Ils commencent par apprendre à apprêter la toile, choisissent librement leur sujet et font le dessin. Ensuite vient la mise en place des ombres et des lumières avec un jus aquarellé (peinture à l'huile diluée à l'essence de térébenthine). Ils préparent eux-mêmes leurs coloris en mélangeant au médium les couleurs primaires et secondaires avant de passer à l'application, en choisissant des pinceaux adaptés et en utilisant différentes techniques."

    "Ce qui est gratifiant pour les petits dans cette atelier, c'est de réaliser une œuvre personnelle selon leurs envies et leurs objectifs: on leur donne les moyens de le faire", souligne le président Vangermez.

    Acquérir des savoir-faire

    "Ce que nous voulons, à l'Outil en main, poursuit-il, c'est faire prendre conscience aux jeunes de ces classes d'âge, ainsi qu'à leurs parents, de la nécessité d'acquérir des savoir-faire et leur donner envie de participer à nos ateliers. Chaque atelier dure quelques semaines, ensuite l'enfant change d'activité sous la conduite d'un nouveau compagnon. Bien entendu, nous travaillons en partenariat avec les parents qui sont conviés à des réunions d'information avec projections et discussions. Et lors de la réunion de fin d'année en leur présence, les enfants verront leurs œuvres exposées et recevront, s'ils ont été assidus et sérieux, le diplôme officiel et le badge de l'association nationale "L'outil en main".

    L'ASSOCIATION

    "L'Outil en main de Marseille-Cassis" est présidé par Claude Vangermez, assisté de Paula Rège, secrétaire pour Cassis; Nadine Grille-Vial, secrétaire pour Marseille; Monique Poupeau, trésorière; José Fenech, administrateur. Renseignements: Claude Vangermez, tel 06 13 22 54 71, vangermez.claude@wanadoo.fr

     

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  • En France et à l'étranger, les ministères de la Culture, des Affaires étrangères et de l'Éducation nationale organisent chaque année au printemps la Semaine de la langue française. Du 16 au 24 mars, associations, écoles et universités, musées, théâtres, hôpitaux, maisons de retraite… se sont mobilisés en France et dans le monde pour faire partager au public le plaisir des mots et de la langue.

    Cassis : Les amoureux des mots ont fait la fête à la langue française

    Les petits écrivains du concours de la semaine de la langue française ont été fêtés vendredi dernier. /Photo C.R.

    C'est l'occasion de présenter des projets artistiques personnels, conçus autour de l'opération "Dis-moi dix mots semés au loin". Dix mots (atelier, bouquet, cachet, coup de foudre, équipe, protéger, savoir-faire, unique, vis-à-vis, voilà) choisis parmi les mots, tournures et expressions de la langue française qui sont passés tels quels dans d’autres langues, les locuteurs de ces langues leur ayant trouvé une "valeur ajoutée", un "charme" leur permettant d'exprimer une pensée, opinion ou sentiment sous une forme juste, élégante ou évocatrice. "Il s'agit, ont précisé les organisateurs, de s'emparer des dix mots et de donner libre cours à sa créativité, à travers des projets littéraires ou artistiques fondés sur un réel travail linguistique."

    Comme chaque année, la ville de Cassis a participé à la "Semaine": "Avec un volet grand public, l'exposition à la Maison de l'Europe et de la vie associative jusqu'au 12 avril des dix affiches illustrées, une par mot, réalisées par le ministère de la culture et de la communication, qu'accompagnent des grilles de mots croisés proposées à la sagacité des visiteurs", détaille Patricia Hatémian, adjointe à l'animation. "Et avec un volet pédagogique, le concours des dix mots, organisé par la Meva et la bibliothèque municipale, qui a invité les élèves de CE2, CM1 et de CM2 des écoles de Cassis à réfléchir au sens de ces mots puis à les utiliser dans un texte personnel. Les plus jeunes (CE2) ont produit un travail collectif de classe."

    L'ensemble du dispositif a trouvé son aboutissement vendredi 12 avril, à la Meva, en présence des 151 élèves des huit classes concernées et de leurs enseignants, de Patricia Hatémian, des membres du jury et d'une dizaine de résidents de la Maison de retraite publique de Cassis.

    Après avoir remercié toutes les personnes qui s'étaient impliquées dans le concours, Patricia Hatémian a félicité les élèves: "Vous avez écrit de très belles histoires et le jury a souvent eu du mal à vous départager, il y a donc des ex-æquo et des coups de cœur. J'espère que vous avez pris autant de plaisir à écrire que nous à vous lire." Et l'on est passé à la remise des prix avant de partager un sympathique goûter dans les locaux de la Meva.

