• Pendant toute la durée des travaux de construction du nouvel Espace Petite-enfance sur le domaine de la Respélido (des travaux qui devraient s'étaler jusqu'au début 2014), le Centre aéré (ASLH, Accueil loisirs sans hébergement, selon la terminologie officielle) prend ses quartiers dans le bâtiment du Rased de l'école Leriche-Mistral pour les plus de 6 ans, les plus petits restant, comme auparavant, accueillis dans les locaux de l'école maternelle Cap Canaille.

    Cassis : Au Centre aéré, on libère le corps et l'imagination

    Les plus jeunes ont suivi un stage de danse rythmique sur fond de Hip hop et de Modern jazz. /Photo C.R.

    "Pour ces vacances d'hiver, nous accueillons près d'une quarantaine de petits et une trentaine de 6 ans et plus", précise Nathalie Delcourt, directrice du Centre aéré. Les huit animateurs proposent aux enfants des activités ludiques ou manuelles, diversifiées selon leur âge. Avec cette année, une dominante: "libérer le corps et l'esprit". Ici, sur le site de l'école Leriche-Mistral, les enfants, même ceux qui connaissaient la Respélido, se sont parfaitement adaptés: "Pendant les vacances, ils ont l'école pour eux, les grandes aires de jeux, les cours de récréation. C'est plutôt nous, les animateurs, qui devons trouver nos marques", remarque la directrice.

    Les petits suivent un stage de danse rythmique, en travaillant sur des musiques comme le Hip hop et le Modern jazz: "Ils adorent ça !". Pour les plus grands, le séjour est construit autour de l'art et des métiers. Ils peuvent participer à des grands jeux, se livrer à des activités artistiques ou manuelles (création de jeux de société, fabrication de crêpes et de pâtes à sel), faire des sorties (visite du centre de secours et de ses camions de pompiers, cinéma au nouveau Ciné-Calanques, laser games, bowling, karting à pédales pour s'initier au code de la route, suivre un parcours de via corda à Châteauneuf-les-Martigues)… 

    Par exemple, au niveau du travail sur l'art: "Nous leur montrons des photos neutres au milieu d'une grande feuille de papier, comme une estacade sur la mer ou une portion de voie de chemin de fer, en leur demandant d'imaginer la continuité positive et négative, c'est-à-dire d'imaginer le prolongement du dessin en amont et en aval. Ce que je voudrais, c'est qu'ils libèrent leur imagination, qu'ils sortent ce qu'ils ont en eux, sans se laisser contraindre par des schémas convenus."

    "Nous faisons tout pour que les enfants décompressent et bénéficient de vacances belles, ludiques, mais aussi enrichissantes, où ils apprendront et se construiront en jouant", a conclu Nathalie Delcourt. La première semaine a très bien fonctionné. La seconde, personne n'en doute, sera à la hauteur.

    Renseignements: Nathalie Delcourt, Service Enfance-Petite enfance, 2 allée Paul-Bérard à Cassis, Tel 04 42 01 31 33.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Samedi dernier, en présence du député Bernard Deflesselles et de Diane Kelly, consul général des États-Unis, le Musée municipal méditerranéen des arts et traditions populaires a inauguré sa première exposition de l'année 2013, "Lumière et reflets de Provence", une rétrospective du peintre provençal Paul Allé.

    Musée de Cassis: La Provence s'illumine sous le pinceau de Paul Allé

    Paul Allé (ici à la droite du maire) expose trente-cinq toiles de lumière au Musée de Cassis. /Photo C.R.

    Né en 1932 à Marseille, Paul Allé fait ses études aux Beaux-Arts puis réside un temps à Paris pour réaliser des décors de théâtre. Revenu à Marseille, il fréquente le "Péano", lieu de rencontre de nombreux artistes. Il y fera la connaissance de Pierre Ambrogiani qui l’encourage à exposer dans les Salons et Galeries. Dans son atelier marseillais, il peint des marines, des paysages, des fleurs ou des personnages de caractère (musiciens, danseurs, gitans, pêcheurs). Ses œuvres, exposées dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger, lui ont valu de nombreux prix et distinctions.

    "En 2012, a rappelé Danielle Milon, maire de cassis, notre musée a monté trois expositions exceptionnelles qui ont attiré plus de 10 000 visiteurs: Claude Weisbuch, les Métiers de la mer et les Costumes provençaux. Grâce à la qualité de ce travail constant, Cassis occupe une place de choix dans la programmation de Marseille-Provence 2013, avec quatre manifestations labellisées, et présentera de juin à septembre dans ce Musée et aux Salles Voûtées rénovées, une superbe exposition intitulée: Cassis, Port de la Peinture, co-organisée avec l'association Regards de Provence".

    "En ce début d'année, a poursuivi le maire, nous vous proposons une rétrospective de Paul Allé, peintre marseillais, authentique, plein d'amour et de sincérité. De ses œuvres, on retiendra la lumière, cette flamme précieuse qui éclate sur sa toile en feu d'artifice. "Le rêve existe à l'intérieur de chaque grain de sa toile", a écrit le critique d'art Raymond Hermann. Son regard émerveillé nous invite à traverser ses peintures en un voyage vers l'inconnu, en oubliant certains aspects de notre époque turbulente, pour nous entraîner dans la félicité de son souffle."