    Le palmarès par classes

    • École Ste-Claire. CE2 L. Boyer J.D. Maurin: Prix collectif pour "La métamorphose d'Alexandre". CM1 B. Pufal: 1er prix Hugo M. "Le Plan"; 2e prix Kyllian A. "Un savoir faire de potions unique"; 3e prix Adrien P. "Les peintres sont tous différents. CM2 B. Berbis J.D. Maurin: 1er prix Hugo D. "Picasso et Granet"; 2e prix Bianca A. "Un dimanche au musée"; 3e prix ex-æquo Benjamin R. "L'Hiver" et Louna A. "Mon cher journal"; Coup de cœur du jury Luna C. "Voilà".

    École Leriche-Mistral. Classe A. Dupla: "L'amour dans l'air", rédigé avec les résidents de la maison de retraite. CE2 A. Dupla: 1er prix Lys H. "L'atelier de menuisier"; 2e prix Loan M. "Mon amie Marion"; 3e prix Rosalie-Lou B. "Le coup de foudre"; Coup de cœur du jury Louise C. "Le village de silence". CM1 A. Dupla: 1er prix Louis R. "Mes dix mots à moi"; 2e prix Mila L. "Comme une rose"; 3e prix Rémi L. "Les mots du dictionnaire sont perdus". CM2 A. Minelle: 1er prix Ilona S. "La danse provençale"; 2e prix Lou L. "Le SDF de Cassis"; 3e prix ex-æquo Agathe L. "Amour pour toujours" et Lenny B. "Le Château de Cassis". CM2 I. Genet: 1er prix Pablo C. "L'équipe"; 2e prix Raphaël G. "L'amour du foot"; 3e prix Antoine B. "Mon premier coup de foudre".

     

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  • À l'initiative de la Prévention Routière et en partenariat avec la Police nationale, les élèves de six classes de CM2 des écoles Leriche-Mistral et Sainte-Claire ont bénéficié d'une formation à la sécurité routière. Les sessions étaient animées par le brigadier Daniel Tagliasco, chef de piste pour la Prévention routière, et Franck Mura, adjoint de sécurité, détachés de la CRS 55, et par Fanny Ortiz et Alain Morel, de la police municipale.

    Cassis : Les écoliers apprennent la bonne conduite

     Les six lauréats de la Prévention routière ont été récompensés mardi 9 avril au centre culturel. /Photo C.R.

    "Chaque séance a commencé par une heure de théorie au cours de laquelle, explique Patrick Rock, le directeur du Comité départemental 13 de la Prévention Routière, nous décryptons pour les enfants la signalétique routière et leur donnons les règles de bon comportement à observer par les piétons et les cyclistes, ainsi que la façon de bien se comporter comme passager sur 2-roues, en voiture ou dans les cars scolaires. D'une manière générale, tout ce qui doit être connu dès leur âge pour prévenir les accidents ou diminuer leurs conséquences. Puis on est passé à une heure de travaux pratiques. Chacun a enfourché un vélo pour un parcours maîtrisé de maniabilité sur un circuit balisé où il a appris à tenir sa droite, à éviter les obstacles, à respecter les panneaux et à acquérir de bons réflexes face aux situations potentiellement dangereuses. Les élèves sont informés en temps réel de leurs erreurs et notés en vue du classement".

    Au Centre culturel, l'heure était mardi dernier aux récompenses à l'occasion de la remise des prix aux trois premiers de chaque classe, en présence de leurs instituteurs et des adjoints Patricia Hatémian et Frédéric Soulayrol qui représentaient le maire, Danielle Milon.

    "Je me réjouis, a assuré Patrick Rock, de l'excellente collaboration des CRS et des deux policiers municipaux agréés éducation routière et je remercie les enseignants qui font un formidable travail. Bravo à tous ceux qui ont participé et félicitations aux gagnants qui vont maintenant recevoir leurs récompenses, des souvenirs de la Prévention Routière pour les deuxièmes et troisièmes et un prix offert par la ville pour les premiers. Celui d'entre-vous qui a obtenu la meilleure note repré sentera les écoles de Cassis lors de la finale départementale qui aura lieu le 12 juin prochain à La Ciotat et opposera les meilleurs participants sélectionnés au long de l'année dans les soixante-dix communes du département participant à l'opération."

    "Nous comptons sur vous pour faire remarquer à vos copains et, pourquoi pas, à vos parents, leurs comportements dangereux. La vigilance et le respect des règles de circulation doivent devenir une habitude pour préserver votre vie et celles des autres", a conclu Frédéric Soulayrol.

    Le palmarès

    École Leriche-Mistral. Classe de Mme Gaudin: Clara Roustit, Anaïs Gravelle, Lucas Franceschi. Classe de Mme Minelle: Lou Laurent, Arone Gueta, Ilona Scarabelli. Classe de Mme Dupla: Mila Laurent-Smith, Marie Savelli, Tom Bienfait. Classe de Mme Genet: Baptiste Salangra, Améla Saric, Lilou Chaneviaz.

    École Ste-Claire. Classe de M. Maurin et Mme Bernis: Pierre Cavelli, Beryl Blampain, Émilie Riera. Classe de M. Pufal: Baptiste Wikart, Julie Mulder, Seven Caillet.