    L'idée de l'exposition est née en juillet 2012, lorsque le peintre fait don au musée d'une toile intitulée "Les vignes de Cassis, la couronne de Charlemagne". "C'est le prétexte de rencontrer l'artiste, s'est souvenu Jean-Claude Cayol, le conservateur du musée. Paul Allé accueille avec enthousiasme le projet d'accrocher aux cimaises du Musée une grande rétrospective de son œuvre. Avec Lumière et reflets de Provence, il nous fait découvrir la Provence sous toutes ses faces: la Camargue, les paysages de la Provence, tant terrestres que maritimes, l'inspirent. Une profonde poésie anime son œuvre."

    INFOS PRATIQUES

    "Lumière et reflets de Provence" de Paul Allé, au Musée municipal méditerranéen des arts et traditions populaires de Cassis, jusqu'au 18 mai 2013. Renseignements au 04 42 01 88 66.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Il y a quelques jours, à la Maison de l'Europe et de la vie associative, s'est tenue la 45e assemblée générale du Yachting-club des calanques de Cassis (YCCC), en présence de Danielle Milon, maire de Cassis, de Bernard Giraud, premier adjoint délégué à la vie maritime, et de Marc Mamelli, le président de l'Union nautique de Port Miou et des Calanques (UNPMC) qui fédère les clubs de la calanque.

    Cassis : L'avenir de Port Miou au menu de l'assemblée générale du YCCC

    "Nous gérons Port-Miou comme un vrai port", a souligné Bernard Giraud. /Photo C.R.

    "L'année 2012 a été cruciale, a souligné le président Roger Gavin-Millan en souhaitant la bienvenue à l'assistance: c'est l'année qui a vu la création du Parc National des Calanques et le classement de la calanque en zone optimale d'adhésion. Nous devons vous remercier, madame le maire, de votre acharnement sur ce dossier et vous féliciter pour votre élection à la tête du Parc. C'est l'occasion de rappeler la vocation de Port Miou à évoluer du statut de mouillage léger à celui de véritable port."

    "Nous devons veiller à ne pas faire d'erreur et à appliquer strictement la réglementation pour éviter de nous mettre en défaut, a notamment indiqué Danielle Milon dans son intervention. Comme vous le savez, l'État veut voir diminuer le nombre de bateaux de 40 unités sur huit ans, en commençant par le fond de la calanque: on ne pourra pas gagner simultanément sur l'espace qui les sépare et la largueur autorisée !"

    Pour Marc Mamelli, "Ce que nous recherchons, c'est la pérennité de nos emplacements. Si demain, nous ne devenons pas un port, c'est le Conservatoire du littoral qui prendra la main, d'autant que Port Miou était une friche industrielle ! Si le site est maintenu, ce sera grâce aux plaisanciers qui l'ont nettoyé et le préservent, avec une empreinte écologique extraordinaire, comme en témoigne le Pavillon bleu qu'a mérité la calanque. Soyons vigilants, car nous avons des adversaires redoutables qui feront tout pour nous faire partir."

    "La solution pérenne, a répondu le maire, ce serait qu'on aille vers la Métropole qui prendrait alors la gestion de tous les ports, ce qui résoudrait le problème." Et Bernard Giraud d'ajouter: "Cette calanque que nous gérons déjà comme un vrai port doit absolument devenir un port plein exercice. Sinon, l'État qui en est le propriétaire et a tout pouvoir peut décider du jour au lendemain d'enlever les bateaux !"

    Après les rapports moraux et d'activité qui ont rendu compte d'une trentaine d'animations pour tous les âges et le rapport financier qui mis en évidence une gestion équilibrée, l'assemblée générale a adopté, sur proposition du vice-président Jacques Rondet-Ginter, un plan de réorganisation du Conseil d'Administration consistant à "découper la calanque en tranches de vingt et un bateaux ayant chacune un représentant élu au conseil afin de faire remonter les problèmes et mieux préparer le futur dans la perspective de la fin de l'AOT en 2019."

    LA JOURNÉE DE NETTOYAGE DE LA CALANQUE

    En tête des actions annoncées pour 2013, le président du YCCC a insisté sur l'importance de la grande journée de nettoyage des fonds sous-marins organisée samedi 13 avril en partenariat avec la mairie de Cassis par toutes les associations (UNPMC, YCCC, Union des plaisanciers de Port Miou, Club nautique de Port Miou, Port Miou plaisance, Section subaquatique Sévigné Sainte-Marguerite, Section plongée voile du CEA). Contact et inscriptions: Robert Charron, tel 06 77 02 22 23.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Anciennes écuries datant du XVIIe siècle, les Salles voûtées situées dans la cour d'honneur de l'hôtel de ville accueillent tout au long de l'année une sélection variée d'artistes, peintres et sculpteurs, régionaux ou internationaux, qui choisissent de présenter leurs dernières créations à Cassis. 

    Cassis : Les Salles voûtées rénovées ouvriront le 2 mars

     L'architecte Catherine Fleury (à droite) a commenté pour le maire les nouvelles Salles voûtées. /Photo C.R.