    Le grand gagnant cassiden, Pierre Cavelli, participera à la grande finale départementale du 12 juin à La Ciotat.

     

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  • Invité de la librairie Préambule, José d'Arrigo, journaliste d'investigation dont la réputation n'est plus à faire, animera aujourd'hui à partir de 11 h un nouveau numéro des "apéros littéraires" du Bar du XXe siècle, autour de la signature dédicace de son livre "Marseille Mafias: ce que personne n'ose dire", paru en novembre dernier aux Éditions du Toucan.

    Cassis : José d'Arrigo décrypte les mafias marseillaises

    José d'Arrigo a mené l'enquête deux années durant au cœur du "système marseillais". /Photo Repro C.R.

    Régulièrement - chaque mois, chaque semaine - la ville de Marseille fait la "Une" des journaux à la rubrique des faits divers, des règlements de comptes, des affaires de corruption ou des basses manœuvres politiques. Pourquoi cette récurrence, cette spécificité, cette triste notoriété ? Que se passe-t-il de spécifique dans la seconde ville de France ?

    Pour répondre à cette question, José d'Arrigo, ancien grand reporter du Méridional, du Figaro et du Dauphiné libéré, marseillais lui-même et grand connaisseur de la cité phocéenne, a décidé de convier ses lecteurs à une longue balade au cœur de Marseille et de ses mœurs obscures, depuis le temps de Gaston Defferre, qu'il a bien connu, jusqu'aux années Gaudin. Marseille Mafias s'appuie avant tout sur une expérience unique de vie marseillaise, courant sur près d'un demi-siècle. Décortiquant un par un tous les aspects du problème, d'Arrigo a mené l'enquête pendant deux ans et interviewé plus de cent quatre-vingt témoins venus de tous les horizons: le port bien sûr, la mairie, la région, les syndicats, les Corses, la police, le commerce et ses acteurs, l'immigration, les religions, le football, la corruption, l'incivisme et la crasse, les trafics et le grand banditisme.

    Tous ces fléaux et toutes ces dérives dénoncés au fil de 448 pages apportant chacune son lot de révélations. La dénonciation d'un système remontant aux années maudites du sabianisme. Les parrains en costume rayé, les Spirito et Carbone, les Guérini, les Zampa et autres Jacky Le Mat et Fancis le Belge ne sont pas loin. Un système qui perdure, assure l'auteur, citant Edmonde Charles-Roux, qui considère que le clientélisme fait à Marseille partie "de l'exercice normal du pouvoir".

    Mercredi 17 avril de 11 h à 13 h au Bar du XXe siècle, avenue Victor-Hugo : "Marseille Mafias: ce que personne n'ose dire", de José d'Arrigo. Renseignements: Librairie Préambule, 8 rue Pierre-Eydin à Cassis, Tél 04 42 01 30 83.

     

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  • Samedi dernier s'est déroulée à Port Miou la 14e "Journée calanque propre". Un grand nettoyage de printemps des berges et des fonds sous-marins organisé en partenariat avec la ville de Cassis et la communauté urbaine MPM par toutes les associations de plaisanciers de la Calanque et le concours de nombreux clubs de plongée venus parfois de très loin.

    Cassis : 16m³ de détritus retirés des fonds de Port Miou

    Les déchets repêchés sont acheminés par monte-charge vers les camions de MPM./Photo C.R.

    "Cette journée est devenue un grand classique, a assuré Roger Gavin-Millan, président du Yachting club des Calanques de Cassis. Pour la 4e fois, elle réunit toutes les associations de la calanque, avec d'autres venues parfois de loin, autour d'un projet qui concerne l'avenir de ce site que nous aimons tant."

    Cassis : 16m³ de détritus retirés des fonds de Port Miou

    Une partie des plongeurs ayant participé à l'opération./Photo C.R.

    L'opération - qui s'est déroulée en présence de Danielle Milon, maire de Cassis, de Dominique Matéo, première adjointe, de Marc de Caneva, adjoint à l'environnement et à la vie maritime, de Fabrice Jullien-Fiori, délégué à la communication, de Jean-Pierre Genest, conseiller municipal - a permis de remonter plus de 16 m³ de débris les plus variés, pneus et bidons en grand nombre, batteries, ferrailles… et même un moteur complet !

    Tout cela grâce à une chaîne humaine entre les plongeurs de fond, ceux de surface (soixante au total, appartenant à huit clubs) et de très nombreux bénévoles à terre qui ont donné la main pour sortir de l'eau les immondices remontés par les plongeurs, tandis que d'autres parcouraient les berges pour les purger des canettes et autres mégots. Il a fallu pour évacuer ces résidus pas moins de quatre camions de MPM, qui prend également en charge le tri sélectif de ces déchets. "Ils sont tous très anciens, remontant pour la plupart à l'époque de la carrière, ce qui prouve que les plaisanciers de Port Miou respectent depuis des années la nature et l'environnement", a souligné Marc De Caneva.

    "Je suis ici à un triple titre, a assuré Danielle Milon, comme maire, comme présidente du Parc national des Calanques et comme vice-présidente de la communauté urbaine. Tout le monde doit travailler ensemble, dans le seul intérêt général, pour rendre à nos enfants ce lieu magique en meilleur état qu'on nous l'a confié. Grâce à vous tous, cette calanque est chaque année un peu plus propre. Je peux vous assurer que peu à peu le Parc et ses services de surveillance feront payer ceux qui ne respectent pas les règles. Je remercie tous les bénévoles, plongeurs ou non, le représentant de MPM, l'équipe de Port Miou et son patron, Michel Burte. J'y associe Bernard Giraud, absent pour la 1e fois de cette manifestation: il nous manque terriblement. Marc De Caneva lui succède pour Port Miou et Dominique Matéo dans les fonctions de 1er adjoint. Et maintenant, je vous invite à vous rafraîchir autour du verre de l'amitié."

    L'opération de l'an prochain s'attaquera au fond de la Calanque.

    DE NOMBREUX PARTICIPANTS…

    Le Yachting club et le Kayak club des Calanques, la section subaquatique Sévigné Ste-Marguerite, l'Union nautique de Port-Miou et des Calanques, le club nautique de Port-Miou, l'Union des plaisanciers de Port-Miou, Port-Miou Plaisance, le Club subaquatique Luynois, le CSL de la gendarmerie maritime de Marseille, l'ASPTT Marseille, Exocet Orange 1er REC Légion étrangère, la Section plongée du CEA-Areva de Cadarache, 04 Plongée de Château-Arnoux, ATSCAF Pointe-Rouge, Les Z'Amis Divers de La Bouilladisse, Eau Secours de Marseille.

     

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  • Dispositif facultatif créé en conseil municipal et soumis à l'agrément du préfet, la Réserve communale de sécurité civile (RCSC) est composée de bénévoles et placée sous la seule autorité du maire. Elle est chargée de lui apporter son concours dans les situations de crise, mais aussi dans les actions de préparation et d'information de la population et dans le rétablissement post-accidentel des activités. Elle contribue à ces actions en s'appuyant sur les compétences et les solidarités locales et en les développant, pour apporter un soutien et une assistance aux populations.

    Cassis : La Réserve communale de sécurité civile (RCSC) est opérationnelle

     Une réunion d'information a permis de présenter la RCSC aux membres du Comité feu de forêt. /Photo C.R.

    Officialisée fin 2011 par la signature de conventions entre la ville et ses partenaires à l'issue d'un processus initié par Danielle Milon dès le début de sa mandature, la RCSC regroupe sous l'autorité du maire de Cassis le Comité communal feux de forêt (CCFF), l'antenne locale de la Croix-Rouge, un référent personnel médical, un référent personnel paramédical et des conseillers techniques à compétences particulières (logistique, mer, feux de forêt et plongée), le tout étant coordonné par Hervé Chaussidière, ancien pompier et spécialisé dans le secours d'urgence, en étroite collaboration avec la cellule de crise communale (CCC).

    Vendredi dernier, le maire et le coordinateur avaient réuni en mairie l'ensemble des membres du CCFF, en présence du directeur des services techniques et du chef de la police municipale: "Il s'agit de s'organiser en amont sous l'autorité du maire afin d'être performant lorsque la catastrophe arrive, a expliqué ce dernier, et elle peut arriver à tout moment, comme l'inondation du 21 mai 2012. On doit savoir quoi faire, qui appeler et avec qui travailler. C'est l'objectif du travail de la CCC."

    La commune de Cassis est exposée à plusieurs risques majeurs (phénomènes naturels ou risques technologiques ayant des conséquences catastrophiques pour la collectivité). Risques naturels: incendie de forêt, inondation, submersion marine par ras de marée en cas de séisme ou d'éboulement des falaises de Canaille, séisme, mouvement de terrain, mini-tornade, neige, canicule… Risques technologiques: surtout le transport des matières dangereuses par rail, route ou canalisation…

    Le dispositif communal de gestion de crise et l'inventaire détaillé de tous ces risques avec les mesures de prévention et les conduites à tenir sont consignés dans deux manuels qui ont été remis à tous les membres du Comité feux de forêt et à toutes les personnes concernées par la RCSC et la CCC. Un point clé du dispositif est l'organisation de l'alerte de la population, par la sirène communale, la sonorisation du centre-ville, les panneaux à messages variables et les alertes SMS. Enfin, des brochures de pré-alerte en cas d'inondation seront distribuées aux habitants des zones inondables.

    Le Plan communal de sauvegarde sera testé périodiquement avec des simulations de catastrophe, dont seront tirés tous les enseignements.