    Pour autant, elles ne répondaient pas aux normes techniques que réclament des œuvres de grande valeur. Lacune désormais réparée, puisqu'elles viennent, sous la conduite des architectes Catherine Fleury et Chacha Atallah, de subir au cours de ces huit derniers mois, plus qu'un lifting, une rénovation complète: "Nous avons veillé à respecter l'histoire de ces voûtes, en conservant les volumes existants. et en valorisant les formes par une mise en lumière très travaillée, différente sur les voûtes et les surfaces d'accrochage", a assuré Catherine Fleury au maire, Danielle Milon, lors d'une visite de fin de travaux, il y a quelques jours.

    Les salles ont été équipées de toute la technique nécessaire à la mise au normes (climatisation, chauffage, déshumidification, sécurité incendie, vidéo-surveillance) et pourvues des commodités d'usage (toilettes, accès pour les personnes à mobilité réduite, banque d'accueil). Des structures en applique "cimaises" ont été posées sur les parties courbes afin d'offrir de larges surfaces d'accrochage et de masquer les équipements techniques. Le tout pour un coût total de 238 000 € TTC.

    "Nos salles voûtées, a souligné le maire, tout en conservant leur cachet d'antan, sont aujourd'hui dignes des grandes salles d'exposition. Elles seront à l'honneur pour le rendez-vous de Marseille 2013, capitale européenne de la culture."

    "CASSIS, AU-DELÀ DES CLICHÉS…"

    Les Salles voûtées seront inaugurées le samedi 2 mars à 11h30 pour le vernissage de l'exposition "Cassis, au-delà des clichés…", signée de la photographe américaine Elena Boyce, qui se tiendra du 2 au 17 mars. "Cette exposition, c'est une année de travail, indique l'artiste, pour livrer un regard extérieur sur Cassis et montrer la vie réelle de personnes passionnées et créatives, dans un village pittoresque qui a inspiré, depuis très longtemps, de nombreux artistes." Un travail de rencontres, d'échanges et de découvertes, une relation privilégiée entre l'artiste et son sujet.

    À découvrir du 2 au 17 mars, de 10h à 13h et de 15h à 18h. Nocturne le samedi 9 mars jusqu'à 22h.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • La langue française bouge, évolue et s'adapte. La Semaine de la langue française et de la Francophonie offre, en France et à l'étranger, à tous les amoureux des mots l'occasion d'en jouer en donnant libre cours à leur créativité et de manifester combien cette langue est riche d'innovation, de poésie, d'inventivité. Elle permet à chacun d'exprimer son attachement à la langue française, outil par excellence du lien social, de l'expression personnelle et de l'accès à la citoyenneté et à la culture.

    Cassis : Les amoureux des mots vont fêter la langue française

    "Chaque année le concours d'écriture des écoles connaît un succès croissant" (Patricia Hatémian). /Photo C.R.

    Organisée chaque printemps autour de la Journée internationale de la Francophonie du 20 mars, cette manifestation, créée en 1995 à l'initiative du ministère de la Culture et de la Communication, associe un grand nombre de partenaires, publics (ministères des Affaires étrangères et européennes, de l'Éducation nationale, de l'Agriculture et de la Pêche), ou privés (grandes entreprises de transports et de communication, médias, maisons d'édition).

    Du 16 au 24 mars, de nombreuses villes, associations, écoles et universités, musées, théâtres, hôpitaux, maisons de retraite… se mobiliseront pour faire partager au public le plaisir des mots et de la langue. L'occasion de présenter des projets artistiques sur le thème de l'expression personnelle, conçus autour de l'opération "Dis-moi dix mots semés au loin". Dix mots (atelier, bouquet, cachet, coup de foudre, équipe, protéger, savoir-faire, unique, vis-à-vis, voilà) délibérément choisis parmi les mots, tournures et expressions de la langue française qui sont passés tels quels dans d’autres langues, les locuteurs de ces langues leur ayant trouvé une "valeur ajoutée", un "charme" leur permettant d’exprimer une pensée, opinion ou sentiment sous une forme juste, élégante ou évocatrice. "Il s'agit, précisent les organisateurs, de s'emparer des dix mots et de donner libre cours à sa créativité, à travers des projets littéraires ou artistiques susceptibles d'être mis en œuvre tout au long de l'année."

    Comme chaque année, la ville de Cassis participe à la "Semaine": "Avec un volet grand public, l'exposition à la Maison de l'Europe et de la vie associative jusqu'au 12 avril des dix affiches illustrées, une par mot, réalisées par le ministère de la culture et de la communication, qu'accompagnent des grilles de mots croisés proposées à la sagacité des visiteurs", détaille Patricia Hatémian, adjointe à l'animation. "Et avec un volet pédagogique, le concours des dix mots, organisé par la Meva, en partenariat avec la bibliothèque municipale, qui invite les élèves de CM1 et de CM2 des écoles de Cassis à réfléchir à la signification de ces mots puis à les utiliser dans un texte d'expression toute personnelle. Les plus jeunes (CE2) produiront, eux, un travail collectif de classe. De plus en plus d'enseignants et de classes s'impliquent chaque année et c'est une grande satisfaction pour la municipalité."