     

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  • Faisant suite à la signature en septembre dernier d'un traité d'amitié entre Danielle Milon, maire de Cassis et M. Zhang, maire de Jin Jiang en Chine (une ville de 18 millions d'habitants), une délégation conduite par Pascal Chaix, adjoint à la vie économique, vient de se rendre en Chine afin de développer les échanges économiques et culturels et faire connaître les vins de Cassis. Elle était constituée d'un universitaire, le Pr Mazerolle, de représentants des sociétés Téthys (pyrotechnie), Biotech (prothèses), Weichai Power-moteurs Baudouin, cabinet d'avocats Maillet, Becquart (conteneurs), Tout Rouge (vins), Domaine Leydier (vins), et du syndicat des vins de Cassis.

    Cassis: La ville concrétise et développe ses liens avec la Chine

    Pascal Chaix a présenté aux officiels chinois les photos de la mission qu'il a conduite en Chine. /Photo C.R.

    "Je vous remercie d'être ici aujourd'hui, a déclaré le maire en accueillant les participants. Mon adjoint est revenu transcendé. Je n'en suis pas surprise en constatant à Cassis le travail extraordinaire fait par Jason Lin et Weichai Power avec les moteurs Baudouin. Ils ont développé cette entreprise et se sont complètement intégrés à cassis. Ils nous ont proposé de mettre en valeur les vins de Cassis et bien d'autres choses. C'est le début d'une collaboration très fructueuse. Il ne faut pas avoir peur de la Chine, je suis admirative des gens qui travaillent beaucoup !"

    Pour rendre compte de ce périple, le maire et Pascal Chaix ont reçu vendredi dernier en mairie le consul général de Chine, Bian Tiencha, et ses adjoints Zhang Wei et M. Li, en présence des membres de la délégation. "Ce que j'ai découvert, a assuré ce dernier en ouvrant la réunion sur une présentation des photos du voyage, est totalement différent de ce que j'imaginais. Nous avons reçu un accueil exceptionnel et cela a été un grand choc, très positif sur ce qui se passe là-bas. Que ce soit sur le plan des affaires, des écoles ou des universités, nous avons beaucoup à apprendre de la Chine."

    Un voyage qui a donc permis de valoriser les vins de Cassis à la faveur de nombreuses dégustations: "l'acidité, le gras et la fraîcheur de nos vins se marient merveilleusement à la cuisine du Se Chuan" et de découvrir de nouveaux espaces de commercialisation. Mais pas seulement: "Nous avons signé un accord de coopération sur l'éducation et l'enseignement: Le Pr Mazerolle prépare un rapport sur les perspectives de coopération entre Aix-Marseille Université, qui est la plus grande université de France, et les universités de Cheng-Du au Se Chuan. Nous avons été reçus par l'adjoint à l'économie de Jin Jiang et lui avons présenté les opportunités de nos territoires, Cassis bien sûr mais aussi l'ensemble de la communauté urbaine."

    Une réunion chaleureuse et instructive qui s'est terminée - cela s'imposait - par une dégustation des crus cassidens et de nombreux toasts à l'amitié sino-cassidenne.

     

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  • À l'Oustau Calendal, ce sont trois superbes concerts que l'association des Rencontres musicales de Cassis a proposé le week-end passé aux mélomanes à l'occasion du 1er Festival des Rencontres Musicales. "En cette année où Marseille-Provence est capitale européenne de la culture, nous avons souhaité produire à Cassis un grand événement pour fêter l'arrivée du printemps, un événement qui n'aurait pu avoir lieu sans le soutien de la ville de Cassis, de nos sponsors et de nos mécènes, a souligné la présidente Brigitte Ley."

     Cassis : Festival des Rencontres Musicales: Zhang et Schmidt triomphent à l'Oustau

     Pour le premier concert, vendredi dernier, l'idée était, capitale européenne oblige, de mettre l'accent sur l'Allemagne, berceau de la culture musicale occidentale. Au programme de cette "Soirée allemande", trois grands compositeurs servis par trois excellents artistes d'outre-Rhin, la mezzo-soprano Birthe Bendixen au timbre profond et chaleureux, le pianiste Christoph Grund, le violoniste Félix Borel et le corniste Benno Trautmann. Beethoven et sa Sonate pour piano et violon en do mineur opus 30 N°2 sur des thèmes très actuels, Malher qui exprime toute la souffrance de l'âme allemande dans son "Lieder eines fahrenden Gesellen", adapté pour mezzo soprano, cor, violon et piano par Christoph Grund. Et le très romantique Brahms, avec le Trio opus 40 en mi b majeur pour piano, violon et cor.

    Cassis : Festival des Rencontres Musicales: Zhang et Schmidt triomphent à l'Oustau

    Samedi, salle comble pour le "Récital de piano" du jeune virtuose chinois Haiou Zhang, parrainé par Weichai Power et Jason Lin, président des Moteurs Baudouin: "La Chine, a déclaré ce dernier, pays de très ancienne civilisation, souhaite développer les échanges culturels avec la France et, en particulier ici, avec Cassis où Weichai Power a remis sur pieds et développé cette très belle et ancienne entreprise que sont les moteurs Baudouin." "Haiou Zhang, 28 ans, a étudié 8 ans au Conservatoire central de Pékin avant d'arriver à 17 ans en Allemagne, où il fait une carrière fulgurante", a expliqué Brigitte Ley, avant de laisser les doigts magiques de Zhang enchanter Mozart, Beethoven, Debussy, Liszt, Schumann et Chopin. Avec une présence scénique incroyable, Zhang, jouant les yeux fermés, surprend par la puissance - ou l'extrême douceur - d'une frappe venue de très haut. Virtuose, assurément.

    Un grand moment encore, dimanche, avec La Voix humaine, tragédie lyrique de Francis Poulenc, en version piano, avec deux magnifiques artistes, le pianiste Christian Ivaldi, riche d'une carrière d'une grande diversité, et la soprano Anne-Sophie Schmidt, unanimement saluée par la critique, tant en version orchestrale qu'en version piano. Magnifique soprano et comédienne exceptionnelle, Anne-Sophie Schmidt a donné à l'œuvre toute sa dimension tragique, incarnant pendant plus de quarante minutes une femme à vif dans ce monologue lyrique qui se réduit à une longue conversation téléphonique à une voix, celle d'une femme que son amant abandonne: une difficile et dramatique rupture amoureuse à travers un moyen de communication défaillant !

     

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  • Le complexe sportif de la Viguerie s'enrichit d'un nouvel équipement baptisé Espace Sébastien d'Orso, du nom de l'animateur sportif unanimement apprécié, disparu accidentellement il y a deux ans. L'inauguration du nouvel ensemble qui occupe l'emplacement de l'ancien gymnase, détruit par un incendie il y a quelques années, s'est faite en deux temps.

    Première phase, une préinauguration jeudi après-midi avec les jeunes des associations sportives auxquels était proposé un petit challenge en trois ateliers de hand-ball, de basket et de futsal. Seconde phase, samedi dernier, l'inauguration officielle en présence des proches du disparu, de tous les Cassidens, de nombreux élus de Cassis et des communes voisines dont Roland Giberti, conseiller général et maire de Gémenos, Jérôme Orgeas, maire de Roquefort-La Bédoule, et de nombreuses personnalités.

    Cassis : La ville a inauguré l'espace sportif Sébastien d'Orso

    Les jeunes des associations sportives ont été les premiers à fouler le revêtement de l'Espace d'Orso. /Photo C.R.

    Danielle Milon, maire de Cassis a d'abord rappelé la promesse posthume faite à Sébastien d'Orso en juin 2011: "Tout l'espace gymnase et le futur city stade, entièrement voués au sport et à la jeunesse te seront dédiés. Ils porteront ton nom afin que les générations futures n'oublient jamais ton exemplarité, ta noblesse d'âme, ton immense charisme".

     

    Cassis : La ville a inauguré l'espace sportif Sébastien d'Orso

    Moment toujours très chargé d'émotion, la coupure du ruban inaugural. /Photo C.R.

    "Aujourd'hui, a-t-elle poursuivi, cette promesse se concrétise: l'Espace Sébastien d'Orso est réalisé. Son souvenir est ancré à jamais dans la mémoire de Cassis au travers de ce lieu de vie dédié aux sports, aux loisirs et à la jeunesse. Je tiens à remercier, pour cette superbe réalisation qui s'inscrit merveilleusement dans la topographie du lieu, tous les acteurs du projet, en particulier les architectes, MM. Champsaur et Copé, ainsi que les services techniques avec Hervé Bru et des sports avec Guy Labi et Hélène Biondi".

    Une année de travaux a été nécessaire à la réalisation de cet espace qui comprend un plateau sportif couvert, avec deux terrains multisports (foot, hand, basket et volley) de 12 m × 18 m chacun, la séparation centrale pouvant être enlevée pour réaliser une grande aire de jeu. Mais aussi deux couloirs d'athlétisme, des gradins, un bâtiment abritant les locaux sportifs (400 m²) avec des salles d'activités destinées aux associations (bridge, Croix-Rouge, aviron…) et le nouvel Espace Jeunes. Un bâtiment enfin rassemblant les bureaux de la direction Sports-Loisirs et ses différents services (installations sportives, centre d'hébergement, associations sportives, enseignement sportif et loisirs jeunes). Au total 1 000 m², au cœur du village, dont une partie en accès libre et une partie destinée aux activités encadrées par la mairie, les associations ou les écoles.

    "Sébastien aurait été fier d'inaugurer ce lieu avec vous", a conclu le maire avant d'inviter la très nombreuse assistance à partager le vin d'honneur offert par la ville.

     

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  • Chaque année, "l'inspection annoncée" permet à une brigade territoriale autonome (BTA) de dresser le bilan de l'année écoulée et de fixer les objectifs pour celle qui débute. Elle permet aussi à la hiérarchie de rencontrer les personnels pour faire un bilan de travail et évoquer les perspectives de carrière.