    LE CONCOURS DES DIX MOTS

    Chaque élève participant au concours doit produire un texte utilisant les dix mots dans un des sens reconnus par le dictionnaire et n'excédant pas deux pages. Le texte anonyme, accompagné d'une feuille comportant nom, prénom, classe et école de l'enfant, ainsi que le titre du texte, devra être remis le 29 mars au plus tard à la Meva, rue Séverin-Icard. Trois prix individuels seront décernés dans chaque classe et un cadeau sera offert à celle ayant produit un texte collectif. La proclamation des résultats aura lieu le vendredi 12 avril à 14h à la Meva et sera suivie d'un goûter. Les textes gagnants seront publiés sur le site du ministère de la culture consacré à la manifestation. Les professeurs des écoles sont invités à visiter l'exposition avec leur classe.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Pour la 4e année consécutive, la ville de Cassis va permettre au peintres de se mesurer en organisant le Salon et le Grand prix de peinture de la ville de Cassis, du 19 au 26 mars, aux Salles voûtées - nouvellement rénovées - de l'Hôtel de ville, place Baragnon.

    Cassis : Peintres de Cassis et d'ailleurs, à vos pinceaux !

    Le Salon de peinture de la ville de Cassis connaît d'année en année un succès croissant. /Photo archives C.R.

    Ce concours, dont la mise en place est confiée à la Société des peintres cassidains et à son président Philippe Vion, est ouvert à tous les artistes-peintres, dans les catégories huile et acrylique d'une part, aquarelle et pastel d'autre part, à l'exclusion de toute autre technique. Les lauréats de chaque catégorie recevront des prix en espèces ou en nature. "Chaque artiste, précise Philippe Vion, pourra soumettre deux œuvres originales dans chaque catégorie. Les peintres auront tout loisir de donner libre cours à leur créativité puisque le sujet est libre. Aucune copie, même partielle, d'une œuvre originale, ne sera acceptée."

    Les œuvres, d'un format compris entre 8 et 15 points (de 46×38 à 65×54), seront réceptionnées aux Salles voûtées le mardi 19 mars de 10h à 12h et de 14h30 à 16h. Elles doivent être assurées, la municipalité et la Société des Peintres Cassidains dégageant leur responsabilité en cas de détérioration ou de vol. Elles seront munies d'un cache-clous ou encadrées et porteront aux angles supérieurs deux pitons et deux esses, ou de préférence à environ 1,5 cm du bord supérieur, deux crochets droits (appelés gonds en quincaillerie). Un exemplaire du bulletin de participation devra être collé au dos de chaque toile. Elles seront exposées aux Salles voûtées du 21 au 25 mars de 10h30 à 12h et de 14h30 à 18h et devront être retirées le 26 mars 2013 de 10h à 12h30. Passé cette date, les œuvres non retirées deviendront la propriété de la commune.

    Le jury qui se réunira le jeudi 21 mars se réserve le droit de refuser les œuvres non conformes à l'esprit ou au règlement du salon. Chaque œuvre présentée sera référencée et numérotée d'une étiquette masquant la signature du peintre, afin qu'aucun signe distinctif ne puisse influencer le jury. Les décisions du jury sont sans appel.

    Le vernissage se déroulera aux Salles Voûtées le vendredi 22 mars 2013 à partir de 18h30 et sera suivi d'un apéritif au cours duquel seront remis aux gagnants - qui devront être présents ou représentés - les prix offerts par la municipalité et divers donateurs.

    COMMENT PARTICIPER ?

    Les bulletins de participation sont disponibles à la Société des Peintres Cassidains, La Bastide, 1 avenue du Meunier, 13260 Cassis, Tel 04 42 01 87 49 ou plmvion@wanadoo.fr. Plus d'infos sur www.peintrescassidains.com

    Le droit de participation est fixé à 35 € par participant et par catégorie, à régler par chèque à l'ordre de la Société des Peintres Cassidains / Salon de Cassis et à envoyer avant le 7 mars 2013, accompagné du bulletin de participation, à la Société des Peintres Cassidains.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Le concours d'écriture des collégiens, soutenu par le Conseil général et l'Inspection académique, est proposé chaque année à quelque sept cents élèves de sept collèges du secteur, dont celui de Cassis. Cette année, ils devront écrire sur les "Horizons multiples", le thème choisi pour le XXVe Printemps du Livre". L'occasion pour les élèves de recevoir des écrivains venus échanger avec eux sur les livres.

    Cassis : Nine Spirit met en musique les textes des collégiens

     Les textes écrits par les élèves ont été aussitôt mis en musique par le tromboniste Simon Sieger. /Photo C.R.

    Dimension supplémentaire du Printemps des collégiens, la musique. C'est pour l'explorer que la classe de 6e de Sophie Jourdan au Collège des Gorguettes Gilbert-Rastoin a reçu lundi dernier la visite de Simon Sieger, tromboniste, et Olivier Corchia, des "Nine Spirit", le groupe de Raphaël Imbert, spécialiste du jazz et de l'improvisation musicale.

    L'atelier s'est déroulé en deux temps comme un jeu de questions-réponses. Simon Sieger s'est d'abord attaché à faire comprendre aux élèves les éléments d'une composition musicale, le rapport de la musique aux mots et comment un texte pouvait ressembler à de la musique. "Comment fabrique-t-on de la musique ?" Avec avec un instrument qui produit des sons, lesquels s'assemblent en une mélodie, avec de l'émotion, avec du rythme. "Et le rapport avec le texte ?" Un texte, c'est comme une partition: le son, c'est la voix; l'instrument, c'est le lecteur; la mélodie, c'est l'histoire. Quand on lit un texte, il faut y mettre le rythme, avec les accents, le rythme, les liaisons et l'émotion, qui fait partie de l'histoire et se traduit dans le ton."Et la musique, ça se structure, comme on structure un texte autour d'un plan."

    "Mais comment appelle-t-on l'ensemble des émotions d'un texte ?" C'est le thème! Aidés par de courtes phrases musicales jouées par l'animateur, les élèves en ont trouvé de nombreux: la joie, la tristesse, l'ennui (qui pouvait être marqué par la répétition, le refrain), mais aussi la fatigue, l'excitation, la colère, l'inquiétude ou le stress… "La répétition d'un mot, d'une phrase ou d'une rime, c'est très important, dans un texte comme en musique", a souligné l'animateur.

    Puis on est passé à la pratique. Après avoir choisi un thème, les élèves ont écrit en cinq minutes avec les notions qu'ils venaient de concrétiser et l'idée des "horizons multiples" un texte court: "Quelque chose en rapport avec vous, a précisé Simon Sieger, votre horizon, c'est celui que vous voyez." Des textes qui ont été aussitôt mis en musique par le musicien avec toute leur émotion contenue.

    Une passionnante animation qui a fait découvrir aux élèves le contenu musical des textes et leur a donné des pistes pour écrire mieux en rythmant leurs propres textes.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • C'est un ordre du jour largement technique que les élus cassidens avaient à leur menu lors du conseil municipal de lundi.

    Sur onze délibérations, la plupart ont été adoptées à l'unanimité (voir ci-dessous), trois pourtant ont animé la séance, mais avec retenue et sans animosité ! Telle celle concernant les 1er et 2e étages de l'immeuble du 13 rue Frédéric-Mistral, un bien vide et à l'abandon depuis une cinquantaine d'années, entraînant une dégradation dangereuse des parties communes. Après une enquête poussée mais infructueuse pour en retrouver les propriétaires, ce bien a été présumé "bien sans maître", par arrêté du maire en date du 26 avril 2012. Cet arrêté n'ayant abouti à aucune revendication, le conseil municipal, le 17 décembre 2012, a manifesté son intention d'incorporer ce bien dans le domaine de la commune, pour éviter qu'il ne tombe dans l'escarcelle de l'État. La période de publicité étant échue au 14 janvier dernier, il était proposé au conseil municipal d'incorporer définitivement ce bien au domaine communal. À Jocelyn Boyer (Ensemble pour Cassis) qui demande "Mais le propriétaire du rez-de-chaussée ?", le maire, Danielle Milon, répond: "Il n'avait aucun titre à faire valoir, alors autant que ce soit la commune, qui réhabilitera ce bien pour en faire des logements sociaux". Voté avec trois abstentions.

    Cassis : Concerts et télésurveillance en débat au conseil municipal

    "On ne peut pas tout donner gratuitement", a assuré le maire au sujet de la télésurveillance. /Photo C.R.

    Autre sujet de débat autour d'une modification technique du contrat d'abonnement à la télésurveillance, à conclure entre la ville et les particuliers. Claude Michel (opposition PS) s'étonne "que la police municipale, service public, puisse être prestataire de services à titre onéreux, un pas de plus vers la privatisation" et considère "que ce contrat est une usine à gaz, avec des modalités d'intervention beaucoup trop complexes". Réponse du maire: "On ne peut pas tout donner gratuitement. La mise au point de cette offre a demandé beaucoup de temps. Tout est légal et approuvé par le préfet de police. Et deux emplois supplémentaires de policiers ont été créés." Claude Michel a voté contre.

    Cassis : Concerts et télésurveillance en débat au conseil municipal

    L'opposition n'a pas été convaincue par les mérites des grands concerts estivaux de plein air. /Photo C.R.

    Petite fâcherie encore, autour d'une subvention de 60 000 € à l'association Cassis Organisation qui organise chaque été cinq concerts gratuits en plein air. Claude Michel souhaiterait "des manifestations plus innovantes". Jocelyn Boyer trouve que "c'est trop cher". "Rappelez-vous, a répondu le maire, ce que coûtaient jusqu'en 2007 les Escales Méditerranéennes, qui n'attiraient pas grand monde: 200 000 € ! Ces concerts sont offerts aux Cassidens comme aux touristes, pour qu'ils se sentent en vacances, viennent à Cassis, s'amusent et soient heureux, sans avoir à payer." Voté avec deux voix contre et une abstention.

    DÉLIBÉRATIONS ADOPTÉES À L'UNANIMITÉ

    - Finances: Approbation de la convention de participation pour la création à La Ciotat d'une aire d'accueil des gens du voyage sédentaires. Opération financée conjointement et au prorata de leur population par les communes de La Ciotat, Cassis, Carnoux, Ceyreste et Roquefort-La Bédoule. La part de Cassis s'élève à 338 039 €. Versement à l'AFM-Téléthon d'une partie de la recette issue de la location de la patinoire, soit 250 €.