    Cassis : Les gendarmes annoncent une délinquance en hausse

    La brigade de Cassis-Ceyreste a dressé son bilan pour 2012 et fixé ses objectifs pour 2013. /Photo C.R.

    Conduite par le lieutenant-colonel Bounéou, commandant la compagnie d'Aubagne, l'inspection de la BTA cassido-ceyrestoise s'est déroulée mardi dernier au siège de la brigade en présence de Danielle Milon, maire de Cassis, de Jean Androver, représentant le maire de Ceyreste, de Guy Patzlaff, représentant le maire de La Ciotat, de représentants du parquet de Marseille, de la police de La Ciotat, de la police municipale, des pompiers, de l'ONF, de associations patriotiques et des retraités de la gendarmerie, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires.

    La brigade de Cassis-Ceyreste - qui compte seize militaires et espère passer à dix-sept en 2013 - intervient sur un territoire de 5 000 ha comptant 12 000 habitants et près de 50 000 l'été. En 2012, la délinquance générale est en hausse, passant de 838 délits à 1041, "mais ce chiffre doit être lu à la lumière du guichet unique qui permet de déclarer à la brigade des faits commis à l'extérieur de sa circonscription: c'est le cas de 54% de ces faits", a tenu à préciser le major Raffaelli qui commande la brigade. Important sujet de satisfaction, le taux d'élucidation des délits connaît une belle progression à 45%, alors qu'il est en baisse au niveau national.

    L'accidentologie est stable, mais le pourcentage d'accidents et de blessés concernant les deux-roues est en hausse, malgré l'intensification des actions mises en place. L'effort perdurera en 2013 sur ce chapitre. Par ailleurs, la brigade a intensifié ses actions en partenariat avec les municipalités et leurs polices municipales (à Cassis: communication avec la municipalité, participation citoyenne, tranquillité vacances et tranquillité seniors; à Ceyreste: redéfinition avec la municipalité de la mise à disposition d'un local et de moyens informatiques pour éviter aux citoyens d'avoir à se déplacer à Cassis).

    La cérémonie s'est close sur de chaleureuses félicitions. Celles du maire de Cassis "pour la réactivité de la brigade et l'excellente collaboration avec la police municipale". Celles de Jean Androver, de la part du maire de Ceyreste, Patrick Ghigonetto, "pour vos très beaux résultats". Celles enfin du lieutenant-colonel Bounéou: "La délinquance sur votre circonscription, c'est 30% de celle de la compagnie d'Aubagne, beaucoup plus que le pourcentage de vos effectifs avec un taux d'élucidation de 45%, ce qui témoigne d'un travail de haute qualité. Je félicite tous les personnels pour leur engagement et leur disponibilité et l'année 2013 est très bien engagée."

    RÉCOMPENSES

    À l'issue de la cérémonie, le maréchal des logis chef Cedric Nieto a reçu la Médaille de la Défense nationale échelon argent pour la qualité de son travail à la brigade et le gendarme adjoint volontaire Anthony Ruiz a reçu le diplôme de Gendarme adjoint volontaire agent de police judiciaire adjoint.

     

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  • Dans le cadre des actions artistiques financées par le Conseil général, les élèves de 3e et 4e du Collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin ont rencontré vendredi dernier un journaliste pour échanger sur les métiers de la presse.

    Cassis : Les collégiens découvrent le regard du journaliste

     La rencontre a permis à de nombreux collégiens d'ouvrir un journal pour la première fois de leur vie. /Photo C.R.

    "Il s'agit ce matin pour les 3e, a expliqué Sophie Jourdan, professeur de Français, de réfléchir à la façon dont s'élabore un article de presse, à la nécessité de diversifier et de croiser les sources d'information. Pour leur part, les élèves de 4e réfléchiront cet après-midi au dessin de presse, à la caricature et à son message. Au final, l'enjeu est de les amener à porter un regard critique sur l'actualité, pour devenir des citoyens responsables, car ils voteront en 2017 pour les prochaines élections présidentielles."

    Stéphane Ravier, du "Ravi", un mensuel provençal et satyrique qui scrute la vie politique, sociale et culturelle de la Région, leur avait demandé la semaine précédente de sélectionner - en justifiant ce choix -  un sujet d'actualité, en croisant les sources afin de porter un regard critique et personnel sur le sujet. Un regard qu'ils devaient matérialiser en rédigeant un texte d'une dizaine de lignes.

    Les sujets choisis par les collégiens ont été nombreux. Les menaces de la Corée du Nord sur les intérêts américains: l'occasion de revenir sur l'historique de ce conflit né en 1950 des conséquences de la Seconde guerre mondiale, l'invasion de la Corée du sud par la Corée du Nord, une guerre de trois ans qui fit plus d'un million de morts, l'armistice, la persistance d'un conflit larvé et la situation actuelle.