    - Urbanisme travaux: Participation de la commune au Programme d'intérêt général (PIG) de la Communauté urbaine MPM pour l'amélioration de l'habitat ancien dégradé. Le PIG qui prend la suite de l'OPAH élargit son périmètre à la totalité du territoire communal. La commune abondera les aides financières de l'Agence nationale pour l'habitat à hauteur de 80 000 € pour l'année 2013. Signature du protocole territorial d'aide à la rénovation thermique des logements privés pour 30 propriétaires occupants. La prime "Habiter mieux" de l'ANAH s'élèvera à 2 600 € dont 500 € abondés par la ville de Cassis.

    - Environnement: Demande d'intervention des Forestiers-sapeurs du Conseil général pour des actions de débroussaillement en prévention des incendies. Approbation du classement en ouvrage DFCI de la piste CQ216 (qui contourne et désenclave le collège Gilbert-Rastoin).

    - Culture patrimoine: Subvention de 46 000 € à l'association Cassis-animation pour son programme d'animations autour des fêtes votives et traditionnelles.

    - Office de tourisme: Approbation de la convention d'objectifs et de moyens à conclure entre la ville et l'office de tourisme; attribution d'une subvention de 690 000 € en vue de contribuer à la réalisation des objectifs et missions de l'office définis par ladite convention.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Vendredi soir, dans un Oustau Calendal plein à craquer et en présence de nombreux élus et personnalités, parmi lesquelles Roland Giberti, conseiller général maire de Gémenos, Nicolas Bouland et Jean-Marc Caboni, adjoints aux sports de Carnoux et Roquefort-La Bédoule, André Giraud, vice-président de la Ligue française d'athlétisme, Jacques Bonnet, président du Comité départemental de la jeunesse et des sports et son vice-président Julien Fenech, la 3e édition des Trophées des sports - placée sous le parrainage de Didier Deschamps - a été pour la ville l'occasion d'honorer les nombreux sportifs cassidens qui se sont distingués en 2012. 

    Cassis : Oustau Calendal: la commune a honoré ses sportifs

     Une vingtaine de trophées ont récompensé les sportifs cassidens. /Photo C.R.

    "Avec les Trophées des sports la ville de Cassis a décidé de vous réunir chaque année pour vous rendre hommage, vous les acteurs cassidens du monde sportif, athlètes, dirigeants ou cadres techniques, qui portez haut et partout avec vos associations les valeurs du sport et les couleurs de votre ville. C'est une grande satisfaction de constater que parmi vous, la parité hommes-femmes est respectée, dans les sports individuels comme dans les sports collectifs. De constater aussi un beau renouvellement puisque trois-quarts des lauréats 2012 ne l'étaient pas en 2011", a déclaré Michel Mortelette, adjoint à la jeunesse et aux sports, en ouvrant la cérémonie.

    "Ce soir, a assuré le maire de Cassis, Danielle Milon, c'est un vrai plaisir de vous recevoir pour cette 3e édition des Trophées des sports de la ville de Cassis, pour rendre hommage aux associations et aux bénévoles qui transmettent à tous les jeunes de Cassis les valeurs du sport. Vous êtes 35 associations et clubs et pas moins de 850 licenciés dans des disciplines aussi nombreuses que variées. Merci à la SCO Ste-Marguerite dont le célèbre Marseille-Cassis 20 km, un événement extraordinaire et magique qui connaît chaque année un immense succès. C'est pour moi la plus belle course du monde."

    "La ville de Cassis, a-t-elle poursuivi, multiplie et encourage tous les projets qui permettent le développement sportif de Cassis. Tels le Parc Régis-Vidal, avec l'accrobranche et le parcours santé; le complexe aquatique Cap Provence; le tennis et le stade des Gorguettes; le nouveau SOC et son école de foot pour les enfants; la patinoire cet hiver, les activités estivales pour enfants et adultes qui ont attiré 2 000 personnes, l'espace Sébastien D'Orso bientôt inauguré, le plateau sportif des Gorguettes… N'oublions pas le Bureau des guides, le VTT Offroad, le Défi de Calendal, le Triathlon, la Cassis Race, les joutes, les régates et le grand succès du Forum des associations. Je remercie tous les bénévoles, car la vie associative est l'essence même de la cité."

    Puis on est passé à la remise des trophées, un palmarès impressionnant (lire ci-dessous), entrecoupé de belles démonstrations de basket, de judo, de danse moderne, et marqué par la remise des Médailles de bronze de la jeunesse et des sports par Jacques Bonnet et Julien Fenech à Cathy Mortelette, présidente de l'ACF Cassis, Jeff Drimaracci et Gérard Mélis, respectivement président et dirigeant de l'ASM Cassis, Daniel Maggi, au SOC depuis 1985.

    LES LAURÉATS DE L'ANNÉE

    Basket Club Cassis Carnoux: Michel Boschi, président, trophée du Comité départemental olympique et sportif.

    ASM Cassis: Nicolas Perrin, capitaine; Anthony Beletti et Mike Melis.

    Aviron Club de Cassis: Équipe compétition; Sigfried Camascio, entraîneur; Muriel Vautrin, présidente.

    Basket club Canaille: Famille Aurenche.

    Cercle d'activités aquatiques de Provence: Yann Moniot (6 ans); Eric Moniot et Lionel Pagliai, entraîneurs.

    Fight-Club (Centre culturel): Léo Kopchke, Gautier Bertout, William Vanni.