    Mais aussi, Chypre et le crash bancaire, les causes de la crise avec l'hypertrophie et l'implosion d'un secteur financier représentant 30% du PIB de l'île et spécialisé dans le blanchiment de l'argent sale arrivé de Russie, la nécessaire recapitalisation des banques afin que les citoyens puissent retirer un peu d'argent. L'occasion d'une réflexion personnelle: "Si tu prêtes de l'argent à un ami, comment peux-tu être sûr de le récupérer ?"

    Et encore, Detroit, berceau de l'automobile américaine, menacée de faillite, devenue un symbole de pauvreté et de violence urbaine qui pourrait bientôt se retrouver sous tutelle. La question du dopage en sport (on a parlé du rugby ces temps-ci). Les quartiers de Nord de Marseille avec leur délinquance, la représentation simpliste qu'en donnent les média alors qu'ils ne se réduisent pas à la violence: "des entreprises et des jeunes y travaillent, il y a de l'entraide, des associations qui font du bon boulot".

    Une belle rencontre pour réfléchir sur le métier de journaliste "qui consiste, en partie, à expliquer de façon simple des choses compliquées".

     

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  • "Lors des précédentes éditions, les Rencontres musicales de Cassis ponctuaient la saison hivernale toutes les quatre à six semaines, explique Brigitte Ley qui préside l'association éponyme, mais cette année, sur fond de Marseille-Provence 2013 Capitale européenne de la culture, nous avons souhaité produire à Cassis un grand événement, un festival sur trois soirées (5, 6 et 7 avril) à l'Oustau Calendal, pour fêter l'arrivée du printemps et marquer les esprits. Un événement ouvert sur l'idée européenne, mettant l'accent sur l'Allemagne, berceau de la culture musicale occidentale, avec notamment une "Soirée allemande" entièrement dédiée aux musiciens et aux artistes d'outre-Rhin."

    Cassis : Le Festival des Rencontres musicales va animer le week-end

    Birthe Bendixen, Benno Trautmann, Félix Borel, Christoph Grund, Haïou Zheng, Christian Ivaldi et Anne-Sophie Schmidt sont les invités du Festival. /Photos DR et C.R.

    "Soirée Allemande", donc vendredi 5 avril à 20h30 avec la Sonate pour piano et violon en do mineur opus 30 N°2, le Lieder eines fahrenden Gesellen de Malher, adapté pour mezzo soprano, cor, violon et piano par Christoph Grund, et le Trio opus 40 en mi b majeur pour piano, violon et cor de Brahms. Birthe Bendixen (mezzo soprano), Félix Borel (violon), Benno Trautmann (cor) et Christoph Grund (piano) ont obtenu les plus hautes récompenses des universités musicales d'Allemagne; les trois solistes sont membres de l'excellent orchestre Sudwestrundfunk de Fribourg Baden-Baden et mènent parallèlement des carrières de chambristes.

    C'est un "Récital de piano" qui animera la soirée du samedi 6 à 20h30. "Ancien élève du Conservatoire central de musique de Pékin, le jeune virtuose Chinois Haïou Zheng vit en Allemagne. "Sa compréhension intellectuelle des œuvres s'allie à une belle sensibilité musicale, assure Brigitte Ley. C'est grâce à un grand amateur de musique classique, Jason Lin, le président de Weichai Power-Moteurs Baudouin que nous avons pu le faire venir. Il nous honore grandement en choisissant de sponsoriser cet événement plutôt qu'un autre à Marseille." Au programme, des pièces de Mozart, Beethoven, Debussy, Liszt, Schumann et Chopin."

    La 3e soirée, dimanche 7 à 17h30, sera lyrique avec "La Voix humaine, tragédie Lyrique", du nom de l'œuvre de Francis Poulenc programmée en seconde partie. Avec deux magnifiques artistes invités dans les plus grands festivals, la soprano Anne-Sophie Schmidt et le pianiste Christian Ivaldi. "Anne-Sophie avait ravi le public cassiden lors de la 1e édition des Rencontres en 2010. Elle a triomphé dans La Voix Humaine, version orchestrale, sur de nombreuses scènes internationales, dont Covent Garden. Quant à Christian, sa carrière est marquée du sceau d'une extrême diversité, avec une prédilection pour la musique de chambre dont il joue tout le grand répertoire". La première partie sera une mise en bouche, avec des pièces de Mozart et Schubert.

    PRATIQUE

    Entrée 25 €, tarif réduit 18 €, moins de 16 ans gratuit. Abonnement aux trois concerts 54 €. Réservations et billetterie: par téléphone au 06 67 90 02 80, en ligne sur www.musicalescassis.com, à l'Office de tourisme et sur place, une heure avant le début du concert. L'esplanade Aristide-Briand sera ouverte au stationnement pour la durée du concert.

    Les concerts des 5 et 6 avril seront suivis d'un vin d'honneur offert par les vignerons de Cassis et celui du 7 avril sera suivi d'un cocktail dînatoire offert par la ville de Cassis.

     

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