    ACF Cassis: Paul et Yvette Markarian.

    Association gymnastique Cassis Carnoux: Lucas Lopez (minime) et Loris Piryt.

    Handball Sporting Cassis Carnoux Roquefort-La Bédoule: Féminines moins de 18 ans et Féminines Seniors.

    Premiers Cassidens Marseille-Cassis 20 km: Katja Bürk (1h45'2") et Julien Bouix (1h14'59").

    Francs-Jouteurs cassidens: Baptiste Naulin et Elias Boumilat.

    Cassis Sports Loisirs nautiques (Centre culturel): Laurent Tier.

    Karate Tode (Centre culturel): Sarah Dellacase et Lucas Antoniotti (minimes); Dominique Caelles, entraîneur.

    Futsal Massaliotes: Raphaël Audasso; équipe P7_académie; Michel Tassy, entraîneur.

    Association cassidaine de Padel: Didier Deschamps; Jacky Barnault, président-entraîneur.

    Rugby Cassis Carnoux La Bédoule: Arnaud Meunier (école de rugby).

    Taekwondo club (Centre culturel): Nolwen Charpentier (minime); Anouar Hmamouch (benjamin); Mohamed Hmamouch, entraîneur.

    Tennis Sporting club: Marie-Jeanne Pastor et Hugo Prosperi; Féminines +35 ans; Corinne Bonney, éducateur.

    Sport Olympique (SOC): équipes U8 et U9; Hatem, Hachani, entraîneur.

    Sportifs de l'année: Lucas Lopez, vice-champion de France Fédéral minime trampoline (Association gymnastique Cassis Carnoux); Équipe féminine moins de 18 ans, championne des BDR (Handball Sporting CCRB).

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Distinction de haut rang dans le monde du sport, la Plaquette du Mérite sportif de la Fédération Française des Médaillés Jeunesse et Sport (FFMJS) ne peut être attribuée qu'à des personnalités déjà distinguées par une Médaille d'Or de la Jeunesse et des Sports.

    Cassis : La Plaquette du Mérite Sportif pour Jean-Michel Beaujon

    Beaujon sur le port de Cassis, très fier de sa nouvelle distinction. /Photo C.R.

    Le 2 février dernier à l'Espace Sport et Culture de Gémenos, c'est au plongeur Jean-Michel Beaujon que cette haute distinction a été remise par les soins de Michel Mortelette, adjoint aux sports de la ville de Cassis, et de Julien Fenech, son prédécesseur sous la mandature de l'ancien maire Gilbert Rastoin, dans les années 90. De Julien Fenech à Michel Mortelette, comme un clin d'œil au très long parcours de Jean-Michel Beaujon, dont ils ont rappelé les 46 années de dévouement et de plongeons de haut-vol au profit des enfants touchés par le handicap, à travers son action personnelle et celle de son association, Les Intrépides.

    Dans ses remerciements, le récipiendaire a exprimé sa fierté d'être un citoyen de la ville de Cassis et de travailler à son service: "Je voudrais surtout remercier madame le maire de Cassis, Danielle Milon, pour son soutien indéfectible à mes actions et à celles des Intrépides", a-t-il notamment déclaré.

    Une récompense qui prélude fort à propos au prochain projet de Jean-Michel Beaujon qui, on s'en souvient, s'était fiancé le 28 juillet dernier de manière très spectaculaire avec Patricia Saive en lui dédiant un spectaculaire plongeon depuis les 20 m du Rocher de l'Ange à la Presqu'île de Port Miou. "Nous vous donnons rendez-vous dans un an pour notre mariage", avaient-ils annoncé tous deux à l'époque.

    Leur mariage, justement, c'est pour le samedi 27 juillet: "Après notre union prononcée par madame le maire, à 16h, annonce Jean-Michel, nous offrirons à tous nos amis un apéritif géant à l'Oustau Calendal". Mais le plus spectaculaire aura lieu un mois avant: "J'escaladerai à main nue, sans être encordé, le Trou du canon sur l'envers du Doigt de Dieu à En-Vau, la plus belle calanque de France, et je ressortirai à 200 m de hauteur sur l'Oratoire d'En-Vau. Là, Patricia m'attendra et je lui remettrai nos alliances. Cette escalade sera filmée et le film en sera présenté lors de l'apéritif du mariage à l'Oustau."

    Décidément, Jean-Michel Beaujon sait mettre en scène les grands événements !

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Auteur d'une vingtaine de livres et figure marquante de la littérature jeunesse, Marc Seassau était mardi dernier l'invité du Collège des Gorguettes pour rencontrer les élèves des classes de 4e2 et 3e5 de Sophie Jourdan, professeur de Français, à l'occasion du Concours d'écriture des collégiens.

    Cassis Carnoux Roquefort-La Bédoule : Retour au collège pour l'écrivain Marc Seassau

    Auteur de livres-jeunesse, Marc Seassau a parlé d'écriture aux élèves de 4e et 3e des Gorguettes. /Photo C.R.

    Imaginé par Danielle Milon et l'association Le Printemps du Livre de Cassis, cette action culturelle originale, soutenue par le Conseil général et l'Inspection académique, est proposée à quelque sept cents élèves de sept collèges du secteur, dont celui de Cassis. Plusieurs écrivains, dont Marc Séassau, vont tour à tour rencontrer les collégiens pour leur parler du bonheur d'écrire et échanger sur les livres et l'écriture. Cette année, ils devront écrire sur les "Horizons multiples", le thème choisi pour le XXVe "Printemps".

    Professeur de littérature au Lycée de Luynes, Marc Séassau est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages principalement destinés à la jeunesse. On ne citera que Les Larmes de Djamila, Nuit Blanche, À Cloche-Père, Le Loup à la voix de miel, Black Saphir, Fleur des Iroquois, Étrange cambrioleur et Contes de la sagesse Indienne.

    Afin de préparer la rencontre avec l'auteur, les élèves de 4e avaient lu Black Saphir, sur le thème du racisme, et ceux de 3e À Cloche-Père, sur la problématique de l'absence du père. Marc Seassau a commencé par leur brosser un tableau de ce qu'était, selon lui, l'écriture. "L'activité d'auteur pose toujours un problème: quand on écrit, on est seul; quand on lit aussi d'ailleurs. On doit s'extraire de tout ce qui est autour: contrairement à un comédien ou un chanteur qui peuvent interagir avec leur public, un auteur n'a presque jamais l'occasion d'échanger avec ses lecteurs. Le partage se fait tout de même, mais à distance ou dans le temps: quand je lis Victor Hugo, je partage quelque chose avec lui, à plus d'un siècle de distance."

    Puis il s'est livré avec bonheur au jeu des questions-réponses : Qu'est-ce que l'inspiration ? "L'inspiration, ça ne vous tombe jamais dessus du ciel ou d'un trou dans le plafond; c'est à vous d'avoir des idées, de donner corps aux personnages et aux situations". Depuis quand écrivez-vous ? "Depuis le CP ! J'ai commencé très tôt car je portais des histoires en moi et que j'avais envie de les raconter". En quoi le livre est-il unique ? "Un livre, ce n'est que du noir et blanc. Et pourtant le lecteur le transforme en un monde à sa mesure, du noir et blanc il fait de la couleur, du plat il fait du relief. Jamais un film en 3D ne sera aussi génial !"

    Une rencontre animée propre à mettre les élèves en condition pour se lancer dans l'écriture.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire
  • Qui ne connaît la Fondation Camargo, créée en 1969 par l'artiste et philanthrope Jerome Hill (1905-1972) pour recevoir des intellectuels des sciences humaines et sociales travaillant sur des projets en relation avec les cultures françaises et francophones, des artistes visuels, des compositeurs et des écrivains créant des œuvres innovantes ? Malheureusement, Camargo s'était vu contrainte l'an dernier de suspendre ses activités.

    Moins connue sur nos rives, la Fondation Jerome, créée en 1964, elle aussi par Jerome Hill, veut contribuer à une culture dynamique en soutenant la création, le développement et la production d’œuvres nouvelles d'artistes émergents. Elle offre des bourses à des organisations artistiques à but non-lucratif et à des artistes dans le Minnesota et la ville de New York.

    Cassis : Une nouvelle structure de gestion pour la fondation Camargo

     

    Venus de New York, Ann Ffolliott, Cynthia Gehrig et Gary Nan Tie étaient samedi dernier à Camargo. /Photo C.R.

    Désormais les deux fondations vont opérer sous une seule direction et une structure de gestion intégrée: "Le chute des bourses a fait fondre les patrimoines financiers des deux fondations, les contraignant à un mariage et à une gestion unifiée des deux fonds d'investissement, explique leur nouvelle patronne, Cynthia Gehrig. Elles poursuivront leurs missions individuelles via le programme de bourses existant de la Fondation Jerome et la reconstruction du programme résidentiel de la Fondation Camargo à Cassis, mais travailleront ensemble pour utiliser leurs ressources avec efficacité. Il s'agit toujours, comme le voulait Jerome Hill, d'encourager le travail visionnaire des artistes, des intellectuels et des leaders dans les arts et les sciences humaines."

    Cette réorganisation n'implique aucunement un désaveu de la gestion précédente: "La Fondation Jerome exprime son appréciation profonde envers le conseil d'administration sortant de la Fondation Camargo pour sa gestion loyale: la présidente Ann Ffolliott, Linda Gillies, Mari Harpur, Frederic Hillier, George Kimball, William Sheeline, Rob Straus et George White, ainsi que les anciens co-directeurs Cornelia Higginson et Leon Selig."

    Et maintenant ? Une période transitoire de deux ans s'ouvre sous l'impulsion de l'ancienne présidente Ann Ffolliott qui prend la direction générale de l'établissement cassiden : "L'objectif du directeur des programmes qui va être nommé ces jours-ci est la reprise complète des activités en 2014. En plus de la reprise du programme des résidences individuelles, nous envisageons de recevoir des groupes et d'établir des partenariats avec d'autres organismes français et américains, avec l'idée d'une ouverture vers les cultures méditerranéennes. Et bien entendu, nous recevrons dans trois mois le 25e Printemps du Livre."

    UNE GESTION UNIFIÉE

    Le conseil d'administration commun aux deux fondations se compose de Cynthia Gehrig, directrice exécutive (CEO), de Charles Zelle, président, et de Gary Nan Tie, trésorier.

     

      Partager sur Facebook 


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires